lundi, septembre 27, 2010

Asterix au Tibet


Spécialiste du Tibet, du Zhang Zhung et de la religion Bön, John Myrdhin Reynords écrit :

« Dès les temps les plus anciens, les peuples du royaume du Zhang Zhung dans le Tibet occidental furent en contact étroit avec les peuples de langue iranienne de l’Asie Centrale (Tazig), tels les Scythes (skt. Shaka), les Tokhariens (To-gar), et les Sogdiens (Sog-po). Selon les annales dynastiques chinoises, quand les Scythes-Tokhariens, que les chinois appelaient Yueh-chih, furent vaincus par les Huns de langue turque ou Hsiung-nu sur les frontières occidentales de la Chine, au nord du Tibet, au second siècle avant J.C., un groupe de langue iranienne, dont les membres grands et blonds s’enfuirent au Tibet oriental, c’est-à-dire dans le Kham et l’Amdo, où, jusqu’à nos jours, ils constituent une partie de la population khampa parlant tibétain. Un autre groupe, plus important alla vers l’ouest, dans la région au nord du Zhang Zhung, et aussi en Bactriane en Afghanistan, où ils fondèrent, vers l’époque du Christ, l’empire Kushana qui dura plusieurs siècles. Les Kushanas promurent fortement le bouddhisme en Asie Centrale. De plus, dans les deux langues, tibétaine et zhangzhungpa, il existe un évident substrat linguistique indo-européen indiquant un contact précoce ainsi qu’un mélange avec des peuples parlant iranien. Le terme Bön lui-même semble dériver du mot iranien et sogdien « bun » signifiant « dharma ». De tous les peuples tibéto-birmans, le peuple zhangzhungpa était le plus occidental, voisin dans les temps anciens des peuples de langue iranienne et dardique au Ladakh, au Cachemire, en Afghanistan et en Asie Centrale. Les royaume du Zhang Zhung se situe juste au sud de Kashgar et de la célèbre Route de la soie. »

La Route de la soie passe au sud du désert de Gobi. « Voici trente ou quarante siècles, existait dans le Gobi une haute civilisation. A la suite d’une catastrophe, peut-être atomique, le Gobi fut transformé en un désert et les rescapés émigrèrent, les uns vers la pointe nord de l’Europe, les autres vers le Caucase. Le dieu Thor, des légendes nordiques, aurait été un des héros de cette migration.

Les « initiés » du groupe Thulé étaient persuadés que ces émigrés du Gobi composaient la race fondamentale de l’humanité, la souche aryenne. Haushoffer (1) enseignait la nécessité d’un « retour aux sources », c’est-à-dire la nécessité de conquérir toute l’Europe orientale, le Turkestan, le Pamir, le Gobi et le Tibet. Ces pays constituaient à ses yeux la « région-cœur » et quiconque contrôle cette région contrôle le globe.

D’après la légende, telle qu’elle fut rapportée sans doute à Haushoffer vers 1905, et telle que la raconte à sa manière René Guénon dans « Le Roi du Monde », après le cataclysme du Gobi, les maîtres de la haute civilisation, les détenteurs de la connaissance, les fils des Intelligences du Dehors, s’installèrent dans un immense système de cavernes sous les Himalayas. Au cœur de ces cavernes, ils se scindèrent en deux groupes, l’un suivant « la voie de la main droite », l’autre « la voie de la main gauche ». La première voie aurait son centre à Agarthi, lieu de contemplation, cité cachée du bien (2), temple de la non-participation au monde. La seconde passerait par Shambhala, cité de la violence et de la puissance, dont les forces commandent aux éléments, aux masses humaines, et hâtent l’arrivée de l’humanité à la “charnière des temps”. Aux mages conducteurs de peuples, il serait possible de faire un pacte avec Shambhala moyennant serments et sacrifices.

En Autriche, le groupe Edelweiss annonçait en 1928 qu’un nouveau messie était né. En Angleterre, sir Musley et Bellamy proclamait au nom de la doctrine horbigérienne que la lumière avait touché l’Allemagne. En Amérique, apparaissaient les “chemins d’Argent” du colonel Ballard. Un certain nombre de grands Anglais cherchent à alerter l’opinion contre ce mouvement où ils voient d’abord une menace spirituelle, la montée d’une religion luciférienne. Kipling fait supprimer la croix gammée qui orne la couverture de ses livres. Lord Tweedmuir, qui écrit sous le nom de John Buchan, fait paraître deux romans à clé: le Jugement de l’Aube et une Pierre en captivité, qui contiennent une description des dangers que peuvent faire courir à la civilisation occidentale une “centrale d’énergies” intellectuels, spirituels, magiques, orientés vers le grand mal. Saint-George Saunders dénonce, dans « Les Septs Dormeurs » et « Le Royaume Caché » (3), les sombres flammes de l’ésotérisme nazi et son inspiration “tibétaine”.

C’est en 1926 que s’installe à Berlin et à Munich une petite colonie tibétaine et hindoue. Au moment de l’entrée des Russes dans Berlin, on trouvera, parmi les cadavres, un milliers de volontaires de la mort en uniforme allemand, sans papiers ni insigne, de race himalayennes. Dès que le mouvement commence à disposer de moyens financiers, il organise de multiples expéditions au Tibet qui se succéderont pratiquement sans interruption jusqu’en 1943. »

Le Matin des Magiciens (4)



(1) Karl Haushofer, né le 27 août 1869 à Munich et décédé le 10 mars 1946 à Pähl (Haute-Bavière)) est l'un des plus importants théoriciens de la géopolitique allemande, qui sera récupérée par le nazisme, bien qu'il n'ait jamais adhéré au parti nazi.
Après l'effondrement du Troisième Reich, Haushofer est interrogé par des officiers américains. Considéré comme l'un des inspirateurs du nazisme, mais n'ayant pas participé activement à des crimes de sang, il ne sera finalement pas accusé au procès de Nuremberg mais obligé de témoigner au procès de Rudolph Hess.

(2) Le monde d’Agartha n'est peut-être pas le royaume souterrain du bien. (Note de Bouddhanar)

(3) « The Hidden Kingdom » Francis Beeding, pseudonyme de Hilary Saint George Saunders

(4) « Le Matin des magiciens est un livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier publié en 1960 et considéré comme le manifeste du réalisme fantastique. Cet ouvrage de plus de 500 pages dans son édition originale se présente comme un récit, « parfois légende et parfois exact », consacré à des domaines de la connaissance à peine explorés aux frontières de la science et de la tradition. Son contenu aborde des thèmes aussi divers que l'alchimie, les sociétés secrètes, les civilisations disparues, les récurrences insolites, les religions et les sciences occultes ou l'ésotérisme. Il repose sur des témoignages anciens (comme les manuscrits de la mer Morte), des recherches et des livres d'auteurs reconnus ou méconnus, des articles de revues spécialisées et des ouvrages de science-fiction ou de littérature fantastique » http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Matin_des_magiciens



***
Vaccins mortels

La révolte mondiale contre les vaccins mortels s’étend parce que les cas de maladies débilitantes, les effets secondaires de morts lentes et même de morts instantanées se généralisent.

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...