dimanche, décembre 11, 2011

Des enfants sacrifiés à Satan





Depuis quelques années, les coulisses du petit monde de l'information bruissent de rumeurs sordides. Des sectes sataniques organiseraient en France des rituels de magie sexuelle au cours desquels des enfants seraient torturés et violés... À plusieurs reprises, il m'a été donné d'approfondir ces incroyables rumeurs. Des bénévoles de l'U.N.A.D.F.I. et du C.C.M.M., dont la fonction est de recevoir et conseiller les familles dont un proche est la proie d'une secte, m'affirmèrent avoir reçu régulièrement des témoignages de parents d'adeptes sous l'emprise de maniaques hallucinés vouant un culte au démon. Ce qu'ils rapportent est particulièrement odieux. Comme la rumeur l'évoquait, la joie de ces pervers illuminés serait le viol ritualisé d'enfants de moins de treize ans. Certains récits recueillis par les associations font même état de bébés torturés...

Mais voilà, ces témoignages se font, presque toujours, sous couvert d'anonymat par des individus terrifiés. Ces personnes ont vu l'un de leurs proches passer du rôle de victime à celui de bourreau, car, sous l'emprise de la secte, les adeptes participent aux rituels et deviennent, par la force des choses, les complices des actes criminels qui y sont perpétrés. Certains fanatiques sombrent dans la folie la plus totale et entraînent avec eux leurs propres enfants, rajoutant le crime d'inceste à celui de pédophilie. Leurs familles se retrouvent donc elles-mêmes prises au piège. En dénonçant ces turpitudes, elles condamnent du même coup celui qu'elles veulent sauver. L'anonymat constitue dès lors pour elles une garantie de sauver l'être cher devenu complice des exactions de la secte.
Ce genre de relations ne permettent pas à des journalistes d'investigation de se forger une opinion et encore moins d'acquérir la certitude que de tels actes ne sont pas purement imaginaires. Les mobiles qui poussent les témoins à la discrétion sont compréhensibles, mais ils empêchent l'enquêteur de réunir les preuves de ces crimes. Devant cet obstacle, les rares journalistes qui s'intéressaient aux dossiers ont fini par renoncer à leurs enquêtes, classant ces informations dans les rumeurs extraordinaires et invérifiables.

Pourtant, de nombreux faits démontrent la montée en puissance fulgurante des sectes sataniques. Des quatre coins du monde nous parviennent des documents démontrant la multiplication des crimes rituels exécutés en l'honneur du démon.

Aux U.S.A., le phénomène remonte à la fin des années 60. L'une des premières sectes du genre à avoir remis au goût du jour Belzébuth, Pazuzu et Asmodée est l'Église de Satan de l'ancien dompteur de cirque Szandor la Vey. Cette dernière, fondée en 1966 à Los Angeles, dispose aujourd'hui de plus de quarante mille fidèles sur le continent américain et six mille en Europe. Son but est d'instaurer « la loi du plus fort, la suppression de ses ennemis, des gêneurs, des incapables, le culte du surhomme »... En bref, une doctrine proche du nazisme. Charles Manson et d'autres tueurs en série se réclamèrent de cette organisation. En France, les écrits de Szandor la Vey sont diffusés par la maison d'édition d'un groupe à tendance fasciste dirigé par Christian Boucher, qui, par ailleurs, dirige l'Ordo Templi Orientis, une secte experte en l'invocation des démons et en magie sexuelle.

L'autre organisation née aux U.S.A. et qui défraya la chronique par ses activités criminelles est le Temple de Seth. Il fut fondé en 1974 par le colonel Michael Aquino, de l'U.S. Air Force. Les dévots du Temple de Seth seraient cent vingt-deux mille dans le monde ! Cette secte est aujourd'hui passée en grande partie dans la clandestinité car, le 22 avril 1987, éclata un énorme scandale. Une école maternelle située dans l'enceinte de la base militaire de San Francisco, où était en fonctions le colonel Aquino, fut le théâtre d'un véritable cauchemar : le prêtre protestant, Gary Hambright, avait violé plusieurs dizaines d'enfants de cette école. Comble de l'horreur, on découvrit qu'il était séropositif. Le prêtre faisait partie du Temple de Seth. Le colonel, Gary Hambright et de nombreuses personnalités faisaient subir des sévices sexuels aux enfants pour les besoins de leurs rituels sataniques...

