mardi, mars 19, 2024

La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?



La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christianisé. Alexander Panarine, le philosophe russe (décédé), a révélé la nature anti-chrétienne de la doctrine américaine : « la nouvelle vision des Biens décontextualisés, et de leurs Consommateurs dé-socialisés est un mythe païen » ; pour lui, la doctrine US représente un saut dans le paganisme, autrement dit dans la barbarie.

Pour moi, cette nouvelle religion doit être qualifiée de néo-judaïsme ; ses adeptes imitent des attitudes juives classiques : les juifs se conduisent souvent comme des prêtres de la nouvelle croyance, et ils sont considérés comme des êtres supérieurs par ses adeptes. De fait, lorsque des mosquées brûlent, en Hollande, et lorsque des églises sont démolies en Israël, on ne relève pratiquement aucune réaction. Rien de comparable, en tous cas, avec l’émotion intense soulevée par un graffiti découvert sur le mur d’une synagogue. Les Etats-Unis notent leurs alliés en fonction de leur attitude envers les juifs. Le Temple de l’Holocauste [appelé « Musée »] jouxte la Maison Blanche. Le soutien à l’Etat juif est une condition sine qua non, pour les hommes politiques américains.

Tout le monde peut devenir l’un des « Elus » de la nouvelle foi – le choix vous appartient ; la Toute Nouvelle Alliance admet tant les Juifs que les Gentils : adorez Mammon, méprisez la Nature, l’Esprit, la Beauté, l’Amour ; ayez le sentiment d’appartenir à une race à part ; prouvez-le par quelque succès bien terrestre – et vous pourrez y entrer. Inversement, tout juif peut choisir d’en sortir ; il n’y a en la matière ni tare, ni vertu biologique.

Reste qu’il y a un fort sentiment d’une continuité entre le paléo-judaïsme et sa version mise à jour. L’Etat juif est la mise en pratique de la peur paranoïde et du rejet juif de l’Autre, alors que les politiques cabalistiques du Pentagone ne sont qu’une autre manifestation de la même peur et de la même exécration, à une échelle planétaire. Les idées du néo-judaïsme ont été mises en forme par le nationaliste juif Leo Strauss, et elles sont diffusées par les journalistes juifs du New York Times. Il existe un projet consistant à fournir au néo-judaïsme des rites exotériques, notamment en édifiant un nouveau Temple à Jérusalem, sur l’emplacement de la Mosquée Al-Aqsa.

Le néo-judaïsme est la foi non officielle de l’Empire américain, et la guerre au Moyen-Orient est, en réalité, le jihâd néo-judaïque. Des millions de personnes en ont l’intuition : Tom Friedman, du New York Times, a écrit que les Irakiens appellent les envahisseurs amériacins « les juifs ». Le néo-judaïsme est ce culte de la mondialisation, du néo-libéralisme, de la destruction de la famille et de la nature, anti-spirituelle et anti-chrétienne.

C’est aussi un culte antisocial de mercantilisme, d’aliénation et de déracinement ; hostile à la cohésion sociale ; à la solidarité, aux traditions – bref, hostile aux valeurs prônées par les trois grandes Eglises. L’Eglise ayant perdu sa position dominante en Occident, les adeptes du néo-judaïsme considèrent presque morte la Chrétienté occidentale, et ils luttent contre elle, par des moyens non-sanglants, à travers l’Anti-Defamation League et autres organismes anti-chrétiens. The Village Voice appelle Bush « le Chrétien » ; le New York Times ne cesse de traiter de prêtres abusant sexuellement des enfants, Schwarzenegger démolit une église, dans le film « La Fin des Temps » [The Last Days].

Mais l’Islam est le dernier grand réservoir d’esprit, de tradition et de solidarité, et les néo-juifs le combattent avec toute la puissance de feu dont ils disposent. L’Islam doit être écrasé, si l’on veut que le Temple néo-juif soit érigé à la place d’Al-Aqsa. L’Islam joue un rôle historique, en défendant la Palestine, au cœur de la fleur à trois pétales (1) ; il est le dépositaire de la pré-tradition unifiée pressentie par Guénon. Carl Schmitt a observé « le grand parallélisme historique » entre notre époque et l’époque contemporaine du Christ, dans Sa contrée. Guénon considérait que la modernité (représentant le Kali Yuga, ou l’âge final) trouverait sa conclusion dans l’apparition de l’Antéchrist et la fin du monde. Ainsi la guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ.

