dimanche, décembre 01, 2013

La guerre contre l'islam


Le lama tibétain Garje Khamtrul Rinpoché est un collaborateur de Rigpa (fondé par le gourou tibétain Sogyal). Ses commentaires du kalachakra Tantra, texte sacré du lamaïsme, présentent les musulmans (les Lalos) comme les ennemis du bouddhisme.

« La plupart des partisans de la foi La-lo (l'islam), dit Garje Khamtrul Rinpoché, à l’instar d’autres non bouddhistes, ne s’appuient ni sur la méditation ni sur les idées philosophiques, mais paraissent suivre sans discernement des modes de penser mondains et préconisent de nuire à autrui comme pratique de la religion. Dans le futur, de nombreuses nationalités de La-los – qui incluront les peuples Hou-zi (Ho’u-zi) et T’en-dr’uu (Then-gru’u) de Chine, les tribus des régions frontalières du Tibet et de l’Inde et les gens Lo-k’a-tr’a (Klo-kha-phra) – uniront leurs forces. Ensuite, en un lieu dénommé Tri-li se déroulera une grande guerre La-lo. Les La-los, alors unifiés, deviendront très puissants et domineront la moitié du monde. (L’idée de la domination musulmane annoncée par des commentateurs des prophéties du Kalachakra tantra, comme le lama Garje Khamtrul, est à l’origine de l’islamophobie de beaucoup de bouddhistes.)

Selon Garje Khamtrul Rinpoché :

« Après l’année singe-feu du cycle Dong-ngäg le roi La-lo, qui est considéré comme une manifestation des anti-dieux, rassemblera ses forces à l’ouest de l’Inde dans un lieu nommé Tri-li. Il finira par gouverner la partie centrale de l’Inde au sud de la rivière Shri-ta, tout le Tibet et la moitié du monde. Tandis que, pareil à un éléphant fou, il régnera avec orgueil et sauvagerie, les ministres La-los auront le sentiment que personne au monde n’est plus puissant que ce roi, et feront à ce propos de nombreuses déclarations. Alors, par la force de prières antérieures et l’infaillible vérité de la loi de cause et effet, en conformité avec ses désirs propres, la déesse Re-ma-te deviendra l’épouse du roi La-lo. Elle dira à ses ministres : « O ministres fiers et puérils, j’ai été témoin d’un monde plus grand encore que celui-ci. Si nous ne le conquérons pas, votre habituel orgueil ne sera que fanfaronnade d’enfant. Par conséquent, puisque ce monde au-delà du nôtre existe, employez-vous dès maintenant à le vaincre. »

« Alors, pleins d’arrogance et d’impatience, poursuit Garje Khamtrul Rinpoché, les ministres déclareront : « S’il existe un deuxième monde par-delà le nôtre, nous devons absolument le conquérir. » Remplis de courage, ils s’écrieront tous d’une voix forte : « Allons le conquérir ! » Les ministres feront surveiller les airs et, voyant les multiples signes de fortune et de bonheur du pays de Shambala au nord, les vagues de jalousie éclateront. Ainsi commeceront-ils à diriger leurs forces militaires sur Shambala. »

« Ce moment correspondra à la 97ème année du règne du vingt-cinquième Détenteur royal des Castes (Le roi de Shambala), l’an mouton-eau du vingt-troisième cycle Nyi-ma (2425 après J.C.). Alors, en vue d’aider les La-los, grâce à la force du karma, le souverain religieux produira diverses sortes d’armes et des millions de forces militaires irrésistibles, comme dans un spectacle magique. De Shambala à Jambudvipa il conduira les forces réunies des douze grands dieux : 90 millions de chevaux volants, 400 000 éléphants, 500 000 voitures, une infanterie composée de toutes les personnes disponibles, des navires de l’espace se déplaçant plus vite que le son, des véhicules à moteur actionnés par le feu et la vapeur, des véhicules armés aux blindage de fer, des explosifs que l’on peut lancer à la main, et différents types d’armes atomiques. En Inde, sur les bords de la rivière Shrita, aura lieu alors une grande guerre contre les La-los. »

Garje Khamtrul Rinpoché prophétise la défaite des musulmans :

« A ce moment Dr’ang-tzii lo-dr’o, roi des La-los (des musulmans) sera poignardé par Drag-po K’or-lo-chän. Et Wang-poi gön-po (dBang-po’i ngon-po) et le fils du général La-lo Dawa chen-po (Zla-ba chen-po), seront respectivement poignardés par la main de Hanuman, général du Détenteur des Castes, et par celle de Dr’ag-po K’or-lo-chän. Ainsi seront-ils défaits. Les forces anti-divines des La-los seront pareillement vaincues par celles des douze grands dieux ; alors tous les dieux sans exception se rangeront aux côtés du Détenteur des Castes.

