lundi, septembre 05, 2022

Affranchis par vocation






Parce que viscéralement hostiles à la véritable libération spirituelle, des hiérarques religieux sont les complices des pires formes d’exploitation des peuples : hier l’esclavage et la ferrade, aujourd’hui la servitude financière et le code-barres.

Des prélats haïssent les hommes et les femmes qui se libèrent des croyances, rejettent la dictature de l’économie et refusent de les entretenir.

Les hauts dignitaires ecclésiastiques, qui ont un lourd passif historique et des églises vides, cèdent du terrain aux gourous orientaux. Ces derniers participent avec enthousiasme à la lucrative soumission des masses. Les lamas ont le vent en poupe. En fait, le lamaïsme, c’est le nouvel ordre mondial sans les G.I.. Certaines techniques de contrôle mental sont aussi efficaces que les balles des fusils M16 pour neutraliser les individus.

Mais, depuis quelques années, des forces vives s’opposent au plan des maîtres du monde. Des esclaves brisent leurs chaînes et prennent le maquis.

Le courage de l’esclave en fuite de l’époque coloniale, le "nègre marron", pourrait inspirer les personnes qui n’acceptent plus de ramper.

En réalité, les insoumis sont très rares. Les esclaves modernes ne supportent pas l’idée d’une vie sans chaînes. S’affranchir de la servitude exige des efforts herculéens. Bien que, Hercule esclave d’Omphale, la reine de Lydie, filait la quenouille aux pieds de sa maîtresse sans trop rechigner.

Les riches, toujours plus arrogants et insatiables, jouent au capitalisme spéculatif avec beaucoup de bonheur. Face à la crise et à la misère galopantes, le peuple aurait pu s’enflammer et, saisi d’une fureur révolutionnaire digne de Robespierre, envoyer tous les profiteurs à la guillotine. Mais vivre sans maître est devenu impensable. La banqueroute du siècle sera donc épongée par les exploités.

Incarner Spartacus n’est pas possible sans testostérone. Généralement, le dressage social émascule les rebelles les plus combatifs. Naguère, le cerveau d’opposants coriaces était imperméable à la propagande castratrice. Mais, de nos jours, c’est à cause de l’estomac que l’hormone mâle, qui fait un solide révolutionnaire très courageux, disparaît. En effet, l’alimentation contient de nombreuses molécules chimiques qui agissent comme les œstrogènes. Les succédanés des stéroïdes de la féminité expliqueraient-elles la déconcertante passivité des exploités ?

L'homme moderne rêve de devenir salarié à vie dès l’adolescence. Les salariés de première catégorie ont un CDI, contrat à durée indéterminé. Les travailleurs de seconde zone, des parias jetables, sont méprisés parce qu’ils n’ont qu’un CDD, contrat à durée déterminée ou sont chômeurs.

La discrimination est très positive pour les riches qui divisent les travailleurs pour la plus grande gloire du capitalisme. Divisé, frustré et tenaillé par l’envie, le peuple besogneux est aussi très froussard. Il a peur de perdre son travail et de ne plus pouvoir consommer. Il a peur de se retrouver sans domicile, alors qu’il est si facile de construire une élégante maisonnette écologique pour moins de 5 OOO euros. Les bonnes gens sont terrorisés par les immigrés en djellaba, les "pandémies", la pauvreté... La peur est le moyen de domination le plus efficace du système faussement démocratique en place.

La politique devient toujours plus cynique et amorale. On se sert du terrorisme, des virus, des autocrates russes ou chinois pour faire peur et pour restreindre les libertés fondamentales. Ainsi, la peur qui étreint les populations prépare l’événement majeur de cette fin de cycle : la venue d’un prétendu sauveur, le fameux Christ-Maitreya que des Cassandre comparent à l’Antéchrist. 

L’imposteur sera acclamé et adulé. Il donnera du travail au peuple et apportera une nouvelle sécurité matérielle à l’instar de l’État populaire d’Adolphe Hitler, "Hitlers Volksstaat". Mais, comme son funeste prédécesseur, le guide suprême d’un nouvel ordre mondial-socialiste se transformera rapidement en tyran sanguinaire.

Les rares "fuyards marrons" (les esclaves fugitifs étaient appelés "marrons", "nègres marrons" ou "cimarrons"), les Spartacus-Bouddha des cimes, ne s’alarment plus des risques et périls qui menacent l’humanité. Ils ont opéré une audacieuse dissidence de l’esprit qui leur permet de s’affranchir du conditionnement social et religieux. En retrouvant leur lucidité, ils sont devenus des êtres nobles (Arya) de la Tradition. "L’être noble, lui qui a connu la vérité, n’a plus d’ambitions, que ce soit pour faire des expériences ou se libérer. Son absorption (samâdhi) est spontanée, non-conditionnée." (Ashtâvakra Gîta).


Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...