vendredi, janvier 23, 2015

Survivre en France



Les catastrophes, les accidents, aujourd'hui les attentats, cela n'arrive pas qu'aux autres.

Soit on ne veut pas le savoir. Par angoisse, on préfère ne pas y penser. Mais si jamais cela arrive, le risque est grand de paniquer, de ne pas avoir les bonnes réactions, ce qui aggrave les conséquences de l'événement dramatique.

Soit parce que, comme le dit le proverbe, un être averti en vaut deux, on s'informe à froid afin de faire face s'il y a lieu. Une attitude responsable consiste à prendre connaissance de ces données afin d'avoir les bons réflexes en cas d'urgence. En effet, l'expérience prouve que la connaissance des mesures préventives et des conduites à tenir permet de limiter considérablement les blessures et les pertes humaines, tant sur le plan physique que sur celui du traumatisme psychologique, ainsi que les pertes matérielles. Ceux qui ont les bons réflexes ont le plus de chances de s'en sortir et d'aider les autres à s'en sortir.

C'est un devoir personnel vis-à-vis de nos proches, de nos enfants, que nous devons protéger, et à qui il faut apprendre à ne pas avoir peur de regarder les choses en face et à avoir ces bons réflexes. C'est aussi une question d'esprit civique et de sens de la solidarité, qualités essentielles pour bien réagir devant l'imprévu.

Certes, le sujet est angoissant. Mais on est finalement beaucoup moins inquiet quand on sait ce qu'il faut faire. [...] 



L'attentat

L'attentat est un acte criminel et illégal contre une personne ou un groupe de personnes, les droits, les biens, les sentiments collectifs lorsque ces derniers sont reconnus et protégés par la loi. Il est destiné à désorganiser ou déstabiliser une société ou à créer un véritable sentiment d'agression et de peur. [...]

Tout de suite après l'événement, le sujet est submergé par l'anxiété. Il revit en permanence les images qu'il vient de subir.

Les victimes n'arrivent pas à se rassurer. Sous le coup de la violence de ce qu'ils ont vu et vécu, les rescapés craignent, sans raison objective, que la catastrophe se reproduise – s'il s'agit d'un attentat, que les agresseurs frappent à nouveau – et gardent très souvent cette peur irrationnelle. C'est ainsi que certains se terrent dans des endroits où, pourtant, ils ne sont pas à l'abri. D'autres, au contraire, vont présenter des réactions agressives envers leurs proches, voire leurs sauveteurs.

On voit également, aussitôt après l'événement, des rescapés dénier en partie la réalité, isolément ou à plusieurs. Faisant comme s'il n'y avait pas de danger, ils demeurent dans les lieux à risque ou y reviennent, et ne consentent à s'en aller que par la contrainte. Pour certains, des barrières se lèvent qui les font se livrer à des activités répréhensibles, notamment au pillage.

Puis, rapidement, l'émotion prend le dessus. Les pleurs, la colère et la tristesse apparaissent. Ceux qui survivent se regroupent auprès des leaders qui vont se dégager parmi les personnes qui ont eu des réactions adaptées.

Ensuite, on voit les victimes se focaliser de manière plus ou moins rationnelle sur la désignation du ou des responsables.

C'est une façon de compenser qui doit permettre de rétablir un ordre social, mais qui peut aboutir à un autre désordre avec violences et lynchage d'un ou plusieurs boucs émissaires.

Dans les zones à distance de l'impact de la catastrophe, les rescapés sont plus nombreux et vivent sinistrés. Ils peuvent avoir des comportements désordonnés, des réactions de fuite et de panique. Plus à distance encore, ils se montrent souvent très angoissés devant un avenir incertain, alors les rumeurs vont bon train, d'où encore un risque de mouvements de panique. 



Les réactions après coup

Parallèlement à ces chocs émotionnels rapides, d'autres réactions peuvent quelquefois se manifester dans l'après-coup.

Ainsi, des personnes, apparemment calmes jusqu'alors, se mettent en colère sans raison, manifestent une agressivité physique et verbale, se montrent agitées, ou bien ont des crises de larmes, des tremblements, des suées. Certains adolescents peuvent adopter des conduites toxicomaniaques (prise d'alcool et de drogue) alors qu'ils s'en gardaient auparavant.

Les réactions névrotiques

Elles se différencient des réactions émotionnelles par le fait qu'elles durent dans le temps et que leur intensité est bien plus importante. Elles sont souvent inquiétantes et anxiogènes pour les victimes et doivent être rapidement contenues.


