jeudi, septembre 30, 2010

I Have a Dream


Je fais le rêve qu'un jour la jeunesse prendra son destin en main.

La société offrira une activité rémunératrice à tous les jeunes au terme de leur formation. Ils débuteront leur carrière avec un salaire élevé afin de disposer des conditions matérielles optimales pour fonder une famille. Après 20 ou 30 années de travail, quand leurs enfants entreront à leur tour dans la vie active, les travailleurs changeront leurs habitudes. Ainsi, vers l’âge de quarante ou cinquante ans, ils pourront s’ouvrir pleinement à l’intériorité (art, poésie, contemplation, etc.). Ils disposeront d’un revenu, égal pour tous. Ceux qui auront exercé les plus hautes responsabilités bénéficieront du même revenu d’existence que les simples employés. Bien entendu, la culture et la santé seront gratuites pour toutes les personnes qui céderont leur place aux jeunes.

C’est le renouveau de la société par la jeunesse, pourvoyeuse d’idéalisme et de générosité, qui mettra fin aux anomalies financières et spéculatives des vieux rentiers avides et aux manipulations des politiciens séniles et égoïstes.

Réduction du temps de travail

« Il s’agit bien d’une révolution, écrit Serge Latouche. Précisons toutefois que pour nous, comme pour Cornelius Castoriadis, « révolution » ne signifie ni guerre civile ni effusion de sang ». Cette violence-là semble d’autant moins inéluctable, à en croire André Gorz (Castoriadis à la fin de sa vie ne l’aurait pas contredit sur ce point), que « la civilisation capitaliste […] va inexorablement vers son effondrement catastrophique ; il n’est plus besoin d’une classe révolutionnaire pour abattre le capitalisme, il creuse sa propre tombe et celle de la civilisation industrielle dans son ensemble ». C’est heureux, parce que l’on voit, avec le triomphe du capitalisme, que la lutte des classes s’est épuisée. Les vaincus de cet affrontement pluriséculaire, plus nombreux que jamais sont pourtant divisés, déstructurés, déculturés et ne constituent pas (ou plus) une classe révolutionnaire. Cet effondrement souhaitable du capitalisme ne garantit pas pour autant des lendemains qui chantent, et c’est là que la révolution retrouve ses droits. « La révolution, poursuit Castoriadis, est un changement de certaines institutions centrales de la société par l’activité de la société elle-même : l’autotransformation explicite de la société condensée dans un temps bref. […] La révolution signifie l’entrée de l’essentiel de la communauté dans une phase d’activité politique, c’est-à-dire instituante. L’imaginaire social se met au travail et s’attaque explicitement à la transformation des institutions existantes (1). » […]

La réduction drastique du temps de travail constitue une première protection contre la flexibilité et la précarité. Le droit du travail, dans le collimateur des libéraux parce que source de rigidité, doit pour cette raison être maintenu et renforcé. Il ne peut que faciliter la nécessaire décroissance. Il faut défendre les seuils minimaux de salaires décents contre la théorie des économistes du chômage volontaire, cette imposture. Le retour à la « démarchandisation » du travail est un impératif. L’actuel jeu du « moins-disant social » est aussi inacceptable que celui du moins-disant écologique. En 1946, un salarié de vingt ans devait s’attendre à travailler un tiers de sa vie éveillée ; en 1975, un quart seulement ; aujourd’hui, moins d’un cinquième. A-t-on pour autant le sentiment d’être libéré du travail ? Probablement moins que jamais. « Pour les salariés, note Bernard Maris, ce n’est pas la fin du travail, comme semblerait le montrer la baisse tendancielle des heures ouvrées, mais plutôt le travail sans fin, la précarité, l’isolement, le stress, la peur, et la certitude de devoir quitter leur lieu de travail assez vite (2). »

Réduction du temps de travail et changement de son contenu sont donc avant tout des choix de société, conséquence de la révolution culturelle appelée par la décroissance. Accroître le temps non contraint pour permettre l’épanouissement des citoyens dans la vie politique, privée et artistique, mais aussi dans le jeu ou la contemplation, est la condition d’une nouvelle richesse. »

Extrait du livre de Serge Latouche « Petit traité de la décroissance sereine ».



(1) Cornelius Castoriadis, « Une société à la dérive », Le Seuil.
(2) Bernard Maris, « Antimanuel d’économie ».


Illustration : Surfer's Dream http://www.josephinewall.co.uk/surfer.html

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lundi, septembre 27, 2010

Asterix au Tibet


Spécialiste du Tibet, du Zhang Zhung et de la religion Bön, John Myrdhin Reynords écrit :

« Dès les temps les plus anciens, les peuples du royaume du Zhang Zhung dans le Tibet occidental furent en contact étroit avec les peuples de langue iranienne de l’Asie Centrale (Tazig), tels les Scythes (skt. Shaka), les Tokhariens (To-gar), et les Sogdiens (Sog-po). Selon les annales dynastiques chinoises, quand les Scythes-Tokhariens, que les chinois appelaient Yueh-chih, furent vaincus par les Huns de langue turque ou Hsiung-nu sur les frontières occidentales de la Chine, au nord du Tibet, au second siècle avant J.C., un groupe de langue iranienne, dont les membres grands et blonds s’enfuirent au Tibet oriental, c’est-à-dire dans le Kham et l’Amdo, où, jusqu’à nos jours, ils constituent une partie de la population khampa parlant tibétain. Un autre groupe, plus important alla vers l’ouest, dans la région au nord du Zhang Zhung, et aussi en Bactriane en Afghanistan, où ils fondèrent, vers l’époque du Christ, l’empire Kushana qui dura plusieurs siècles. Les Kushanas promurent fortement le bouddhisme en Asie Centrale. De plus, dans les deux langues, tibétaine et zhangzhungpa, il existe un évident substrat linguistique indo-européen indiquant un contact précoce ainsi qu’un mélange avec des peuples parlant iranien. Le terme Bön lui-même semble dériver du mot iranien et sogdien « bun » signifiant « dharma ». De tous les peuples tibéto-birmans, le peuple zhangzhungpa était le plus occidental, voisin dans les temps anciens des peuples de langue iranienne et dardique au Ladakh, au Cachemire, en Afghanistan et en Asie Centrale. Les royaume du Zhang Zhung se situe juste au sud de Kashgar et de la célèbre Route de la soie. »

La Route de la soie passe au sud du désert de Gobi. « Voici trente ou quarante siècles, existait dans le Gobi une haute civilisation. A la suite d’une catastrophe, peut-être atomique, le Gobi fut transformé en un désert et les rescapés émigrèrent, les uns vers la pointe nord de l’Europe, les autres vers le Caucase. Le dieu Thor, des légendes nordiques, aurait été un des héros de cette migration.

Les « initiés » du groupe Thulé étaient persuadés que ces émigrés du Gobi composaient la race fondamentale de l’humanité, la souche aryenne. Haushoffer (1) enseignait la nécessité d’un « retour aux sources », c’est-à-dire la nécessité de conquérir toute l’Europe orientale, le Turkestan, le Pamir, le Gobi et le Tibet. Ces pays constituaient à ses yeux la « région-cœur » et quiconque contrôle cette région contrôle le globe.

D’après la légende, telle qu’elle fut rapportée sans doute à Haushoffer vers 1905, et telle que la raconte à sa manière René Guénon dans « Le Roi du Monde », après le cataclysme du Gobi, les maîtres de la haute civilisation, les détenteurs de la connaissance, les fils des Intelligences du Dehors, s’installèrent dans un immense système de cavernes sous les Himalayas. Au cœur de ces cavernes, ils se scindèrent en deux groupes, l’un suivant « la voie de la main droite », l’autre « la voie de la main gauche ». La première voie aurait son centre à Agarthi, lieu de contemplation, cité cachée du bien (2), temple de la non-participation au monde. La seconde passerait par Shambhala, cité de la violence et de la puissance, dont les forces commandent aux éléments, aux masses humaines, et hâtent l’arrivée de l’humanité à la “charnière des temps”. Aux mages conducteurs de peuples, il serait possible de faire un pacte avec Shambhala moyennant serments et sacrifices.

