mardi, septembre 06, 2022

Le Vatican, officine du nouvel ordre mondial


"(...) on assiste à une mutation accélérée d’un monde prêt à basculer vers une étape supérieure préparée depuis longtemps par les thuriféraires du nouvel ordre mondial. Ce passage ne peut se faire qu’à travers un feu ardent (En 2022, le feu atomique menace l'humanité : OTAN vs Russie-Chine...)."

 
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Jean-Paul II avait qualifié le bouddhisme de «sotériologie», c’est-à-dire, une religion nihiliste et sans espoir. Le bouddhisme, expliquait-il, "est une forme de refus de la transcendance divine et de la Création." (RFI)


L’élection du pape François, le 13 mars 2013, un pas de plus dans l’insertion de l’Église dans les instances mondialistes. 

Sitôt élu, le pape a reçu l’hommage des partisans du nouvel ordre mondial et du noachisme. Il est vrai que son action en Argentine a laissé de très bons souvenirs aux partisans d’un monde sans frontières. Ainsi, on peut relever l’engagement du cardinal Bergoglio en faveur de la fête juive Hanoucca. Nous pouvons citer aussi la joie de la franc-maçonnerie juive argentine, les B’nai B’rith, qui a salué l’élection de cet homme sur la chaire de saint Pierre.

Lors du concile Vatican II, il a été décidé d’entamer un dialogue et un rapprochement avec le judaïsme, politique renversant complètement l’attitude traditionnelle de l’Église. Celle-ci jusqu’à Pie XII a toujours considéré que les portes de la synagogue étaient définitivement fermées depuis l’arrivée du Messie et que les Juifs devaient se convertir au catholicisme et reconnaître le Dieu Trinitaire. L’adoption du document Nostra aetate (« De notre temps ») au début du pontificat de Paul VI a effacé d’un trait de plume l’enseignement bimillénaire de l’Église romaine. Ce changement a fait dire à Gerhard Riegner, secrétaire général du Congrès juif mondial et intervenant de premier plan lors des travaux de Vatican II : « De plus, le cardinal Béa a souligné avec raison que, de tous les textes adoptés par le deuxième concile du Vatican, celui sur les Juifs est le seul qui ne contient aucune référence aux enseignements traditionnels de l’Église, qu’ils soient patristiques, conciliaires ou pontificaux. Cela démontre à l’évidence le caractère révolutionnaire de cet acte. »

Toute la politique des papes depuis Vatican II s’inscrit dans cette logique révolutionnaire (liberté religieuse, œcuménisme, modification plus que douteuse du rite d’ordination, etc…). Pour parachever cette « œuvre de rénovation », le pape François s’est lancé, un mois après son élection, dans la réforme de la curie romaine. Pour lui, il s’agit de réorganiser celle-ci afin d’assurer une plus grande collégialité dans le gouvernement de l’Église. Ainsi, les évêques et les cardinaux du monde entier auraient leur mot à dire dans la gestion et la direction de l’Église. En fait, cette réforme de fond consiste à démocratiser la fonction du pape (naturalisme), à diluer son rôle de « vicaire du Christ » dans une forme d’assemblée parlementaire ecclésiastique mondiale.

La fonction surnaturelle du pape, intermédiaire entre le Ciel et les hommes, doit disparaître. C’est le même raisonnement qui a prévalu au cours de la Révolution française avec l’abolition du titre de « roi de France ». Le monarque, à l’origine « lieutenant du Christ » et intermédiaire entre le Christ « vrai Roi de France » et son peuple, selon l’heureuse formule de sainte Jeanne d’Arc (triple donation du 21 juin 1429 qui résume la science politique française), a vu son titre désacralisé et modifié en « roi des Français ». Comme pour la France et maintenant pour l’Église, nous assistons à une disparition des intermédiaires, à un effacement du lien surnaturel avec le Ciel. Cette évolution correspond exactement à la politique du noachisme qui consiste, selon les préceptes des rabbins talmudiques, à favoriser le peuple juif (le peuple prêtre) comme seul intermédiaire entre l’humanité (les Gentils) et le Dieu unique. Dans cette affaire, il ne doit avoir qu’un seul vainqueur et pas de concurrents.

