lundi, octobre 01, 2012

La synarchie



Les députés de gauche trahiront leurs électeurs en votant pour le traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. 

Les élus socialistes français sont-ils aux ordres de la « nouvelle synarchie » mondiale qui entend soumettre les peuples européens ?

Synarchie et socialisme virant au fascisme


Avant la seconde guerre mondiale, le noyau des « Deux Cents Familles » (les 200 plus gros actionnaires de la Banque de France) formait la synarchie, une « loge » de grands banquiers et industriels.

« La synarchie avait financé la scission « néo » de la SFIO (Marcel Déat, Adrien Marquet, etc.), en préparation depuis la fin de la décennie 1920 et devenue officielle en juillet 1933. Ce contact avec des socialistes virant au fascisme offrit le lien idéal avec les cégétistes - tous membres de la SFIO - tentés par la même évolution et séduits par le « Plan », dit « plan de la CGT », mais né hors des milieux syndicaux... »
Lire la suite : http://www.xn--lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article593

L'historienne Annie Lacroix-Riz (vidéo ci-dessus) défend la thèse du complot synarchique : des banquiers, patrons, militaires, politiciens et syndicalistes trahirent la France en 1940.

De nos jours, un nouveau pouvoir synarchique, constitué de patrons de multinationales, de grands financiers, de politiciens corrompus..., gouverne-t-il l'Europe avec la complicité des élus européens et des socialistes français qui s'apprêtent à voter pour le traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance ?

Papus, occultiste démagogue, s'efforce de convaincre ses lecteurs de la supériorité de la synarchie sur la démocratie (l'« indolence ») et l'anarchie (le « désordre ») dans « Anarchie, indolence et synarchie », texte publié en 1894, au moment de la vague des attentats anarchistes et au moment où la revue symboliste « Entretiens politiques et littéraires » donnait la recette de la fabrication des bombes !

« Anarchie, indolence et synarchie » est dans le n° 4 de « L'Initiation » (1969, dernier trimestre), le bulletin de l'Ordre Martiniste, une société secrète para-maçonnique fondée par Papus, alias Gérard Encausse (1865-1916), et Augustin Chaboseau.


Anarchie, indolence et synarchie 

Après avoir passé près de vingt années à l'étude approfondie de l'histoire, un chercheur contemporain, le marquis de Saint-Yves d'Alveydre établit l'existence d'une loi d'organisation des sociétés telle que les peuples qui avaient mis cette loi en application avaient vu leur gouvernement durer des siècles, tandis qu'au contraire ceux qui avaient perdu la notion de cette loi ne tardaient pas à se troubler plus ou moins profondément. De là le nom de synthèse du gouvernement ou Synarchie donné à cette loi d'organisation sociale.

Avant tout, qu'il nous soit permis de bien différencier les recherches de M. de Saint-Yves d'avec les conceptions plus ou moins utopiques des socialistes contemporains. La Synarchie a été appliquée pendant des siècles à l'humanité et fonctionne encore avec peu de modifications en Chine (dans la Chine de la fin du 19ème siècle). Ce n'est donc pas un rêve, ni une invention destinée à faire ses preuves ; c'est une réalité dont on peut tenir plus ou moins compte, mais qui n'en existe pas moins.

La Synarchie est la loi de vitalité existant aussi bien dans l'organisme social que dans l'organisme humain et, à la rigueur, tout chercheur peut découvrir cette loi en appliquant à la société les principes de physiologie qui dirigent l'organisme humain, considéré comme le plus évolué des organismes animaux.

Après avoir consacré plusieurs ouvrages à la vérification de cette loi dans l'histoire : la Mission des Juifs exposant l'histoire universelle, la Mission des Souverains, l'histoire de l'Europe, la Mission des Français, l'histoire de France M. de Saint-Yves a fait tous ses efforts pour montrer comment, par simple décret, on pouvait appliquer cette loi à notre société actuelle. Il y a donc loin de là à la révolution pacifique ou violente prêchée par les socialistes et à la destruction des rouages sociaux prêchée par les anarchistes.