En Autriche, le groupe Edelweiss annonçait en 1928 qu’un nouveau messie était né. En Angleterre, sir Musley et Bellamy proclamait au nom de la doctrine horbigérienne que la lumière avait touché l’Allemagne. En Amérique, apparaissaient les “chemins d’Argent” du colonel Ballard. Un certain nombre de grands Anglais cherchent à alerter l’opinion contre ce mouvement où ils voient d’abord une menace spirituelle, la montée d’une religion luciférienne. Kipling fait supprimer la croix gammée qui orne la couverture de ses livres. Lord Tweedmuir, qui écrit sous le nom de John Buchan, fait paraître deux romans à clé: le Jugement de l’Aube et une Pierre en captivité, qui contiennent une description des dangers que peuvent faire courir à la civilisation occidentale une “centrale d’énergies” intellectuels, spirituels, magiques, orientés vers le grand mal. Saint-George Saunders dénonce, dans « Les Septs Dormeurs » et « Le Royaume Caché » (3), les sombres flammes de l’ésotérisme nazi et son inspiration “tibétaine”.

C’est en 1926 que s’installe à Berlin et à Munich une petite colonie tibétaine et hindoue. Au moment de l’entrée des Russes dans Berlin, on trouvera, parmi les cadavres, un milliers de volontaires de la mort en uniforme allemand, sans papiers ni insigne, de race himalayennes. Dès que le mouvement commence à disposer de moyens financiers, il organise de multiples expéditions au Tibet qui se succéderont pratiquement sans interruption jusqu’en 1943. »

Le Matin des Magiciens (4)



(1) Karl Haushofer, né le 27 août 1869 à Munich et décédé le 10 mars 1946 à Pähl (Haute-Bavière)) est l'un des plus importants théoriciens de la géopolitique allemande, qui sera récupérée par le nazisme, bien qu'il n'ait jamais adhéré au parti nazi.
Après l'effondrement du Troisième Reich, Haushofer est interrogé par des officiers américains. Considéré comme l'un des inspirateurs du nazisme, mais n'ayant pas participé activement à des crimes de sang, il ne sera finalement pas accusé au procès de Nuremberg mais obligé de témoigner au procès de Rudolph Hess.

(2) Le monde d’Agartha n'est peut-être pas le royaume souterrain du bien. (Note de Bouddhanar)

(3) « The Hidden Kingdom » Francis Beeding, pseudonyme de Hilary Saint George Saunders

(4) « Le Matin des magiciens est un livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier publié en 1960 et considéré comme le manifeste du réalisme fantastique. Cet ouvrage de plus de 500 pages dans son édition originale se présente comme un récit, « parfois légende et parfois exact », consacré à des domaines de la connaissance à peine explorés aux frontières de la science et de la tradition. Son contenu aborde des thèmes aussi divers que l'alchimie, les sociétés secrètes, les civilisations disparues, les récurrences insolites, les religions et les sciences occultes ou l'ésotérisme. Il repose sur des témoignages anciens (comme les manuscrits de la mer Morte), des recherches et des livres d'auteurs reconnus ou méconnus, des articles de revues spécialisées et des ouvrages de science-fiction ou de littérature fantastique » http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Matin_des_magiciens



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Vaccins mortels

La révolte mondiale contre les vaccins mortels s’étend parce que les cas de maladies débilitantes, les effets secondaires de morts lentes et même de morts instantanées se généralisent.

dimanche, septembre 26, 2010

Secret Brotherhood


De plus en plus d’internautes découvrent qu’une organisation secrète suit un plan en vue de faire main basse sur la planète. Mais ceux qui perçoivent la véritable dimension de cette divulgation sont peu nombreux. Reconnaître que des occultistes contrôlent l’économie mondiale et les institutions internationales (FMI, le fonds monétaire international ; OMC - WTO, l'organisation mondiale du commerce ; WHO, l'organisation mondiale pour la santé ; ONU - UN, l'organisation des nations unies ; OTAN - NATO, l'organisation du traité de l'Atlantique nord, etc.) ne signifie pas que l’on a conscience de l’autre réalité que sous-entend cette révélation. N’oublions pas que le mot révélation se dit apocalypsis en latin.

Depuis le 11 septembre 2001, les révélations concernant la hiérarchie occulte se multiplient. Elles conduisent à des considérations eschatologiques dérangeantes. En effet, il est difficile d’admettre que de vieux textes religieux (chrétiens, musulmans, hindous, etc.), relégués au rayon des superstitions, nous éclairent sur les événements actuels. Beaucoup de personnes préfèrent ignorer cette évidence.

La fraternité de Satan

Dans le milieu évangélique, il arrive qu’un sataniste repenti se livre volontiers à une confession publique. C’est un spectacle qui manque toujours de nuances. Toutefois, le témoignage proposé par Jane Burgermeister, avec ses inévitables raccourcis qui évoquent les canulars de Léo Taxil (1), ne peut être considéré comme un délire.


(1) Le canular de Taxil est un canular littéraire antimaçonnique français, sans doute le plus célèbre. http://fr.wikipedia.org/wiki/Canular_de_Taxi


Jésuites et Rose+Croix
Par Didier Lacapelle

Voici une recension d'un certain nombre de textes issus d'une fraternité Rose+Croix française - que je ne citerai pas parce que selon les vœux de la fraternité il s'agit de textes initiatiques destinés aux adeptes seuls.
L'origine de la Rose+Croix se perd dans la nuit des temps selon les enseignements d'Harvey Spencer Lewis. Aux aryens qui auraient gouverné l'Atlantide. Après la fin d'Atlantide, ceux-ci se seraient réfugié en Russie et de là auraient sillonné le monde, vers l'Inde notamment, avant d'arriver en Egypte.

Ce sont 12 000 aryens qui seraient arrivés en Egypte, avec 9 autres tribus de compagnons d'autres races, avec lesquels ils ne se mélangeaient pas. Ce serait là l'origine des 10 tribus d'Israël. Les pharaons Thoutmosis III et Thoutmosis IV auraient protégé les écoles des mystères aryennes, et auraient eux-mêmes été admis par privilège dans la nation aryenne. Le pharaon Akhénaton aurait été le premier Grand-Maître de la Rose-Croix et développé la Kabbale. Trahi, celui-ci fit sortir les aryens et leurs compagnons pour qu'ils puissent s'installer en Israël. Les aryens se seraient alors appelés "esséniens". Après dispersion des dix tribus du Nord, certaines seraient retournées en Inde. L'une d'entre elles serait arrivée au Tibet, y aurait fondé la nation tibétaine et la Grande fraternité blanche aryenne. Il existerait au Tibet également une Grande Fraternité noire et des Fraternités de moines de moindre importance comme la Fraternité jaune ou la Fraternité rouge. Certaines philosophies orientales seraient construites sur les principes de la Grande Fraternité blanche, notamment le Tao chinois, le bön ou le bouddhisme hinayana, non théiste, monastique, toujours pratiqué dans le sud de l'Inde et en Indochine. Le lamaïsme tibétain en revanche hérite le panthéon hindouiste, est très intégré dans le siècle. Il serait un syncrétisme de shivaïsme, de bouddhisme mahayana et de démonologie bön. C'est ainsi que son fondateur Padmasambhava est présenté ici comme un "mage noir".

Un certain Johann Valentin Andreae aurait fondé la Rose+Croix européenne en Allemagne au 17ème siècle, dans l'idée de réaliser sur Terre une société authentiquement chrétienne. Je n'ai pas encore trouvé dans les documents présentés comment il est censé se rattacher aux Esséniens et à la Grande Fraternité blanche, mais en cherchant, il doit y avoir moyen.

Depuis la fin du 19ème siècle, la Rose+Croix a opéré un certain retour sur le devant de la scène, à travers la société théosophique, Steiner, Bardon, Besant... Plus ou moins tous les ésotéristes occidentaux de renom y sont rattachés d'une manière ou d'une autre. On n'y trouve pas Gurdjieff, même s'il appelle lui-même son travail "christianisme ésotérique", mais on y trouve bien Crowley. A cet égard, on peut considérer que l'appellation Rose+Croix ne veut plus rien dire, et qu'on devra reconnaître un arbre à ses fruits. Exceptions majeures, les orientalistes comme Guénon ou Evola ne semblent singulièrement pas liés à la Rose+Croix.