Alors, en partant de l’Inde et dans le sens des aiguilles d’une montre, le pays entier de Jambudvipa sera gouverné par le Détenteur des Castes Dr’ag-po k’or-lo-chän. Les enseignements du Bouddha en général et ceux du Mahayana tel que le Kalachakra , en particulier, fleuriront immensément. La durée de la vie humaine augmentera progressivement jusqu’à 1 800 ans et l’Age Parfait renaîtra plus glorieux que jamais auparavant. »

Garje Khamtrul Rinpoché
Source : « Le Tibet Journal », éditions Dharma.







samedi, septembre 28, 2013

Racisme & guerre sainte




La guerre sainte

par J. Evola

Dans la tradition islamique on distingue deux guerres saintes : "la grande guerre sainte" (el jihâdul akbar) et "la petite guerre sainte" (el jihâdul-açghar) conformément à une parole du Prophète qui, de retour d'une expédition guerrière, déclara : « Nous voici revenus de la petite guerre à la grande guerre sainte. « La grande guerre sainte est d'ordre intérieur et spirituel ; l'autre est la guerre matérielle, celle qui se livre à l'extérieur contre un peuple ennemi, en vue notamment d'inclure les peuples "infidèles" dans l'espace régi par la "loi de Dieu" (dar al-islâm).

La "grande guerre sainte" est toutefois à la "petite guerre sainte" ce que l'âme est au corps, et il est fondamental, pour comprendre l'ascèse héroïque ou "voie de l'action", de comprendre la situation où les deux choses se confondent, la "petite guerre sainte" devenant le moyen par lequel se réalise une "grande guerre sainte" et, vice versa, la "petite guerre sainte" - la guerre extérieure - devenant presque une action rituelle qui exprime et atteste la réalité de la première. En effet, l'Islam orthodoxe ne conçut à l'origine qu'une seule forme d'ascèse : celle qui se relie précisément au jihad, à la "guerre sainte".


La "grande guerre sainte" est la lutte de l'homme contre les ennemis qu'il porte en soi. Plus exactement, c'est la lutte du principe le plus élevé chez l'homme contre tout ce qu'il y a de simplement humain en lui, contre sa nature inférieure, contre ce qui est impulsion désordonnée et attachement matériel. [...]. C'est sous la forme de convoitise et d'instinct animal, de multiplicité désordonnée, de limitation anxieuse du Moi fictif, de peur, de faiblesse et d'incertitude, que l'"ennemi" qui résiste, l'"infidèle" en nous, doit être abattu et réduit en esclavage : telle est la condition de la libération intérieure, de la renaissance en cette unité profonde avec soi-même qui, dans les traditions occidentales de l'Ars Regia, est également exprimée par le symbolisme des "deux ennemis qui deviennent une seule chose", ainsi que par la "paix", au sens ésotérique et triomphal.

Dans le monde de l'ascèse guerrière traditionnelle, la "petite guerre sainte", c’est-à-dire la guerre extérieure, s'ajoute ou se trouve même prescrite comme voie pour réaliser cette "grande guerre sainte", et c'est pourquoi, dans l'Islam, "guerre sainte" - jihad - et "voie d'Allah" sont souvent employées comme synonymes. Dans cet ordre d'idée, l'action a rigoureusement la fonction et la fin d'un rite sacrificiel et purificateur. Les aspects extérieurs de l'aventure guerrière provoquent l'apparition de l'"ennemi intérieur"  qui, sous forme d'instinct animal de conservation, de peur, d'inertie, de pitié ou de passion, se révolte et oppose une résistance que le guerrier doit vaincre, lorsqu'il descend sur le champ de bataille pour combattre et vaincre l'ennemi extérieur ou le "barbare".