Les réactions névrotiques revêtent plusieurs aspects : 


Les troubles anxieux

Le sujet atteint a l'impression qu'il s'étouffe ; il a des palpitations, des douleurs dans la région thoracique, des tremblements, des spasmes musculaires. Par ailleurs, il est inquiet et a peur, mais sans savoir de quoi et il a besoin d'être rassuré. Ce trouble peut survenir par accès, à intervalles plus ou moins longs. Il peut entraîner, chez le sujet en proie à l'angoisse, des conduites d'agitation et d'agressivité dirigée contre soi-même ou envers autrui. 


Les troubles anxio-phobiques

La personne victime du choc psychique ne supporte pas – ne serait-ce que l'évocation – quoi que ce soit qui lui rappelle la catastrophe (vue de sang, bruits rappelant la situation de choc, odeur des cendres après un incendie, etc.). C'est tellement pénible à voir ou à entendre pour elle qu'elle peut manifester vivement cette souffrance par son comportement. De telles difficultés peuvent persister longtemps après l'événement.
 

Les troubles hystériques


Par son attitude, la victime montre de manière assez théâtrale qu'elle a besoin d'attirer l'attention et la sollicitude sur elle. 



La névrose traumatique

Toujours la conséquence d'un choc émotionnel – à ne pas confondre avec le choc physique qui entraîne, lui, la névrose post-traumatique –, d'une particulière gravité, dans des circonstances hors du commun, elle apparaît en général quelques jours après l'événement. La victime a le sentiment de revivre le traumatisme, de manière répétée et à chaque fois avec une très forte émotion. Comme si elle se repassait le film en boucle avec la même peur à chaque fois. Elle fait des cauchemars, a des idées obsédantes. Elle peut se montrer irritable, sans suite dans les idées, dépendante, recherchant la protection de son entourage, répétant inlassablement le récit des événements. Cela peut se prolonger plusieurs mois (ou plus). Une prise en charge spécialisée est nécessaire et efficace. 



La névrose post-traumatique


Elle est la conséquence directe et certaine d'un accident ayant entraîné une ou des blessures physiques (quelle que soit la localisation ou la gravité), contrairement à la névrose traumatique qui est la conséquence d'un choc psychique. Ses symptômes sont de l'anxiété, des angoisses, des phobies. Mais aussi des obsessions et des rituels, avec des revendications sans fin, une attitude hystérique, des troubles psychosomatiques, une modification du caractère, une fatigue sans raison, un manque de tonus et de goût pour les choses... 



Le complexe du survivant

Dans pratiquement toutes les expériences de catastrophes, pour la victime rescapée, s'ajoutent au traumatisme une culpabilité et une honte omniprésentes et importantes, irrationnelles bien sûr, en particulier lorsqu'il y a eu des morts. Les spécialistes nomment cet état "le complexe du survivant"· Dans ce cas, bien souvent, l'image de la mort envahit la victime. Elle considère que vivre n'est pas normal ; elle n'arrive pas à donner d'explication claire à sa survie qui lui apparaît comme étant imméritée. Elle a le sentiment que d'autres sont morts à sa place. Mais elle peut prendre appui sur cette culpabilité pour se reconstruire psychiquement.

Dr Yves Tyrode est l'auteur du « Manuel de survie face aux attentats et catastrophes naturelles ou industrielle ». 



"Manuel de survie face aux attentats et catastrophes naturelles ou industrielles" pdf gratuit :
http://www.pdfarchive.info/pdf/T/Ty/Tyrode_Yves_-_Manuel_de_survie.pdf

lundi, janvier 19, 2015

Les Anges de Jenny

Hebergeur d'image


A l'âge de 5 ans, Jenny Untinen a vécu une expérience de mort imminente. Dans le GIF (ci-dessus), elle explique les étapes de sa décorporation, la vision d'un personnage (assis), qu'elle appelle Dieu, et la présence de trois anges.

« La proportion d’Anges dans les visions pré-mort est équivalente à celles des NDE : entre 4 et 8 cas sur 100. Chiffre qui prouve que les malades ne délirent pas tant que ça, sinon ils affirmeraient tous voir des Anges. En fait, l’Ange semble plutôt se manifester lorsque le sujet n’a pas de proches précédemment décédés pour venir le chercher ! 


