vendredi, octobre 07, 2022

La violence dans la Bible





A la fin du 20e siècle, un député du Land de Bavière s'intéressa au contenu de la Bible. Choqué par la violence du texte religieux, il tenta de faire interdire l'enseignement biblique.

Il est vrai que des préceptes bibliques font frémir les âmes les plus endurcies :

Les joies de la guerre sainte

« Quand tu t’approcheras d’une ville pour l’attaquer, tu lui offriras la paix. Si elle accepte la paix et t’ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouvera te sera tributaire et asservi. Si elle n’accepte pas la paix avec toi et qu’elle veuille te faire la guerre, alors tu l’assiégeras. Et après que l’Éternel, ton Dieu, l’aura livrée entre tes mains, tu en feras passer tous les mâles au fil de l’épée. Mais tu prendras pour toi les femmes, les enfants, le bétail, tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, et tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que l’Éternel, ton Dieu, t’aura livrés. C’est ainsi que tu agiras à l’égard de toutes les villes qui sont très éloignées de toi, et qui ne font point partie des villes de ces nations-ci. Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire » (Deutéronome 20:10–17).

Jouir des jeunes filles de ses ennemis

« Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme » (Nombres 31:17–18).

Boucherie divine

« Alors l'assemblée envoya contre eux douze mille soldats, en leur donnant cet ordre : Allez, et frappez du tranchant de l'épée les habitants de Jabès en Galaad, avec les femmes et les enfants. » (Juges 21:10)

Les petits rigolos, Dieu en fait de la pâtée pour ours mal léchés

« Élisée monta de là à Béthel ; et comme il cheminait à la montée, des petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient : ‘Monte, chauve ! monte, chauve !’ Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l'Éternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants. » (2 Rois 2:23-24)

Les jeunes vierges sont plus agréables vivantes que mortes

« Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme. » (Nombres 31:17–18).

Qui aime bien, châtie bien

En matière éducative, Dieu est un véritable père fouettard : « Qui aime son fils lui prodigue le fouet, plus tard, ce fils sera sa consolation. » (Ecclésiastique, 30, 1).

La terminale des récalcitrants

Quant aux adolescents indociles, Dieu les voue carrément à la mort par lapidation : « Si un homme a un fils dévoyé et indocile, qui ne veut écouter ni la voix de son père ni la voix de sa mère, et qui, puni par eux, ne les écoute pas davantage, son père et sa mère se saisiront de lui et l'amèneront dehors aux anciens de la ville, à la porte du lieu. Ils diront aux anciens de la ville : "Notre fils que voici se dévoie, il est indocile et ne nous écoute pas, il est débauché et buveur." Alors, tous ses concitoyens le lapideront jusqu'à ce que mort s'en suive. » (Deutéronome 21, 18-21)


Quand un jésuite tente de démontrer que le Dieu de l'Ancien Testament n'est pas vraiment violent, cruel, jaloux...

Pierre Gibert, maître dans l'art consommé de l'argumentation jésuitique, tente de défendre l'indéfendable dans son livre "L'espérance de Caïn" :

"Si la Bible constate avec un réalisme parfois éprouvant la nature violente de l'homme, c'est pour mieux condamner la violence et poser, au nom de Yahvé, l'interdit du meurtre. [...]

Nous formulons l'hypothèse que la Bible, dans son projet d'ensemble, entre dans l'effort non moins humain de gérer la violence afin, sinon d'en venir définitivement à bout, du moins de lui opposer suffisamment d'obstacles."



Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...