mercredi, janvier 27, 2010

Une Grande Imposture

« Depuis plus de 360 ans, il n’a jamais été vraiment certain qu’un des occupants du Potala, y compris l’actuel Dalaï-lama, ait été un vrai Dalaï-lama, c’est à dire une véritable incarnation de Gendun Droub. »
Western Shugden Society


Ce n’est pas la première fois qu’un livre fait état des anomalies et des dérives du bouddhisme tibétain. Mais le public occidental ignore généralement les accusations formulées par des bouddhistes tibétains eux-mêmes, parmi lesquels figurent des lamas érudits.

La Western Shugden Society, qui compte dans ses rangs d’éminents bouddhistes, a édité « Une Grande Imposture », c’est un réquisitoire contre l’absolutisme du Dalaï-lama, son intolérance religieuse, ses ambitions politiques, ses contradictions... Le texte comprend une étude historique de première importance.

Le Dalaï-lama, chef de file emblématique d’un nouveau spiritualisme scientifico-newageux, est-il un guide religieux fiable ? 

Des Tibétains répondent négativement. Ils sont convaincus que le quatorzième Dalaï-lama est le représentant d’une subversion religieuse qui, au 17ème siècle, a fait de l’institution des Dalaï-lamas, telle que nous la connaissons actuellement, une dictature.

L’assassinat d’un grand lama, du nom de Ngatrul Dragpa, opposé à l’union de la religion et de la politique, scella le complot et la prise du pouvoir politique par le cinquième Dalaï-lama. (Quelques temps avant le dictature du « Grand Cinquième », le Père Antonio d’Andrade fut reçu au Tibet en 1624 et y séjournera plusieurs années, suivi d’autres jésuites portugais, les pères Cabral et Cacella. Les représentants de l’ordre jésuite, la milice politique et religieuse fondée par Ignace de Loyola (1), a-t-elle joué un rôle dans l’altération de l’institution des Dalaï-lamas par Lobsang Gyatso (1617-1682), le « Grand Cinquième » qui mélangeait politique et religion pour satisfaire sa soif de pouvoir ? 

« Une Grande Imposture » ne traite pas de la présence des jésuites au Tibet au moment où le système fondé pour pérenniser la pureté de l’enseignement de Tsongkhapa est noyauté. Mais cette coïncidence interpellera les personnes qui s’informent sur les sociétés politico-religieuses et leur plan de domination mondiale.)

Les réseaux alternatifs d’information révèlent l’existence d’une offensive générale contre les libertés orchestrée par l’oligarchie de l’empire anglo-américain. Malheureusement, les médias alternatifs diffusent trop de litanies déprimantes concernant la déroute démocratique en Occident. Ces médias font rarement allusion au combat spirituel ou bien, quand ils le subodorent, leurs analyses se référent à l’Apocalypse, ce texte est incompréhensible sans les véritables clés de décryptage. 

Dans « Une Grande Imposture » la dimension subtile est souvent en filigrane. On découvre le rôle néfaste des entités communiquant par l’intermédiaire de l’oracle de Néchung. Cet oracle a une grande influence sur la politique du Dalaï-lama. Aussi nous apprend-on, Dordjé Shougdèn, le protecteur abhorré par le 14ème Dalaï-lama, est un protecteur d’un bouddhisme pur qui empêche que la religion bouddhiste ne soit utilisée à des fins politiques.

Depuis Dharamsala, l’autocrate tibétain en exil est à la tête d’une structure internationale constituée d’une myriade de centres voués à la pratique du néo-bouddhisme. Ce bouddhisme frelaté est utilisé pour soutenir des opérations de déstabilisation de la Chine conduites par la CIA au nom de l’indépendance du Tibet ou de la persécution du Falun Gong (2). Plusieurs plans de la CIA ont échoué en Asie grâce à la vigilance des Chinois. La Central Intelligence Agency a effectivement recruté le Dalaï-lama. Un religieux Guélougpa, respectueux de ses vœux monastiques, peut-il accepter de travailler pour une organisation criminelle comme la CIA ? 

Les auteurs du livre, « Une Grande Imposture », écrivent : « Depuis plus de 360 ans, il n’a jamais été vraiment certain qu’un des occupants du Potala, y compris l’actuel Dalaï-lama, ait été un vrai Dalaï-lama, c’est à dire une véritable incarnation de Gendun Droub ».