En tout cas, les choses vont bon train dans l’instauration de cette religion universelle. Depuis les années 2000, il s’est mis en place au Kazakhstan un Congrès des religions mondiales et traditionnelles. Réunissant toutes les religions dans un bâtiment pyramidal, appelé « Pyramide de la paix », à Astana (l’anagramme n’est pas innocent), le président kazakh s’est plu à offrir une maquette très représentative d’un état d’esprit à Benoît XVI au cours de son passage au Vatican le 6 novembre 2009. Précisons que le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a évoqué « le rôle des religions pour l’unité de la famille humaine » lors du Congrès d’Astana en juillet 2009. Tous ces actes et tous ces propos participent à la tentative de restauration de la tour de Babel. Pareil au premier essai, la punition ne devrait pas tarder.


Pierre Hillard, "Chroniques du mondialisme". PDF gratuit ICI.


Extrait :

(...) on assiste à une mutation accélérée d’un monde prêt à basculer vers une étape supérieure préparée depuis longtemps par les thuriféraires du nouvel ordre mondial. Ce passage ne peut se faire qu’à travers un feu ardent (En 2022, le feu atomique menace l'humanité : OTAN vs Russie-Chine...). De nombreuses étapes ont déjà été franchies afin d’aboutir à cet idéal de communauté humaine unifiée et régie par une religion universelle en voie de parachèvement.

Pour mieux saisir ce remodelage en cours, nous devons avoir une vision longue de l’Histoire. Celle-ci n’est pas uniquement matérielle. Elle repose d’abord sur une métaphysique qui irrigue la vie des Etats et l’activité des hommes. Pour cela, tout chercheur se doit de définir le type de métaphysique adoptée par les sociétés humaines pour comprendre les conséquences civilisationnelles. Il est impératif de saisir ce qui fait l’esprit d’un système. Celui-ci est toujours le reflet d’une spiritualité qu’on peut, à titre personnel, approuver ou non. Il n’empêche que pour la compréhension de cette spiritualité, l’essentiel n’est pas d’éprouver un sentiment de rejet ou d’acceptation. Il est, d’abord et avant tout, de pouvoir définir ses traits propres, son essence, d’une manière structurée et logique, et cela, aussi froidement que le rapport d’un médecin légiste qui a procédé à une autopsie. Cette étude conduit tout d’abord à montrer que si, à titre individuel, il existe des personnes athées, dans sa globalité la nature humaine est profondément religieuse et recherche plus ou moins confusément des éléments de réconfort et d’espoir. À ces peuples, il est proposé et imposé depuis plus de deux siècles, comme nourriture, une religion appelée « les droits de l’homme », véritable « système d’exploitation », au sens informatique du terme au moins, structurant les codes politiques, juridiques et psychologiques des sociétés occidentales. Cette religion des droits de l’homme est absolument incontournable. Elle est l’alpha et l’oméga de l’Occident. Cela est vrai pour les États européens, les États issus de l’influence coloniale européenne et les autorités de l’Église depuis Vatican II. Comment peut-on expliquer une telle mutation sachant que l’Occident, après avoir été païen, fut profondément catholique ?

En partant de l’ère païenne, on peut relever les magnifiques œuvres architecturales et littéraires qui ont jalonné le monde antique. Le paganisme et ses multiples dieux, conduisant à l’acceptation de vérités multiples et réformables à tout moment, offraient aux hommes un cadre de vie les poussant à jouir de l’existence et des biens de ce monde. Ce comportement conduisait à la recherche des plaisirs allant des plus grossiers aux plus raffinés. Néanmoins, il existait, mais moins nombreux, des païens capables de mener une vie plus austère et maîtrisée. Cependant, dans les deux cas, ces mondes vivaient dans un cadre dont la finalité était terrestre ; d’une certaine manière un idéal de vie fixé et plaqué au niveau du sol. Les préceptes d’homme déchu par le péché d’Adam ne pouvant être relevé que par la Rédemption étaient inconnus du monde antique.