Toujours aux U.S.A., cinq jeunes ont été interpellés à Baton Rouge parce qu'ils étaient soupçonnés d'avoir assassiné rituellement les parents de l'un d'entre eux. Heather Wendorf est une jeune fille de quinze ans, son petit ami, Rod Ferrell, a seize ans. Tous deux se prétendent satanistes et, avec trois autres de leurs camarades, ils prient les forces du mal. Rod affirme être un vampire, Heather est convaincue d'être la réincarnation d'un démon... Dans les rues de la petite ville d'Eustis, on les voyait souvent déambuler tout habillés de noir. Depuis quelques semaines, les cimetières des environs avaient reçu leur visite, mais il semble que ces jeunes aient radicalisé leur position et, pour la joie des démons, battu à mort et saigné les parents de Heather.

Ce crime peut paraître incroyable, mais aux U.S.A. il est presque banal. Les ravages du satanisme et autres délires « gothiques » atteignent des proportions alarmantes. On estime à deux mille le nombre d'assassinats perpétrés chaque année par des satanistes en Amérique du Nord. La criminalité liée à des pratiques sataniques prend des formes très diverses. On trouve des sectes très structurées comme le Temple de Seth, des groupes spontanés comme celui fondé par les cinq adolescents d'Orlando, mais aussi de pures organisations mafieuses. [...]

Le continent africain connaît lui aussi une vague de satanisme. Au Cameroun, le révérend père Engelbert Mveng a été assassiné le 22 avril 1995. Son meurtre est venu s'ajouter à une longue liste d'hommes d'Église abattus dans ce pays au cours des dernières années. Le plus effrayant est que le corps du père Mveng a été amputé rituellement de son sexe et de son cerveau. Le théologien camerounais Jean-Marc Ela, réfugié politique au Canada et soutenu par l'ensemble des Églises chrétiennes, a déclaré, lors d'une conférence donnée le 2 septembre 1995, que le gouvernement camerounais était directement impliqué dans ces meurtres rituels : « Le pouvoir gère un système de violence en s'appuyant sur un culte satanique qui s'organise dans les allées du pouvoir. Ce sont des réseaux mystiques qui procèdent à l'élimination des intellectuels...» Ses affirmations ont été largement soutenues par les spécialistes des affaires africaines du Quai d'Orsay, et le gouvernement camerounais ne les a pas démenties.

Le 15 septembre 1996, le gouvernement du Kenya a rendu public le rapport d'une commission présidée par l'archevêque catholique de Nyeri et Mgr Nicodemus Kirima. Suite à de nombreux meurtres et disparitions, la commission a mené une enquête dans l'ensemble du pays sur les activités des adeptes du satanisme. Le compte-rendu des investigations met en évidence, dans les différents rites qu'il décrit, l'usage d'incantations dans une langue inconnue, de drogues et de vin, d'objets cultuels et de symboles divers tels que : crânes humains, serpents, swastika, tête de bouc à l'envers, chiffre «666 »... Les adorateurs de Satan « pratiqueraient des sacrifices humains lors desquels ils boivent le sang et mangent la chair de leurs victimes. Une sexualité débridée et le viol, en particulier d'enfants, seraient généralisés »...

En Europe, le satanisme a de multiples facettes. Le chercheur et sociologue de l'école royale de théologie de Norvège, Valéry Kubens, constate : « Nous avons largement sous-estimé le satanisme, nous sommes peut-être devant l'une des principales structures occidentales de violence mystique de la fin du XXe siècle ! Il est vrai que dans ce pays, depuis 1992, les adeptes de ces organisations ont détruit plus de dix-huit églises par le feu. En décembre 1994, Varg Vikernes, vingt-deux ans, appelé der Graaf (« le comte »), a été condamné à vingt et un ans de prison. Gourou de la secte satanique Inner Circle, militant d'extrême droite et chanteur du groupe Heavy Metal Burzum, il avait assassiné son producteur, incendié une dizaine d'églises et attaqué un dépôt de munitions. En représailles de cette condamnation, en Angleterre, deux adeptes mirent le feu à une église. À Upsala, en Suède, deux femmes firent de même, et en Allemagne, le German black metal mafia publia une liste de destructions à opérer...