Quand on lit le roman autobiographique de Bardon "Frabato le Magicien", on le trouve en lutte avec une loge noire, le démon Baphomet, et persécuté par le régime nazi, proche de ces loges. Ces loges noires et le Cercle de Thulé auraient été très influencées par les mages noirs du Tibet, ce que les opuscules Rose+Croix nomment "Grande fraternité noire". Bardon lui-même aurait eu le titre de Grand-maître Rose+Croix.

La fraternité en question n'a pas peur de revendiquer son progressisme. Elle défend les idées nouvelles, considère qu'un pays "riche" est plus évolué, et que la direction que prennent les pays occidentaux est résolument positive. Quand elle évoque les illuminati, ce n'est pas pour en faire une main occulte malfaisante derrière l'Histoire, mais pour s'en réclamer. Les illuminati, c'est eux, rien que ça !

A vrai dire, on ne saurait leur donner tort. Leur pedigree est pour ainsi dire le même que celui de ceux qui ont construit la civilisation occidentale d'après-guerre. Anti-nazis, progressistes, croyant que la société va vers son âge d'or. Les références religieuses ne collent pas en revanche. La Rose+Croix se revendique chrétienne depuis Andreae et même depuis Akhenaton. La société moderne n'aime guère l'Eglise, affiche un matérialisme extrême et un athéisme apparent. Les media européens aiment bien le dalaï lama, l'ésotériste occidental s'en méfie comme de la peste. Le Confessio fraternitatis, oeuvre fondatrice des Rose+Croix nous annonce la fin du catholicisme et de l'Islam, l'avènement d'une nouvelle religion mondiale et d'une nouvelle ère, symbolisée par l'apparition de nouvelles étoiles dans le Serpentaire et le Cygne. (Moi je verrai bien l'étoile Ras Alhague du Serpentaire finir en supernova, me demandez pas pourquoi j'en sais fichtre rien.). Il y a de l'œcuménisme onusien chez la R+C.

On ne peut pas affirmer une continuité absolue avec l'œuvre d'Andreae ou Bardon. Il y a moins de progressisme réjoui chez Bardon. Pour lui, ce qu'il identifie comme la "dette karmique atlante" n'a pas été totalement réglée pendant la seconde guerre mondiale, et l'humanité doit se préparer à un dernier combat très dur, pendant lequel elle sera obligée de choisir son camp. C'est très proche des affirmations de l'entité canalisée appelée Cassiopéens. On se doit de dire que si la Rose+Croix est atlante en essence, il est curieux d'être prévenus par ceux-là mêmes qui sont responsables de ce karma. Comme on ne saurait mettre Bardon et Crowley dans le même sac, nous suggérons qu'il y a certainement des tendances centrifuges dans la Rose+Croix. Il est parfaitement naturel qu'une organisation prenant de l'ampleur se voit investie par des individus dont les vues sont différentes de celles de ses fondateurs, d'autant plus que celle-ci promet le pouvoir. Il n'y a pas que des socialistes au Parti socialiste pour prendre une comparaison.

On s'étonnera de l'origine atlante des aryens. En général, les aryens sont plutôt assimilés aux "anciens athéniens" qui ont combattu et vaincu l'Empire atlante. On tend d'ailleurs à trouver des restes atlantes partout où on n'aura pas retrouvé l'influence indo-européenne, linguistique notamment.

L'aryanité des hébreux nous dérange à vrai dire assez peu, tant leurs origines géographiques semblent communes, et la société judéenne tripartie comme il faut. Qu'Akhenaton et Néfertiti fussent aryens de par leur origine mittanienne, nous n'en voyons pas la source, mais nous pouvons l'accepter. Soyons larges et admettons l'origine aryenne-égyptienne-israëlienne de la Grande fraternité blanche tibétaine. Les principes dont se réclame cette Rose+Croix - monothéisme personnifié, progressisme, messianisme... - trouvent peut-être une origine dans le culte d'Aton ou de Yahwé, mais ils sont absolument opposés aux principes taoïstes ou zen. Jamais un taoïste ne s'intéresserait à créer une société authentiquement taoïste, ou une société authentiquement chrétienne comme le souhaite Andreae, parce que la Tradition n'est pas par nature une morale sociale. Elle affirme la permanence de la nature du monde, et ne saurait donc prétendre le changer. Ceci jette le trouble sur la nature réelle de cette Grande fraternité blanche.

D'autres sources parlent des Templiers comme à l'origine de la Rose+Croix occidentale. Ces mêmes Templiers auraient adoré Baphomet que Bardon prétend avoir combattu.

Certes la Tradition orientale a aussi ses aryens et le Rig Veda les fait maîtres de l'Inde du Nord. Mais les auteurs orientalistes de la Tradition comme Guénon n'ont absolument pas ce pli progressiste, avec des Frères de lumière censés aider l'humanité dans son évolution. Ils ne croient pas que le monde prenne la bonne direction, mais parlent au contraire d'involution et nous placent dans le Kali Yuga. Ils n'écriraient jamais comme les frères de cette obédience R+C que la magie noire n'existe pas et que le cosmos est "bon" (en fait ce genre de jugements n'a pas de sens). Le monothéisme nous semble être une des pires choses qui soient arrivés à la connaissance, et si Akhénaton fut Grand-maître R+C, on se permettra d'être circonspect quant à leur certitude d'être dans le vrai.

Certes, un Joël Labruyère connaît aussi de démoniaques tibétains, mais c'est la Grande loge blanche elle-même contre laquelle il nous met en garde, car elle serait impliquée dans la création d'un Nouvel ordre mondial tyrannique. Les relents onusiens des textes R+C nous incitent à lui donner raison. A la décharge des R+C, on notera qu'un Boris Mouravieff, dont les travaux sur la gnose chrétienne sont référentiels, faisait lui aussi preuve d'une foi progressiste d'une candideté à toute épreuve, et applaudissait des deux mains l'unification politique du monde.

La Tradition s'installe comme l'œuf d'un coucou dans le nid des religions en place. Dans l'hindouisme, dans l'islam (soufisme), dans le christianisme (Gnose, Hésichasme), dans le judaïsme (Kabbale).

On connaît aussi une tendance de la Tradition à involuer jusqu'à devenir méconnaissable, et c'est précisément ce à quoi on a à faire. Pour ainsi dire, elle devient une tradition concurrente. Elle s'affiche tout aussi ésotérique, également chrétienne en marge de l'Eglise. Mais elle comprend le monothéisme à la manière naïve des croyants ordinaires. Elle présente ainsi le culte d'Aton comme un progrès théologique par rapport à l'ennéade ! Elle est progressiste, adventiste à la façon des matérialistes. Elle présente les nantis comme les meilleurs d'entre nous. On y retrouve de la pensée protestante, l'esprit des Lumières. On a connu des coucous similaires dans l'Histoire de l'Eglise, et on pense ici notamment aux jésuites. Certains courants associent couramment les jésuites aux mages noirs tibétains. Illuminati et jésuites, la totale.

On ne saurait toutefois jeter le bébé avec l'eau du bain. Si on fait fi du progressisme en filigrane de ces R+C, on ne saurait dire qu'ils sont de mauvaise foi. L'humilité et le désir de servir ne font pas de doute, et beaucoup d'ouvrages d'obédience R+C sont plus que recommandés.


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6ème Congrès du B’nai B’rith Europe

Du 8 au 11 mai 2011, à Bruxelles, aura lieu le 6ème Congrès du B’nai B’rith (Franc-maçonnerie juive) pour l’Europe.
Le discours inaugural sera prononcé par José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne.

Source :

samedi, septembre 25, 2010

Clairvoyance positive et négative, dangers de la Médiumnité et de l’Hypnotisme

La clairvoyance

Clairvoyance signifie « voir clair » ou faculté (de la vision physique) de voir dans les mondes invisibles. C'est une faculté latente chez tous et que finalement chaque être humain possédera au cours de son épanouissement spirituel. Ayant acquis cette vue spirituelle, on peut alors faire pour soi-même des investigations dans des domaines comme la condition de l'Esprit humain avant la naissance et après la mort, et la vie dans les mondes invisibles.