Naturellement, tout cela présuppose l'orientation spirituelle la "juste direction" (niyyah) vers les états supra-individuels de l'être, symbolisés par le "ciel", le "paradis", les "jardins d'Allah", et ainsi de suite ; autrement, la guerre perd son caractère sacré et se dégrade en une aventure sauvage où l'exaltation se substitue à l'héroïsme vrai et où dominent les impulsions déchaînées de l'animal humain.

Ainsi, il est écrit dans le Coran : « Ils combattent sur le chemin de Dieu [c’est-à-dire dans la guerre sainte - jihad - ] ceux qui sacrifient la vie terrestre à la vie future : car à celui qui combattra sur le chemin de Dieu et sera tué ou bien victorieux, Nous donnerons une grande récompense ». Les règles prescrites : « Combattez sur le chemin de Dieu ceux qui vous feront la guerre » - « Tuez-les partout où vous les trouverez et chassez-les » - « Ne vous montrez pas faibles, [ne] proposez [pas] la paix » - « Quand vous rencontrerez ceux qui ne croient pas, abattez-les jusqu'à ce vous en fassiez un grand carnage, [en traînant] ensuite [les autres] dans des fers solides » - tout cela présuppose que « la vie terrestre n'est qu'un jeu et un divertissement » et que « celui qui se montre avare, ne se montre avare qu'envers lui-même », maxime qu'il faut interpréter de la même manière que la maxime évangélique : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui la donnera la rendra vraiment vivante. « Un autre passage du Coran le confirme : « O vous qui croyez, quand on vous a dit : partez en campagne pour la guerre sainte - qu'avez-vous à rester stupidement cloués sur place ? Préférez-vous la vie de ce monde à la vie future ? » - « Attendez-vous de Nous autre chose que les deux choses suprêmes [la victoire ou le sacrifice] ? ».

Cet autre passage est important aussi : « La guerre vous a été prescrite, bien qu'elle vous déplaise. Mais quelque chose peut vous déplaire, qui est un bien pour vous et ce qui est un mal pour vous peut vous plaire : Dieu sait, tandis que vous, vous ne savez pas. » Il faut le rapprocher de cet autre: « Ils préférèrent se trouver parmi ceux qui restèrent : une marque est gravée dans leurs cœurs si bien qu'ils ne comprennent pas... Mais le Prophète et ceux qui croient avec lui combattent avec ce qu'ils ont et avec leurs personnes mêmes : ce sont eux qui recevront - et ce sont eux qui prospéreront » - « Dieu a préparé pour eux les jardins sous lesquels coulent des fleuves et où ils resteront éternellement : telle est la grande félicité ». Ce lieu de « réconfort » - le paradis - sert de symbole à des états supra-individuels de l'être, dont la réalisation n'est pourtant pas nécessairement retardée jusqu'après la mort, comme dans le cas auquel se réfère au contraire particulièrement ce passage : « La réalisation de ceux qui sont tués sur la voie de Dieu ne sera pas perdue : [Dieu] les dirigera et préparera leur âme. Il les fera ensuite entrer dans le paradis qu'il leur a révélé ». Dans ce cas, où il s'agit d'une véritable mort sur le champ de bataille, on a donc l'équivalent de la "mors triumphalis" dont on parle dans les traditions classiques : celui qui, dans la "petite guerre", a vécu la "grande guerre sainte", a éveillé une force qui lui fera surmonter la crise de la mort et, après l'avoir libéré de "l'ennemi" et de l'"infidèle", le fera échapper au destin de l'Hadès. C'est pourquoi l'on verra, dans l'antiquité classique, l'espérance du défunt et la piété des parents placer souvent sur les urnes funéraires des images de héros et de vainqueurs. Mais, même pendant la vie, on peut avoir traversé la mort et avoir vaincu, on peut avoir atteint ce qui est au-delà de la vie et être monté au "royaume céleste". […]

