samedi, février 06, 2010

L’Histoire Secrète du Monde


Les personnes qui bouleversent les idées conventionnelles sont plus utiles à la vérité que les béni-oui-oui.

Laura Knight-Jadczyk, auteur de « L’Histoire Secrète du Monde » se consacre à la recherche de la vérité depuis plus de trente années. Avaler des couleuvres n’est pas dans le tempérament de cette femme, et elle n’hésite pas à attribuer aux enseignements erronés de René Guénon les faux pas de Mouravieff dans son « commentaire social » de « Gnosis ».

René Guénon n’est pas toujours très perspicace. Par exemple, il ne doute pas de la réalité de l’invraisemblable voyage de l’aventurier Ferdinand Ossendowski à travers la Mongolie où des lamas lui auraient révélé l’existence du monarque suprême d’Agartha. Le livre d’Ossendowski « Bêtes, hommes et dieux, l’énigme du Roi du Monde », n’est probablement qu’un mauvais roman d’aventure. Mais René Guénon, après avoir rencontré Ferdinand Ossendowski, décide de faire publier son livre « Le Roi du Monde » en 1927 et de répandre, à la suite de l’ouvrage posthume de Saint-Yves d’Alveydre, « Mission de l’Inde », l’idée que les véritables initiés dépendent de l’autorité d’un centre suprême caché pendant le kali-Yuga. En outre, Guénon soutient que le Roi du Monde est représenté extérieurement par le Dalaï-lama.

« Le Roi du Monde, ce personnage serait caché au fond d’une cité souterraine que des radiations rendraient inaccessible aux humains. Ossendowski le décrit, lui et son assesseur, comme des momies animées ou comme des morts vivants, au visage voilé pour cacher leur crâne dénudé. Sans identifier vraiment le " Roi du Monde à ce personnage, René Guénon crut en un représentant de Dieu sur la terre ; il voyait là un parallèle avec Melchisédech (" melk " = roi) qui, dans la Bible confirma la mission d’Abraham. Toutefois, si le personnage évoqué par Ossendowski correspond à quelque vérité fantastique, l’immortel troglodyte, au lieu d’être une figure de haute spiritualité, peut résulter tout aussi bien d’une formidable opération de magie noire. Mme Alexandra David-Neel qui connut le Tibet secret, fait état de pseudo-lamas – des morts vivants justement qui, en des lamaseries écartées, pratiqueraient un vampirisme de grand style : des vieillards plus que centenaires, morts, mais non biologiquement ; ils attireraient par magie des voyageurs égarés et les convaincraient de se laisser mourir rituellement afin d’acquérir du mérite ou un « bon karma », valable en une autre vie ! En réalité, les « moines » viseraient à leur prendre leur vitalité par osmose, au cours d’une agonie savamment allongée… Il se peut encore que les momies d’une civilisation inconnue d’Asie centrale aient engendré des « marouts » = âmes mortes incarnées, et que ce " roi du monde souterrain " ne soit pas autre chose. […] Si le cadavérique « roi du monde » incarne effectivement une grand-guignolesque imposture ésotérique, il sera bien sûr le roi de tous les marouts, zombies et ombres mortes. Il freinerait la décomposition des ombres les plus redoutables et exploiterait ces fantasmes morbides pour égarer les mystiques et les intoxiquer. Il serait alors l’arcane du spiritisme mondial (channeling de nos jours) dont les médiums lui serviraient de prêtres et de prêtresses en appelant sur eux des ombres de décédés, celles-ci diffusant autour d’elles un insidieux poison, extrait des cimetières. » (Jean-Louis Bernard)

Le livre « Le Roi du Monde » de René Guénon a donné force et intérêt à deux impostures spirituelles :

- l’existence d’un centre hautement spirituel situé sous terre (Agartha) ou (et) dans une dimension parallèle (le Shamballa des maîtres ascensionnés) ;
- le spiritualisme universel de prétendus sages tibétains.