Bien que chacun de nous possède naturellement cette faculté, il faut un effort persistant est nécessaire pour la développer de façon positive, ce qui paraît être puissamment dissuasif. Si elle pouvait être achetée, beaucoup paieraient le prix fort. Mais peu nombreux sont ceux qui consentent à vivre la vie requise pour l'éveiller. Cet éveil ne s'obtient que par un effort patient et persévérant.
Il ne peut pas être acheté; il n'existe pas non plus de route royale pour l'acquérir .

Il existe deux sortes de clairvoyance.
La clairvoyance positive, ou volontaire, est celle dans laquelle l'individu peut à volonté voir et faire des investigations dans les mondes intérieurs; il est maître de lui-même et de ce qu'il fait. Ce type de clairvoyance se développe par une vie pure et de service; l'individu doit être soigneusement instruit de son usage afin qu'il soit totalement efficace et utile. La clairvoyance négative, ou involontaire, existe, quand les scènes des mondes intérieurs se présentent à l'individu tout à fait indépendamment de sa volonté; il voit ce qu'on lui donne à voir et ne peut en aucune manière être le maître de sa vision. Ce type de clairvoyance est dangereux, il laisse l'individu exposé à être possédé par des entités désincarnées et, au pire, il risque que sa vie, dans ce monde et dans le suivant, ne lui appartienne pas.

Dans le cerveau se trouvent deux petits organes :le corps pituitaire (hypophyse) et la glande pinéale. La science n'a que peu de chose à dire à leur sujet et appelle la glande pinéale le troisième oeil atrophié, bien que ni cette glande, ni le corps pituitaire ne sont en train de s'atrophier. Ceci embarrasse beaucoup les savants, car la nature ne conserve rien d'inutile. Dans tout le corps, nous trouvons des organes qui s'atrophient ou se développent.
Cependant, le corps pituitaire et la glande pinéale appartiennent encore à une autre classe d'organes qui, pour le présent, n'évoluent ni ne dégénèrent, mais sont dormants. Dans un lointain passé, quand l'homme était en contact avec les mondes intérieurs, ces organes étaient les moyens d'y accéder et ils le seront à nouveau dans une phase ultérieure. Ils étaient connectés avec le système nerveux involontaire, ou sympathique. Dans un passé plus récent (pendant la dernière partie de l'Epoque Lémurienne et la première partie de l'Epoque Atlantéenne) l'homme voyait les mondes intérieurs; des images se présentaient à lui tout à fait indépendamment de sa volonté. Les centres de perception de son corps du désir tournaient dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (suivant d'une manière négative le mouvement de la Terre qui tourne sur son axe dans cette direction), comme le font aujourd'hui les centres de perception des médiums. Chez la plupart des gens, ces centres de perception sont inactifs, mais un développement approprié les fera tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. C'est là le point difficile du développement de la clairvoyance positive.

Le développement de la clairvoyance négative, ou médiumnité, est plus facile parce qu'il est simplement le réveil d'une faculté de miroir que l'homme possédait à une époque reculée, par laquelle le monde extérieur se reflétait involontairement en lui. Cette faculté se conserva par la suite grâce aux mariages consanguins. Chez les médiums contemporains, ce pouvoir est intermittent, ce qui explique pourquoi à certains moments ils peuvent "voir" et à d'autres moments ils échouent complètement, sans raison apparente.

Dans le corps du désir du clairvoyant volontaire correctement développé, les courants du corps du désir tournent dans le sens des aiguilles d'une montre et brillent d'une splendeur éblouissante qui surpasse de beaucoup la brillance du corps du désir d'une personne ordinaire. Les centres de perception du corps du désir autour duquel tourbillonnent ces courants, donnent au clairvoyant volontaire le moyen de percevoir les choses du « monde du désir » (le plan astral) et il voit et observe à volonté. La personne dont les centres tournent en sens contraire des aiguilles d'une montre ressemble à un miroir qui réfléchit simplement ce qui est devant lui; elle est incapable de rechercher des informations.

C'est là une des différences fondamentales qui existe entre un médium et un clairvoyant correctement développé. Il est impossible pour la plupart des gens de distinguer l'un de l'autre. Cependant, il existe un critère infaillible: jamais un clairvoyant correctement développé n'exercera cette faculté pour de l'argent ou tout autre avantage, pas plus qu'il ne s'en servira pour satisfaire la curiosité, mais uniquement pour aider l'humanité.

On comprend facilement quel grand danger résulterait, pour la société, du mauvais usage du pouvoir de clairvoyance volontaire permettant d'observer et de voir à volonté, si ce pouvoir était entre les mains d'une personne indigne. Elle pourrait lire les pensées les plus secrètes.
C'est pourquoi l'aspirant à la vue et à la pénétration spirituelles doit avant tout donner la preuve de son désintéressement. L'Initié est tenu par les serments les plus solennels de ne jamais utiliser ce pouvoir pour son intérêt personnel si peu que ce soit.

La clairvoyance correctement développée est la seule dont on se serve pour faire des recherches sur des faits occultes et c'est la seule qui puisse être utilisée dans ce but. Par conséquent, l'aspirant doit éprouver, non pas le désir de satisfaire une curiosité vaine, mais le désir sacré et désintéressé d'aider l'humanité. A défaut d'un tel désir, il est impossible de faire des progrès dans l'acquisition de la clairvoyance positive.

Pour retrouver le contact avec les mondes intérieurs, il est nécessaire d'établir la connexion de la glande pinéale et du corps pituitaire avec le système nerveux cérébro-spinal et de réveiller le corps pituitaire et la glande pinéale. Cela fait, l'homme aura à nouveau la faculté de percevoir les mondes intérieurs, mais à un degré plus élevé que dans le passé, parce que cette faculté sera reliée au système nerveux volontaire et, par conséquent, sous le contrôle de sa volonté. Cette faculté de perception lui ouvrira les voies de la connaissance et il aura à son service un moyen d'acquérir des informations, en comparaison duquel les autres méthodes de recherche ne sont que jeux d'enfants.

L'éveil de ces organes se fait par l'entraînement ésotérique suivant : la plupart des gens dépensent leur force sexuelle pour la gratification des sens, alors qu'elle devrait être utilisée pour la génération. Quand l'aspirant à la vie supérieure commence à réprimer ces excès et à consacrer son attention à des pensées et des efforts spirituels, la force sexuelle non utilisée commence à s'élever. Elle s'élève en un volume croissant, traversant le coeur et le larynx, ou bien l'épine dorsale et le larynx, ou les deux, puis passe directement entre le corps pituitaire et la glande pinéale vers le point à la racine du nez où siège l'Esprit .

Toutefois ce courant, quelle que soit son importance, doit être développé dans une certaine mesure avant que le véritable entraînement ésotérique ne commence. Ce n'est pas seulement un accompagnement nécessaire, mais une condition préalable à tout travail conscient dans les mondes intérieurs. Aussi l'aspirant doit-il mener, pendant un certain temps, une vie morale consacrée à des pensées élevées, avant qu'il ne soit possible de commencer le travail qui lui donnera la connaissance des royaumes hyperphysiques.

Quand le candidat a vécu de cette manière pendant un temps suffisant pour établir un courant d'énergie spirituelle et qu'on le trouve digne et qualifié de recevoir une instruction ésotérique, on lui enseigne certains exercices destinés à faire vibrer le corps pituitaire. Cette vibration le pousse à heurter et à faire légèrement dévier la ligne de force la plus proche qui, à son tour, agit sur la ligne de force la plus proche, et ainsi de suite jusqu'à ce que la force de la vibration soit épuisée.
Quand ces lignes de force ont été suffisamment déviées pour atteindre la glande pinéale, le but recherché est atteint: un pont entre les deux organes a été jeté. C'est un pont entre le monde physique et le monde astral. Dès qu'il est construit, l'homme devient clairvoyant et peut diriger son regard là où il veut. Il voit à la fois l'intérieur et l'extérieur des objets solides. L'espace et la solidité, en tant qu'obstacles à son observation, ont cessé d'exister.

