Le dernier roi socialiste Flamby
1er, prétendue marionnette de néo-illuminés, la sexualité
débridée des moines bouddhistes (Shingon), le nouvel ordre mondial et tout le reste,
de l'infiniment petit à l'infiniment grand, ne seraient qu'un jeu
(Lîlâ) de l'esprit naturel, les « ornements » du
non-mental. Selon des philosophies non-dualistes orientales, Lîlâ
est une façon de décrire toute la réalité, y compris le cosmos,
comme le résultat du jeu créatif de Brahma.
Autrement dit, dans notre vie quotidienne et indépendamment des
écoles philosophiques :
« La conscience une
manifeste des milliards de corps mentaux qui se présentent sous les
formes d'individualités, apparemment autonomes, avant pour mode
d'emploi la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance.
C'est le moteur basique qui agite les
humains dans le grand théâtre de la vie, avec comme inconvénient
majeur que le simple fait d'exister les place en situation d'entrer
automatiquement en conflit avec ses semblables.
Krishnamurti a décrit d'une façon
géniale les turpitudes du mammifère humain qui cultive ses
divisions à l'aide d'opinions, d'idéologies contradictoires, de
conceptions fragmentées qui font de la planète un lieu où les
factions discordantes en arrivent à s'entretuer pour des idées.
Beau, laid, positif, négatif, bien,
mal, heureux, malheureux, sujet, objet, attraction, répulsion,
plaisant, déplaisant, moi et l'autre, etc, etc... représentent les
facteurs qui donnent l'impression d'un agir personnel où chacun
détient la vérité.
Lorsqu'est adopté et confondu avec
soi-même la croyance d'être séparé, ce qui est le cas de la
majorité, un pseudo centre se construit et ne peut agir qu'en
fonction de conditionnement qu'il prend pour lui-même.
Une fois encastré dans le psychisme,
la gamme des scénarios dualistes, le primate humanoïde va répéter
encore et encore les mêmes caractéristiques et comportements, aussi
bien les assassinats collectifs que les actions compassionnelles.
Par contre, la dualité peut devenir la
voie royale qui est tant cherchée à l'extérieur.
Quels que soient les phénomènes qui
se produisent en soi, négatifs ou positifs, lorsqu'ils sont vus sans
commentaires, nous restons au milieu des extrêmes et nous n'adhérons
plus à aucun, fulgurant aperçu d'une liberté inconcevable.
Mais alors, pourrait-on dire, si les
conditionnements ne sont plus utilisés pour répondre aux
provocations de la vie, comment vais-je pouvoir les gérer ?
Laisser la vie être sera la réponse,
une action se fera ou ne se fera pas, mais cela jaillira d'une
tranquillité impersonnelle en phase avec la situation ; il n'y a
donc rien à gérer ni personne pour le faire.
Un nouveau fonctionnement se met en
place, la pensée abstraite, grande productrice d'analyses erronées
des situations, s'affaiblit de plus en plus, laissant la place à des
actions pragmatiques et fonctionnelles.
Il ne faudrait pas croire qu'un être
ayant reconnu l'état naturel soit épargné par la survenue de ses
programmes dualistes ingérés depuis l'enfance ; ceux-ci surgissent
sans demander la permission, très incrustés dans le psychisme.
La seule différence est que l'être
lucide en est le témoin non-impliqué alors que l'individu encore
identifié croit être ce qu'il vit et ressent, piège maléfique qui
condamne l'espèce à reproduire sans fin les mêmes turpitudes,
aussi inappropriées, désuètes et décalées soient-elles. »
Henry Damay
Dans son livre L'empreinte de
Krishnamurti, Henry Damay, jette « un regard sur les
répercussions, dans le temps et l'espace, qui ont pu se produire
chez un fervent admirateur inconditionnel, en son temps, de cette
nouvelle et puissante forme de pensée, émanant du personnage (de Krishnamurti) ».
« Il s'agit, dit Henry Damay, du
cheminement d'un disciple de ce maître, bien que ce dernier réfutât
ce terme, qui a fait l'objet de ce livre, dont les modalités
d'exploration pourront surprendre. »
En apparence, il y avait un orateur et des auditeurs mais s’il est vu que la source de vie est tout ce qui est, cela implique qu’il n’y a ni auditeurs ni orateur mais la conscience une qui joue avec elle-même.
La conscience mémoire va-t-elle vouloir appliquer les puissants concepts de Krishnamurti ou les paroles vont-elles couler en soi-même dans une écoute où il n’y a pas besoin de réfléchir pour comprendre.
Le paradoxe de celui qui cherche l’illumination, c’est d’être confronté à une mission impossible du fait que c’est le chercheur lui-même qui est amené à se dissoudre dans le non savoir de la source silencieuse.
Si cela est vu, ce dernier peut goûter le nectar d’être libéré du connu, la compréhension de surface et l’accumulation de connaissances n’ayant plus aucun intérêt. »
L'empreinte
de Krishnamurti
Les
mystères de la transmission