Efforçons-nous donc tout d'abord de résumer de notre mieux cette synarchie.

Ce qui frappe en premier lieu le chercheur dans les ouvrages de notre auteur, c'est la généralité de ces principes qui sont ici appliqués uniquement au social. Nous pouvons affirmer sans crainte d'être contredit que Saint-Yves d'Alveydre a trouvé la physiologie de l'Humanité ; bien plus, qu'il a déterminé la loi de relation des divers groupes de l'humanité entre eux.

C'est l'Analogie qui a guidé partout les investigations de cet auteur, et pour le prouver nous allons exposer son idée de la Synarchie uniquement par la physiologie humaine. Ayant poussé particulièrement nos recherches vers ce point, il nous sera d'autant plus facile de l'exposer au lecteur. (Papus était médecin)

Tout est analogue dans l'Univers ; la loi qui dirige une cellule de l'homme doit scientifiquement diriger cet homme ; la loi qui dirige un homme doit scientifiquement diriger une collectivité humaine, une nation, une race.

Étudions donc rapidement la constitution physiologique d'un homme. Point n'est besoin pour cela d'entrer dans de grands détails et nos déductions seront d'autant plus vraies qu'elles s'appuieront sur des données plus généralement admises.

L'homme mange, l'homme vit, l'homme pense.

Il mange et se nourrit grâce à son estomac, il vit grâce à son cœur, il pense grâce à son cerveau.

Ses organes digestifs sont chargés de diriger l'économie de la machine, de remplacer les pertes par de la nourriture et de mettre en réserve les excédents à l'occasion.

Ses organes circulatoires sont chargés de porter partout la force nécessaire à la marche de la machine, de même que les organes digestifs fournissent la matière. Ce qui a la force, c'est un pouvoir, les organes circulatoires exercent donc le pouvoir dans la machine humaine.

Enfin les organes nerveux de l'homme dirigent tout cela. Par l'intermédiaire du grand sympathique inconscient marchent les organes digestifs et circulatoires ; par l'intermédiaire du système nerveux conscient, les organes locomoteurs. Les organes nerveux représentent l'Autorité.

Économie, Pouvoir, Autorité : voilà le résumé des trois grandes fonctions renfermées dans l'homme physiologique.

Quelle est la relation de ces trois principes entre eux ?

Tant que le ventre reçoit la nourriture nécessaire, l'économie fonctionne bien. Si le cerveau, de propos délibéré, veut restreindre la nourriture, l'estomac crie : « J'ai faim, ordonne aux membres de me donner la nourriture nécessaire. » Si le cerveau résiste, l'estomac cause la ruine de tout l'organisme et par lui-même celle du cerveau ; l'homme meurt de faim.

Tant que les poumons respirent à l'aise, un sang vivificateur, c'est-à-dire puissant, circule dans l'organisme. Si le cerveau refuse de faire marcher les poumons ou les conduit dans un milieu malsain, ceux-ci préviennent le cerveau de leur besoin par l'angoisse qui peut se traduire : Donne-nous de l'air pur, si tu veux que nous fassions marcher la machine. Si le cerveau n'a plus assez d'autorité pour le faire, les jambes ne lui obéissent plus, elles sont trop faibles, tout s'écroule et l'homme meurt d'asphyxie.

Nous pourrions pousser cette étude plus loin, mais nous pensons qu'elle suffit à montrer au lecteur le jeu des trois grandes puissances : Économie, Pouvoir, Autorité, dans l'organisme humain.

Retrouvons maintenant ces grandes divisions dans la société.

Réunissez en un groupe toute la richesse d'un pays avec tous ses moyens d'action, agriculture, commerce, industrie, vous aurez le ventre de ce pays, constituant la source de son ÉCONOMIE.