Le Divin étant conçu d'une façon purement monothéiste, sans "Fils", sans "Père", sans "Mère de Dieu", tout musulman apparaît directement relié à Dieu et sanctifié par la loi, qui imprègne et organise en un ensemble absolument unitaire toutes les expressions juridiques, religieuses et sociales de la vie. Ainsi que nous avons déjà eu l'occasion de le signaler, l'unique forme d'ascèse conçue par l'Islam des origines fut celle de l'action, sous la forme de jihad, de "guerre sainte", guerre qui, en principe, ne doit jamais être interrompue, jusqu'à la complète consolidation de la loi divine. Et c'est précisément à travers la guerre sainte, et non par une action de prédication et d'apostolat, que l'Islam connut une expansion soudaine, prodigieuse, et forma non seulement l'Empire des Califes, mais surtout l'unité propre à une race de l'esprit (umma) - la "nation islamique".

Une race (spirituelle) demeurée intacte

Enfin, la tradition de l'Islam présente un caractère particulièrement traditionnel, complet et achevé, du fait que le monde de la Shâryah et de la Sunna, de la loi exotérique et de la tradition, trouve son complément, moins dans une mystique que dans de véritables organisations initiatiques (turuq) détentrices de l'enseignement ésotérique, le ta'wil et de la doctrine métaphysique de l'Identité suprême (tawhid). La notion de "masum", fréquente dans ces organisations et, en général, dans la Shya, notion relative à la double prérogative de l'isma, ou infaillibilité doctrinale, et de l'impossibilité, pour les chefs, les Imans visibles et invisibles, et les mujtahid, d'être entachés de faute, correspond à l'attitude d'une race demeurée intacte et formée par une tradition d'un niveau supérieur non seulement à l'hébraïsme, mais aussi aux croyances qui conquirent l'Occident.


J. Evola



Révolte contre le monde moderne
Julius Evola

Initialement paru en 1934, traduit en allemand un an après, "Révolte contre le monde moderne" est considéré comme l'ouvrage le plus important de Julius Evola (1898-1974). Ce livre prouve que déjà à cette époque, les bases d'une révolte globale contre la civilisation contemporaine avaient été posées, révolte en comparaison de laquelle la "contestation" qui s'est exprimée à la fin des années soixante du XXe siècle apparaît chaotique et invertébrée. Au-delà des derniers aspects du monde moderne - hypertrophie de la technique, société de consommation, conditionnement de masse, etc., ce livre remonte aux causes, analyse les processus qui, depuis des siècles, ont exercé une action destructrice sur toute valeur authentique et toute forme supérieure d'organisation de l'existence, ont soustrait le monde des hommes aux influences spirituelles pour le livrer à l'individualisme, au matérialisme, à l'irréalisme et à sa rhétorique spectrale. La première partie du livre, "Le monde de la Tradition", définit, à travers une étude comparée embrassant les civilisations les plus variées, une doctrine des catégories fondamentales du monde traditionnel : la royauté sacrée, la paix et la justice, l'État et l'Empire, le rite, la contemplation et l'action, l'initiation et le sacre, la guerre, les " jeux ", le statut de l'homme et de la femme, etc. Ainsi sont indiquées les voies qui conduisent parfois au-delà de la condition humaine, ou bien qui lui assuraient une stabilité inébranlable. A l'inverse, l'homme moderne apparaît comme un cas aberrant d'être non plus relié aux forces d'en haut et emporté par la "démonie" du collectif vers de nouvelles formes de la barbarie. 

La deuxième partie du livre, "Genèse et visage du monde moderne", développe une "métaphysique de l'histoire", à travers l'exposition de la doctrine traditionnelle des cycles, des considérations sur le symbolisme du pôle, l'habitat hyperboréen originel, la "Lumière du Nord" et la "Lumière du Sud", le matriarcat, etc. Elle se poursuit par l'analyse des cycles de la décadence, depuis les grandes cultures préchrétiennes jusqu'à la Russie et l'Amérique contemporaines, en passant par le monde gréco-romain et le Moyen Age. En 1935, le poète Gottfried Benn salua ce livre comme "une œuvre dont l'importance exceptionnelle apparaîtra clairement dans les prochaines années" et écrivit qu'en la lisant "on regardera l'Europe d'une autre manière". Cette nouvelle traduction française intégrale est précédée d'une introduction du traducteur consacrée aux sources d'Evola (notamment le mythologue J.J. Bachofen) et suivie d'une bibliographie française de Julius Evola, établie par Alain de Benoist.




samedi, septembre 21, 2013

La France est également musulmane


« Il y aura probablement une grande civilisation islamique. »

Michel Onfray


Mardi 17 septembre. Claude Askolovitch était l'invité de RTL Soir. Le journaliste est l'auteur de « Nos mal-aimés, ces musulmans dont la France ne veut pas », ardente défense des musulmans de France.

