samedi, avril 13, 2013

Monsieur Tout Blanc




En 1949, Léo Ferré, jeune chanteur de cabaret, écrit Monsieur Tout Blanc pour dénoncer le silence du Pape Pie XII durant la seconde guerre mondiale. Le comité d'écoute de la radio diffusion française fait rapidement interdire la chanson.

Du 9 au 12 avril 2013, deux journalistes, Daniel Mermet et Antoine Chao, ont choqué de nombreux catholiques en révélant sur France Inter l'attitude du pape François durant la dictature argentine (30 000 morts et disparus). Les journalistes de l'émission « Là-bas si j'y suis » ont rappelé que « l’Église en Argentine fut entièrement engagée auprès des généraux et des tortionnaires. Parfaitement informé à la tête de l’Ordre des Jésuites, le père Bergoglio (le pape François) n’a émis aucune condamnation ni même aucune critique de la dictature. Pire, il a retiré la protection de l’Église à deux jésuites engagés dans les quartiers pauvres, ce qui a entraîné leur arrestation avec torture et emprisonnement. C’est ce qu’affirment chercheurs et témoins qui produisent un accablant faisceau de preuves. » (http://www.la-bas.org/)

Le pape noir

François est le premier pape jésuite de l'histoire. Selon l'historien Camille Pascal, « c’est bien un pape noir qui a été élu, le 13 mars 2013, par le Sacré Collège réuni en conclave. Pendant des siècles, en effet, le “général” de la Compagnie de Jésus fut surnommé le “pape noir”, comme pour mieux signifier la redoutable puissance de cette congrégation à laquelle on reprocha si longtemps d’être une Église dans l’Église et, parfois même, un État dans l’État. »

De son côté, le spécialiste de l'histoire secrète Jonathan Black, nom de plume de Mark Booth, est convaincu que la forme d'occultisme la plus caractéristique de la Contre-Réforme était celle des jésuites :

« Ignace de Loyola était soldat professionnel, explique Jonathan Black. Quand il perdit sa jambe lors du siège de Pampelune, il devint invalide de guerre et quitta l'année espagnole. Pendant sa convalescence, il lut un livre sur la vie des saints et prit conscience de sa vocation religieuse. Alors, en 1534, lors de ses études à Paris, il réunit autour de lui sept de ses camarades pour former une confrérie. Ils devaient devenir des soldats de l'Église, à la discipline stricte. En 1540, le pape reconnut cet ordre sous le nom de Compagnie de Jésus. Les jésuites devaient devenir l'élite intellectuelle de l'Église, son service de renseignements militaires, ses serviteurs jusqu'à la mort, pourchassant l'hérésie et les accès illicites au monde des esprits, c'est-à-dire ceux que l'Église ne contrôlait pas. Les jésuites devinrent les éducateurs et missionnaires du pape, instituant un système rigoureux qui orientait les jeunes vers Rome et leur inculquait l'obéissance. Ils réussirent leur mission avec brio, notamment en Amérique centrale, en Amérique du Sud, et en Inde.

Ignace de Loyola inventa des épreuves et des techniques destinées à atteindre des états de conscience alternatifs, comme des exercices de respiration, la privation de sommeil, la méditation sur des crânes, l'entraînement au rêve éveillé et à l'imagination active. Lors de cette dernière, il fallait construire une image mentale élaborée que les sens pouvaient percevoir et que les esprits désincarnés pourraient habiter...[...]

Les exercices spirituels d'Ignace de Loyola étaient destinés à faire taire la volonté et à induire un état d'obéissance soumise, identique à celle d'un soldat. « Prends, Seigneur, et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté, tout ce que j'ai et possède. »

En Occident, les librairies ésotériques sont dominées par la littérature hindouiste, bouddhiste et autres pensées orientales, mais Les Exercices spirituels d'Ignace de Loyola demeurent le recueil de techniques ésotériques le plus publié et le plus facile à se procurer de la tradition occidentale. »







Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...