dimanche, mai 24, 2009

Les reptiliens

David Icke, célèbre théoricien du complot mondial des illuminati reptiliens et des cruels dragons, cherche-t-il toujours à se libérer du maternel primitif symbolisé par le dragon ? En effet, la psychologie des profondeurs voit dans le dragon une représentation de la mère archaïque dévoratrice que l’on doit affronter pour s’en affranchir…

Plus sérieusement, la thèse reptilienne, qui accuse de méchantes élites et victimise les populations, présente un inconvénient majeur. La véritable origine des souffrances de l’humanité est en quelque sorte dissimulée par l’écran fumeux de cette théorie et sa façon de présenter la source du mal. Prétendre que les reptiliens sont à l’origine de presque tous nos maux est une attitude passablement apathique, elle fait oublier la conduite plus héroïque des mystiques. Les mystiques étaient rarement dupés par les «puissances des ténèbres», et ils les repoussaient fermement. Encore fallait-il connaître l’existence de tels adversaires. Ces puissances, qui agissent dans la sphère psychique collective et individuelle, sont décelables à condition de ne pas être trop touché par la narcose de séduisantes théories. Actuellement, le libre arbitre de chaque citoyen est de plus en plus anesthésié par la propagande de «l’empire de la honte», l’expression est de Jean Ziegler. Les forces à l’origine de cet empire utilisent les faiblesses et les angoisses des citoyens déchus, les consommateurs névrosés, pour manipuler, contrôler, dominer… Ce sont probablement les mêmes forces qui égarent aussi les personnes attentives aux réalités plus subtiles. La voie de la mystique naturelle est perdue, elle est ensevelie sous une avalanche d’inepties.

Le mystique de naguère avait la nostalgie de son origine (l’expérience de la véritable contemplation évoque d’ailleurs l’idée de «rentrer chez soi», du «retour à la maison»), il savait s’écarter des obstacles qui se trouvent sur le chemin spirituel. Les difficultés sont nombreuses car des entités possessives, que le lama tibétain Kelsang Gyatso (1) nomme «Dévapoutra», ne permettent pas qu’on leur fausse compagnie. Ces obstacles sont souvent décrits par les mystiques comme des obstructions ou des tentations. La contemplation n’exige ni technique ni efforts, elle requiert néanmoins une détermination sans faille. De grands dzogchenpa considéraient que le dzogchen (2) ne s’adresse qu’aux personnes effectivement déterminées à mettre fin à l’égarement Samsarique. Toutefois, il ne faut pas que les pistes qui conduisent au monde originel soient toutes brouillées.

Zachariah Sitchin, David Icke et les autres spécialistes des reptiliens font-ils le jeu d’une manipulation dirigée contre les dernières survivances de la Tradition primordiale et de la mystique naturelle ?

- La théorie des reptiliens ne nous aide pas à comprendre la cause métaphysique du mal.
- Elle réduit notre vigilance à l’égard les forces obscures qui agissent dans le psychisme humain.
- En outre, les développements de cette théorie sur la création artificielle de l’homme par des extraterrestres sont matérialistes. Le matérialisme sera la marque du règne d’Ahriman avait prévenu Rudolf Steiner, le prophète de l’anthroposophie.

(1) Ce lama tibétain et son école (les adeptes du culte de Shougden) sont persécutés par le Dalaï-lama. Kelsang Gyatso désigne Ishvara courroucée, une puissante entité du règne du désir, comme l’ennemi de ceux qui cherchent la libération.
(2) Le dzogchen est l’enseignement ultime des écoles tibétaines Bön et Nyingma. Son origine est en partie chinoise (Tch’an).

