jeudi, novembre 15, 2012

Joyeuse conspiration






Auteur du texte intitulé « Les contes de fée du Tibet », une dénonciation du lamaïsme largement diffusée sur internet, Joël Labruyère traite dans cet article de la conspiration. Les médias officiels n'ont de cesse d'associer le mot « paranoïa » à celui de conspiration. Ils répandent ainsi l'idée que les personnes qui dénoncent les réseaux occultes œuvrant à l'avènement du nouvel ordre mondial ne peuvent être que des malades.

Propos en forme de sermon

Si l'on est sincère, on peut admettre sans difficulté que nous ne savons pas grand-chose de fondamental sur l'organisation du monde. La raison de cette ignorance repose sur notre déconnexion de l'univers. Nous sommes Out ! C'est là le grand secret qu'on veut nous cacher et dont sans relâche, des sages ont tenté de nous avertir au cours des âges. Mais il semble que nous soyons trop obtus ou que le tintamarre de la propagande nous empêche d'entendre la voix de nos Vrais Amis dont nous préférons adorer l'image plutôt que de suivre les judicieux conseils. Mais les faits sont tenaces. Pour ne citer que deux grandes figures Christ et Bouddha. Que sont-ils venus nous dire ? De nous libérer ! Radicalement.

Il n'est donc pas inutile de se rappeler que nous sommes coupés de la source de la vérité universelle. Nous ne captons plus. Si ce n'était pas le cas, nous n'aurions pas besoin de Messagers Divins pour nous remettre sur la voie. Aussi, toute démarche spirituelle digne de ce nom devrait avoir pour but de nous reconnecter à cette source de vérité.

En termes religieux, on appelle la rupture originelle la « chute », et au delà des mythes, c'est la raison pour laquelle nous sommes privés des informations essentielles et, par conséquent, du contact avec la source pure. Nous sommes débranchés du Vrai et livrés au Mensonge qui s'en donne à cœur joie.

Nous avons perdu la mémoire de notre origine, mais grâce au ciel, nous conservons encore la nostalgie d'une vie parfaite, d'un amour suprême et d'une sagesse insondable. Si nous aspirons à cette perfection, c'est parce qu'elle a sa racine en nous. Il y a donc un espoir.

Nous souffrons d'un manque et nous sommes poussés à le combler par des activités qui nous donnent l'illusion d'une vie authentique.

Nous souffrons beaucoup dans ce combat incessant qui va du berceau à la tombe. Nous recevons des coups et en donnons, alors que nous préférerions être remplis d'amour. Nous faisons ce que nous ne voulons pas.

Lorsque notre conscience s'éveille, on réalise que notre misère existentielle découle de nos propres erreurs, et que les ennemis extérieurs sont la projection de nos « démons » subconscients. C'est souvent pénible à admettre car il est difficile de comprendre comment nous nous sommes mis dans de telles difficultés, alors que nous désirons le Bonheur. Parfois, cela semble si inextricable qu'il est inutile d'en rechercher la cause dans le passé car on risque d'oublier que la vie nous offre une grâce salutaire dans l'instant.

Nous avons toujours le pouvoir de modifier la trajectoire de la destinée. Tout peut changer. Cela passe par une démarche intérieure : la vie spirituelle. Nous en avons tous une certaine pratique, quand bien même nous serions sur des chemins différents, sans référence avec une religion répertoriée dans l'annuaire. Nous sommes tous en chemin.

Certains cherchent l'absolu, la perfection et l'immortalité. D'autres, beaucoup plus nombreux, se contentent d'un art de vivre, sans se soucier de l’Éternité. Chacun fait ce qu'il peut à la mesure de la foi qui l'anime.

Nous sommes tous confrontés aux mêmes difficultés : névroses, résistances et illusions. Si les uns pensent que la solution est de reprendre contact avec le divin, les autres se contentent du train-train de plaisirs doublés d'inévitables revers. Et ils en redemandent.

Il y a des obstacles sur le chemin du bonheur, qu'il soit spirituel ou matériel — si toutefois le bonheur terrestre est possible dans un monde où tout ce qui naît doit mourir.

L'obstacle à notre émancipation réelle provient de la densité qui règne ici-bas, car la pesanteur nous oblige à des efforts disproportionnés par rapports aux résultats. Cela use le moral, rend malade et consomme toute notre énergie. Et la mort y met un terme. Les amoureux de la terre et de la matière aiment bien ce jeu, alors que les tempéraments « mystiques » s'y sentent mal à l'aise. Ils en souffrent même beaucoup.

Lorsque nos difficultés intérieures sont plus ou moins maîtrisées, on réalise que le monde environnant nous oppose une résistance énorme pour nous empêcher de sortir du cercle de ses limites. Le système nous tient. Il ne sert à rien de se faire passer pour un sage lorsqu'on est dans les chaînes de l'illusion. Il ne sert à rien de se mentir à soi-même, en s'imaginant être sauvé parce qu'une brise céleste nous a effleuré dans un moment de répit, alors que nous sommes plongés dans l'illusion des apparences.