Il n'est pas encore un clairvoyant expérimenté, mais il est clairvoyant à volonté, un clairvoyant volontaire. La faculté qu'il possède diffère de beaucoup de celle du médium.

La personne chez laquelle ce pont a été une fois construit, est toujours assurée de pouvoir entrer en contact avec les mondes invisibles, la connexion pouvant être établie ou interrompue à volonté. Peu à peu, l'observateur apprend à discipliner la vibration du corps pituitaire de façon à pouvoir entrer en contact avec telle région des mondes intérieurs qu'il désire visiter. Cette faculté est entièrement soumise à sa volonté. Point n'est besoin pour lui d'entrer en transe, ou de faire quoi que ce soit d'anormal pour élever sa conscience jusqu'au plan astral. Il lui suffit de vouloir voir, et il voit.

Toutefois, ayant obtenu cette faculté, le néophyte doit apprendre à comprendre ce qu'il voit dans le monde astral. De nombreuses personnes pensent que toute la vérité est immédiatement accessible au clairvoyant, et que, quand il peut « voir », il « sait tout sur tout » en ce qui concerne les mondes supérieurs. C'est là une grande erreur.

Nous savons que nous sommes loin d'avoir une connaissance universelle des choses que nous voyons dans le Monde Physique. Il faut beaucoup d'études et de persévérance pour connaître seulement une partie infinitésimale des objets physiques que nous manipulons chaque jour.

Dans le monde physique, les choses sont denses, solides et ne changent pas d'apparence en un clin d'oeil. Dans le monde astral, elles se transforment de la manière la plus inopinée. C'est là une source d'erreurs continuelles pour le clairvoyant involontaire négatif et même pour le néophyte qui pénètre dans ce monde sous la conduite d'un instructeur; cependant, l'enseignement qu'il reçoit l'amène bientôt au point où il peut percevoir la Vie qui cause le changement de la Forme et la connaître telle qu'elle est, malgré tous les changements possibles et énigmatiques.

Par conséquent, les clairvoyants doivent d'abord être entraînés avant que leurs observations puissent avoir une valeur réelle; et plus ils sont compétents, plus ils sont modestes en parlant de ce qu'ils voient; et plus ils ont d'égards pour les versions des autres, sachant combien il y a à apprendre et le peu qu'un simple investigateur peut en saisir.

Ceci explique aussi les différences dans les rapports qu'on a sur les mondes supérieurs, lesquels sont, pour les gens superficiels, un argument contre l'existence de ces mondes. Ils soutiennent que si vraiment ces mondes existent, les chercheurs doivent nécessairement en rapporter des descriptions identiques. C'est comme si, dans le monde physique, vingt personnes étaient appelées à décrire une ville, il y aurait vingt versions différentes; il en est de même pour les rapports des investigateurs des mondes supérieurs. Chacun les voit à sa manière et les décrit selon son point de vue personnel. Le rapport qu'il en fait peut différer de celui des autres, bien que tous soient fidèles du point de vue personnel de chaque observateur.

Il y a aussi une autre, et très importante distinction à faire. Le pouvoir qui permet de percevoir les objets d'un monde n'est pas identique à celui qui permet d'y pénétrer et d'y agir. Le clairvoyant volontaire bien qu'il ait reçu quelque instruction et qu'il soit capable de discerner le vrai du faux dans le monde astral, se trouve, par rapport à ce monde, dans la même position qu'un prisonnier derrière les barreaux d'une fenêtre vis-à-vis du monde extérieur-il peut voir, mais il ne peut pas opérer dans ce monde. C'est pourquoi, en temps voulu, de nouveaux exercices lui sont donnés pour former un véhicule au moyen duquel il peut fonctionner dans les mondes intérieurs d'une manière consciente.

La faculté de clairvoyance indique une connexion relâchée entre le corps vital et le corps dense. Durant les époques qui ont marqué l'histoire de notre Terre, où tous les hommes étaient involontairement clairvoyants, c'était le relâchement de cette connexion qui en était la cause. Depuis cette époque, le corps vital est devenu beaucoup plus étroitement relié au corps dense chez la majorité, mais cette connexion est relâchée chez tous les sensitifs.

C'est cette connexion qui fait la différence entre un tempérament « psychique » et une personne ordinaire qui n'est consciente que des vibration perçues par l'intermédiaire des cinq sens. Tous les êtres humains doivent passer par cette connexion étroite des véhicules et expérimenter la limitation de conscience qu'elle entraîne.

Il y a donc deux classes de sensitifs: ceux qui ne sont pas encore fermement incorporés dans la matière (telles les races moins évoluées et ceux qui ont pratiqué l'endogamie) et ceux qui sont à l'avant-garde de l'évolution. Ces derniers émergent du nadir de la matérialité et se divisent aussi en deux groupes: volontaire et involontaire.

Quand la connexion entre le corps vital et le corps physique est quelque peu lâche, l'individu sera sensible aux vibrations spirituelles et, s'il est positif, il pourra par sa propre volonté développer ses facultés spirituelles, et, à un moment, recevoir l'enseignement nécessaire pour devenir un clairvoyant positif, maître de sa faculté à n'importe quel moment et libre de l'exercer à son gré.

Si une personne a ce léger relâchement entre le corps vital et le corps dense, mais est d'une nature négative, elle est sujette à devenir la proie d'esprits désincarnés à la recherche d'un médium.

Quand le lien entre le corps vital et le corps dense est très relâché, de sorte que le corps vital puisse se retirer, et si le sujet est de nature positive, il peut devenir capable de séparer à volonté les deux éthers supérieurs de son corps physique et de les employer comme véhicule de perception sensorielle et de mémoire. Il peut alors fonctionner consciemment dans le monde spirituel et en rapporter le souvenir de ce qu'il y aura fait, de sorte que lorsqu'il quitte le corps physique la nuit, il prend part en pleine conscience à la vie dans les mondes invisibles, tout comme après notre réveil au matin, nous vaquons à nos activités dans ce monde.

Lorsqu'une personne a ce relâchement entre le corps vital et le corps dense et qu'elle est de nature négative, les entités liées à la terre et qui cherchent à s'y manifester peuvent soutirer son corps vital par la rate et utiliser temporairement son éther pour matérialiser des formes et rendre cet éther au médium lorsque la séance est terminée.

Comme le corps vital est le véhicule par lequel sont spécialisés les courants solaires qui nous donnent la vitalité, le corps du médium, au moment de la matérialisation, diminue parfois presque de moitié parce qu'il est privé du principe vitalisant. Sa chair devient flasque et la flamme de la vie y est faible. La séance terminée, le médium revient à la conscience et éprouve une immense fatigue.

Il suffit de dire qu'il est extrêmement dangereux pour quiconque de devenir négatif au point que ses véhicules et ses facultés peuvent être investies par une entité désincarnée; c'est ce qui arrive lorsqu'un médium « travaille ». L'entité peut contrôler le médium au point qu'il ne puisse plus avoir de choix dans quoi que ce soit, et ne vive qu'en fonction des souhaits de l'entité. Ce contrôle peut continuer même après sa mort si l'entité s'empare de son corps du désir. Il est difficile de s'y soustraire.

En plus de ces différents types de clairvoyance, tous les enfants sont clairvoyants, du moins pendant les premières années de leur vie. Le temps durant lequel ils conservent cette faculté dépend de leur avancement spirituel et aussi de leur milieu, car tous les enfants font part de ce qu'ils voient à leurs aînés et leur faculté de clairvoyance est perturbée par leur attitude trop souvent moqueuse envers leur « imagination »; ils apprennent bientôt à garder ces choses pour eux.

Ainsi nous voyons que la clairvoyance existe, qu'elle soit positive ou négative; ce n'est que par la clairvoyance positive que l'individu peut voir de façon juste, faire des recherches dans les mondes intérieurs et avancer le long du sentier de l'évolution. La clairvoyance négative ne peut pas être considérée comme un instrument sûr d'investigation et apporte souvent la situation hautement indésirable d'être sous un contrôle extérieur et peut entraîner une régression dans l'évolution de l'individu concerné.