Guénon ne voit pas l’imposture lamaïste. En revanche, Laura Knight-Jadczyk nous fait découvrir la face obscure du Tibet :

« Un lecteur m'avait envoyé un petit livre intitulé « Darkness Over Tibet » d'un certain Théodore Illion. Il a été publié la première fois en 1937 et traite du voyage qu'Illion aurait fait au Tibet entre 1934 et 1936. Le nom livrait un indice intriguant, puisqu'à une certaine époque au cours des cinq dernières années, j'ai longuement étudié Illion et Troie, ainsi que l'étymologie des mots associés.

J'étais curieuse de connaître les origines de ce livre et j'ai cherché à découvrir s'il ne s'agissait pas simplement de quelque chose du genre « Lobsang Rampa ». Je n'ai pas pu trouver d'informations biographiques concernant T. Illion, si ce n'est le fait qu'il a utilisé d'autres pseudonymes pour d'autres ouvrages et qu'effectivement, la version originale du livre a été publiée en allemand sous le titre « Ratfelhaftes Tibet », à Hambourg en 1936. J'ai pu obtenir une première édition chez un libraire d'Amsterdam pour établir la provenance du livre, mais j'ai trouvé qu'il était étrange de ne pouvoir en localiser qu'un seul répertorié auprès des nombreux marchands de livres anciens que j'ai contactés. L'édition anglaise Rider sortit un an plus tard. Etablir que le livre a été publié il y a aussi longtemps est une chose, trouver des informations sur le profil de l'auteur en est une autre. Il ne semble pas y en avoir.

J'ai lu plusieurs critiques très défavorables concernant le livre chez Amazon.com, la plupart d'entre elles se montraient sceptiques au sujet des histoires contenues dans le livre lui-même. Cependant, connaissant bien les écrits et les voyages parfaitement vérifiés d'Alexandra David-Neel, je pouvait voir que ces critiques émanaient de gens qui ne connaissaient pas bien de tels ouvrages. Pourtant, je devais admettre que l'histoire paraissait un peu « artificielle », même si certains éléments me sont apparus comme étant factuels dans le sens où, s'ils avaient été inventés, une issue plus satisfaisante leur aurait été donnée.

Ensuite, j'ai vérifié la chronologie des événements par rapport aux voyages de David-Neel et je me suis rendue compte que le livre d'Illion a été écrit précisément durant la période où Alexandra vivait en France, écrivant et donnant de nombreuses conférences. En fait ce livre est sorti juste après qu'elle soit revenue de ses longs voyages au Tibet, alors qu'elle était installée en France depuis quelque temps. J'ai trouvé cela intéressant. J'ai pensé qu'il était possible que ce T. Illion ait été un de ses étudiants, ou même un pseudonyme pour elle ou son compère, le Lama Yongden. Cependant, le fait que ce livre ait été écrit en allemand va à l'encontre de l'idée que l'auteur serait David-Neel elle-même ou son compagnon. Donc, s'il existe un lien, Illion serait probablement un étudiant ou un collègue. Quoi qu'il en soit, il y a plusieurs raisons pour suspecter une relation entre Illion et David-Neel.

Un des autres pseudonymes de T.Illion est « Théodore Burang ». Le nom « Burang » semble être une région Tibétaine. Le nom « Théodor(e) » signifie « amoureux de Dieu »; « Illion » a un rapport avec l'ancienne cité d'Ilium. En 1863, Charles Maclaren écrivait :

Durant une période de temps considérable, Ilium a été pour le monde païen, ce que Jérusalem est maintenant pour la chrétienté, une cité « sacrée » qui a attiré des pèlerins par la renommée de ses guerres et de ses calamités, et par l'aura d'un caractère sacré et ancien qu'elle projetait. Sans abus de langage, nous pouvons dire qu'il y a trois mille ans, une voix s'exprimant de cette colline a transmis ses paroles à l'ensemble du monde antique, et que son écho retentit encore dans le monde moderne. [The Plain of Troy Described]
Dans l'Iliade d'Homère, les Achéens combattaient les Troyens, et nous avons déjà spéculé sur la possibilité que le facteur Boucle Temporelle, les Atlantes contre les « Athéniens », soit la « Guerre de Troie » originelle à laquelle les guerres suivantes ont été assimilées au cours du processus de mythification décrit dans notre livre La science antique, et sur le rapport que cela peut avoir avec la lutte actuelle entre les forces de l'Obscurité et de la Lumière.

