samedi, février 11, 2012

Washington la nouvelle Jérusalem





« La religion civile américaine a ses « écritures sacrées » : la Déclarations d'indépendance et la Constitution, protégées et vénérées comme les Tables de la Loi ; elle a ses prophètes, comme les Pères Pèlerins ; elle célèbre ses héros sanctifiés, comme George Washington, le « Moïse américain », qui a libéré de l'esclavage anglais le « nouveau peuple d'Israël », c’est-à-dire les Américains des colonies, et l'a guidé vers la Terre promise de la liberté, de l'indépendance et de la démocratie ; elle vénère ses martyrs, tel Abraham Lincoln, victime sacrificielle assassinée le Vendredi saint de 1865, tandis que la nation américaine était en proie au feu régénérateur d’une cruelle guerre civile pour expier ses fautes et consacrer à nouveau son unité et sa mission. »



Pour beaucoup d'Américains, Washington est la Nouvelle Jérusalem. Et « The House of the Temple », le siège du Suprême Conseil de la franc-maçonnerie (rite écossais ancien et accepté, REAA), est le nouveau Temple de Salomon édifié sur Hérédom, le « mont » sacré des francs-maçons.

Hérédom

Hérédom est un « mot mystérieux, presque « magique » de la tradition maçonnique, le mot « Hérédom » est aussi l'un des plus difficiles à élucider. Son étymologie et donc sa signification essentielle sont l'objet de controverses : en fait personne ne peut rien avancer de certain.

Une hypothèse fréquente y voit la déformation d'un mot hébreu, harodim. On semble qualifier ainsi, dans la Bible, les « surveillants » ou les « contremaîtres » des travaux du Temple de Salomon (I Rois, 5, 16). Mais il pourrait aussi s'agir d'une allusion aux termes latins haeres (= hériter) ou haeredom (= héritage).

Toujours est-il que vers le milieu du XVIIIe siècle, un ordre maçonnique dénommé Ordre Royal d'Heredom de Kilwinning, prolongeait une légende qui faisait d'Hérédom une montagne sacrée d'Écosse - non identifiée à ce jour -, lieu mythique où la franc-maçonnerie était née...

Dans la pratique maçonnique anglo-saxonne, un grade important du REAA, celui de Rose-Croix (18e grade) est dit « Rose-Croix d'Hérédom ». Du reste, la revue d'études maçon-niques du REAA aux États-Unis, parmi les plus prestigieuses se nomme simplement Heredom.

Tel le mont Salvat, Hérédom est un lieu mythique où les légendes maçonniques ont concentré la pure essence des révélations mystiques de la maçonnerie. Le fait de localiser Hérédom à Washington et le « Mont » à l'endroit de la Maison de Temple témoigne bien de la conviction d'un certain nombre d'Américains - et pas seulement des francs-maçons : les États-Unis sont une nouvelle Terre Sainte et Washington une nouvelle Jérusalem. « Heredom » est son surnom maçonnique, en quelque sorte.

La leçon majeure du Symbole perdu (du roman de Dan Brown) semble être là : Washington, au cœur de l'Amérique, est un rébus sacré. À l'instar des deux sphinx qui ornent l'entrée de la Maison du Temple, il délivre un message secret : à celui qui le décryptera, appartiendra le monde... »
Alain Bauer et Roger Dachez, Le Symbole Perdu décodé.


Le Symbole Perdu décodé

L’intrigue du roman de Dan Brown Le Symbole perdu (5 millions d’exemplaires aux USA) se déroule à Washington, qui, dans son urbanisme et son architecture est fortement imprégnée de symboles maçonniques. L’intrigue du roman se déroule sur douze heures et explore les secrets de la franc-maçonnerie américaine. Robert Langdon y croise des personnages louches dont un certain Mal’akh, nouvellement initié, et à la recherche d’un secret qui lui procurerait un pouvoir immense s’il le trouvait. Celui-ci est caché dans Washington…


Seuls de véritables spécialistes, à la fois de la franc-maçonnerie américaine et des enquêtes policières, sont à même de décoder les arcanes du roman de Dan Brown. Alain Bauer et Roger Dachez sont ceux-là.

Mettant leurs compétences complémentaires au service de ce décodage, ils nous entraînent dans les arcanes de la franc-maçonnerie américaine et de son histoire, dans le labyrinthe du Washington maçonnique qu’ils explicitent, et explorent les problèmes de cryptologie qui tiennent un grand rôle dans le Symbole Perdu.


Photos

Ci-dessus :
http://solvedcases.free.fr/index/Livres/Dan_Brown/Le_Symbole_Perdu/symbole_perdu_en_dix_questions.html

Ci-dessous, deux francs-maçons posent avec un portrait d'Albert Pike situé en face du sphinx "Sagesse" à la Maison du Temple.
La fausse lettre de Pike à Mazzini révélant le plan luciférien de gouvernement mondial est commentée par de nombreux conspirationnistes.




Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...