Jeudi 19 septembre. Pour les autorités françaises la lutte contre le djihad médiatique est maintenant une priorité. Romain Letellier, alias Abu Siyad An-Normandi, en sait quelque chose. Ce jeune administrateur du site francophone Ansar al Haqq, une "référence" pour la mouvance islamiste radicale a été arrêté par la police.

Question : Pourquoi incarcérer Romain Letellier pour apologie du djihad alors que François Hollande, quoi qu'il en dise, soutient les djihadistes salafistes de Syrie, des terroristes liés à Al Quaïda ? 

Nous avons l'habitude des fausses notes d'une gouvernance digne des Pieds nickelés. Mais l'arrestation d'un jeune converti à l'islam radical devrait apostropher les Français. Beaucoup de musulmans, plus de DIX millions peut-être QUINZE, sont Français ; « VINGT millions », affirme le sociologue et ancien ministre Azouz Begag. De plus, chaque jour plusieurs dizaines de personnes se convertissent à l'islam. Il faut l'admettre, la France est également musulmane, c'est le constat fait par le journaliste Claude Askolovitch. « Et c'est une chance pour notre pays », disent toutes les personnes en quête de l'Absolu (Allah) ; quête qui s'oppose à la prédation planétaires des insatiables adorateurs de Mammon.

Des penseurs admettent que nous ne traversons pas une simple crise. En réalité nous assistons à la fin d'une civilisation. Lui aussi, après avoir fait le diagnostic du déclin de l'Occident et annoncé la fin inéluctable de la civilisation judéo-chrétienne, Michel Onfray, l'incontournable philosophe athée, a déclaré : « Il y aura probablement une grande civilisation islamique » (C'était le vendredi 23 août 2013 dans l'émission « Contre histoire de la philosophie » sur France culture).



Nos mal-aimés
Ces musulmans dont la France ne veut pas


Au printemps 2012, l'auteur, journaliste et plume réputée, perd son travail en pleine polémique du Halal, et réalise ce qu'il savait déjà : ce qui touche à l'Islam fait basculer son pays hors de la raison. L'anecdote n'est rien en soi, sinon une preuve et un déclencheur. Ce livre en est la suite, un voyage engagé dans un malheur national, chez des musulmans. L'auteur ne masque rien, ni de sa colère, ni de ce qu'il est - un français agnostique, juif et de gauche, qui a longtemps travaillé sur l'antisémitisme, y compris des banlieues et de l'Islam, et ne renie rien -, mais constate la perversion des bons sentiments. 

Il raconte les dissimulations, les doubles identités, l'ossification française, les violences verbales, et un pays où chacun se masque pour survivre.Ce voyage se passe au temps de Marine Le Pen, devenue « normale » pour la paresse journalistique en abandonnant l'antisémitisme de papa pour une islamophobie convenable. Il se déroule au temps du bombardement médiatique de l'Islam et de l'incantation laïque. 

Il se situe entre une présidentielle « pourrie d'identité nationale », le drame Merah et la crise tunisienne, et nul n'en sort indemne. Il passe par un chauffeur de bus salafiste et fan de l'OM, des soupes populaires halal, des étudiants chastes par amour de Dieu, des volailles bourguignonnes égorgées au son de Basmillah, un blogueur adorant Dieu, des étudiantes cachant leur voile ou récoltant les crachats, des Français paisibles trouvant plus que des raisons au Hamas, un écologiste qui aurait pu être ministre en Tunisie islamiste. 

Il passe par la France et ce qu'elle est déjà, et ce qu'elle refuse de voir - un pays devenu aussi musulman, complexe, instable et riche, où chacun arbitre entre son quotidien et son fantasme.





mercredi, septembre 18, 2013

Anton Parks, Barbara Marciniak et Wilhelm Reich


Trailer :The Strange Case of Wilhelm Reich
Un film d'Antonin Svoboda avec With Klaus Maria Brandauer, Julia Jentsch, Jeanette Hain, Jamie Sives...