VISIONS AVANT LE DERNIER SOUPIR

Des Anges sur les escaliers

Patient souffrant d’une tuberculose pulmonaire à ses derniers moments. Témoignage de l’infirmière de l’hôpital recueilli par Osis et Haraldsson (« Ce qu’ils ont vu au seuil de la mort ») au cours de leur enquête :

« Il (le patient) n’était sous l’effet d’aucun calmant, il était tout à fait lucide et n’avait pas de fièvre. Il faisait preuve d’une grande ferveur religieuse et croyait à la survie de l’âme. Nous savions qu’il allait mourir et il le savait sans doute aussi car il nous demandait de prier pour lui. Dans la chambre où il reposait se trouvait un escalier qui menait à l’étage. Soudain il s’écria :

– Regardez, les Anges descendent l’escalier.

Le verre est tombé et s’est brisé.

Toutes les personnes présentes se tournèrent vers l’escalier. On avait effectivement posé sur l’une des marches un verre que nous vîmes éclater en mille morceaux, sans aucune raison apparente. Il ne tomba pas, il éclata tout simplement Naturellement, nous n’aperçûmes pas les Anges. Une expression de bonheur et de quiétude se peignit sur les traits du patient qui rendit alors son dernier soupir Même après sa mort, l’expression de quiétude et de sérénité demeura sur son visage. »

Il est effectivement intéressant de noter que cette vision est corroborée par un phénomène matériel, un verre posé sur l’escalier, descendu par les Anges d’après le sujet, et qui implose sans aucune raison apparente. Le verre ne tombe pas. 


Un concert d’Anges


Dans le dossier de « Life », La vie après la mort ?, le journaliste raconte la mort d’une petite fille dans les bras de ses parents telle qu’elle a été observée par le Dr Komp :

« Au début de sa carrière médicale, le Dr Diane Komp était assise avec les parents aux côtés de leur fille de sept ans qui se trouvait au dernier stade d’une leucémie. « Elle a eu l’énergie finale, raconte Diane Komp, de se relever, de s’asseoir et dire :

– Les Anges, ils sont magnifiques ! Maman, est-ce que tu les vois ? Est-ce que tu entends leurs chants ? Je n’ai jamais entendu de si beaux chants.

Et puis la vie la quitta. “Cadeau” est le mot qui décrit le mieux ce que j’ai ressenti. Ce n’était pas seulement un cadeau de paix fait à l’enfant au moment de sa mort, c’était aussi un cadeau fait à ses parents »

L’enfant à bout de forces quitte cette terre en écoutant des chants d’Anges venus la chercher. Au moment où elle entend la mélodie céleste, la vie la quitte. Est-ce un hasard ? De plus, peut-on soupçonner des parents, crucifiés par la perte de leur enfant de sept ans, de raconter de telles idioties ? On ne ment pas lorsqu’il s’agit de la mort et lorsque les émotions les plus violentes vous étreignent. 


Un Ange avec moi


Cas de Ralph Wilkerson : un homme, victime d’un grave accident en visitant un immeuble en construction, est hospitalisé de toute urgence. À l’hôpital, les médecins découvrent un bras brisé et le cou cassé. Ils avertissent sa femme que si elle veut le voir une dernière fois, elle a intérêt à se dépêcher parce que son mari ne passera pas les trois jours. Aussitôt elle se rue à l’hôpital et se précipite dans la chambre de son mari. Après lui avoir marmonné deux phrases, il sombre dans l’inconscience. Les médecins n’osent même pas le déplacer. C’est la fin. Le lendemain matin, une infirmière rentre dans la chambre du moribond en tenant une piqûre et découvre qu’il est réveillé :

– Mais que faites-vous éveillé ? s’étonna-t-elle.

– Madame, j’ai eu une lumière brillante dans cette chambre et un Ange est resté avec moi toute la nuit.

– Ah oui, je vois…

Le patient rentre chez lui contre l’avis des médecins qui lui font signer toutes les décharges possibles et imaginables. Mais il sera véritablement et inexplicablement guéri sans l’ombre d’une paralysie ou d’une rechute quelconque. Mettons-nous un instant à sa place : nous avons le bras et le cou brisés. Le bras, ce n’est pas très grave. Le cou en revanche ne vous permet pas de bouger et les médecins déclarent votre cas « sans espoir ». Ce n’est vraiment qu’une vision surnaturelle, celle d’un Ange au pied de votre lit qui peut vous donner la certitude absolue que vous êtes guéri de cette vilaine fracture puisqu’il vous l’a dit. Personne ne prendrait le risque de quitter l’hôpital sans cette absolue conviction. Et même si l’on se sent mieux, on reste en « observation ». Mais une fois de plus, ce n’est, bien sûr, qu
’un hasard. 


