dimanche, décembre 11, 2022

La nature nous aidera à affronter la crise de la société moderne





Selon François Couplan, docteur ès sciences et premier spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles, la nature nous aidera à affronter la crise de la société moderne. Son livre "La nature nous sauvera : réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" délivre un message d’espoir et nous encourage à vivre autrement.

Ce livre est un entretien avec François Couplan, le meilleur spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles. Depuis plus de trente ans, cet homme a montré que l’on pouvait survivre à peu près n’importe où - sur tous les continents, dans les endroits les plus reculés, et même dans le jardin de Central Park - en se nourrissant uniquement de plantes sauvages. Il a publié plus de quarante ouvrages sur le sujet, dont le plus prestigieux est sans doute sa Flore sauvage comestible américaine qui, dans sa version en langue anglaise, constitue la référence n°1 sur ce sujet aux États-Unis.

À longueur d’année, il parcourt le monde, sur la piste des connaisseurs de plantes. Cette démarche l’a mis en contact avec les plus anciennes cultures, qui se nourrissent encore partiellement comme dans la préhistoire. Devenu un expert internationalement reconnu, il propose une approche révolutionnaire de la vie. Un retour à nos origines, dont il dit qu’elles ne furent ni affamées, ni austères, mais pleine de santé. Selon lui, les véritables causes de la crise écologique remontent bien avant l’industrialisation : à la révolution néolithique, c’est-à-dire à l’invention de l’agriculture, mère de la civilisation, mais aussi de la guerre et des grandes famines. C’est un point de vue extrême, qui lui fait jeter un regard des plus originaux - un point de vue préhistorique ! - sur la situation actuelle.

Commentaire de Lucie Dumoulin :

"Tandis que, généralement, on ne trouve qu'une soixantaine d'espèces différentes de fruits et de légumes dans les épiceries occidentales, la plupart des ménages, selon François Couplan, n'en consommeraient guère plus que la moitié. Or, affirme-t-il, près de 1 200 fruits, légumes et condiments poussent librement en Europe. À travers le monde, avant l'invention de l'agriculture, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs utilisaient environ 80 000 espèces de plantes pour se nourrir. Si l'on excepte les déserts et les régions arctiques, le monde est un vaste garde-manger naturel. Comment se fait-il, alors, que l'on prédit la « pénurie alimentaire »? Voilà sûrement le problème d'une société dangereusement coupée de la nature.

Paléoethnobotaniste, c'est-à-dire scientifique qui étudie les rapports entre l'homme et les plantes dans les temps anciens, l'auteur aime tellement son travail qu'il en mange, littéralement. Il a même inspiré un mouvement gastronomique qui redécouvre les vertus gustatives de ce que l'on appelle les « mauvaises herbes » (qui ne sont considérées comme telles que depuis l'invention de l'agriculture et du jardinage, évidemment). La question de la santé de l'être humain et de la planète joue également un rôle dans cette démarche, car les plantes auxquelles Couplan fait référence possèdent de grandes valeurs nutritives et leur consommation ne requiert aucune intervention violente ou toxique pour la Terre.

Mais ce ne sont là que quelques-uns des aspects dont François Couplan parle dans ce livre, constitué d'un long entretien mené par l'excellent journaliste français Patrice van Eersel. De questions en réponses, ces deux-là filent joyeusement sur leur sujet, abordant des notions pourtant sérieuses comme le respect de la nature, l'importance de l'action locale, la nécessité d'intégrer l'écologie à tous les ministères et les problèmes engendrés par l'agriculture (dont la guerre, rien de moins). Ces propos passionnants, Couplan les illustre d'anecdotes qui démontrent comment cette démarche peut avoir du sens sur plusieurs plans. On apprend, par exemple, que les Vietcongs ont gagné la guerre du Vietnam en partie parce qu'ils pouvaient s'alimenter de n'importe quoi n'importe où, tandis que les Américains devaient recevoir leurs rations trois fois par jour... Le discours de François Couplan à de quoi ébranler les humains hyper dépendants – et vulnérables - que nous sommes devenus, mais il nous ouvre aussi de belles et grandes portes."

Source : http://www.passeportsante.net/fr/P/Bibliotheque/Fiche.aspx?doc=Biblio_11594


Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...