A la fin de sa vie, Wilhelm Reich - psychiatre et scientifique - cherche les fondements de la vie. Il se retrouve en procès, accusé de tromperie. Son rêve de libération de l'homme fait de lui un adversaire dangereux du système américain qui cherche à imposer son hégémonie mondiale en utilisant tous les moyens possibles.

Interrogé sur Anton Parks, Barbara Marciniak et l'orgone de Wilhelm Reich, le rédacteur de la revue Undercover ne mâche pas ces mots.

Anton Parks

Le roman d'Anton Parks, genre science-fiction, « Le mystèredes étoiles sombres » me fut envoyé par Nenki, mais je n'y ai rien trouvé.

Il vrai que je suis prévenu contre les marchands de reptiliens et de terre creuse peuplée de dragons. En outre, les passages tantrico-érotiques sont lourds, et je déplore que malgré cela Parks n'ait pas accédé à la renommée. Il devrait savoir que le milieu nouille-ageux demeure puritain et qu'il veut de la lumière, encore de la lumière, et toujours de la lumière (luciférienne, ça va de soi).

Bref, ce livre serait acceptable en tant qu’œuvre de fiction historique, mais le problème c'est que l'auteur entend passer pour un connaisseur en mystères mineurs, recyclant la farce des reptiliens de David Icke, cette fois authentifiée par l'étymologie cunéiforme.

Le problème qui se pose ici, c'est qu'on veut présenter les dieux et les démons antiques comme des êtres matériels. J'en ai fait part à Nenki qui édite ce genre d'ouvrage, et notre relation en est restée là. Il affirme que « tout est matériel dans l'univers ». D'où sa croyance en des reptiloïdes venus de l'espace, et qui nous auraient créé dans leurs vaisseaux-laboratoires. Je rejette ces théories matérialistes. […]

Barbara Marciniak

Barbara Marciniak est une médium américaine qui entend des voix dans sa tête entre deux bouffées de cannabis. Elle reçoit des « messages » des Pléiades, et s'exprime donc avec aplomb au nom des Pléiadiens ! C'est une grosse farce.

Son propos alarmiste sur l'état du monde est politiquement correct, et au final, comme on s'en doute un peu, il n'y a qu'à s'aimer pour « sauver la terre ». Classique. Une voix d'outre-tombe qui résonne dans la tête en plus du haschish, que peut-on en attendre ? C'est pathétique. Ces « messages » sont ciblés pour embobiner des humains ayant déjà abdiqué leur pouvoir de réflexion. Nos contemporains sont-ils si creux, que dans ce vide, l'invisible peut déverser son venin à flot ? Que penser des messages des channels ? Répétons-le une fois de plus. Ils ne valent rien, et ils n'ont pas d'autre but que de nous détourner de la Vérité qui demeurera toujours obscure, secrète, indicible, et qui exige pour s'en approcher, un effort moral de l'ordre du sacrifice complet de soi-même.

Si l'on s'abandonne aux voix de l'invisible, on est perdu. Les médiums sont les êtres les plus déchus en ce monde et ils font le plus de mal. Ils illusionnent et mentent en toute bonne en foi, tandis que les entités qui les inspirent sont des requins qui cherchent des âmes à dévorer.

Donc, que penser des messagers des Pléiades ? Rien. Finalement, il faut rejeter totalement le spiritisme new age.

Wilhelm Reich

Quant à l'orgone de Wilhelm Reich, qu'en dire, sinon que c'est une énergie électrique atmosphérique sauvage, semblable par nature à celle qui circule à travers les fils et les prises de notre maison. Cette électricité est produite par accumulation mécanique et décharge explosive. C'est de cette énergie immorale qu'il faudra se débarrasser si nous voulons libérer l'énergie libre interne.

L'électromagnétisme, voilà l'ennemi qui nous enserre et veut nous réduire à l'état de simple récepteur électro-organique sur la toile planétaire.

