mardi, décembre 29, 2009

Le Manuscrit d'or


« Le Manuscrit d’or, visions secrètes du 5ème Dalaï-lama » se rapporte à l’enseignement visionnaire hautement secret qui comprend vingt-cinq textes et leurs moyens d’accomplissement (sadhana). Ce sont des « Enseignements scellés extrêmement secrets » (gsung bka’-rgya-na). « C’est pourquoi, écrit le Dalaï-lama dans son avant-propos, au Tibet, ces enseignements n’existent que sous forme manuscrite et n’ont jamais été imprimés. »

Le secret lamaïste est-il comparable à celui des obédiences occidentales où sont initiés des oligarques de l’empire ? Les maîtres lamaïstes et les frères des loges noires dissimulent-ils des pratiques infâmes qui n’excluent pas les rites sanglants comme ceux évoqués dans « Le Manuscrit d’or ».

« Ce fut en 1642 que le cinquième Dalaï-lama, alors âgé de vingt-six ans, commença à percevoir certains signes qui furent interprétés comme ceux de dPal-ldan lha-mo. Le culte de cette divinité est censé avoir été introduit au Tibet par Acarya dMar-po. Elle fut à l’origine vénérée comme protecteur de la religion, chez les dGe-lugs-pa, par le premier Dalaï-lama dGe-dun-grub (1391-1474). Ce fut en 1646 que le cinquième Dalaï-lama, âgé de trente ans, eut pour la première fois des visions de la déesse et de sa suite. » (Samten Gyaltsen Karmay)

Les médias, outils de propagande de la globalisation du mal, propagent le mythe de la compassion du bouddhisme tibétain. Or, le bouddhisme magique ne s’apitoie pas sur le sort des faibles et des pauvres. Ce ne sont pas des hiérarques lamaïstes qui furent écorchés et dépecés pour satisfaire la soif de sang des déités du panthéon tantrique.

« Le Manuscrit d’or » contient des illustrations d’objets et d’ingrédients rituels utilisés dans le cycle de la déité des dalaï-lamas, la farouche dPal-ldan lha-mo. Un rituel de ce cycle exige des ingrédients humains. L’eau lustrale est remplacée par du sang humain, un cœur et des yeux se substituent aux fleurs, la lampe est alimentée parla graisse humaine fondue…

Les ingrédients du cycle rituel du rDo-rje gro-lod gnam-lcags’bar-ba :
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/les-offrandes-tantriques-des-dalai.html



Un autre rite utilise une tête humaine fraîchement coupée :
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/ofrrandes-rituelles-des-dalai-lamas-ii.html

Le cœur d'un enfant né d’une union incestueuse était disposé sur l’autel de la déité sanguinaire des dalaï-lamas :
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/offrandes-des-dalai-lamas-iii.html


De plus en plus de personnes s’interrogent sur la nature du pouvoir occulte qui transforme de sulfureux leaders religieux et politiques en bienfaiteurs de l’humanité. Le maquillage, qui utilise le prix Nobel de la paix ou la béatification, est-il décidé dans les loges de la contre-initiation ? Quoi qu’il en soit, le lamaïsme contenu dans « Le Manuscrit d’or » s’apparente d’avantage au satanisme qu’au bouddhisme.

mardi, décembre 01, 2009

Convergences du Ch’an & de la pensée de Krishnamurti


Le Ch’an et Krishnamurti conseillent de s’affranchir de la tyrannie des besoins matériels et des attentes spirituelles.

« Nous sommes, dit Krishnamurti, pour la plupart, riches de tout ce que produit la société, de tout ce qu’elle a créé en nous et de ce que nous avons créé en nous-mêmes : riches en avidité, envie, colère, haine, jalousie, angoisse. En cela nous sommes très riches. Des religions, à travers le monde, ont prêché la pauvreté. Le moine revêt sa robe, change de nom, se rase la tête, entre dans une cellule et fait vœu de pauvreté et de chasteté. En Orient il ne dispose que d’un pagne, d’une robe, d’un repas par jour, et nous respectons cette pauvreté. Mais ceux qui l’ont assumée sont encore, intérieurement, riches de tous les produits de la société, car ils recherchent une situation, un prestige. Appartenant à tel ou tel ordre, à telle ou telle religion, ils vivent toujours dans ce qui divise et sépare les cultures et les traditions. Ce n’est pas cela la pauvreté, car elle consiste à être totalement libre par rapport à la société, encore que l’on puisse avoir quelques vêtements de plus et consommer quelques repas de plus. Grand Dieu, qui en fait cas ? Mais, malheureusement, beaucoup de personnes sont avides de ce genre d’exhibitionnisme.

La pauvreté devient une chose merveilleuse quand on s’est libéré psychologiquement de la société. On devient pauvre intérieurement car on n’a plus rien du tout dans l’esprit, ni recherches, ni exigences, ni désirs : rien. Ce n’est que cette pauvreté intérieure qui peut percevoir la vérité d’une vie en laquelle n’existe aucun conflit. Une telle vie est une bénédiction qu’aucune église, qu’aucun temple ne peuvent donner. »

Le Ch’an et Krishnamurti s’élèvent contre l’autorité spirituelle (« Ne met pas de tête au-dessus de la tienne », disait le troisième patriarche du Ch’an, Seng-T’san.) et dénoncent l’attachement aux textes (Un maître Ch’an recommande : « Si vous êtes bouleversé par le soutra, bouleversez plutôt le soutra vous-même »).