Photo : London dragon, Moorgate


« LES SERPENTS ET LES DRAGONS VOLANTS » de R.A. Boulay

Extrait :

La littérature et la mythologie des anciennes cultures sont remplies avec des contes de dragons, de serpents volants et autres lézards ailés. Qui furent ces créatures volantes crachant le feu qui paraissent avoir coexisté avec l'homme, quelquefois comme son bienfaiteur mais plus souvent comme son bourreau ?
Elles ne furent peut-être seulement que des créatures fabuleuses, le produit de l'imagination fertile de l'homme. D'un autre côté, il est possible qu'elles fussent la manifestation de quelque chose d'autre - d 'événements si traumatisants et profondément enracinés dans son passé, que la connaissance de leur vraie nature fut inconsciemment supprimée et il n'en reste seulement qu'un souvenir allégorique.
Plusieurs civilisations de ce monde tracent leurs racines ancestrales à de tels dragons, lézards ou serpents volants. Dans la plupart des cas, ils sont crédités d'avoir apporté les avantages de la civilisation à l'espèce humaine. De plus, ils sont souvent décrits comme son créateur réel.
L'homme ancien décrit ces créatures comme des êtres supérieurs ou des dieux qui pouvaient facilement se déplacer dans les cieux dans leurs « chariots de feu » ou « bateaux du ciel ». Ils vivaient habituellement dans une « demeure céleste » et descendirent souvent pour perturber les affaires de l'homme.
La culture la plus ancienne et importante, celle de la Mésopotamie, fut probablement fondée par ces dieux serpents. La colonisation de cette planète par ces créatures est décrite dans un des anciens documents le plus dramatique et significatif--la « Liste des rois sumériens ».
Daté du troisième millénaire avant J.-C., ce document fournit la succession des rois de Sumer et leurs successeurs, la longueur de leurs règnes depuis, ce qui fut pour les Sumériens, le commencement du temps quand leurs ancêtres vinrent ici et « descendirent » pour établir plusieurs villes sur la plaine alluviale de la Mésopotamie. S'appelant « Anounnaki », ces proto-sumériens sont crédités avec l'établissement de la civilisation occidentale sinon, celle du Monde.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe beaucoup d' informations sur ces civilisations--les Sumériens, qui furent plus tard remplacés par les Akkadiens et les cultures babyloniennes. Des nombreux monuments, objets fabriqués et tablettes cunéiformes déterrés récemment, il est possible de reconstruire les événements qui se sont déroulés au début de l'espèce humaine.
Il existe aussi plusieurs preuves qui furent originairement dérivées de la même source mais auxquelles on donna une interprétation religieuse car elles furent transmises à travers des canaux sacerdotaux ou religieux. Les histoires de l'Ancien Testament furent dérivées de ce réservoir de sources anciennes.
D'une combinaison de ces anciennes sources séculières et religieuses, il est donc possible de rapiécer ensemble l'histoire de notre descendance qui se trouve dans la venue des dieux serpents étrangers ou des astronautes qui colonisèrent la Terre il y a de cela plusieurs millénaires.
On y découvre que nos ancêtres commencèrent une colonie sur la Terre pour obtenir des métaux pour leur planète. Pour transformer et de transporter ces métaux par vaisseau cargo au vaisseau mère orbitant, ils construisirent cinq villes opérationnelles en Mésopotamie. Une de celle-ci servie comme plate-forme de lancement spatial.
Les Sumériens appelaient ces « dieux » les Anounnaki, littéralement les fils d'Anou, leur dieu principal et leur chef. Les Anounnaki furent une race extra-terrestre. En réalité, ils furent une race de reptiles. Ils nécessitèrent une main-d'ouvre peu coûteuse et, pour cette raison, ils créèrent un homme primitif.
En combinant les caractéristiques du singe-homme indigène avec leur propre nature saurienne, ils produisirent « l'Adam » de l'Ancien Testament. Cet Adam fut demi-humain et demi-reptile. Cependant, puisqu'il fut un clone, il ne pouvait se reproduire.