Reich était marxiste. En bon matérialiste, il a simplement voulu libérer une énergie matérielle plus subtile. Cela a déplu à certains lobbies qui l'ont éliminé, car il n'était plus jugé assez bon communiste, ayant critiqué le stalinisme qui était couvert par les autorités américaines. Tout cela est compliqué, n'est-ce pas ?

Tout est politique

N'ayons aucune illusion sur les solutions énergétiques qu'on nous vante, car tout n'est que de la politique. Les Reptiliens, les Pléiadiens, l'Orgone ou la soit-disant « énergie libre »... tout est POLITIQUE. Rien de tout ceci n'a de l'importance. Cela ne sert qu'à nous occuper pendant que les affaires importantes avancent dans notre dos. Si les extraterrestres avaient réellement des messages à nous communiquer, soyons assurés qu'ils auraient de choses plus intelligentes à nous transmettre que les banalités affligeantes de ces médiums qui entendent des voix entre deux bouffées de cannabis.


Undercover 30  

lundi, septembre 16, 2013

René Vautier, le petit breton à la caméra rouge





« De Bamako à Abidjan, on le connaît sous le nom du « petit breton à la caméra rouge ». Résistant à 15 ans, décoré de la croix de guerre à 16, René Vautier est devenu cinéaste après la libération, et n’a cessé d’utiliser sa caméra comme une « arme de témoignage ». Afrique 50, l’un des 150 films dits « d’intervention sociale » qu’il a réalisé sort cette semaine en DVD. »

 Hortense Volle
Réécouter la chronique d'Hortense Volle :



Afrique 50 : de sable et de sang



« Premier film anticolonialiste de l'hexagone, interdit pendant plus de quarante ans, cet efficace pamphlet contre le colonialisme en Afrique noire valut à son auteur treize inculpations et une condamnation à un an de prison.

C'est l'après-guerre. L'Europe s'est reconstruite. Tout marche pour le mieux dans les « colonies-modèles » où la République française mène ses pupilles d'une main maternelle vers les lumières de la raison et du progrès. Tout le monde, pourtant, n'est pas de cet avis.

Sur une proposition de la Ligue française de l'Enseignement, René Vautier part filmer les conditions de vie dans les villages des colonies françaises d'Afrique occidentale (Côte-d'Ivoire, Haute Volta, Sénégal, Soudan français -- actuel Mali). Sur place, il décide de témoigner d'une réalité non commandée; sans la permission des autorités françaises, il tourne ainsi le premier film anticolonialiste français consacré à l'Afrique noire. »

(Disponible le 1er Octobre 2013)


samedi, septembre 14, 2013

L'occultisme dans la politique


A la fin du règne de François Mitterrand, Gérard de Sède, probablement excédé par la passion pour l'occultisme du chef de l'Etat, dénonce les sociétés occultes « dont l'influence politique est parfois considérable ». Et Gérard de Sède précise :

« L'activité de ces sectes pourrait se résumer en une formule : « Changer l'individu afin que la société, elle, ne change pas. » C'est pourquoi le changement qu'elles opèrent sur la personnalité de leurs adeptes consiste à transformer ceux-ci en êtres dépendants, passifs et obnubilés, c'est-à-dire en non-citoyens.

C'est pourquoi, avec leur philosophie de supermarché, les gourous de notre époque n'ont rien de commun avec les grands occultistes de la Renaissance et du XVIIe siècle, tels que Pomponazzi, Jérôme Cardan, Guillaume Postel, Campanella et autres. Ceux-ci étaient tous des humanistes, souvent des savants et des créateurs désintéressés d'utopies qui voulaient parfois naïvement, changer le monde et instaurer une société idéale. De plus, loin de vendre du surnaturel de pacotille et du mystère d'escamoteurs, ils cherchaient dans ce qu'ils appelaient la magie naturelle, c'est-à-dire dans la nature elle-même, l'explication des énigmes que celle-ci nous pose. L'homme était pour eux le centre de tout ou, comme le disait Paracelse, le noyau du monde qui le nourrit, tout comme l'arbre nourrit le noyau de son fruit. Et, ajoutait Pomponazzi, puisqu'il a en lui toutes les puissances du monde, c'est en lui seul, dans la puissance de son imagination qu'il faut chercher l'explication des faits qu'on a coutume d'appeler miraculeux. Est-il besoin de souligner qu'il ne reste rien de cette conception grandiose chez les modernes industriels qui écoulent leurs stocks de mystique ?

