vendredi, juin 18, 2010

Le complot synarchique


Les médias font tout pour dissimuler l’existence d’un impitoyable pouvoir caméléon.

Une organisation oligarchique internationale avance masquée depuis plus de deux siècles afin de contrôler les peuples. Pour parvenir à ses fins, cette organisation a fait des centaines de millions de victimes. Elle est responsable de graves crises économiques et de nombreux conflits.

Les commémorations de l’appel du 18 juin 1940, l’hypocrite célébration de la victoire de la démocratie sur le fascisme et la glorification de la geste gaullienne ne sont que des incantations pour nous empêcher de découvrir la terrible vérité :

Les élites responsables de la deuxième guerre mondiale ont triomphé. Elles contrôlent les peuples après avoir utilisé les communistes, les nazis, les forces alliées, les résistants…

Aujourd’hui, nous sommes dominés par une oligarchie criminelle en lien avec la synarchie.

« La synarchie est une organisation dont l’origine remonte à la fin du XVIIIème siècle, mais qui apparaît et disparaît au gré des périodes de croissance ou de crise économique. Au XXème siècle, les premières traces de ce mouvement resurgissent à Londres en 1918, puis en Italie en 1919 où elles sont à l’origine de la montée au pouvoir de Mussolini. En France, un Ordre martiniste et synarchique clandestin surgit le 3 janvier 1921 et crée, en 1922, un Comité synarchique central (CSC) qui donnera naissance au Mouvement synarchie d’empire, MSE, dont le principal activiste connu est Jean Coutrot, un polytechnicien qui a été l’un des personnages centraux de l’avènement du pétainisme en 1940.

Ordre martiniste et fascisme financier

Cette organisation prend la forme d’une secte maçonnique - pas une organisation maçonnique classique contre lesquelles nous n’avons pas de querelle – mais une organisation maçonnique de rite martiniste.
A l’origine de ce mouvement, il y a Louis-Claude de Saint-Martin, un théosophe mystique (1743-1803) qui fonda à Lyon la première loge martiniste. A cette époque, plusieurs personnalités importantes se sont réclamées de cette pensée, dont Joseph de Maistre, chef de file de la pensée réactionnaire, un employé de la Couronne de Savoie, qui fut l’un des pires ennemis de la France, y exerçant une influence néfaste tout au long du XIXème siècle. De Maistre est soupçonné notamment d’avoir inspiré la terreur jacobine, le fascisme de Napoléon et autres formes de pensée réactionnaire.

A la fin du XIXème siècle, ces idées reviennent en force avec un autre grand illuminé, un charlatan dénommé Saint Yves d’Alveydre, le premier à donner à ce système le nom de Synarchie.

Derrière ce nom se cache une organisation fasciste qui veut éliminer toute forme de parlementarisme, accusé d’être responsable de tous les maux de la société. Pour eux, la société doit être dirigée par un chef, désigné par une caste de clercs, des religieux doués d’une autorité qui leur vient de la providence divine. C’est un régime religieux, théocratique, où toutes les églises doivent être représentées.

Ces sectateurs défendaient l’idée que ce type de régime ne pourrait être établi que grâce à un chaos régénérateur, créant les conditions de l’émergence d’un nouvel ordre sur les cendres du défunt. Dans une lettre, Louis Claude de Saint Martin louait la Révolution française, sous prétexte qu’il fallait « nettoyer l’aire avant d’apporter le bon grain ». Joseph de Maistre prétendait que la révolution était un mal nécessaire, voulu par la providence, pour redonner à une élite le sens de ses devoirs et aux prophètes le goût de la prophétie et du pouvoir. Pour arriver au pouvoir, la synarchie, telle une cinquième colonne, se proposait d’agir de façon clandestine jusqu’au moment de la « cristallisation synarchique », où il faut passer à l’action.

Au-delà de ces délires mystiques, cependant, c’est surtout l’économie qui intéresse la synarchie, et avant tout le financier à qui elle donne priorité sur l’industrie et la production. La synarchie prône une organisation de type corporatiste de l’économie, sous la coupe d’une planification étatiste dictatoriale aux mains d’une élite financière, bureaucratique et technicienne.

Autre particularité de la synarchie, son rejet total de l’Etat-nation et sa prédilection pour les schémas mondialistes. Alexandre Kojève, qui a baigné dans les eaux de la Synarchie des années 30 et a participé à sa reconstitution après la Deuxième Guerre mondiale, sous la forme notamment du mouvement des néo-conservateurs américains, en donne la raison : depuis Napoléon Bonaparte, les Etats-nations ont montré leur incapacité à faire face aux empires. Par conséquent, les Etats-nations sont morts et on doit désormais procéder à la création d’empires régionaux intégrés, pouvant aboutir à l’émergence de l’empire universel homogène, imaginé par Hegel pour la fin des temps.

Les fascismes européens

C’est donc cette synarchie qui sera à l’origine des régimes fascistes en Europe, y compris celui de la Révolution nationale de Pétain. Au départ, ces pouvoirs financiers étaient du côté d’Hitler, qu’ils avaient créé pour détruire l’Union soviétique. Mais lorsque celui-ci décida de lancer son offensive à l’Ouest avant de s’attaquer au géant russe, Churchill et d’autres, qui partageaient les objectifs du fascisme mais ne souhaitaient pas se retrouver sous la botte allemande, décidèrent de se rallier à Roosevelt, le temps de détruire Hitler, avant de poursuivre leurs sales projets.

Même pendant la guerre, il est intéressant de voir comment les synarchistes, de Londres à Berlin, en passant par le Paris de Pétain, complotent toujours pour pouvoir survivre à la défaite d’Hitler et imposer leur nouvel ordre après.

En France, la quasi-totalité des hommes qui arrivent au pouvoir avec le maréchal Pétain sont des synarchistes. La plupart avaient appartenu à l’équipe Worms, l’un des éléments clés de cette organisation des financiers en France. »

Source : Solidarité et Progrès http://www.solidariteetprogres.org/
Extrait du texte PDF « Après les 30 glorieuses, Synarchie financière et dérives fascistes ».


Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...