Comme les conditions commencèrent à changer sur la Terre et le climat s'assécha, il devint nécessaire de modifier l'Adam pour mieux l' adapter au climat variable. L'Homo saurien fut modifié et ils lui donnèrent plus de traits de mammifères. Ce fut la « chute de l'homme » biblique où Adam acquit la « connaissance» ou la capacité de se reproduire sexuellement.
Comme résultat de cette modification génétique, l'homme perdit la plupart de son apparence et de sa nature saurienne, sa peau brillante et écailleuse. Il acquit des caractéristiques des mammifères--une peau flexible et douce, des poils, le besoin de transpirer et la capacité de se reproduire. Il ne fut plus nu. Il devait maintenant porter des vêtements pour son confort et sa protection. À toute fin pratique, l'homme fut maintenant un Homo-sapiens. L'homme moderne ou l'homme de Cro-Magnon arrivait en scène.
L'homme peupla bientôt la Terre comme esclave pour ces maîtres sauriens. Il fut testé par les astronautes qui descendirent pour s'accoupler avec les filles de l'homme. Connus dans les Saintes Écritures comme les Néfilim, ils produisirent non seulement que des progénitures mélangées, mais ils firent des expériences génétiques qui tournèrent mal et produisirent un grand nombre de formes monstrueuses.
Ce fut une période pénible pour l'espèce humaine, puisque durant cette époque, il fut littéralement de la nourriture pour les dieux. C'est le temps des patriarches bibliques et ses rois dieux sumériens.
L'agitation sur la Terre fut soudainement terminée par le début d'une catastrophe naturelle mondiale, connu comme le Déluge ou la Grande Inondation. À ce moment, les dieux se retirèrent à leurs vaisseaux spatiaux, laissant derrière leurs progénitures semi-divines pour périr avec l'espèce humaine.
Après le Déluge, ils descendirent de nouveau pour établir de nouvelles villes sur les plaines de la Mésopotamie. S'accouplant encore avec l' espèce humaine, ils produisirent une race d'êtres semi-divins pour gouverner leur empire sur la Terre. De plus, une race de dieux guerriers fut établie dans les terres du Levant. Descendant des Néfilim, mais connue par le nom de Rephaim, cette race barbare persécuta l'humanité pendant des milliers d'années et ne fut pas éliminée comme menace jusqu'au premier millénaire avant J.-C.
Dans l'ancienne Mésopotamie, les dieux résidèrent dans un temple sur le dessus d'une ziggourat, une pyramide à étages élevée au-dessus des plaines. Ils y furent protégés du public et seulement quelques prêtres de confiance y avaient accès. En cet endroit, ils mangèrent en secret étant entourés de rideaux, pour que même les assistants prêtres ne puissent les voir. On se demande si leurs manières de table furent si atroces qu'ils devaient se cacher même de leurs serviteurs. Où fut-ce encore beaucoup plus sinistre ?
Dans l'Ancien Testament, le besoin évident du secret est aussi vrai. Pendant l'événement connu comme l'Exode, la divinité vivait dans une tente et n'a jamais été vue ; de plus, elle ne mangea jamais en public. Des directives spécifiques furent données à Moïse pour la préparation de la nourriture qui fut laissée sur un gril près des quartiers de la divinité pour qu'il puisse manger en secret.
Il fut défendu aux êtres humains de le voir. Le Dieu dit à Moïse : « Vous ne pouvez pas voir mon visage, parce que l'homme ne peut pas me voir et vivre ». Et cette prohibition contre être vu par les êtres humains est portée à l'extrême partout dans les Saintes Écritures. C' est même devenu un ordre de ne pas faire « une image » ou une ressemblance de la divinité.
Donc l'homme est non seulement interdit de voir à quoi son dieu ressemble mais même de faire une image de ce qu'il pensait à quoi il ressemblait. Pourquoi le tabou ? Serait-ce que son apparence serait si étrangère et répulsive qu'il devait être retenu de l'homme ? On supposerait logiquement que si les divinités furent si supérieures et grandes telles qu'indiquées dans les Saintes Écritures, qu'ils seraient flattés et permettraient à l'homme de voir et de copier leur magnificence !