L’avènement du christianisme a littéralement pulvérisé le cadre païen. En effet, le Christ, considéré par les chrétiens comme le Messie mort et ressuscité, a introduit des concepts révolutionnaires pour l’époque. Par son enseignement, le Christ a proclamé que la vie sur terre n’était qu'« une vie » et que la vraie vie était de gagner le Ciel afin de contempler Dieu face à face. Et comble de la stupéfaction pour un monde antique imprégné de l’existence des dieux aisément identifiables, la nouvelle religion issue de la Révélation indiquait l’existence d’un Dieu unique mais aussi trinitaire : une unité de substance, la seconde engendrée par la première, la troisième procédant des deux autres ; Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. L’impossibilité pour la nature humaine de concevoir et de voir ce mystère peut être surmontée avec un don gratuit de Dieu appelé grâce sanctifiante. Cette élévation de l’homme vers Dieu ne peut se faire qu’à partir du baptême, véritable tremplin greffant la nature humaine sur une vie surnaturelle. Toujours dans la logique du christianisme – et nous demandons au lecteur, peu importe ses conceptions personnelles, de comprendre au moins le déroulement du raisonnement proposé par cette religion sans oublier les conséquences politiques – les vertus surnaturelles infusées par le baptême se développent à condition que le baptisé mène une vie conforme aux commandements édictés par le Christ et ses vicaires, les papes. La notion d’amour du prochain et de son ennemi, ainsi que la notion de pardon furent des éléments distinctifs par rapport au monde païen. Fort de ces caractéristiques, le baptisé nourri par la grâce pareille à une respiration entre le Ciel et sa vie terrestre pourra, après sa mort, jouir pour l’éternité de la vision béatifique. Il va de soi que ce concept était absolument étranger au monde païen, d’autant plus que le christianisme introduisit un autre élément révolutionnaire : la distinction entre le spirituel et le temporel

Par la suite, le catholicisme s’est enraciné dans l’Empire romain. Il eut à subir les foudres des empereurs romains, qui s’acharnèrent sur les premières communautés chrétiennes en les martyrisant à Rome et dans de nombreuses régions de l’Empire. Cette opposition des chrétiens aux préceptes des païens venait aussi du fait, comme l’affirment les Saintes Écritures au psaume 95, 5, que « Tous les dieux des païens sont des démons. » L’incompatibilité entre ces deux mondes était donc complète. Malgré ces tribulations, les communautés catholiques se répandirent en particulier en raison du dévouement et de l’exemplarité de la plupart des chrétiens face aux épreuves. La reconnaissance officielle du catholicisme comme une des religions de l’Empire en 313 par l’édit de Milan fut un tournant décisif. Cet édit permettait aux chrétiens de ne plus adorer l’empereur comme un dieu. Le concept de distinction du spirituel et du temporel commençait ainsi à imprégner l’appareil politique romain.

Le christianisme s’est développé et a monté en puissance malgré les invasions barbares. Du chaos engendré par la disparition de l’Empire romain, il ne restait plus qu’un rocher solide : l’Église incarnée par la papauté. Peu à peu, l’Église a pu imposer ses concepts à tout l’Occident grâce à l’évangélisation mais aussi à la conversion des princes au christianisme. Le baptême de Clovis en 496, la configuration d’une autorité politique légitimée par l’Église et le choix de Paris comme capitale de son royaume en 510 posaient les fondements de la première nation catholique : la France. Sous la direction de l’évêque saint Rémi, rappelant au fier prince franc ses devoirs pour sa personne et son royaume du fait de sa conversion sous l’égide du Christ « Roi des nations », la personne royale est à part, considérée, de par son sacre, comme le « lieutenant du Christ ». Sa mission première est d’assurer à ses sujets un cadre politique, en liaison avec l’Église, leur permettant de gagner le Ciel. De par ce baptême, la France devient le fer de lance de « l’Israël du Nouveau Testament ». Son obéissance aux préceptes de l’Église conduira à l’obtention de grâces. En revanche, son obstination dans une politique non conforme aux préceptes indiqués par l’Église conduira à des châtiments. Ces avertissements ne sont pas sans rappeler ceux intimés à l’Israël de l’Ancien Testament. C’est ainsi, dans cette même optique, que sainte Jeanne d’Arc viendra rappeler au dauphin Charles les obligations issues du baptême de Clovis, après l’extraordinaire événement de la « Triple donation » du 21 juin 1429. Et c’est là où nous devons évoquer le point central d’où tout découle : la non-reconnaissance par les Juifs du règne social du Christ et de son Église.