L
e Dalaï-lama accuse Dordjé Shougdèn de nuire à sa politique. Il le combat par tous les moyens. Avant lui, le cinquième Dalaï-lama ordonna à ses meilleurs magiciens de le détruire par le feu en recourant aux pratiques rituelles. Ce fut un échec. L’actuel Dalaï-lama ne parvient pas plus que son prédécesseur à anéantir le coriace et subtil adversaire. Cela attise sa colère contre les fidèles de Dordjé Shougdèn qui sont victimes d’une impitoyable persécution religieuse. Depuis 1996, de nombreux temples de Shougdèn furent fermés, des autels détruits, des maisons de pratiquants brûlées, des centaines de moines expulsés de leurs monastères…


« Une Grande imposture » met en exergue une des plus grandes mystifications de l’époque moderne. Cette incroyable imposture spirituelle a bénéficié du soutien de plusieurs organisations, de la CIA à la fondation Rockefeller (3) en passant par le comité d’attribution du prix Nobel.

Extrait :

Les incitations au meurtre

« En août 1996, un groupe se faisant appeler « La Société secrète des éliminateurs des ennemis extérieurs et intérieurs du Tibet, proféra publiquement des menaces de mort contre les deux jeunes réincarnations de maîtres tibétains hautement réalisés :

« Quiconque va à l’encontre de la politique du gouvernement doit être ciblé, arrêté, et condamné à mort […] Quant aux réincarnations de Trijang [le propre guide spirituel du Dalaï-lama] et de Zong Rinpoché [un autre grand maître spirituel tibétain de la tradition guéloug], si elles ne cessent pas de pratiquer Dolgyal (Dordjé Shougdèn) et continuent de contredire les paroles de Sa Sainteté le Dalaï-lama, non seulement nous ne serons pas en mesure de les respecter, mais leur vie et leurs activités subiront la destruction. C’est notre premier avertissement. »

Suite à cela, ces deux jeunes lamas réincarnés furent obligés de se cacher.

Dans un entretien avec le Dalaï-lama figurant dans le numéro de novembre 1997 du magazine américain « Mother Jones », Robert Thurman demanda au Dalaï-lama :

« La perte de votre nation aux mains de la Chine fut utilisée comme un exemple de la futilité de la non-violence et de la tolérance. Quand une chose mérite-t-elle d’être défendue ? »

Le Dalaï-lama répondit :

« […] si la situation était telle qu’il ne reste qu’un seul lama expérimenté ou qu’un seul pratiquant authentique en vie, et que la mort de cette personne fasse perdre à l’ensemble du Tibet tout espoir de conserver son mode de vie bouddhiste, il est concevable, que dans le but de protéger cette personne, il soit justifié d’éliminer de un à dix ennemis, s’il n’existe aucun autre moyen. »

En février 1998, suite aux paroles « éliminer de un à dix ennemis » prononcées par le Dalaï-lama et croyant, à tort, que les pratiquants de Shougdèn travaillent pour les autorités chinoises, des affiches portant les noms des « 10 ennemis jurés du Dalaï-lama et du Tibet » furent distribuées dans les colonies tibétaines en Inde et au Népal. Ces affiches préparées par la branche recherche et analyse du Ministère de la sécurité du gouvernement tibétain en exil, présentaient la photo et des informations biographiques concernant chacun de ces dix personnes et encourageaient la population tibétaine à tuer ces dix pratiquants innocents de Dordjé Shougdèn. Depuis la première publication, cette liste a été distribuée aux communautés tibétaines partout dans le monde. »

Le livre « Une Grande Imposture » est publié par la Western Shugden Society (WSS).



(1) Eric Phelps est l’auteur d’un ouvrage au vitriol intitulé « Vatican assassins », ouvrage historique extrêmement bien documenté qui montre au lecteur où se situent le vrai pouvoir et le contrôle de cette planète.


(2) Le Falun Gong arme de la CIA contre le « Grand dragon rouge » http://www.voltairenet.org/article157853.html


(3) En 1960, la Fondation Rockefeller implante huit centres d'études tibétaines aux USA et invite 17 lamas tibétains.



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