La médiumnité

Pour comprendre la médiumnité, il est nécessaire de savoir que l'homme possède plusieurs corps. En plus du corps dense, instrument visible qu'il utilise ici dans ce monde à des fins matérielles, il possède également un corps vital composé d'éther, un corps du désir ou corps émotionnel, et un intellect. L'Esprit individualisé, ou Ego, vit et utilise ses véhicules qui s'interpénètrent, pour acquérir de l'expérience à l'école de la vie.

A l'état de veille, le corps dense et le corps vital (ce dernier interpénétrant le corps physique et s'étendant à environ quatre centimètres au-delà) sont entourés et pénétrés par un nuage de forme ovoïde qui comprend le corps du désir et l'intellect. Ces véhicules sont tous concentriques, et l'interpénétration de l'un par l'autre, se fait de manière que les centres sensoriels d'un véhicule soient correctement ajustés avec les centres sensoriels de l'autre, ce qui permet à l'Ego de diriger l'organisme complexe et de réaliser d'une manière ordonnée les processus vitaux que nous appelons raison, parole et action.

Lorsque le corps dense s'endort, il y a séparation des véhicules. L'Ego et l'intellect, revêtus du corps du désir, se retirent du corps vital et du corps dense, ces deux derniers restant sur le lit, tandis que les véhicules supérieurs planent au-dessus ou près du corps endormi, auquel ils sont reliés par la corde d'argent. Le processus de restauration commence peu après. Dans les cas normaux, le corps du désir (ayant été harmonisé dans le Monde du Désir) envoie l'énergie rythmique dans le corps vital et celui-ci, à son tour, commence à travailler sur le corps dense, éliminant les déchets principalement au moyen du système nerveux sympathique.
Le résultat est que le corps physique est revigoré et déborde de vie quand le corps astral, l'intellect et l'Ego le pénètrent le matin et provoquent son réveil.

A la mort, la même séparation entre les corps se produit comme dans le sommeil. Les soi-disant morts sont des Ego qui ont quitté définitivement leur corps dense, mais ont encore leur intellect et leur corps du désir; ils sont souvent pendant quelque temps conscients du monde matériel qu'ils ont quitté. Certains s'accrochent à la vie terrestre et ne peuvent se servir de leur mental pour apprendre les leçons nouvelles. Nous les appelons les esprits liés à la terre, mais ils ne peuvent fonctionner dans le monde visible sans un corps. Aussi utilisent-ils des vivants dont la liaison entre le corps dense et le corps vital est relâchée. Tous les Esprits ne sont pas confinés avec une égale justesse dans la prison du corps dense. Ceux qui sont le plus étroitement liés sont les matérialistes, ceux dont les liens ne sont pas aussi serrés sont les sensitifs, capables de répondre dans une certaine mesure à des vibrations spirituelles. Les êtres de nature positive, qui sont capables de répondre à ces vibrations, s'ils se développent, le font par leur propre volonté et deviennent des clairvoyants entraînés.

Ceux dont la volonté est faible ne peuvent se développer qu'avec l'aide d'autres personnes et d'une manière négative. Ils deviennent la proie des esprits liés à la terre, qui se constituent leurs guides, et font de leurs victimes des médiums à transes ou, si la liaison entre le corps physique et le corps vital de la victime est particulièrement relâchée, des médiums à matérialisation.

Le médium est un clairvoyant négatif ou involontaire ayant la liaison entre le corps dense et vital particulièrement relâchée et sous le contrôle d'un Esprit du Monde du Désir. Il, ou elle, est dans la même situation que l'hypnotisé vis-a-vis de l'hypnotiseur dans le monde physique. Dans le cas du médium à transe, toutes ses expériences ont lieu alors que son corps physique est en état de transe. L'Ego, revêtu de l'intellect et du corps du désir a quitté le corps physique; la même séparation a lieu dans un sommeil sans rêves, avec cette différence, toutefois, que le corps physique n'est pas alors laissé inhabité sur le lit. L'esprit-contrôle entre habituellement dans le corps physique du médium, en prend possession et s'en sert selon son bon plaisir, bien souvent au grand détriment du médium. Par exemple, quand un esprit contrôle a été un ivrogne ou un libertin pendant sa vie terrestre, il utilise le corps de sa victime pour se livrer à sa passion pour la boisson et satisfaire ses bas instincts sensuels.

Nous ne saurions trop répéter que le corps physique est notre instrument le plus précieux et qu'il est très dommageable de l'abandonner à la merci d'un hypnotiseur ou d'un esprit-contrôle.

En ce qui concerne les esprits liés à la terre, il faut se rappeler qu'ils sont à tous égards comme les hypnotiseurs, sauf qu'ils sont invisibles aux yeux de leurs victimes, et ont sur elles un pouvoir plus grand, parce qu'elles les considèrent comme des êtres supérieurs, des anges dénués de tout mal et dont le but désintéressé est de répandre le bonheur ou la sagesse. A vrai dire, il n'y a pas de pouvoir de transformation dans la mort; le pécheur ne devient pas un saint, ni l'ignorant un Salomon; c'est un spectacle pathétique pour le clairvoyant entraîné que de voir la contrainte exercée par ces cyniques esprits-contrôles sur leurs victimes ignorantes, lesquelles sont si naïves qu'elles ne peuvent distinguer le vrai caractère de ces imposteurs et acceptent leurs inepties comme sagesse sublime. Ils ont fait quelque bien en prouvant la réalité de la vie après la mort, mais aussi beaucoup de mal aux médiums.

Il est certain que les Esprits de nature hautement morale, ou d'une grande spiritualité, se servent rarement des médiums. Ce sont plutôt les esprits inférieurs et liés à la terre qui obtiennent un contrôle sur les personnes à tendances médiumniques, et lorsqu'ils sont en possession de leur corps, ils peuvent l'utiliser pour satisfaire leurs passions pour la boisson ou le sexe. Ils causent ainsi dans l'organisme des troubles qui amènent sa détérioration.
Dans le cas du médium à matérialisations, l'esprit pénètre dans le corps dense de la victime et soutire par la rate l'éther de son corps vital car, comme on l'a dit, la différence entre le médium à matérialisations et une personne ordinaire repose sur le fait que la liaison entre le corps vital et le corps dense est extrêmement relâchée, de sorte qu'il est possible de dégager presque entièrement ce corps vital. Or, le corps vital est le véhicule par lequel sont absorbés les courants solaires qui nous donnent la vitalité. Privé du principe vitalisant, le corps du médium, pendant la matérialisation, se réduit quelquefois à la moitié de sa taille; la chair devient flasque et l'étincelle de vie qui l'anime est presque éteinte. Quand la séance est terminée et que le corps vital a repris sa place, le médium se réveille et retrouve sa conscience normale. Il éprouve alors un sentiment d'épuisement extrême et malheureusement il a parfois recours à la boisson pour reprendre des forces. Dans ce cas, naturellement, la santé en souffre bientôt et le médium devient une épave.

Malheureusement, la grande majorité des médiums ne réalisent pas le péril. Ils ignorent particulièrement l'énorme danger qui les menace après la mort. Comme on l'a déjà dit, le corps du désir peut alors être accaparé par l'esprit-contrôle. S'ils essaient de se soustraire à l'influence de l'esprit-contrôle pendant qu'ils sont encore ici dans leur corps, ils découvrent que l'entité a une emprise extrêmement forte sur eux, une domination qu'il est difficile de briser et ils devraient comprendre que lorsque la mort les amènera dans le monde de ces esprits-contrôles, le danger sera, bien entendu, plus grand encore.

On connaît des cas où des médiums ont essayé de déjouer l'esprit-contrôle et d'échapper à ses contraintes, mais ils n'ont pu briser la forte emprise de l'entité. Ils étaient impuissants. Des médiums ont raconté comment ils étaient presque irrésistiblement contraints de se suicider ou de commettre un meurtre; comment ils avaient prié et supplié ces esprits-contrôles de les laisser tranquilles, mais en vain. Il y a d'autres cas où des esprits-contrôles ont arraché impitoyablement leurs victimes de leur lit, au milieu de la nuit contre leur volonté, pour les forcer à écouter leurs importunités. Il est très rare qu'ils montrent quelque pitié.