Quelqu’un avec moi


Cas des infirmières Maggie Callanan et Patricia Helley qui ont
soigné une jeune femme de vingt-cinq ans, hospitalisée pour un mélanome qui s’était progressivement développé au point de ne lui laisser strictement aucune chance de survie. Angela se savait condamnée et ne voulait pas que l’on s’apitoie sur son sort-Elle avait même prévenu le personnel hospitalier en leur disant : « Je ne veux aucune aide spirituelle, aucune prière, aucun prêtre. C’est pas mon truc. Je suis une athée. Je ne crois pas en Dieu, ni au paradis. » L’équipe d’infirmières se le tint pour dit. Pourtant, un matin sombre de février, lorsque la sonnerie d’appel retentit dans la permanence, l’infirmière se précipita dans la chambre d’Angela. Sa mère qui dormait dans un lit à côté replaçait les couvertures, les yeux encore pleins de sommeil :

« – Bonjour, Angela, que puis-je faire pour vous ?

– Est-ce que quelqu’un est venu dans ma chambre ?

– Je ne le pense pas, je n’ai vu personne. Le jour ne s’est même pas encore levé. Pourquoi ?

– J’ai vu un Ange.

– Dites-moi ce qui s’est passé.

– Lorsque je me suis réveillée, il y avait un Ange assis dans la lumière provenant de la fenêtre, dit Angela avec un sourire sur ses lèvres.

Elle décrivit son attirance vers cet Etre qui était la chaleur, l’amour et la bonté mêmes. Sa mère sauta du lit.

– Angela, c’est un signe de Dieu, dit-elle.

– Maman, je ne crois pas en Dieu ! répondit Angela, exaspérée.

– Aucune importance, répondit sa mère. Tu as vu Dieu ou l’un de ses messagers.

– Aucune importance de savoir qui c’est ? s’étonna brusquement Angela. Ce n’est pas suffisant de savoir qu’il y a quelqu’un de si attentionné et si aimant qui m’attend ?

– Angela, qu’en pensez-vous, qu’est-ce que cela veut dire ? lui demandai-je encore.

– Je ne crois pas aux Anges ou en Dieu, mais quelqu’un était là avec moi. Qui qu’il soit, il m’aime et m’attend. Donc, cela veut dire que je ne mourrai pas seule. »

Même les athées ne sont pas épargnés par les Anges. Dans ce cas, le sujet a expérimenté cette présence qu’elle qualifia d’Ange, aucun autre mot visiblement ne pouvant mieux définir ce qu’elle avait ressenti. Elle acquit aussi la certitude qu’elle ne mourrait pas « seule ». 


Un Ange qui prend la main


Une petite fille de dix ans qui se rétablissait d’une pneumonie dans un hôpital de Pennsylvanie. Sa température était revenue à la normale et la crise de suffocation semblait se calmer. Elle allait mieux. Témoignage d’infirmière recueilli par Osis et Haraldsson :

« La mère vit que son enfant était en train de “sombrer” et elle nous appela (les infirmières). Elle nous raconta que son enfant venait de lui dire qu’un Ange l’avait prise par la main : elle était morte sur-le-champ, ce qui nous étonna grandement car il n’y avait aucun signe de mort imminente. Elle était si calme, si sereine, et pourtant si près de la mort ! Ce décès subit nous chagrina. »

La patiente semblait effectivement se rétablir lorsqu’elle rechuta, définitivement. Au moment où la fillette dit à sa mère qu’un Ange lui avait pris la main, la vie la quitta. Du point de vue matérialiste, il ne peut s’agir que d’une coïncidence. »

Pierre Jovanovic Enquête sur l'existence des anges gardien




Vidéos

Les anges gardiens


« Un documentaire sur le témoignage de personnes ayant été confrontées à leur ange gardien. Impulsion soudaines inexplicables, rêves prémonitoires, apparitions surnaturelles... Qui sont ces êtres de lumière avec lesquels un grand nombre de nos contemporains, croyants ou pas, dialoguent aujourd'hui ? »

Enquête sur l'existence des anges gardiens


« Lors d'un reportage à San Francisco, alors qu'il se trouvait dans une voiture, Pierre Jovanovic se jette soudain sur la gauche, une fraction de seconde avant qu'une balle ne pulvérise son pare-brise. En discutant avec ses confrères journalistes, il découvre d'autres histoires étranges similaires: journalistes arrachés à la mort par miracle alors qu'elle était inévitable, temps qui "ralentit" mystérieusement, "voix intérieures" qui avertissent d'un danger, sentiment d'insécurité, gestes "inexpliqués" qui sauvent... Tout le monde connaît au moins une histoire totalement incompréhensible de ce genre, et ce livre recense les différentes variantes de ces faits quotidiens inexplicables.