Comme s'il s'agissait de nous orienter dans cette direction, dans un troisième livre de Mme David-Neel coécrit avec son lama/moine/compagnon tibétain, Lama Yongden fait référence à un autre livre de David-Neel :

« La Vie surhumaine de Guesar de Ling (l'Iliade Tibétain) ». Les mots entre parenthèses viennent d'elle. [« The Secret Oral Teachings in Tibetan Buddhist Sects ». La citation provient de la note 7 au bas de la page 114, City Lights, San Francisco, 1967.]

Un autre lien intéressant entre les deux livres – celui de David-Neel et celui d'Illion – est le fait que les deux mentionnent Padmasambhava comme étant le fondateur d'une « secte dégénérée du bouddhisme tantrique ». David-Neel écrit également à propos des nombreux occultistes tibétains, de vulgaires sorciers, qui ne cherchent qu'à acquérir des pouvoirs magiques – le thème principal de « Darkness Over Tibet ».

L'introduction de l'édition de « Darkness Over Tibet » disponible actuellement nous indique que le livre est écrit selon le modèle des « récits de voyage classiques des années trente. On pense que la description du Tibet donnée par Illion a été déterminante pour convaincre le gouvernement nazi de l'Allemagne d'envoyer des expéditions annuelles au Tibet. »

T. Illion écrit dans la préface de « Darkness Over Tibet » :

« Dans mon livre « In Secret Tibet » j'ai donné les grandes lignes de mon récent voyage au Tibet [...] Après avoir été le témoin de diverses merveilles [...] j'ai atteint l'étape finale du voyage dans la partie la plus inaccessible du pays où vivent les véritables ermites tibétains qui peuvent lire les pensées des gens et qui possèdent le pouvoir étrange de rester jeune presque indéfiniment. »
David-Neel écrit également à ce sujet, et aussi à propos de ceux qui atteignent cet état par la « méthode Obscure », nous indiquant que cette méthode semble nécessiter la consommation de chair humaine. Elle nous dit :

« Il existe, d'après ce que [certains anachorètes appartenant à la secte Dzogchen] ont dit, certains êtres humains qui ont atteint un tel degré de perfectionnement spirituel, que la substance matérielle originelle de leurs corps a été transmutée en une substance plus subtile qui possède des qualités spéciales. [...] Un morceau de leur chair transformée, une fois mangée, produira un type particulier d'extase et offrira connaissance et pouvoirs surnaturels à celui qui en consommera. »
David-Neel nous décrit de façon assez détaillée les rituels associés à ces « fêtes sacrées », et l'impression que l'on commence à ressentir au sujet de cette « spiritualité » tibétaine est un sentiment de répulsion.

Toutefois, elle confirme qu'il existe bien des mystiques et des ermites qui sont du côté de la lumière, bien qu'il semble que l'essentiel du mysticisme tibétain soit purement et simplement de la magie noire et de la sorcellerie.

