vendredi, mai 05, 2023

Le Black Bloc


Le Black Bloc contre le néo-féodalisme


Le Black Bloc

"Ce terme a été inventé pour désigner des individus masqués, habillés en noir qui, comme les autonomes allemands des années 1970, se livrent à des destructions de biens et harcèlements de la police au cours des manifestations antimondialisation.

Fantasme, le Black Bloc (parfois écrit « black block ») l'est très certainement si l'on pense à une organisation structurée ayant une stratégie violente concertée visant à un but déterminé. Plus sûrement, il faut y voir des petits groupes variés, qui ne se connaissent généralement pas (ou pas tous) entre eux, constitués d'individus de nationalité variée (française notamment) aux liens amicaux antérieurs (sur le principe des « groupes affinitaires ») et partageant une sensibilité anarchiste qui les amène à justifier le recours à la violence contre les biens à l'occasion de mobilisations.

Ils visent de façon privilégiée les « symboles du capitalisme » d'aujourd'hui : banques et surtout enseignes de multinationales (Nike, Levi's, MacDonald's, Planet Hollywood, etc.), l'objectif étant à la fois de causer des dommages matériels coûteux pour les entreprises en question et de s'attaquer à leur image.

Le pillage des magasins est principalement justifié comme relevant de la « réappropriation sur le vol capitaliste » [...].

Le désordre de rue, voire la destruction du matériel urbain, le sont comme « libération » d'un territoire, transformation en « zone autonomes temporaires ». Plus généralement, la violence est pour eux une réponse légitime à une violence bien supérieure inhérente au système capitaliste." (
La France rebelle)

La violence des Black Blocs est sans commune mesure avec celle du néo-féodalisme des ultra-riches. 


Partout sur la planète, les peuples sont réduits à l'état de serfs par le capitalisme mondialisé et la finance apatride. Jadis, ils étaient taillables et corvéables. Aujourd'hui, ils sont taxables à merci. 


"(...) aujourd'hui, nous vivons la reféodalisation du monde. Les seigneurs despotiques sont de retour. Les nouvelles féodalités capitalistes détiennent désormais un pouvoir qu'aucun empereur, aucun roi, aucun pape n'a possédé avant elles. [...]

Les attentats du 11 septembre 2001 à New York, Washington et en Pennsylvanie ont provoqué une accélération dramatique du processus de reféodalisation. Ils ont été l'occasion pour les nouveaux despotes de s'approprier le monde. De s'emparer sans partage des ressources nécessaires au bonheur de l'humanité. De détruire la démocratie. Les derniers barrages de la civilisation menacent de céder. Le droit international est à l'agonie. L’Organisation des Nations unies et son secrétaire général sont mis à mal et diffamés. La barbarie cosmocrate (le contraire de démocrate) progresse à pas de géant. [...]

Pour parvenir à imposer ce régime inédit de soumission des peuples aux intérêts des grandes compagnies privées, il est deux armes de destruction massive dont les maîtres de l'empire de la honte savent admirablement jouer : la dette et la faim.

Par l'endettement, les Etats abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté.

Cette formidable machine à broyer et à soumettre ne supporte plus aucune des limitations que le droit international prétendait traditionnellement imposer aux rapport entre les États et entre les peuples. Du coup, c'est le régime de la violence structurelle et permanente qui, partout, gagne du terrain..." (L'empire de la honte)


Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...