En France, une vague de profanations de tombes laisse entrevoir des réseaux sataniques extrêmement bien implantés sur notre territoire ; des réseaux, à l'ampleur largement sous-estimée, qui agissent depuis plusieurs années. La surprise est de taille et les services spécialisés des Renseignements généraux essayent de rattraper leur retard, mais le problème est difficile à appréhender. Comme aux U.S.A., il existe en France et en Europe plusieurs formes de satanisme. Certaines, espérant capter leur besoin de révolte, prennent pour cibles les adolescents et sont largement infiltrées par l'extrême droite, d'autres, beaucoup plus subtiles, s'adressent aux adultes. Les adolescents pratiquent un satanisme relativement grossier et caricatural. Les adultes, eux, sont surtout attirés par les déviances sexuelles et le sadisme qu'impliquent certains rituels. Là entrent en jeu des structures initiatiques comme l'Ordo Templi Orientis et la Golden Dawn. [...]

Un réseau de pédophilie impliquant de hautes personnalités serait en activité entre Paris, Nice, Monaco et Bruxelles depuis de nombreuses années et ferait subir à des enfants, en ce moment même, les pires sévices. […]

Un réseau pédophile de cette envergure, pour survivre et agir, a besoin d'une sorte de maquis, d'un terrain propice à ses entreprises pour les dissimuler et leur servir de point d'ancrage. Dans cette perspective, les éléments attestant, dans le témoignage des jeunes victimes, l'existence de rituels, de symboles ésotériques et d'initiations prennent toute leur valeur. La dimension sectaire de ces réseaux peut expliquer la cohésion de ces groupes et leur aptitude à fonctionner dans l'ombre. Les sectes sont des espaces clos et opaques, susceptibles de faire naître d'importantes structures secrètes par l'intermédiaire desquelles peuvent se développer des activités criminelles qui sont ainsi dissimulées efficacement. Les adeptes sont des jouets entre les mains de leur gourou. Soumis à des techniques de manipulation mentale quasi scientifiques, ils sont prêts à exécuter n'importe quel ordre, fût-ce celui de se suicider. Ils sont donc autant de pions que ceux qui tirent les ficelles peuvent manipuler dans n'importe quel dessein, et pourquoi pas dans celui d'organiser et de protéger un réseau de pédophilie.[...]

Des sectes, voire des organisations initiatiques occultes, pourraient donc servir de « maquis » à ces réseaux de pédophilie. [...]

L'aspect occultiste et initiatique de ces réseaux n'est pas sans faire écho à certains faits de l'histoire connue, récente et ancienne, des sociétés secrètes qui influencèrent l'Ordre du Temple Solaire et le gourou du Mandarom. Nous savons, grâce aux déclarations des enfants arrachés aux réseaux pédophiles niçois et parisiens, que la mise en scène des orgies auxquelles ils étaient contraints de participer reposait sur l'usage d'un certain nombre de symboles et de rituels, et même d'une langue qui ne ressemblait à aucune de celles qu'ils pouvaient connaître. Un inventaire précis permit de remarquer que ce décorum semblait directement inspiré des mises en scènes de l'ordre occultiste de la Golden Dawn. Il est crucial de se pencher un peu plus sur cette organisation et son histoire pour comprendre tout l'intérêt que nous avons à faire ce constat. Cet ordre fonctionne comme une obédience maçonnique dont les réseaux feraient naître de véritables sociétés secrètes sous forme de loges. Aussi curieux que cela puisse paraître, la Golden Dawn est née au XIXe siècle dans les milieux de la franc-maçonnerie anglaise. La « loge mère » de cette obédience dévoyée s'appelait Isis-Urania et a implanté des groupes plus ou moins formels dans l'Europe entière. Les initiateurs de cette organisation, qui se donnent pour but de communiquer avec les anges et les démons, étaient de fervents égyptologues pour la plupart issus de Cambridge. C'est ainsi que les symboles et les rites de l'Ordre s'inspirèrent largement de l'imagerie égyptomaniaque et romantique, voire ridicule, de cette époque. Des rites et des symboles si particuliers qu'ils sont facilement identifiables, même à travers le récit d'un enfant. Notons aussi que les adeptes de cet ordre doivent apprendre un langage secret inventé par John Dee, un alchimiste du XVIIe siècle, langue que l'on désigne sous le nom pompeux d'« énochien ». Cette langue, extrêmement complexe, inspirée de cryptologie, de latin, d'arabe et de divers dialectes de la haute Antiquité peut s'écrire en lettres latines, sous une forme quasi phonétique, mais aussi à partir d'un alphabet secret qui n'est révélé qu'à quelques adeptes choisis.