Revenons à Illion et à ce qu'il écrit au sujet des quelques rares hommes Sages que l'on peut trouver ça et là :

« Mes discussions avec ces sages, qui sont consignées dans mon livre précédent, reflètent un certain degré de compréhension des problèmes vitaux concernant la Vie et la Mort, les crimes spirituels, le Salut et l'Éternité, et beaucoup parmi mes lecteurs se demanderont comment l'auteur est arrivé à un degré de compréhension rendant possible ces contacts spirituels.
Je tiens alors à dire, concernant ce sujet, qu'une compréhension véritable en matière de spiritualité est le résultat de beaucoup de combats amers, de souffrances, d'une agonie spirituelle et d'une passion de l'âme. La vie elle-même n'aurait pas de sens s'il n'y avait pas de lutte sur tous les plans, si tout était calme et monotone. Tout est combat dans la nature. Chaque plante se bat pour obtenir davantage de soleil. Chaque animal se bat pour sa nourriture ; les anges eux-mêmes se battent. C'est le lot de toute créature que de devoir lutter constamment sur tous les plans auxquels elle a accès. Malheur à celui qui veut se mettre au même niveau que le créateur et échapper au combat ! [...]
Lors de mes voyages, j'ai rencontré certaines des entités les plus élevées spirituellement que l'on puisse trouver incarnées dans la chair, et pas seulement celles qui travaillent pour le Créateur mais aussi celles qui travaillent contre lui.
Même les feux de l'enfer ont une raison d'être. Ils détruisent l'homme s'il est faible, mais s'il est fort, ils le purifient en brûlant ses scories. [...]
La spiritualité est en fait un océan très agité. Les courants de la vie sont entrelacés, et le Bien et le Mal, la Lumière et l'Ombre, ne sont séparés que par un cheveu. » [Illion, Darkness Over Tibet, 1937, Rider & Co, Londres, réimprimé par Adventures Unlimited Press, 1991]

http://quantumfuture.net/fr/darknessovertibet-fr.htm

Le livre de Laura Knight-Jadczyk, « L’Histoire Secrète du Monde »

Préface de Patrick Rivière :

« Si vous entendiez la vérité, y croiriez-vous ? D’anciennes civilisations. Des réalités hyperdimensionnelles. Des modifications d’ADN. Des conspirations autour de la Bible. Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est désinformation ? Dans cet ouvrage, la réalité dépasse la fiction.

Laura Knight-Jadczyk marie science et mysticisme pour percer le voile de la réalité. Avec une pincée d’ironie et une sagesse certaine, elle partage plus de trente années de recherches, afin de révéler pour la première fois, le Grand Oeuvre et la science ésotérique des Anciens en termes accessibles aussi bien aux érudits qu’aux profanes. En se basant sur les révélations des plus grands secrets ésotériques, Laura décrit notre époque comme une période de transition potentielle, opportunité extraordinaire pour un renouveau individuel et collectif : un saut de conscience et de perception quantique macro-cosmique, qui pourrait voir la naissance d’une véritable créativité dans les domaines des sciences, de l’art et de la spiritualité. L’histoire secrète du monde nous permet de redéfinir notre interprétation de l’Univers, de l’histoire et des cultures, et ainsi de nous frayer un chemin dans ce véritable dédale.

L’auteur bouscule les idées conventionnelles sur la religion, la philosophie, le Graal, les sciences et l’alchimie, en suggérant l’existence d’une ancienne techno-spiritualité de l’Age d’Or qui permettait la maîtrise de l’espace et du temps : le Saint Graal et La Pierre Philosophale. Laura fournit les preuves d’une sagesse scientifique et métaphysique détenue par les plus grandes civilisations disparues, et révèle le message secret destiné à l’humanité, incluant la cosmologie et le mysticisme avant la Chute, quand, comme nous le disent les textes anciens, l’homme marchait et parlait avec les dieux. Laura nous montre que nous atteignons ce point particulier du vaste cycle cosmologique où l’humanité — ou du moins une partie d’entre elle — a l’opportunité de retrouver son statut d’enfant du Roi de l’Age d’Or.

L’histoire secrète du monde est l’ouvrage référence pour répondre aux questions de ceux qui cherchent la vérité dans la jungle spirituelle qu’est devenu notre monde. »


Vidéo :

Benjamin CREME et le monarque suprême MAITREYA

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...