Le Ch’an et la pensée krishnamurtienne ne peuvent être considérés comme des systèmes d’idées, ni comme des métaphysiques.

Tous deux n’ont ni dogmes, ni croyances, ni symboles grossiers ou subtils, ni rituels, ni temples, ni disciplines, ni principes.

Tous deux sont non-traditionalistes, non-conformistes. Il n’y a pour le Ch’an et pour Krishnamurti, aucun intermédiaire entre l’homme et l’Univers, ni mérites à acquérir.

Il n’y a pour l’un comme pour l’autre aucune « voie ». (Il n’y a pas de voie puisque nous sommes nous-mêmes la Réalité, nous dit le Ch’an). Krishnamurti développe exactement le même point de vue dans un ouvrage au titre significatif « La Réalité sans Voie ».

Krisnamurti et le Ch’an insistent tout deux sur le fait fondamental que nous n’avons rien à faire, nous n’avons pas d’édifice spirituel à construire.

Nous n’avons pas à « devenir » quelque chose d’autre mais à prendre conscience de ce que nous sommes.

S’affranchir de l’autorité et trouver en soi la docte Inconnaissance

« En vue de rejeter l’autorité (je parle de l’autorité psychologique, pas celle de la loi), en vue de dénier toute autorité aux organisations religieuses, aux traditions, à l’expérience, on doit voir pourquoi l’on a une tendance habituelle à obéir, et l’on doit étudier ce penchant. Pour ce faire, on doit se libérer de tout ce qui est condamnation, opinion, acceptation. Il est impossible d’accepter l’autorité tout en l’étudiant. Pour étudier en nous-mêmes toute la structure psychologique de l’autorité, nous devons en être dégagés. Cette étude comporte une négation de toute cette structure, et lorsque nous la nions, cette action est la lumière de l’esprit qui s’est libérée de l’autorité. Nier, dans ce domaine, tout ce à quoi on a attribué de la valeur, la discipline imposée, les maîtres, l’idéalisme, c’est les étudier, et cette action n’est pas seulement discipline, mais sa négation, qui est un acte positif. Nous nions ainsi tout ce qui a été considéré important en vue de provoquer ce silence de la pensée.

Nous voyons donc que dominer la pensée ne la rend pas calme et paisible. Avoir l’esprit tellement absorbé par son sujet qu’il s’y perd, n’est pas non plus un état de silence. L’enfant à qui on donne un jouet qui l’intéresse s’y absorbe et devient très calme. Mais lorsqu’on lui retire le jouet, il redevient turbulent. Nous tous avons nos jouets qui nous absorbent et nous nous imaginons être très tranquilles, mais on peut se dédier à une activité, scientifique, littéraire ou autre, sans pour autant, être du tout dans un état de silence.

Le seul silence que nous connaissions est celui qui se produit lorsqu’un bruit s’arrête. Ce n’est pas cela, le silence. C’est comme la beauté, comme l’amour, quelque chose de tout différent. Ce n’est pas le produit d’un esprit au repos. Ce n’est pas l’effet d’un arrêt de certaines cellules cérébrales, lorsque ayant compris tout le processus de l’agitation, elles en ont assez et veulent qu’il se taise, car alors ce sont elles, les cellules, qui produisent un silence. Ce n’est pas la conséquence d’un état d’attention où l’observateur est observé : là, il n’y a plus de frottements, mais ce n’est pas le silence.

Vous attendez que je vous dise ce qu’est ce silence, afin de le comparer à ce que vous pouvez en penser, de le traduire, de l’emporter et de l’enterrer. Il ne peut pas être décrit. Ce qui peut se décrire n’est jamais que du connu, et l’on ne peut se délivrer du connu qu’en mourant chaque jour à lui, aux blessures, aux flatteries, à toutes les images que l’on avait formées, à toute l’expérience ; qu’en mourant chaque jour, afin que les cellules du cerveau redeviennent fraîches, jeunes, innocentes. Mais cette innocence, cette fraîcheur, cette qualité de gentillesse et de tendresse n’engendrent pas l’amour. Cette qualité n’est pas celle de la beauté ou du silence.

Ce silence-là, qui n’est pas celui où s’arrête un bruit, n’est encore qu’un petit début, comme si l’on passait par un petit trou vers l’énorme, l’immense étendue de l’océan, vers un état immesurable, intemporel. Mais cela, vous ne pouvez pas le comprendre verbalement si vous n’avez pas compris toute la structure de la conscience, la signification du plaisir, de la douleur, du désespoir et si vos cellules cérébrales ne se sont pas mises d’elles-mêmes au repos. Alors, peut-être, rencontrerez-vous le mystère que personne ne peut vous révéler et que rien ne peut détruire. Un esprit vivant est un esprit silencieux qui n’a pas de centre et, par conséquent, ni espace ni temps. Un tel esprit est sans limites, et c’est la seule vérité, la seule réalité. »

Krishnamurti

Sources :
« Se libérer du connu », Krishnamurti, éditions Stock.
« Bouddhisme, taoïsme et zen », Robert Linssen, Le Courrier du
Livre.

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La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...