Ainsi, nous voyons qu'une fois entrés dans la médiumnité, ce n'est généralement plus pour les médiums une question de choix; ils perdent le pouvoir de chasser les esprits-contrôles. Tant qu'ils obéissent docilement à leur oppresseur, ils ne sentent peut-être pas le mors; mais que l'un deux tente de se dérober, il ne tardera pas à se rendre compte que l'esprit-contrôle possède à la fois le mors et les éperons dont il fera usage impitoyablement.

Le modus operandi du manipulateur invisible consiste simplement à pousser les véhicules supérieurs hors des corps dense et vital du médium consentant, à y entrer lui-même et à en prendre le contrôle. Lorsqu'il en sort, il prélève une partie du corps vital du médium pour s'en servir comme clé ou levier pour la fois suivante. Dans certains cas, il ne se contente pas d'emprunter un corps, il le vole et maintient le possesseur au dehors, en permanence. Nous voyons le même corps, mais il y a un autre Ego à l'intérieur qui manifeste des habitudes et des goûts différents. C'est ce qu'on appelle l'obsession, laquelle peut être décelée par le fait que l'iris ne réagit ni à la lumière ni à la distance par contraction ou dilatation; seul son possesseur peut avoir un oeil qui réagisse. C'est pourquoi les yeux des médiums sous contrôle sont toujours fermés ou bien ont un regard vitreux.

La leçon évidente à tirer de la connaissance de ces choses est que nous devons rester notre propre maître et ne devons jamais sous aucun prétexte accepter d'être hypnotisés ou contrôlés par une emprise extérieure. Pas plus que nous ne devons assister à des séances d'hypnotisme, car l'attitude négative qui y règne expose à l'influence ou à l'obsession. Notre but est la maîtrise de soi, non la maîtrise des autres.

L'hypnotisme

Le contrôle d'autrui par l'usage du pouvoir de volonté est une agression mentale même plus répréhensible que l'agression sur le plan physique. Cette agression mentale est appelée hypnotisme. Elle est graduée dans ses effets comme l'est l'agression physique. Un homme énergique peut administrer une série de vives claques et obtenir d'un autre qu'il obéisse a sa volonté ou bien il peut le faire sombrer dans l'inconscience. Le commerçant hypnotiseur projette juste l'énergie nécessaire pour faire acheter au client ce qu'il ne veut pas ou bien ce qu'il n'a pas les moyens d'acheter et alors il s'illusionne lui-même en définissant ses activités comme "travail légitime".

Aussi courant et abusif que cela soit, beaucoup de gens ne s'attendent pas à des effets secondaires liés à la pratique du sommeil hypnotique sur les personnes assujetties. La gravité de ces actes ne peut être évaluée que lorsque l'effet est examiné sur les corps invisibles du sujet.
C'est une caractéristique des corps invisibles de l'homme d'être activés par la volonté propre de l'individu, tandis que ses incitations à l'action - induites par des sources extérieures communément appelées "circonstances" - ont leur origine dans la volonté d'autrui. Et la différence entre l'homme de caractère fort - qu'il soit sage ou non - et l'homme influençable est que le premier est sous l'emprise de sa propre volonté, agissant de lui-même, avec ses capacités propres, sans tenir compte des circonstances extérieures, poursuivant son chemin comme il le décide lui-même. Dans le second cas, la personne influençable, qui a peu de volonté, est le jouet des circonstances; et, dominée par la volonté d'autrui, elle se laisse dériver sur une mer sans rivage de la vie.

Une personne forte et volontaire ne peut être dominée par un hypnotiseur cherchant à la mettre en sommeil, et celle qui a une attitude mentale positive ne peut être subjuguée. C'est pourquoi la victime sans méfiance est poussée d'abord à devenir parfaitement négative et à désirer être mise en sommeil. Le fluide de l'hypnotiseur est alors dirigé vers la tête d'où il entre en contact avec le corps vital de la tête physique et le chasse. Cet éther vital se trouve repoussé autour du cou en rouleaux épais, semblables a un col roulé de chandail.

Ainsi la connexion entre l'Ego et le corps dense est rompue, comme dans le sommeil, et les véhicules supérieurs se retirent. Cependant les conditions sont différentes de celles du sommeil: la tête du corps vital n'est pas à sa place propre, n'enveloppant et ne pénétrant pas la tête physique de la victime. Celle-ci est maintenant imprégnée par l'éther provenant du corps vital de l'hypnotiseur et ainsi ce dernier a tous pouvoirs sur la victime.

Si nous savons ce que signifie: "table d'écoute télégraphique", nous avons la clé de la relation entre l'hypnotiseur et sa victime, du moins dans une certaine mesure. Si un homme possède un réseau téléphonique privé entre sa maison et son bureau, et si quelqu'un place un branchement entre les deux lieux, il sera capable d'intercepter les messages, de jouer le rôle d'homme d'affaires, de transmettre des ordres..., etc... L'hypnotiseur fait quelque chose de semblable. Il se branche sur la ligne de communication entre l'Ego et le corps de sa victime en interposant une partie de lui-même sur la ligne, et par cette emprise, il peut forcer l'Ego à aller dans le monde invisible chercher les informations qu'il désire, aussi loin que possible. Ou bien, il peut faire commettre au corps dense des actes insensés ou criminels, selon son désir.

Mais, de loin, le plus grand danger pour la victime vient du fait qu'une fois la partie du corps vital de l'hypnotiseur introduite dans son propre corps, elle ne peut plus être entièrement ôtée au moment de l'éveil. Une petite partie reste dans la moelle épinière et forme un noyau par lequel l'hypnotiseur peut pénétrer le corps de sa victime et la soumettre plus facilement par la suite; et à chaque nouvelle emprise quelque chose s'ajoute à ce noyau. Ainsi peu a peu sa pauvre proie devient complètement désemparée, soumettant sa volonté à son maître, indépendamment de la distance qui les sépare jusqu'à ce que la mort de l'un ou de l'autre rompe la connexion.

Le résidu du corps vital de l'hypnotiseur constitue aussi une porte ouverte pour donner des ordres exécutables dans le futur, entraînant la réalisation de certains actes, à un certain jour et à une certaine heure. Quand le moment arrive l'impulsion est libérée comme le déclenchement d'une sonnerie de réveil. La victime doit effectuer l'ordre, même un meurtre, bien qu'elle ne se doute pas que l'influence puisse venir de quelqu'un d'autre. A la mort de l'hypnotiseur toutes ses victimes sont libérées et aucune de ses suggestions passées ne pourra plus les contraindre par la suite.

Il est parfois dit que l'hypnotisme peut être utilisé bénévolement pour le traitement de l'alcoolisme et autre vice et il est volontiers admis que, vu seulement d'une optique matérialiste, cela semble valable. Du point de vue de la science spirituelle cependant c'est différent. Comme tout autre désir, la soif d'alcool a sa source dans le corps du désir (astral), et c'est le devoir de l'Ego de le maîtriser par le pouvoir de la volonté. C'est pourquoi il est à cette "Ecole de l'Expérience" appelée Vie, et aucun homme ne peut faire sa croissance morale pour lui, pas plus qu'il ne peut digérer un repas à la place d'un autre. On ne doit pas tricher avec la nature. Chacun doit résoudre ses propres problèmes, vaincre ses propres fautes par sa volonté personnelle. Si, malgré tout, un hypnotiseur domine le corps du désir d'un alcoolique, l'Ego de ce dernier n'aura pas tiré de leçon pour une vie future, s'il meurt avant l'hypnotiseur. Si ce dernier meurt avant, son client inévitablement boira de nouveau puisque la partie du corps vital de l'hypnotiseur qui tenait en échec le désir dépravé est revenue à sa source. Le traitement reste sans effet. La seule voie pour maîtriser d'une manière permanente un vice est l'usage de sa propre volonté.