"Enquête sur l'Existence des Anges Gardiens" est également le premier ouvrage qui étudie d'une manière approfondie les apparitions d'Anges dits "gardiens" dans les expériences aux frontières de la mort (NDE), révélées par le docteur américain Raymond Moody. »



lundi, janvier 12, 2015

Le 11 janvier 2015




« Tous Charlie ! » En France, quatre millions de personnes ont scandé ce slogan durant la marche républicaine du 11 janvier 2015.

A Paris, les dirigeants d'une cinquantaine de pays étaient présents Merkel, Cameron, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie, même un ministre saoudien, pays à l'origine du salafisme qui inspire les islamistes les plus inquiétants.

Les participants de la marche « Tous Charlie » du 11 janvier 2015 n'étaient-ils que les charlots d'une immense pitrerie diabolique ?

Pierre Dortiguier, professeur de philosophie, « explique les raisons de l'importance du chiffre 11 en franc-maçonnerie, de la rébellion contre Dieu, de la soumission aux frères par la dissimulation dans le but d'obtenir des avantages matériels, et du renversement des pouvoirs établis ». 




Un symbole

La fin de la journée du 11 janvier 2015 a été marquée par un symbole assez révélateur. François Hollande s'est rendu dans une synagogue une kippa sur la tête (Mitterrand mettait un chapeau) et a sagement attendu Netanyahou à l'extérieur de la synagogue.

L'attitude de François Hollande, le port de la kippa et l'attente de Netanyahou, est sévèrement critiquée par Régis Debray :

« Il est paradoxal de voir un président avec une kippa sur la tête attendre Monsieur Netanyahou à l'extérieur de la synagogue. Un président de la République, ça n'attend pas, c'est attendu... » 



dimanche, janvier 11, 2015

L'antiterrorisme comme mode de gouvernement


Quand Manuel Valls déclare devant les caméras : « Nous sommes tous aujourd'hui Charlie, tous policiers, tous des juifs de France », il fait entrer les Français dans une réalité virtuelle entièrement construite par le pouvoir.

Quand des politiciens français déclarent : « Il faut un Patriot Act au niveau européen », ils tuent une seconde fois l'équipe de Charlie Hebdo lâchement assassinée le 7 janvier 2015 par des djihadistes ternissant l'image de l'islam, des mercenaires payés par les « maîtres du monde ». « L’oligarchie mondialiste (les amis du sénateur Palpatine) excitent, financent et arment les djihadistes (la fédération du commerce) pour forcer l’Occident (la République) à abdiquer démocratiquement
 et, paraît-il provisoirement, ses libertés... » (Eric Martin) 
 
Le terrorisme que l'on dit islamiste n'est-il pas dévastateur pour l'islam ? En réalité, les crimes commis au nom d'Allah permettront le contrôle total des populations européennes en instaurant toujours plus de coercition et un liberticide Patriot Act européen.

« Rappelons, écrit Eric Martin, que le USA Patriot Act est une véritable catastrophe pour les libertés : il crée les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des États-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste. C’est ainsi que des individus sont détenus à Guantanamo depuis des années, sans jugement ou perspective de jugement. Dans la pratique, le USA Patriot Act autorise les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues par les particuliers et les entreprises, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs. »

Gouverner par le chaos



« Face aux diverses insurrections qui ont émaillé le 20eme siècle, guerres de décolonisation, révolutions, guérillas, soulèvements et conflits sociaux déstabilisant le pouvoir, des officiers militaires de divers pays ont cherché à formaliser des tactiques de contre-insurrection, autrement dit les techniques de la répression réussie de toute forme de résistance populaire au pouvoir, si possible permettant de tuer la contestation dans l’œuf avant même qu’elle n’apparaisse. Les manuels les plus connus sont ceux de Roger Trinquier, « La guerre moderne », David Galula, « Contre-insurrection : théorie et pratique », et Frank Kitson, « Low-intensity operations : subversion, insurgency, peace-keepingg ».

