samedi, octobre 15, 2011

Amaroli, le culte du Pipi






« Il existe dans l’univers une force supérieure au monde matériel, une force solaire qui amène l'ordre et l'organisation de la vie à tous les niveaux. Cette force ne connaît pas l’échec. Elle est une sorte d’église sans prêtre, l’église de l’ordre cosmique. La pratique d’Amaroli est un rituel pour se laver soi-même. On met les mains en bas pour recueillir l'urine comme pour un baptême. Dans le désert il n’y avait pas de flacon, on urinait dans le creux de sa main et on offrait Amaroli au soleil avant de le boire. Amaroli est une véritable eucharistie avec soi-même. En le pratiquant on se libère non seulement des maladies physiques mais aussi des formes-pensées négatives qui les ont engendrées.

La mort, très souvent, est un acte suicidaire par lequel on accepte les limites de la tradition sociale. Mais il est possible à chacun d’aller dans son laboratoire secret, au plus profond de lui-même, et de changer ses formules génétiques. A ce moment-là, la mort peut devenir une décision que l’on prend et non plus une fatalité, un aveu d'impuissance. Le stress, à un niveau cellulaire et à un niveau psychique, est dû à l'habitude de se mettre constamment à l'écart de l'onde vibratoire du divin. Amaroli est l'une des clés les plus puissantes pour se remettre en phase avec ce flux de vie et découvrir les forces d'auto-régénération du corps. Les Esséniens avaient constaté que la pratique d’Amaroli ouvrait l’individu à une capacité de pouvoir vibrer et pulser avec l'univers tout entier. Dans la tradition hindoue, le dieu qui correspond à l’urine est Ganesh, qui est relié à l'énergie de la nativité, de l'innocence et de l'enfance. Amaroli est le chariot doré qui permet de repartir vers son enfance originelle. C’est un acte de resacralisation de soi-même, un geste de confiance en la vie et en son immense pouvoir de transformation. » Amaroli, Éditions Vivez Soleil.


Milarepa, le grand yogi du Tibet, a dit :

« Lorsque j'ai soif, je bois de l'eau pure des sources. A d'autres moments, je bois ma propre urine. C'est le flot de la fontaine de la compassion et, en la buvant, je bois le nectar des dieux. »

Selon la revue bouddhiste Samsara (numéro 5, mai/juillet 98), l'urine des femmes enceintes serait une arme contre le sida.

Les pilules de « nectar » des lamas tibétains, le régime alimentaire des aghoris indiens, la coprophagie et le cannibalisme rituels évoquent des formes de schizophrénie. En revanche, l'ingestion de l'urine, préconisée par de nombreux thérapeutes du Nouvel Age, n'est pas l'indice d'un grave déséquilibre psychique. En effet, la croyance dans les vertus thérapeutiques de l'urine est très répandue. Mais la thérapie par l'urine n'est-elle qu'une vieille superstition réhabilitée par des médecins dissidents qui se qualifient de Naturopathes ? Le docteur Christian Tal Schaller est l'un de ses médecins, il écrit :

« Malgré mes "réticences scientifiques" et mon dégoût psychologique pour une thérapie aussi saugrenue, je décidai d’essayer l'urinothérapie sur moi-même. Je fus émerveillé de l'amélioration de ma vitalité et de ma santé globale et ne pus alors que conseiller cette méthode à ceux de mes patients qui semblaient capables d’accepter psychiquement une thérapie aussi peu conforme aux idées reçues.

En effet, en Occident, au XXe siècle, la plupart des gens ont été éduqués à croire aux "prodiges" de la médecine moderne et à attendre de l’industrie pharmaceutique la solution à tous les maux ! Or l'urinothérapie élimine tous les intermédiaires : médecin et pharmacien sont remplacés par "le médecin et le pharmacien biologiques intérieurs" qui vont, avec la sagesse qu’ils ont acquise en quelques millions d’années d’évolution, préparer le remède adéquat," sous forme d’urine fraîche. »

Le docteur Schaller a écrit ces lignes il y a environ vingt ans. Amaroli ou l'urinothérapie, qui était la technique de guérison secrète des yogis et des adeptes du Tantra, est depuis largement connue et pratiquée. « Mais, rétorque Michel Lafosse, si cette thérapie (paraît-il ex-secret d’État) a autant d'adeptes (des millions) à travers le monde, on ne devrait pas tarder en récolter les bienfaits... Ce sera la plus grande révolution des temps modernes : malades et maladies auront fondu comme neige au soleil. Ainsi, chaque ex-malade redevenu enfin souverain de son corps (la souveraineté fait partie de la propagande de ces médecins dissidents en recherche de popularité), des légions de médecins se retrouveront au chômage... Dans le cas contraire, ça voudra peut-être dire que la thérapie par l'urine est une illusion de plus qui repartira aussi vite qu'elle est revenue... »

Un choc des cultures au cœur de l'Amérique

En 1987, le professeur de journalisme Stephen Bloom, un libéral typique, a voulu explorer ses racines juives en rejoignant la communauté Hab...