Réunissez en un groupe toute l'armée, tous les magistrats d'un pays, vous aurez la poitrine de ce pays, constituant la source de son POUVOIR.

Réunissez en un groupe tous les professeurs, tout les savants, tous les membres de tous les cultes, tous les littérateurs d'un pays, vous aurez le cerveau de ce pays, constituant la source de son AUTORITÉ.

Voulez-vous maintenant découvrir le rapport scientifique de ces groupes entre eux, dites :

VENTRE = ÉCONOMIE = ÉCONOMIQUE
POITRINE = POUVOIR = JURIDIQUE
TÊTE = AUTORITÉ = ENSEIGNANT

et établissez les rapports physiologiques.

Qu'arrivera-t-il si, dans un État, l'Autorité refuse de donner satisfaction aux justes réclamations des gouvernés ?

Établissez cela analogiquement, et dites : Qu'arrivera-t-il si, dans un organisme, le cerveau refuse de donner satisfaction aux justes réclamations de l'estomac ?

La réponse est facile à prévoir. L'estomac fera souffrir le cerveau et finalement l'homme mourra.

Les gouvernés feront souffrir les gouvernants et finalement la nation périra.

La loi est fatale.

Ainsi dans la physiologie de la société comme dans celle de l'homme individuel, il existe un double courant :

- 1° Courant des gouvernants aux gouvernés, analogue au courant du système nerveux ganglionnaire aux organes viscéraux ;

- 2° Courant réactionnel des gouvernés aux gouvernants, analogue au courant des fonctions viscérales aux fonctions nerveuses.

Les pouvoirs Enseignant, Juridique, Économique, constituent le second courant.

Le premier est formé par les pouvoirs Législatif, Judiciaire, Exécutif.

Tels sont les deux pôles, les deux plateaux de la balance synarchique.

Nous avons choisi cette façon d'exposer le système de M. Saint-Yves d'Alveydre afin de mieux faire sentir à tous son caractère dominant : une analogie toujours strictement observée avec les manifestations de la vie dans la nature.

Tel est et sera toujours le cachet d'une création se rattachant au véritable ésotérisme ; tout système social ne suivant pas analogiquement les évolutions naturelles est un rêve et rien de plus.

On voit que, somme toute, la découverte mise à jour dans les Missions est celle de la loi des gouvernés Enseignant, Juridique, Économique ; car la loi des gouvernants Législatif, Judiciaire, Exécutif est connue depuis bien longtemps, transmise par le monde païen.

Déterminer scientifiquement l'existence et la loi de la vie organique d'un peuple ; déterminer de même la vie de relation de peuple à peuple et de race à race : tels sont les problèmes étudiés dans les ouvrages de Saint-Yves d'Alveydre. Partout la vie doit suivre des lois analogues ; aussi, pour ne parler qu'en passant de la vie de relation des peuples européens entre eux, il ne faut pas être grand clerc pour voir son organisation antinaturelle. Représentez-vous, en effet, des individus agissant entre eux comme le font les grandes puissances ? Combien de temps resteraient-ils sans aller à Mazas ? La loi qui règle aujourd'hui les relations de peuple à peuple c'est celle des brigands, toujours armés, toujours prêts à s'allier pour tomber sur le plus faible et se partager sa fortune. Quel exemple pour les citoyens !

C'est pourquoi le chercheur peut scientifiquement parler à tous les peuples et leur dire : « Changez vos rois, changez vos gouvernements, vous ne ferez rien qu'aggraver vos maux. Ceux-ci viennent non pas de la forme gouvernementale, mais bien de la Loi qui la constitue. Appliquez la loi de la nature et l'avenir s'ouvrira radieux pour vous et vos enfants »
Papus

Télécharger gratuitement « Anarchie, indolence et synarchie » :
http://www.propheticmystic.com/Teachings/Martinism/papus%20Anarchie%20indolence%20synarchie.pdf



Bulletin de l'Ordre Martiniste
« Anarchie, indolence et synarchie »


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