Le général britannique Frank Kitson (né en 1926, aujourd’hui à la retraite) a occupé les fonctions et obtenu les décorations les plus hautes, dont « Commander-in-chief, Land Command » (CINCLAND) de l’armée royale de 1982 à 1985, général aide-de-camp de la reine Elizabeth II de 1983 à 1985, et Grande Croix de Chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique. Comptant des années d’expérience sur le terrain et de nombreux faits d’armes (Kenya, Malaisie, Irlande du nord, Malouines), il a rédigé un manuel dans lequel il consigne une synthèse des méthodes à employer par un corps d’armée qui cherche à s’imposer à une population locale qui lui résiste. Ce livre aux tirages confidentiels n’a jamais été traduit dans notre langue et nous n’en connaissons que cinq exemplaires dans les bibliothèques universitaires françaises (voir le catalogue SUDOC). De fait, la diffusion à un large public de ce texte pourrait à elle seule faire basculer des équilibres géopolitiques entiers. Le journaliste d’investigation Michel Collon nous résume ainsi le contenu de ce Graal de la pensée politique : « Tout général qu’il soit, Kitson considère que la répression militaire et policière classique n’a aucune chance de réussir sans une "campagne pour gagner les coeurs et les esprits", qu’il appelle "guerre psychologique stratégique". Que recouvre ce terme mystérieux ? Cela se clarifie quand on examine l’ensemble des méthodes prônées, et utilisées, par Kitson : — Former tous les cadres importants des ministères (Armée, Affaires étrangères.) aux techniques de "psy-ops" (manipulations psychologiques de l’opinion). — Monter des "pseudo-gangs" qui recueilleront un maximum d’informations. Mais qui, surtout, en menant des "coups" attribués à l’ennemi, permettront de le discréditer. — Employer les "forces spéciales" (SAS) pour réaliser des attentats qui seront attribués à l’ennemi afin d’augmenter la tension et justifier la répression. — Créer des diversions, par exemple en provoquant une "guerre de religions". —

Fabriquer de faux documents ("black propaganda") qui seront attribués à l’ennemi afin de le discréditer. — Infiltrer des agents, ou recruter des traîtres (par chantage ou corruption), au sein des organisations de l’adversaire toujours afin de le discréditer, voire de provoquer des scissions. — Militariser l’info de la BBC et y censurer totalement le point de vue adverse. Filtrer l’information à destination de la presse internationale, et s’y assurer des complicités. Fournir des documents photographiques pour influencer l’opinion. Utiliser des journalistes comme espions sur le terrain. — Utiliser la musique pour attirer des jeunes avec un message apparemment "dépolitisé". — Mettre en place et populariser de faux mouvements "spontanés", présentés comme neutres et indépendants, en réalité financés et téléguidés afin de diviser et affaiblir le soutien au camp adverse. »

Kitson passe ainsi en revue tout l’arsenal de la politique actuelle : la création de faux ennemis, de faux amis, de faux problèmes et de fausses solutions au moyen de fausses perceptions induites par de faux attentats terroristes (dits false-flags ou « sous fausse bannière » dans le jargon militaire) et de fausses informations (propagande noire, entièrement fausse, ou grise, mélange de vrai et de faux pour mieux faire passer le faux), toutes ces mises en scène pouvant être résumées sous l’abréviation de « psyops », pour « opérations psychologiques ». Comme le soulignent Christian Harbulot et ses co-rédacteurs dans « La guerre cognitive », le mensonge, le faux, la manipulation, le simulacre, le leurre et la ruse sont les outils immémoriaux de la politique, en tant que guerre mentale des images, des mots et des représentations pour le contrôle des esprits. Sun-Tzu écrivait déjà : « Tout l’art de la guerre est basé sur la duperie », et Machiavel évoquait les « moyens extraordinaires » dont le Prince peut faire usage. Plus récemment, le général Francart nous expose de manière très détaillée dans « La guerre du sens », sous-titré « Pourquoi et comment agir dans les champs psychologiques », comment la propagande doit s’inspirer des méthodes de communication publicitaire pour obtenir le consentement, voire les faveurs, des populations visées. Et en effet, c’est au 20ème siècle que la déréalisation du champ politique a atteint son apogée grâce aux médias de masse, en particulier la télévision, outil merveilleux de contrôle social, espion infiltré jusque dans les chambres des adolescents, qui est venu façonner les perceptions et mettre en forme la vision du monde de millions de citoyens. La télévision, principal vecteur des psyops, a permis et permet encore de faire entrer des populations entières dans une réalité virtuelle entièrement construite par le pouvoir. »
 

Comité invisible, « Gouverner par le chaos, Ingénierie sociale et mondialisation ».

