lundi, novembre 10, 2014

Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

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Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Les socialistes on les pendra...
A Nantes, la police aux ordres de la mafia socialiste qui a usurpé le pouvoir grâce aux mensonges de Hollande (dont l'élection a été une énorme escroquerie politique), n'hésite pas à fracasser la tête de ceux qui manifestent contre la violence policière.

Le gang qui dirige la France permet l'usage de grenades offensives contre des jeunes désarmés, comme Rémi Fraisse tué par une grenade de la gendarmerie qui lui a arraché une partie de la colonne vertébrale et de la moelle épinière.

Arme de guerre contre libertés publiques

Un homme est mort dans l'exercice d'une liberté publique, victime d'un tir d'arme de guerre dans un pays en paix ayant l'obligation positive d'assurer l'effectivité des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. Cécile Dufflot a donc parfaitement raison de se scandaliser d'une telle violence qui établit l'échec de l'Etat à permettre une contestation pacifique des procédures, au risque de conforter l'opinion sur l'existence d'un arbitraire politique et rompre la confiance des Français dans leurs institutions.

Le ministre de l'intérieur a l'obligation positive de garantir l'effectivité des libertés publiques et son action est encadrée, notamment, par le droit à la sûreté.

L'emploi de munitions de guerre contre des civils exerçant une liberté publique devrait donc soulever des critiques à propos de la mort du manifestant, alors que rien ne justifie l'emploi de munitions de guerre dans un pays en paix contre des personnes désarmées. Où sommes-nous donc ?

Il est très dangereux de laisser se banaliser l'usage d'armes de guerre contre les populations.

Le gouvernement fait-il la guerre aux Français ? Identifie-t-il les Français comme des "ennemis" ?

Une grenade offensive est en effet une munition de guerre employée au combat. Cela souligne la disproportion et le caractère tout à fait inopportun de son usage.

La grenade est dite offensive parce qu'elle ne projette pas d'éclat et permet au soldat son usage à découvert au moment de l'assaut. A la différence de la grenade défensive, qui projette des éclats métalliques et qui n'est utilisée qu'à couvert (tranchées, mur, ...) contre des assaillants à découvert.

La nuance n'enlève rien au fait qu'une grenade offensive est mortelle lorsqu'elle est employée dans un lieu clos ou à proximité d'une personne. Sa charge en explosif est d'ailleurs beaucoup plus importante que celle d'une grenade défensive.

Il est donc aberrant que la police et la gendarmerie utilisent une arme de guerre contre des manifestants, en connaissance de cause, avec l'autorisation du ministre, et en temps de paix, alors que ces munitions sont clairement répertoriées comme mortelles jusque sur  Wikipédia : " La première a pour objectif de saturer une zone en éclats métalliques, tandis que la seconde contient une charge explosive plus élevée, ce qui la rend plus destructrice dans les environnements confinés."

L'Etat ne peut donc pas invoquer la bonne foi dans la mort ou les blessures graves qu'occasionnent de telles munitions.

L'emploi d'une telle munition par l'Etat contre la population constitue une menace délibérée contre la sécurité des personnes et fait grief aux libertés publiques. Ce danger réel n'est pas sans incidence sur le fonctionnement démocratique et le débat public. Il s'agit d'une entrave très grave de nature à dissuader la population à s'impliquer et se prononcer ouvertement et librement. Il n'y a rien de pire que contraindre l'opinion, à moins de vouloir créer l'insurrection.

Enfin, l'Etat ne saurait invoquer la présence de "casseurs" pour se justifier de la mort d'une personne. La riposte devant être proportionnelle à l'attaque, elle ne peut que s'exercer contre la personne qui est l'auteur de la violence. Il est invoqué nulle part que le manifestant ait été armé de grenades...
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