La non-reconnaissance du caractère messianique du Christ par les Juifs a conduit ces derniers à continuer d’attendre « leur » véritable messie. Le judaïsme talmudique considère le Christ comme un imposteur qu’il faut abattre en tant qu’objet de scandale. Pour les représentants de la synagogue, le véritable messie doit apporter à Israël la gloire et une dignité au-dessus des autres peuples. Cette vision religieuse, qui est aussi matérielle et charnelle avec ses conséquences politiques (point capital à ne pas oublier), est diamétralement opposée à celle du christianisme. D’un point de vue catholique, l’action du Christ a révoqué définitivement l’Ancienne Alliance (épître aux Hébreux VIII-XI) en ouvrant le chemin du Salut à l’ensemble de l’humanité divisée en nations dans le cadre d’une Nouvelle Alliance. En dehors de quelques Juifs à reconnaître la messianité du Christ, notamment les premiers chrétiens, le refus obstiné de la majorité d’accepter le Christ comme Fils de Dieu fait que, selon la Tradition de l’Église, le peuple juif mené par la synagogue est sous l’emprise de Satan. Ce prince déchu se sert de ce peuple rebelle pour combattre l’Église, ses œuvres et les États s’inspirant du catholicisme. Ce fait a été clairement affirmé par le Christ quand Il lance : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir » (Jean VIII, 44). Ces propos ont été réitérés d’une manière formelle par saint Jean qui, dans l’Apocalypse, réaffirme deux fois les méfaits de la « synagogue de Satan » (Apocalypse II, 9 ; III, 9). Nous demandons toujours au lecteur, même choqué, de conserver le fil de ces propos factuels afin de comprendre la logique des comportements des uns et des autres dans cette affaire.

En raison de cette opposition systématique à l’Église, la synagogue a produit le Talmud, sorte de code juridique, régissant la vie des Juifs afin de les conforter dans leurs convictions face à un monde temporel et spirituel catholique. En réaction, les autorités de l’Église ont combattu ce Talmud considéré comme une menace profonde en raison aussi de passages cachés aux chrétiens. La première condamnation eut lieu en 1244 avec le document « Impia Judaeorum perfidia » (« La perfidie impie des Juifs ») du pape Innocent IV. Elle faisait suite au premier procès du Talmud qui eut lieu en 1240, à Paris, sous l’égide de Saint Louis opposant des rabbins, en particulier Yehiel de Paris, face à des ecclésiastiques comme le franciscain Nicolas Donin. Le résultat de ce procès aboutit à brûler 24 charrettes de manuscrits talmudiques le 20 juin 1242 en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de Ville). Les condamnations papales du Talmud vont se multiplier avec, par exemple, Clément VIII (« Cum hebraeorum malitia », 1593). La Tradition de l’Église a toujours été théologiquement anti-judaïque mais jamais antisémite. Au contraire, la promotion de l’antisémitisme entraîne obligatoirement des théories racialistes, darwiniennes et politiques qui ont toujours été réprouvées par les Pères de l’Église.

Cette opposition systématique s’est traduite pour la synagogue par un contre-projet spirituel et politique pour le peuple juif et pour les non-juifs (« Les Gentils »). Cette vision du monde s’appelle le noachisme. Une répartition définie de la mission des Juifs et du rôle attribué aux Gentils à l’échelle planétaire consiste à mettre un terme définitif au message traditionnel du Christ et de son Église, ainsi qu’à renverser la politique des États s’inspirant de son enseignement. Il s’agit de revenir à l’antique vision du mosaïsme (la religion de Moïse) pour les Juifs seuls et à attribuer aux Gentils les sept lois du noachisme, commandements imposés aux fils de Noé : 

1) l’obligation d’avoir des magistrats (chargés de surveiller la bonne application des mesures) ; tandis que les six autres lois condamnent :

 2) le sacrilège, 

3) le polythéisme, 

4) l’inceste, 

5) l’homicide, 

6) le vol et 

7) l’usage d’un membre d’un animal vivant (pas de cruauté à l’égard des animaux). 