Télécharger gratuitement « Gouverner par le chaos » : http://www.fichier-pdf.fr/2014/07/24/gouverner-par-le-chaos/gouverner-par-le-chaos.pdf


jeudi, janvier 08, 2015

L'islam ne dominera pas le monde





« Nous ne croyons pas que l’Orient et l’Occident puissent constituer demain une terre de mission pour le véritable islam, ni encore moins pour le véritable bouddhisme ou le véritable judaïsme — qui, d’ailleurs, n’y a jamais prétendu jusqu’à présent. Il ne restera alors que le « New Age » auquel s’allieront un hindouisme contrefait, un bouddhisme psychanalytique, un judaïsme instrumentalisé, un christianisme sécularisé et un islam politisé. »

Abd-al-Wahid Pallavicini




Orient et Occident

« La métaphysique », écrivait René Guénon, « n’est ni orientale ni occidentale » et Dieu, qui n’est pas né en Orient ni mort en Occident, n’est ni juif, ni chrétien, ni musulman. Cependant, en ces temps où l’on ne peut plus comprendre le concept de Tradition primordiale, ni avoir le sens de la Présence divine, il nous faut bien parler d’Orient et d’Occident, de christianisme et d’islam. Il faut en parler aussi parce que ces deux dernières Révélations abrahamiques semblent avoir renoncé à leur universalité d’origine pour se réduire à une juridiction dogmatique et à une circonscription géographique, l’une pour substituer à Dieu la seule nature humaine inaugurée par l’avènement historique de l’Incarnation, l’autre pour se placer dans une croisade à l’envers, anachronique, contre une citadelle chrétienne identifiée — et s’identifiant elle-même — avec l’Occident moderne.

Les « trois hypothèses » sur le devenir de l’Occident, que René Guénon envisageait dans son livre « Orient et Occident » rappellent les questions qui nous ont été posées lors d’un congrès dédié à sa mémoire. A la première question : « Le christianisme est-il dépassé ? », nous avons été tenté de répondre « oui », et à la seconde question : « Quelle religion pour demain ? », nous aurions voulu dire « non » pour ce qui regarde l’islam. L’œuvre de René Guénon permet d’expliquer ces positions.

Le Christianisme était à l’origine une confrérie juive ou mieux abrahamique, sinon primordiale et universelle, au sein de laquelle s’est réalisée une nouvelle irruption du Sacré dans le monde, constituée par la première venue de Jésus, Sayyidunâ ‘Isâ (sur lui la Paix). Selon René Guénon, cet ésotérisme s’est répandu providentiellement en Occident, dont la Tradition gréco-latine s’était perdue, comme une religion qui a pu sauver cette partie du monde pour mille ans au moins. Il est tentant de fixer cette période de l’édit de Constantin, en 313 après Jésus-Christ, date de l’officialisation de la juridiction chrétienne en Occident, jusqu’au procès des Templiers en 1313, qui marque la fin de la présence visible des organisations initiatiques et contemplatives chrétiennes liées au catholicisme.

Si le christianisme, après la perte de son ésotérisme, devait aussi perdre complètement son orthodoxie exotérique, il pourrait en venir à constituer le réceptacle de l’antitradition. En effet, l’on ne parle pas d’un « anti-Bouddha » ou d’un « anti-Muhammad », mais bien d’un « anti-Christ ».

Cela ne revient pas à dire que tous les chrétiens seront soumis aux pièges de celui dont il est dit « qu’il saura tromper même les élus, si c’était possible », pour autant qu’il restera encore à quelque poisson la possibilité, au sein même du christianisme, de remonter le courant des formes vers sa source originelle, vers le Christ de la deuxième venue que nous attendons, de la même façon que les juifs orthodoxes attendent encore le Messie.

« Le scandale doit venir, mais malheur à celui qui provoquera le scandale », dit l’Evangile, soit en accélérant le processus de décadence en vue de la restauration finale, soit en anticipant illusoirement cette même restauration, en dépit de la décadence des institutions et des hiérarchies d’aujourd’hui, dans un projet de chrétienté renouvelée, même sans le Christ, et sans avoir su attendre l’événement de la Parousie.

De trop nombreuses voix, au sein de l’Eglise catholique, semblent vouloir substituer au Père éternel un Fils qui n’est plus éternel lui-même et dont elles n’entendent retenir que la seule nature humaine, suivant les tendances protestantes et rejoignant ainsi l’hérésie arienne qui seule pourrait donner lieu à l’inversion antéchristique. De son côté, l’islam est accusé de monophysisme pour sa conception que Jésus, né de la Vierge et attendu, selon le saint Coran, comme l’ « annonce de l’Heure » de la fin des temps, est Rûh Allâh, « Esprit de Dieu ».

Nous ne croyons pas que l’Orient et l’Occident puissent constituer demain une terre de mission pour le véritable islam, ni encore moins pour le véritable bouddhisme ou le véritable judaïsme — qui, d’ailleurs, n’y a jamais prétendu jusqu’à présent. Il ne restera alors que le « New Age » auquel s’allieront un hindouisme contrefait, un bouddhisme psychanalytique, un judaïsme instrumentalisé, un christianisme sécularisé et un islam politisé.

