jeudi, janvier 20, 2011

Pourquoi le Dalaï-lama a-t-il reçu le prix Nobel de la Paix ?






Un chef de guerre rémunéré par la CIA


Le 14ème Dalaï-lama, peu soucieux de l’éthique bouddhiste, était bien un chef de guerre au service de l’impérialisme étasunien. « Pendant la majeure partie des années 60, la CIA a soutenu le mouvement tibétain en exil à hauteur de 1,7 millions de dollars par an, pour financer des opérations contre la Chine, y compris une subvention annuelle de 180 000 dollars au profit du Dalaï-lama, révèlent des documents récemment rendus publics par les renseignements américains (U.S. intelligence). » Jim Mann, « CIA gave Aid to Tibetan Exiles in ‘60s, Files Show (La CIA soutient les exilés tibétains dans les années soixante), Los Angeles Times, USA (1). 

Des documents classés  « Top Secret » sont en ligne : http://www.westernshugdensociety.org/photos/dalai-cables-nobel-peace3/

Puisque la « non-violence » tibétaine n’est qu’une façade, pourquoi le Dalaï-lama a-t-il reçu le prix Nobel de la Paix ?


1989, l’année de tous les dangers… et de la naissance d’« Arte »


« Ce n’est pas innocemment que le prix Nobel de la paix fut décerné à Sa Sainteté en décembre 1989. Après la chute du Mur de Berlin (9 novembre 1989) et les événements de la Place Tian’anmen (juin 1989), ce prix Nobel l’a placé bien en vue sur la scène internationale comme apôtre de la paix. C’est la même année que la chaîne de TV franco-allemande, « Arte », vit le jour, d’abord virtuellement : dans les têtes pensantes de la social-démocratie européenne de l’époque. Helmut Khol et François Mitterrand s’étaient réunis autour de la question du « que faire après la chute du mur ? ». Il restait quelques marécages communistes à assainir en Europe de l’Est. Aussi, pour réaliser leur projet télévisuel à vocation clairement politique, mais à façade éminemment culturelle, ils choisirent un « ex-soixante-huitard » converti en employé discret et efficace des couloirs du Parti Socialiste français. Jérôme Clément devint PDG d’« Arte » et lança la chaîne deux ans plus tard. Comme il se devait pour répondre au profil requis et pour mener à bien la lourde tâche qui lui incomberait, le petit Jérôme avait été nourri au biberon anticommuniste par une maman russe, sans doute de famille aisée, puisqu’elle avait fui les réformes de Lénine. Comme promis, « Arte » devint rapidement la chaîne télévisuelle la plus suivie par les post-68, c’est-à-dire par une majorité d’intellectuels moyens de notre petite Europe ronronnante et bien-pensante…


Un « apôtre de la paix » utile au politiquement correct


Que rêver de mieux pour nous mettre immédiatement sur les rails du politiquement correct qu’un Dalaï-lama qui venait d’être décoré « apôtre de la paix » et dont on savait qu’il dirait exactement ce qu’il fallait pour honorer notre sainte Europe ? Louvoyant avec habilité entre dialogues interreligieux et recherches neuroscientifiques, et ne fermant la porte à aucune tendance, notre Océan de Sagesse baigne dans la correction idéologique de l’homme nouveau. Son discours plaît à tout le monde puisqu’il n’émet ni opinion, ni critique (si ce n’est vis-à-vis de la Chine !). Il reflète à merveille l’état de pseudo-disponibilité intellectuelle de nos contemporains qui, ne prenant pas position, se laissent ballotter par les vagues médiatiques et diriger par les tempêtes économiques. Jérôme compta sur cet allié de taille pour le soutenir dans le nettoyage des derniers relents du communisme est-européen… et chinois. Depuis une quinzaine d’années, pas une semaine ne se passe sans que nous ayons droit à un reportage digne de la Guerre Froide. Sa Sainteté le Dalaï-lama, le Bouddhisme tibétain et le « peuple martyr » sont devenus des vedettes sur « Arte ». Au « noms de Dieu », gardons le sourire ! Ils seraient désormais accueillis dans les studios de Jérôme à la moindre occasion. Le Dalaï-lama ne se fit pas prier, on sait la confiance qu’il place dans la puissance des médias !


Un mouvement international bouddhiste au service du capitalisme 


Toutefois, à l’instar de quelques rares journalistes qui tentent des remarques timides, on pourrait avancer que ce sont les médias qui poussent l’image du Dalaï-lama et transforment le Bouddhisme tibétain en un supermarché de la spiritualité. Voilà une thèse à creuser, sans perdre de vue que les journalistes sont, eux-mêmes, des fonctionnaires employés par les multinationales. Que signifie encore la « liberté de la presse », lorsque celle-ci est subsidiée à condition qu’elle diffuse les idées qui alimentent l’économie de marché ? Un journaliste « intègre » se trouve facilement « éloigné » de la scène médiatique. Les informations relayées par nos médias à propos du Tibet et reprises par les organisations aussi prestigieuses que « Free Tibet » ou « Amnesty International », proviennent d’une seule et même source : « Asie Libre ». Or, le directeur « d’Asie Libre » n’est autre que le frère aîné du 14ème, qui, de longue date, collabore avec la CIA (2). Le virus dalaïste emprunte certainement les voies médiatiques pour se répandre, mais on ne peut pas dire qu’il ne soit pas inoculé par le Dalaï-lama et son entourage. Car Sa Sainteté ne peut décevoir ses « employeurs » du marché libre qui, à l’époque de son exile, l’ont acheté à bon prix. N’oublions pas que, dès 1951, le ministère des Affaires Etrangères des USA a décrit clairement sa stratégie pour le Tibet : attirer le Dalaï-lama en Occident, le rendre célèbre et, par ce biais, créer un mouvement international bouddhiste dont le but n’est pas l’expansion du Bouddhisme, mais la capitulation du communisme en Chine. Depuis une cinquantaine d’années, les Etats-Unis adoptent cette stratégie et diffusent une propagande dalaïste à grande échelle, tout en soutenant financièrement la « cause tibétaine » (3). Jérôme d’« Arte » suit le mouvement, et la stratégie réussit puisque le contingent de dalaïstes grossit de jour en jour. 
(Elisabeth Martens, « Histoire du Bouddhisme tibétain, la compassion des puissants », L’Harmattan.  






(1) « Une Grande Impostue, la politique du Lama ». 
(2) Dunham M., « Buddha's Warriors », Penguin.
(3) Grunfeld T., « Tibet and the United States », East Gate Books.










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Wikileaks : le Dalaï-lama & « Establishment 22 »
Des Tibétains, qui dénoncent par ailleurs l’intolérance religieuse du Dalaï-lama (proscription du culte de Dordjé Shougdèn), considèrent que le grand prêtre du lamaïsme est le véritable chef d’« Establishment 22 ». En effet, cette unité a incorporé des combattants du Chushi Gangdruk (la guérilla tibétaine). Or le Chushi Gangdruk reconnaissait l’autorité du Dalaï-lama. Quoiqu’il en soit, on peut supposer que le Dalaï-lama n’ignorait pas l’enrôlement obligatoire de milliers de jeunes tibétains dans une unité spéciale de l’armée indienne. Plusieurs centaines de ces jeunes ont donné leur vie dans des opérations frontalières… LIRE LA SUITE :
http://bouddhanar.blogspot.com/2010/12/wikileaks-le-dalai-lama-establishment.html

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