vendredi, décembre 09, 2011

Des produits de qualité à un meilleur prix





Les personnes qui font un peu attention à la qualité des aliments n'ignorent pas que les grandes surfaces vendent très cher des produits de mauvaise qualité. Il y a là une forme de gangstérisme particulièrement irritante quand, de surcroît, la clientèle doit subir les portiques électroniques, les caméras de surveillance, la suspicion de vigiles patibulaires...

Il est possible d'échapper à la mafia de l'alimentation en se groupant afin de faire des achats à prix réduits de produits qu'ils soient bio ou pas. L'idée est déjà ancienne. Elle répond aux soucis des premiers pionniers du XIXe siècle de lutter concrètement contre certaines structures de profit de la société libérale capitaliste.

Cette démarche peut répondre à plusieurs objectifs. Tout d'abord, prendre en charge soi-même l'acquisition de sa nourriture, et si possible sa production. En second lieu, développer un tissu social qui favorise les échanges, les rencontres et la solidarité.

La coopérative de consommation

C'est la loi du 7 mai 1917 qui a autorisé l'organisation des coopératives de répartition des biens de consommation. « La coopération de consommation est née au début du XIXe siècle au Royaume-Uni, puis en France en 1835, à Lyon, sous l’impulsion d’un disciple de Charles Fourier, Michel Derrion. L’expérience qui a donné ses règles à la coopération de consommation est celle de la Société des équitables pionniers de Rochdale, en 1844.

L’essor des coopératives de consommation en France, comme sur le plan international, est largement dû aux efforts de Charles Gide. Il s’agit d’abord de protéger le faible contre le fort, en luttant contre la vie chère, le crédit usuraire dont sont victimes les clients les plus pauvres et les tromperies sur les marchandises qui sont fréquentes à la fin du XIXe siècle. Il s’agit, ensuite, de concrétiser le programme d’émancipation dont le mouvement coopératif est potentiellement porteur : dans les coopératives de consommation, écoles de démocratie, les sociétaires apprennent les rudiments de la décision collective, conquièrent du pouvoir et peuvent affecter leurs bénéfices à des usages utiles à l’ensemble du groupe social. » (Denis Clercet et Hervé Gouil, Anakena)


La Ruche qui dit Oui




Les AMAP - Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne - sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie. http://www.reseau-amap.org/


Photo :



Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...