Quelle chance reste-t-il aujourd’hui aux hommes de bonne volonté ? Sûrement pas une intériorisation d’étiquette, ni un ésotérisme d’organisation qui ne les amènerait éventuellement qu’aux « petits mystères », ni un « parlement des religions unies » qui a célébré son centenaire, ni la « conférence mondiale des religions pour la paix », parodie de la rencontre d’Assise, ni la « fédération des religions pour la paix mondiale », produit de l’« Eglise de l’unification », où tous les rites sont présentés sans syncrétisme, mais avec le conseil subtil de ne pas tomber dans la niaiserie de participer, comme on le fait d’habitude, à ceux de sa propre religion...

Au-delà du « mélange des formes traditionnelles », comme l’écrivait René Guénon, nous constatons aujourd’hui que les doctrines et mêmes les rites, tels qu’ils sont compris et pratiqués par la majorité de croyants, ne semblent plus pouvoir les préserver suffisamment des infiltrations de l’ennemi, peut-être parce que les formes, n’étant plus parfaites, ne demeurent plus assez efficaces pour leur faire retrouver leur centre.

A la fin de l’article intitulé « Le sacré et le profane », qui constitue le onzième chapitre de son premier livre posthume, « Initiation et réalisation spirituelle », le Shaykh ‘Abd-al-Wâhid Yahyâ (nom musulman de René Guénon) s’interroge : « Quand les représentants authentiques d’une Tradition en sont arrivés à ce point que leur façon de penser ne diffère plus sensiblement de celle de ses adversaires, on peut se demander quel degré de vitalité a encore cette Tradition dans son état actuel ? ». [...]

Nous assistons malheureusement encore aujourd’hui à la résurgence des attaques contre une telle clarté de pensée et une telle largeur de vue de celui qui fut justement appelé « la boussole infaillible et la cuirasse impénétrable ». A l’imitation des critiques adressées à René Guénon par ses détracteurs ou même par ses soi-disant disciples, ces attaques, très significativement, proviennent en même temps des partisans des Traditions pré-chrétiennes et de ceux d’un prétendu « nouvel intégrisme chrétien ». Si, de la part des premiers, on a peut-être renoncé finalement à taxer le christianisme de « pseudo-tradition déviante de matrice sémitique » pour se réclamer de voies « aryennes » précédentes, les seconds, « méta-politiques chrétiens », profitant des fausses motivations de certaines conversions, invitent, sur la base d’autres motivations aussi fausses de sectarisme exclusiviste, à certaines reconstructions dangereuses de prétendus ésotérismes exploitant des « résidus psychiques » ou des « curiosités archéologiques ».

Shaykh Abd-al-Wahid Pallavicini


Abd-al-Wahid Pallavicini dénonce un œcuménisme « à bon marché qui voudrait tous nous rassembler dans un temple unique, un moralisme humanitaire, un espéranto religieux, un syncrétisme universaliste, pour en arriver à construire ce « parlement des religions unies » que certains semblent appeler de leurs vœux, royaume de l’Antéchrist... »


 

mercredi, janvier 07, 2015

L'attentat du 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo






La guerre de François Hollande contre les islamistes arrive maintenant en France. Depuis le début du quinquennat, l'armée française n'a pas cessé de combattre les fanatiques religieux musulmans en Afrique et au Moyen-Orient.

Selon Éric Denécé, chercheur spécialiste d'Al-Qaida, du terrorisme et des opérations spéciales, plusieurs centaines de djihadistes sont de retour de Syrie. Leur objectif est de commettre des massacres afin de radicaliser la population occidentale contre les musulmans et d'instaurer des mesures antidémocratiques.

Au mois de septembre 2014, l'avocat Thibault de Montbrial avait dit : « On est sûr aujourd'hui qu'un attentat important aura lieu à Paris ». Interviewé quelques heures après la tuerie du mercredi 7 janvier 2015, il a affirmé : « Nous sommes en guerre et cette guerre n'épargne pas le territoire français. »

La tragédie de Charlie Hebdo aura des conséquences antidémocratiques. Depuis plusieurs mois, des personnalités, comme la sénatrice Nathalie Goulet, appellent de leurs vœux un « Patriot Act » au niveau européen.

Le 7 janvier 2015, la liberté est peut-être morte avec ceux qui la défendaient passionnément : les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, l'économiste Bernard Maris...




Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...