Voir la main des sociétés secrètes derrière tous les grands événements historiques, une telle conception policière de l'histoire, sous son apparence machiavélique, est en réalité fort naïve ; ceux qui la professent avec des airs entendus de gens « bien informés » sont en réalité les dupes d'un schéma simplificateur et passe-partout.

Il ne faut pas pour autant négliger ce que certaines idéologies et certaines constructions politiques doivent à l'influence diffuse et parfois posthume de ces sociétés. Un seul exemple anecdotique mais amusant : le drapeau de l'Union européenne, bleu frappé d'un cercle d'étoiles d'or, est comme l'a confié naguère son créateur dans une revue catholique intégriste, la reproduction de la « médaille miraculeuse » de la voyante de la rue du Bac (Catherine Labouré, sœur de la Charité au couvent parisien de la rue du Bac, canonisée par Pie XII en 1947).

Il n'est pas rare non plus que des occultistes n'ayant, du moins que l'on sache, aucune société secrète derrière eux pour les y avoir introduits, entrent dans la carrière politique. En Argentine par exemple, dans les années soixante-dix, ce fut Lopez Rega, le mage de l'éphémère présidente Isabel Peron, promu non sans humour noir ministre du Bien-Être social, qui organisa les sinistres escadrons de la mort sous le triumvirat des généraux.

Plus récemment, en Roumanie, le metteur en scène du faux charnier de Timisoara, du « procès » et de l'exécution de Nicolae Ceausescu et de son épouse fut l'occultiste Geliu Voïcan, auteur de plusieurs ouvrages ésotériques, qui se définit un jour lui-même comme « moitié mage moitié gangster. »

En France, sur un registre heureusement beaucoup plus plaisant on vit, voici quelque trente ans, le conseiller du Premier ministre pour les affaires de renseignement, personnage d'origine russe apparenté au médecin du tsar, participer à des séances nocturnes d'alchimie au château d'Arginy, dans le gai Beaujolais, sous la protection de CRS. [...]

Que dire […] quand on voit , au début de l993, le ministre de la Culture, alors Jack Lang, faire entreprendre à Blois la construction d'un Centre national des arts de la magie ?

Répétons-le : dans des sociétés - les nôtres - qui sanctifient les pseudo-lois de l'économie aux dépens du bonheur et même des besoins vitaux du plus grand nombre, le plus grand nombre, constatant sans comprendre pourquoi, que la Terre tourne décidément à l'envers, tourne en rond, telles les mouches captives derrière une vitre, sans trouver une issue, un accès à l'air libre qui pourtant, même hors de portée, existe.

Comme l'écrit Ignacio Ramonet : « Devant tant de bouleversements incompréhensibles et tant de menaces, de nombreux citoyens croient assister à une éclipse de la raison et sont eux-mêmes tentés par la fuite dans une image du monde irrationnelle. On ne peut s'étonner dès lors que tant de gens se tournent vers les paradis artificiels, les parasciences et les pratiques occultistes. »

Fort bien dit. Mais quand des hommes d'État responsables flirtent eux-mêmes avec l'irrationnel, on peut craindre que revienne le temps où des peuples entiers se laissaient conduire à l'abîme par des gourous politiques, tels les aveugles peints par Jérôme Bosch. »


François Mitterrand et les sociétés secrètes


L'occultisme dans la politique
de Pythagore à nos jours

« Notre propos est de recenser les moments de l'Histoire et les épisodes politiques les plus marquants dans lesquels le rôle majeur a été joué par des groupes ou des individus se réclamant de telle ou telle finalité cachée qui présiderait aux destinées de l'espèce humaine, d'une nation, d'une communauté, ou même tout simplement d'une dynastie.

Ces moments et ces épisodes sont bien plus nombreux qu'on ne le croit communément. Comme le soulignait à juste titre René Guénon : « Les dessous politiques ou politico-religieux de l'occultisme et des organisations qui s'y rattachent de près ou de loin sont certainement plus dignes d'attention que tout l'appareil fantasmagorique dont il a jugé bon de s'entourer pour mieux les dissimuler aux profanes. »





Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...