samedi, août 07, 2010

Notre société matérialiste




Psychiatre et psychothérapeute, Christophe André dénonce la société matérialiste dans laquelle nous vivons. « Il faut arrêter de faire des choses » car selon lui cela pousse l’homme à l’anxiété et au mal-être.

Schopenhauer & la contemplation esthétique

Schopenhauer pense que, sans repos, il ne peut y avoir de bonheur. Il voit dans l’art, en tant qu’il nous détourne de la volonté aveugle, une échappatoire à notre condition humiliante.

En effet, l’art (ou la nature, pour qui sait la regarder avec des yeux d’artiste) offre à notre contemplation les idées des choses, c’est-à-dire les modèles idéaux qu’imitent les choses particulières selon l’acceptation platonicienne que Schopenhauer reprend à son compte, mais plus précisément encore la fixation du vouloir à tel ou tel degré de son objectivation. Ce faisant, les choses nous apparaissent pour elles-mêmes et non plus prisonnières des relations que le monde de notre représentation établit entre elles, où chacune est cause d’une autre, et où chacune est destinée à telle ou telle fin, etc., autrement dit subordonnée à notre volonté. Car la principale conséquence de la contemplation esthétique est qu’elle nous libère de la volonté et du même coup des tristesses et des misères qui l’accompagnent.

Lorsque nous contemplons les idées des choses, la dualité du sujet et de l’objet qui caractérisait la représentation est comme abolie, et il nous semble ne plus faire qu’un avec l’objet de notre regard. Nous nous oublions, alors comme individu (nous oublions notre corps principe de notre individuation), comme volonté (notre connaissance n’est alors plus asservie à elle), nous faisons pur sujet connaissant et devenons « l’œil unique du monde ».

« Panorama de la philosophie », Emmanuel Pougeoise, Jean-Michel Ridou.






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