Il faut apprendre à se connaître intimement, mais il faut aussi comprendre le milieu dans lequel nous vivons. Et cela est assez difficile.

Si l'on ne dispose pas de données exactes sur la situation dont on veut s'extraire, on risque de se tromper sur les issues de secours, car celles-ci pourraient n'être que des trappes au fond d'une impasse. C'est pourquoi, il est indispensable d'étudier le rapport des forces en présence. Hélas, notre éducation nous procure peu d'informations sur le monde et l'univers. Le système nous maintient dans les limites auxquelles notre ego s'identifie. Combien de fables ne nous a t-on pas racontées sur l'histoire de l'humanité ! Mais il faut malgré tout comprendre comment marche ce foutu monde.

Nous ne savons rien d'essentiel sur les hiérarchies qui entretiennent l'évolution de la planète, hormis les notions du catéchisme et les images d’Épinal de l'histoire officielle.

On ne nous apprend pas comment le monde fonctionne derrière les apparences. Sans aller jusqu'à évoquer la métaphysique, on ne sait à peu près rien sur la société ou les corps de l'état, et ce n'est qu'à l'occasion d'un drame que le citoyen découvre avec effarement où il a mis les pieds. Alors, il referme le couvercle. Les secrets de l'existence nous sont cachés. Seuls quelques rares chercheurs transmettent des informations intéressantes, mais qui y a accès ? Les braves gens ne supportent pas les informations sulfureuses, et il traitent ces « prophètes » d'oiseaux de mauvais augure, alors qu'ils creusent des galeries au risque de leur vie.

Toutefois, depuis quelques décennies, un courant d'information souterrain commence à émerger. Il se situe en dehors du contrôle officiel et, n'étant pas inféodé à une idéologie, il ne peut pas être récupéré aussi facilement. La recherche d'informations secrètes est née d'un besoin d'échapper à l'abrutissement de la pensée unique. Mais la vérité est difficile.

Étant comprimé, il est normal que le « conspirationisme » explose parfois en alertes apocalyptiques maladroites. Il faut trier.

On l'appelle conspirationisme car il postule que le monde est contrôlé par des puissances qui complotent dans notre dos. Qui peut le nier ?

Qu’est-ce que le conspirationnisme 

Issu de la mouvance alternative des années 60, le conspirationnisme est un antidote aux fausses évidences du « nouvel âge ».


Si quelqu’un vous parle de la conspiration mondiale pour vous vendre une solution miracle, c’est que vous avez affaire à un charlatan. Car il n’y a qu’un remède. Si l’on veut connaître la paix de l’esprit, on doit changer de conscience !

S’il y a un salut pour le monde, il réside uniquement dans notre capacité de mutation. Mais nul ne le fera pour nous, ni messie, ni avatar, ni extraterrestres, ni maîtres ascensionnés, ni pape ou grand lama…

Face à l’angélisme et à l’idéalisme, le conspirationnisme oppose des constats implacables. C’est à prendre ou à laisser.

L’idée d’une conspiration mondiale n’est pourtant pas nouvelle. On en trouve le modèle dans le Protocole des Sages de Sion qui, à la fin du 19ème siècle, exposait le plan d’un groupe « d’initiés » en vue de faire main basse sur la planète.


La Konspiration ?

La conspiration n’est-elle pas l’essence de la politique ? Si le plan de bataille n’est pas tenu secret, la guerre est perdue d’avance.


Toute entreprise de conquête – commerciale ou politique – nécessite une stratégie secrète, et une révolution a besoin de conspirateurs.

En politique, rien n’arrive au hasard, mais tout se prépare sur le long terme. Les habiles politiciens qui amusent la galerie en façade ne sont que des marionnettes. Cette assertion est l’une des plus importantes du conspirationnisme pour lequel les autorités sont les médiums des « forces noires ».


Etant donné l’état du monde et de la société, on constate que ces puissances n’ont pas en vue le bonheur de l’humanité, mais qu’elle l’exploitent depuis toujours. Cela nous est raconté par des mythes venus du fond des temps. Pour les anciens grecs, « l’homme est le bétail des dieux ». Dans le christianisme, Satan est le « prince de ce monde ». Pour les hindous, c’est l’illusion de Maya qui nous égare. Le « Prince » accorde des privilèges à ses régents et récompense ses serviteurs, les puissants de ce monde. Quoi de plus logique ? N’est-ce pas ainsi que les choses fonctionnent depuis toujours ? Comment est-il possible que nous ne l’ayons pas compris, et qu’à chaque élection truquée, nous faisions comme si c’était pour du vrai ? Nous avons la mémoire courte et une confiance naïve en l’autorité.