Seules quelques individus privilégiés pouvaient même s'approcher des divinités. En Mésopotamie, ils furent les demi-dieux, la progéniture de l'accouplement d'un dieu ou d'une déesse et d'un être humain. Ceux-ci formaient l'aristocratie, et devaient voir aux besoins des dieux et former une barrière avec l'espèce humaine. Même ces demi-dieux furent quelque peu étranges en apparence et eurent probablement certaines caractéristiques reptiliennes. Le célèbre Gilgamesh avait par exemple, quelque chose de bizarre dans son apparence qui faisait qu'il fut différent des hommes normaux. Les patriarches bibliques avaient aussi quelque chose d'exceptionnel au sujet de leurs apparences tel que démontré par le comportement absurde de Noé lorsque son fils le vit nu pour la première fois.
Selon la tradition de l'ancienne Babylonie, telle que rapportée par Bérossus, le prêtre babylonien qui écrit à Athènes durant le troisième siècle avant J.-C., la descendance de l'homme peut être tracée à Oannes, une créature amphibie qui sortit du Golfe Persique pour enseigner l'art de la civilisation à l'homme.
Bérossus les a appelés « annedoti » signifiant « les répulsifs » en Grec. Il leur fait aussi référence comme des « musarus » signifiant « une abomination ». La tradition babylonienne croit que la fondation de la civilisation est due à une créature qu'ils considérèrent être une abomination répulsive.
Si la tradition fut inventée, une attitude plus normale aurait été de glorifier ces créatures comme des dieux splendides ou des héros. Mais le fait qu'ils choisirent de décrire leurs ancêtres de cette manière plaide pour l'authenticité du conte.
L'apparence reptilienne des dieux bibliques fut un secret bien gardé et seulement parfois est-elle perceptible dans l'Ancien Testament, comme par exemple, l'adoration évidente du « séraphin » ou du « serpent effronté » dans l'incident pendant l'Exode. Il existe un plus grand nombre de références, plusieurs d'entre eux explicites, dans la masse de littérature religieuse qui forme la base des livres de l' Ancien Testament.
Il est maintenant accepté que l'Ancien Testament subit plusieurs annotations et de sélections par les transcripteurs sacerdotaux. Mais, ailleurs dans la littérature religieuse, non sujet à leur influence, on trouve un portrait différent.
Dans le Haggadah, la source de légendes et de traditions orales juives, il est révélé qu'Adam et Ève perdirent leur « peau brillante et écailleuse » en mangeant le fruit défendu.
Les Gnostiques, rivaux des premiers chrétiens, racontent que comme résultat d'avoir mangé le fruit, Adam et Ève acquirent la connaissance, en parti le fait de reconnaître que leurs créateurs furent des « formes bestiales ».
Le triste fait est que nous avons créé Dieu à notre image et non l'opposé. De cette façon, nous avons caché l'identité réelle de nos créateurs.
La plupart des mythologies et des religions du monde font référence à leurs ancêtres comme des serpents volants ou des dragons qui apportèrent les arts et les métiers de la civilisation à l'espèce humaine. Le plus vieux des livres chinois, le mystérieux « Yi king », déclare que les premiers êtres humains furent formés par l'ancienne déesse Nu Kua [note de l'éditeur : comparez la linguistique à Ninhoursag !] qui fut un dragon. Les empereurs chinois réclamaient leur descendance de cette déesse dragon.
Les plus vieux et célèbres des classiques hindous, le « Ramayana » et le « Mahabharata », concernent les rapports de l'homme avec les dieux serpents qui furent aussi leurs ancêtres.
Les mythologies méso-américaine et africaine racontent que des serpents volants et des êtres ressemblant à des dragons descendirent des cieux pour leur enseigner les éléments essentiels de la civilisation.
Les dragons et serpents volants qui se trouvent dans la mythologie ancienne furent des lézards à grandes jambes qui avaient aussi la capacité de voyager dans leurs vaisseaux spatiaux. Comment autrement les anciens pouvaient-ils illustrer ce fait sauf qu'en leur fournissant des ailes ?
Même l'Ancien Testament décrit que le serpent du jardin d'Éden fut un lézard ou reptile, puisque, s'il avait perdu ses mains et ses pieds comme résultat de la chute de l'homme, alors logiquement il avait été précédemment un serpent ou un reptile avec ses extrémités.

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Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...