Au tout début du XXe siècle, la Golden Dawn adopta un nouveau visage lorsqu'Aleister Crowley (1875-1947) en prit la direction. Cet homme est considéré par les adeptes comme le précurseur de la libération sexuelle. Épicurien à tendance dionysiaque, il fut l'ami de Rodin et apprécié par de nombreux intellectuels européens. Les rituels de la Golden Dawn, déjà largement décriés, se tournèrent alors radicalement vers la magie sexuelle. Cette sous-structure de la Golden Dawn se fit connaître sous le nom d'Ordo Templi Orientis. Aujourd'hui, les adeptes du genre se réclament de cette organisation sous l'une où l'autre de ces appellations, si ce n'est des deux. La loge allemande Thelema de Michaël Kühnen, le leader charismatique du mouvement nazi et skinhead allemand, participait de cette obédience dévoyée. En Italie, à Rome, l'existence d'un groupe de l'O.T.O. pratiquant des viols d'enfants dans ses rituels a été dévoilée, ce qui fit scandale car la jeunesse dorée de la ville y participait, ainsi que des avocats réputés. En France des groupes se revendiquant de la Golden Dawn ont fait très discrètement leur apparition dans les milieux paramaçonniques. Il semblerait que ce put être le cas à Strasbourg en 1989, où la loge de la Golden Dawn est devenue un cercle de repli pour les militants du Front national écartés des grandes obédiences maçonniques. À Nice, la quasi-mafia mise en place par Jacques Médecin avait sa société secrète : le Cube. Cet ordre se réclamait de la Golden Dawn et était l'héritier d'une « loge » anglo-saxonne elle aussi dévoyée. Cette dernière est connue par les historiens spécialisés sous le nom de Order of cubic stone et largement implantée dans le milieu de la Mafia sicilienne depuis 1969... Enfin, pour revenir à l'Ordre du Temple Solaire et au Mandarom, on doit savoir que les dirigeants de ces sociétés secrètes, comme certains de leurs adeptes, passèrent par l'ordre de la Rose-Croix A.M.O.R.C. avant d'être acceptés dans ces sectes, et plus précisément par la « loge » rosicrucienne de Nice. Ce détail est important car l'ordre de la Rose-Croix A.M.O.R.C. est affilié à celui de la Golden Dawn, et certaines de ses « loges » en pratiquent les rituels. Cette filiation remonte à la mythique société secrète franco-allemande de la Rose-Croix d'Or, qui vit le jour au XVIIe siècle et dont l'existence fugitive est avérée par de nombreux documents historiques. Celle-ci aurait été à l'origine de l'ordre de la Golden Dawn. C'est de cette même Rose-Croix — qui se manifesta pour la première fois à Paris en août 1623 — que l'A.M.O.R.C. affirme, lui aussi, détenir sa propre légitimité !... Ces revendications sur l'héritage spirituel de cette ancienne société secrète n'ont rien d'historique, et les documents proposés comme preuves ne sont que des faux grossiers. En réalité, l'A.M.O.R.C. a été fondé en 1909 par Harvey Spencer-Lewis aux U.S.A., et la Golden Dawn en 1888 par Samuel L. Mathers en Angleterre. Mais si l'on écarte les filiations historiques farfelues, restent les liens mythiques qui font de l'A.M.O.R.C. et de la Golden Dawn des organisations sœurs nées de la même influence obédientielle. Un état de fait qui provoqua de nombreux échanges entre ces deux ordres, voire certaines fusions par « loges » et personnes interposées. Cette influence de la Golden Dawn, Jo Di Mambro et Luc Jouret la revendiquaient eux aussi clairement. La structure à partir de laquelle ils constituèrent l'Ordre du Temple Solaire s'appelait la Golden Way, en référence à la Golden Dawn.