Nous avons besoin de déléguer notre pouvoir intérieur à une autorité, fut-elle corrompue et méprisable. Pourquoi ce culte de l’autorité ?

Pour notre défense, admettons que nous avons été conditionnés à nous soumettre par la violence et dans la terreur. Et les choses n’ont guère évolué. La terreur est aujourd’hui scientifique.
Comment ne pas voir que les maîtres du jeu décident de la paix et de la guerre, de la prospérité et de la famine ? Y a-t-il un seul d’entre nous qui aurait eu l’idée de greffer une cellule de scorpion sur un grain de riz ?

On n’a pas besoin d’être prophète pour deviner que le pouvoir terrestre est partagé par quelques groupes exclusifs. Celui qui a des yeux pour voir le comprend dès qu’il est en âge de réfléchir. Mais ce n’est pas facile à cause de la peur atavique qu’on nous a implanté dans une lointaine antiquité.

Les puissants qui s’agitent sous les projecteurs du monde, ont été choisis pour leur personnalité séductrice. On ne les prendrait pas pour des manipulateurs cyniques, adeptes de rites sataniques abjects. La corruption affairiste de façade nous cache le pire. Parfois, le masque des grands de ce monde tombe, mais les masses continuent à les protéger, car ce sont des divinités modernes. Les célébrités remplacent les dieux que le scientisme a évacués du ciel. Voyez l’adoration des stars, qu’on appelle des étoiles en raison de leur charisme luciférien.

Comme le temps bouleverse constamment la stabilité de leur empire, les maîtres du monde doivent s’organiser pour se maintenir durant les cycles de renouvellement des civilisations. Alors, ils inventent des stratégies pour assurer leurs arrières. Ils s’organisent, et vous en feriez autant. Ils négocient avec leurs rivaux.

Les hiérarchies qui contrôlent l’évolution terrestre ne sont concernées que par la survie des systèmes politiques, religieux et culturels. Elles les aménagent régulièrement afin d’en conserver le contrôle. Les maîtres du jeu maintiennent les choses en mouvement en alimentant un conflit perpétuel entre deux camps faussement opposés : les blancs et les noirs. La gauche et la droite. Diviser pour régner. Rien n’arrive au hasard. Tout est politique. L’histoire est scellée par l’exigence de survie des puissances parasitaires qui dominent le monde. Survivre ! C’est le cri qui résonne de haut en bas des plans visibles et invisibles.

C’est hiérarchies doivent se battre pour maintenir leur pouvoir. Or, cela ne leur coûte que notre sang et notre sueur. Et ils en disposent à volonté.

Aujourd’hui, c’est le nouvel ordre mondial qui les mobilise, et l’on entend le cri de ralliement des vautours de Babylone : « Paix et Sécurité ! Démocratie et Progrès ! » Ce sont les grenouilles de l’Apocalypse.

La situation sur notre terre est une anomalie. Des milliards de cœurs aspirent à un bonheur toujours inaccessible. Les maîtres du jeu l’ont compris. C’est pourquoi l’organisation de la civilisation est orientée pour stimuler cette soif de bonheur mais sans jamais y parvenir, bien évidemment. Car les conditions de la matière et de la dualité terrestre ne peuvent pas générer un ordre parfait. Depuis ces derniers siècles, les autorités ont lancé un programme de propagande fondé sur le mythe du « progrès » perpétuel. Avec le rêve du progrès, ils peuvent nous tenir longtemps en haleine. Toutefois, nous disposons encore de notre libre arbitre, bien qu’il soit prévu de nous transformer progressivement en robots. Dans ces conditions, on comprends qu’il n’est pas question d’imaginer un miracle ni un bouleversement qui modifierait radicalement les conditions terrestres.

Voilà pourquoi il est très important que chacun travaille à son émancipation individuelle car la mutation de la conscience est la seule manière de renverser l’oppression. Lorsque nous comprenons que nous devons changer de conscience, la force du changement est là.

Ce qu’il faut bien appeler l’incarcération terrestre nous est rendue acceptable par notre éducation qui nous cache le sens véritable de la vie. Or, dans l’univers éternel, la souffrance et la mort sont des anomalies.

Notre espérance réside dans la guérison de ces conditions morbides. Cela relève d’une révolution de la conscience et non d’une idéologie ou d’une utopie terrestre. Tous les maux et les problèmes trouvent une solution lorsqu’on se tourne vers la vie spirituelle.

On a vaincu le mal quand on a compris que la racine de la souffrance est en nous. Alors, on peut regarder le monde et ses dangers avec sérénité. Ce n’est certes pas joli à contempler lorsqu’on sait ce qu’ils font avec les OGM, mais cela devrait décupler notre désir d’élévation spirituelle. Si nous ne changeons pas intérieurement, rien ne changera, et si nous ne le faisons pas personnellement, personne ne le fera. Face aux conspirateurs du nouvel ordre mondial, devenons des conspirateurs célestes.  



Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...