L'homme qui utilise ses pouvoirs mentaux sans respect d'autrui est la pire et la plus dangereuse espèce de criminel. Ce travers est très insidieux car il se situe au plan mental d'un homme d'apparence parfaitement respectable, agissant souvent sous le couvert du bénévolat, mais qui peut ruiner la vie des autres, réduire leur volonté jusqu'au bout, paraissant lui-même irréprochable et pouvant être pris pour un ami et un bienfaiteur par sa victime.

Sa transgression est rarement punie dans la vie où elle a été commise mais souvent dans les vies suivantes en l'expiant par une maladie congénitale. Le crime d'un hypnotiseur résolu est en fait le péché « contre le Saint-Esprit ». On peut vraiment dire que la dépravation spirituelle et l'hypnotisme sont les plus grands fléaux sur terre et le plus grand danger pour la société.

Undercover n° 12

Liens communiqués par Victor :



La Clairvoyance (Vue spirituelle) selon l’enseignement de Max Heindel


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Cinq jours de régime végétarien pour détoxiquer l’organisme

vendredi, septembre 24, 2010

Prenez garde aux âmes en peine


Par Roger de Lafforest

Après la mort du corps, les âmes humaines sont en quelque sorte aspirées, aimantées vers la Lumière : elles quittent la Terre pour l’autre monde avec une vitesse qui dépend de leur degré de pureté.

Certaines s’en vont, si j’ose dire, à reculons, avec regret, péniblement, tant elles sont attachées aux biens matériels, rendues lourdes et opaques par le péché.

Certaines même refusent de quitter la Terre, ou ne le peuvent (à cause de leur poids) : elles traînent alors dans le bas astral, clochards du monde invisible, remâchant le souvenir des plaisirs délicieux que la matière procure et dont justement elles ne peuvent plus profiter puisqu’elles n’ont plus de corps.

Aussi sont-elles toujours en chasse pour trouver un moyen d’émerger, un conduit qui leur permette de refaire surface, un intermédiaire qui leur ouvre le passage. Ces âmes lourdes, noires, guettent le moindre appel ou la brèche du monde des vivants pour s’y réinstaller. L’appel, ce peut être une séance de spiritisme, une expérience d’évocation des morts, une obsession sentimentale ; la brèche, ce peut être un état schizoïde ou médiumnique, l’usage d’une drogue ou d’un médicament, une perte de conscience accidentelle ou une anesthésie, parfois simplement le sommeil ou la méditation.

Ces âmes en peine, errant dans le monde invisible qui nous environne, constituent pour nous la menace permanente d’une effraction et d’une invasion. Elles ne cherchent qu’une chose, c’est de s’introduire chez un vivant, de venir l’habiter, de s’y installer à demeure, une fois qu’elles sont dans la place, elles imposent leur loi. Le malheureux occupé n’est plus maître de lui ni chez lui : c’est l’occupant qui décide de ses goûts et de son comportement.

En général, l’occupé ne se laisse pas asservir sans lutte ; il résiste et cherche à expulser l’envahisseur. Les deux personnalités s’affrontent – parfois en des bagarres violentes, parfois en de simples jeux de bras de fer, sans éclats mais épuisants.

C’est toujours l’intrus finalement qui gagne, et qui fait agir et jouir selon ses goûts ce corps chaud qu’il occupe sans titre.

Ne pas confondre « habité » et schizophrène

Pour obliger le squatter à évacuer les lieux, quel huissier, quel gendarme faut-il lui envoyer ? En tout cas, certainement pas le psychiatre qui soignera le malheureux « habité » pour schizophrénie ; c’est-à-dire l’abrutira sans le guérir.

Je suis sûr que dans les asiles d’aliénés un bon tiers, sinon la moitié des internés, ne sont pas des malades mentaux, mais des malheureux « habités » ou « possédés » par des âmes en peine ou par des entités échappées du bas astral.

Plusieurs médecins psychiatres amis (dont je ne citerai pas les noms pour ne pas les compromettre) sont du même avis : « C’est sûrement vrai, disent-ils, mais comment le prouver ? Comment faire la différence entre un schizophrène et un « habité », puisque les symptômes cliniquement observables sont les mêmes ? »

Eh bien, je ne voudrais pas révéler prématurément ce qui n’est encore, à l’heure où j’écris, qu’une hypothèse de travail, mais je crois savoir qu’il y aurait peut-être bientôt la possibilité de formuler un diagnostic par l’examen d’une goutte de sang cristallisée pour déterminer s’il s’agit d’une maladie de la personnalité ou d’une invasion étrangère. Il y aurait donc un critère scientifique que les médecins rationalistes ne pourraient plus contester.

Extrait du livre « Présence des invisibles » de Roger de Lafforest.

Pour Roger de Lafforest, nous vivons, sans en avoir conscience, au milieu d’une faune invisible et fascinante qui s’étend des âmes en peine, n’arrivant pas à faire leur deuil de la vie terrestre, aux « formes-pensées », possédant substance et pouvoir d’action.
Mais voilà : seuls quelques privilégiés ont le pouvoir d’entrer en communication avec ces êtres étranges dont l’action interfère constamment dans notre vie quotidienne. Heureusement, Roger de Lafforest est de ceux-là.
En quelques pages et quelques formules, il nous fait pénétrer dans ce no man’s land inquiétant et nous révèle les mille et un moyens permettant d’apprivoiser ces « invisibles ».

Présence des invisibles



jeudi, septembre 23, 2010

Les poils ne vont pas au nirvana


Des gourous lamaïstes, partis à la conquête du marché spirituel, font miroiter à leurs disciples la possibilité d’obtenir un corps magnifique et éternel, le « ja’ lus » dont rêvent toutes les grenouilles de rinpoché. D’après des chroniques tibétaines relatées par ces gourous, la transformation du corps physique de grands mystiques en corps d’arc-en-ciel (ja’ lus), exclut les phanères (poils, ongles, cheveux), les résidus du « grand transfert ».

Dans l’Antiquité, les poils étaient considérés comme impurs car dépourvus de sensibilité. De plus, poils et barbe poussent abondamment sur les morts, jusqu’à décomposition… En Egypte, les prêtres se rasaient intégralement. De nos jours, parmi les sannayasins généralement hirsutes qui vivent en marge de la société indienne, des ascètes éliminent leurs cheveux et poils à l’instar des anciens prêtres égyptiens.

Dans le monde islamique, l’épilation est préconisée aux femmes comme aux hommes pour des raisons d’hygiène. Les musulmans barbus et virils s’épilent depuis le nombril (« Al Halâl wal Harâm » de Cheikh Sayfoullâh).

A notre époque, des personnes, peut-être vivifiées par de nouvelles énergies, retrouvent inconsciemment d’anciennes pratiques religieuses en cédant à la mode de l’épilation.

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Sarkozy habillé pour l’hiver dans l’émission « Ce Soir ou jamais »

Vent de fraîcheur télévisuel dans une médiasphère manquant d’audace, l’émission « Ce Soir ou Jamais » devrait être prescrite pour tous les neurones ankylosés par la pesanteur de la pensée unique, tant ses joutes oratoires sont décapantes et revigorantes.

Le débat d’hier soir, 21 septembre, n’a pas failli à sa règle d’or : des invités de choix qui ont confronté leur analyse divergente de la France de Sarkozy, dans une liberté de ton qui s’est affranchie de toutes les périphrases, à l’image de l’intellectuel Emmanuel Todd, qui a qualifié le locataire de l’Elysée de "machin" au pouvoir, ou de l’humoriste limogé de France Inter, Didier Porte, qui l’a comparé à un "adolescent de 17 ans".

Un grand moment du service public qui, s’il a donné quelques sueurs froides à son animateur vedette Frédéric Taddéï, n’a jamais aussi bien rempli sa mission de revivification publique…






Emmanuel Todd (né en 1951) est un politologue, démographe, historien, sociologue et essayiste français. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et docteur en histoire de l'Université de Cambridge. Ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED), ses recherches l'ont conduit à considérer que les systèmes familiaux ont un rôle déterminant dans l'histoire et la constitution des idéologies religieuses et politiques.


La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...