Il n'est pas question d'affirmer que le Mandarom et l'Ordre du Temple Solaire furent à l'origine des réseaux de pédophiles dont certains enfants eurent à subir les sévices que nous avons relatés, bien que ces sectes semblent avoir certaines dispositions aux perversions sexuelles... Mais l'influence que paraît avoir exercée la Golden Dawn sur ces deux ordres et l'appartenance de leur dirigeant respectif à la même loge rosicrucienne de Nice — ville dans laquelle, justement, se constitua une « loge » de la Golden Dawn sous l'influence de Jacques Médecin — nous incitent à penser que ce milieu servit de maquis à l'organisation d'un important réseau de pédophilie. C'est bien le sens que prennent les témoignages des enfants victimes de ces réseaux lorsqu'ils évoquent, avec leurs mots, l'O.T.S., le Mandarom et les rituels si spécifiques de la Golden Dawn.

Enquête réalisée par Bruno Fouchereau pour le livre L'enfant sacrifié à Satan de Samir Aouchiche (édition épuisée).

Bruno Fouchereau a aussi enquêté au Vatican. Dans son livre, Le Saint piège, il aborde la personne même de Benoît XVI, intime de Jean-Paul II, avec lequel il façonna le nouveau visage conservateur du Vatican, les personnages influents de cet État et les liens avec l'Opus Dei ou le Renouveau charismatique. Montre également que, depuis 1945, les États-Unis ont resserré leur emprise sur l’Église catholique.


Le Saint piège


" Remettre l'église au cœur des hommes ". Cet œcuménisme de principe n'est en fait qu'une apparence. Après le Polonais Wojtyla, l'Allemand Ratzinger s'est donné pour mission d'installer au Vatican un dogme intégriste en se servant de tous les moyens modernes : JMJ, mass media, argent et influences occultes. Après de longues années d'enquête, de nombreux entretiens, l'analyse de centaines de documents, Bruno Fouchereau décrit comment une poignée d'hommes minoritaires au sein de l'Eglise, conseillers du Saint-Père et serviteurs zélés de milices religieuses qui confinent au sectarisme, s'est emparée du pouvoir à Rome. Les faucons du Vatican veillent à ce que l'Œuvre de Dieu (le fameux Opus Dei), mais aussi la Légion du Christ et les autres mouvements déviants, maintiennent leur emprise sur l’Église. Ces hommes tout-puissants exercent, avec la bénédiction du pape, une influence multiforme sur l’Église et les groupes de laïques qu'elle infiltre. Cette véritable mafia, très puissante financièrement et politiquement, empêche toute évolution spirituelle et maintient les prélats dans une totale dépendance. Et cela pour poursuivre son œuvre : la nécessaire reconquête catholique. Ce livre démonte les mécanismes secrets du fonctionnement d'une institution deux fois millénaire. Il éclaire la mort étrange du réformiste Jean-Paul II, l'éviction des femmes du Saint-Siège, ses liens avec l'extrême droite, son soutien à des hommes de peu de foi, ses exactions commises " au nom de Dieu ". Il décrit les logiques et les passions de ces puissances occultes expertes en double langage. Un piège tendu à la communauté des croyants : le Saint-Piège.


Bruno Fouchereau est journaliste d'investigation. Il a notamment écrit Les ténébreuses affaires du comte de Paris en collaboration avec le prince J. d'Orléans, chez Albin Michel, et La mafia des sectes aux éditions Filipacchi. Il a réalisé plusieurs documentaires sur les mouvements extrémistes pour TF1, France 2 et Canal +. Par ailleurs, il a collaboré au Monde Diplomatique et Charlie Hebdo.





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