A un niveau plus profond, métaphysique, se joue une lutte entre deux tendances : un pouvoir, qui fait tenir ensemble le Ciel et la Terre, et re-sacralise le monde ; et un pouvoir qui s’efforce de séparer le Ciel de la Terre ; c’est-à-dire, de profaner le monde. La puissance unificatrice est représentée par le Christ, dans les bras de Notre-Dame. Le pouvoir de division, le Grand Profanateur, est plus puissant que les juifs ; mais ils le soutiennent avec enthousiasme, car pour eux, le monde en-dehors d’Yisraël (la Personne Divine, et non l’Etat du même nom) doit être profane et sans Dieu. Aussi les actions des néo-juifs conduisent-elles, en définitive, à la profanation du Monde, et à inciter les gens à se libérer des limites imposées par la société et par Dieu, pour la plus grande victoire de l’individualisme.

Maintenant, après avoir diagnostiqué la maladie (le néo-judaïsme, en tant que nouvelle religion et le Moyen-Orient, en tant que terrain principal pour son Jihâd), nous pouvons tenter de trouver le remède. La pièce centrale de la guerre n’est pas le champ de bataille de Fallujah, mais la bataille pour les esprits, menée par les idées. Qui en sortira vainqueur : le Christ, ou l’Antéchrist ? cette question ne sera pas tranchée par la force des armes, mais par notre capacité à défaire l’ennemi, dans le discours. Vous, chers lecteurs et camarades, représentez un escadron d’élite dans l’armée spirituelle ; dénoncez l’ennemi, battez-le !

Oui, il est possible de combattre une religion, en particulier le néo-judaïsme, forme extrême d’hérésie. Nous devons en montrer les racines religieuses, en profaner l’héritage sacral, en ridiculiser les concepts, en éclairer les crimes. Quand les précurseurs du néo-judaïsme ont entrepris leur guerre contre l’Eglise, ils ont commencé par tourner ses dogmes en dérision. De ce point de vue, l’acteur de café-théâtre Dieudonné a fait plus que quiconque pour mettre un terme au Jihâd.

Guénon voyait dans la Réforme un Automne, comme le début du Kali Yuga ; dès lors, le néo-judaïsme en est le prolongement, la phase ultime de la Réforme, où le corps réformé devient l’antithèse totale du corps préexistant à la Réforme. D’une certaine manière, notre tâche, c’est une Contre-Réforme, et notre bannière est Notre-Dame, aussi « majestueuse que des troupes arborant leurs bannières » (1). Schmitt voyait, lui aussi, en Notre-Dame le symbole culturel et religieux le plus important, bien qu’il n’ait pas eu conscience de son lien profond avec l’Islam. […]

Le communisme a représenté une tentative d’établir une nouvelle chrétienté universelle, mais sans le Christ. Bien que certains penseurs de droite insistent sur l’« origine judaïque » du communisme, il s’agissait d’une idéologie anti-judaïque et universelle. Hélas, les communistes ont utilisé le rasoir d’Occam avec beaucoup trop de vigueur, et le communisme est mort d’hémorragie. Nous devons adopter les survivants de son effondrement, et leur donner une place dans nos rangs.

Israël Adam Shamir, "Notre Dame des Douleurs".


(1) Les trois pétales sont l’Islam, le Catholicisme et l’Orthodoxie. Tandis que les Occidentaux voulurent voir dans l’Islam une antithèse du christianisme, les chrétiens orientaux, dont le plus éminent fut Saint-Jean Damascène, voyaient dans l’Islam une autre Eglise chrétienne, sur un pied d’égalité avec l’Eglise catholique, occidentale.
http://www.israelshamir.net/French/Trefoil_fr.htm

(2) Cantique des Cantiques 6 :4.

Les écrits en français d’Israël Adam Shamir :
http://www.israelshamir.net/French/French.htm





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