Dans cette structure politique et spirituelle émanant de la synagogue, les non-juifs, constituant l’humanité avec ses subdivisions ethniques, sont sous la direction d’un peuple prêtre (le peuple juif), ce dernier étant l’intermédiaire, et le seul, entre le genre humain encadré religieusement et politiquement d’un côté, et le Dieu unique de l’autre. Cependant, la concrétisation de cet idéal ne peut se faire qu’à la condition expresse de procéder à une révision complète des dogmes catholiques. 

Parmi les sept lois du noachisme, la condamnation du polythéisme est formelle et s’applique au catholicisme. Cette religion qui est monothéiste, mais aussi trinitaire, est considérée par la synagogue comme une religion polythéiste (un tri théisme). Elle doit être réformée afin d’aboutir, comme l’explique un des grands porte-parole de cette pensée, le rabbin Élie Benamozegh, au « catholicisme d’Israël » Il s’agit de faire disparaître le caractère messianique du Christ, la Sainte Trinité et le dogme de l’immaculée Conception. L’Église catholique réformée et vidée de sa substance pourra ainsi être réintégrée dans les structures régissant la synagogue, cette dernière se considérant comme la seule héritière du message du Dieu unique dans le cadre d’une religion universelle.

Point capital à relever, la mission du peuple prêtre placé entre les non juifs et le Dieu unique ne peut être totale qu’avec la disparition de tous les autres intermédiaires. Seule la religion catholique défend le principe des intermédiaires avec la reconnaissance d’un clergé qui est ordonné (le prêtre est le « transparent du Christ »), le tout couronné par un intermédiaire suprême en la personne du pape, le vicaire du Christ. Dans le domaine temporel, les rois de France étaient des intermédiaires en tant que « lieutenants du Christ ».

L’accomplissement de l’idéal de la synagogue ne pourra se faire qu’avec l’effacement complet d’un ordre spirituel et politique issu de la Rédemption. La mise à mort de Louis XVI, intermédiaire entre le Christ et son peuple le 21 janvier 1793, fut une avancée décisive dans la longue marche permettant la concrétisation de la doctrine issue du judaïsme talmudique. Comme l’affirme le rabbin Isserles : « À mon humble avis, toute la Loi est en péril par le fait d’introduire un médiateur entre Dieu et nous ; il y a un prétexte à nier Dieu en disant que le médiateur seul nous suffit, comme cela s’est vu d’ailleurs à l’origine du polythéisme. » Fort de ces propos, le catholicisme traditionnel n’a pas sa place. Et ce qui est vrai dans le domaine temporel avec la mort de Louis XVI est valable pour l’Église qui, depuis Vatican II, s’engage à reconnaître les Juifs comme leurs frères aînés. Ce concept est en complète opposition avec la Tradition de l’Église qui enseigne au contraire que le judaïsme post-biblique, d’esprit démoniaque, est réprouvé et rejeté par Dieu d’une manière irrévocable.

La doctrine issue du judaïsme talmudique consistant à installer une religion universelle selon ses codes propres a obligatoirement des conséquences politiques. Afin de mener à bien les points défendus par la synagogue, il s’avère nécessaire de parfaire les structures politiques favorisant une gouvernance mondiale. Ces structures régissant l’humanité unifiée doivent épouser parfaitement les canons spirituels du mosaïsme pour les Juifs et du noachisme pour les non-juifs. Comme le rapporte avec raison le rabbin Benamozegh : « Cette place particulière accordée à Israël n’est donc pas, comme on l’a trop souvent reproché aux Juifs, un égoïste privilège ; c’est le complément religieux nécessaire à la constitution de la grande famille humaine […]. Dans ce monde des nations qui constituent une grande famille, Israël apparaît comme le cœur de l’humanité avec une fonction toute particulière, et la glorieuse mission de travailler à l’unité future de tout le genre humain ».

Dès les débuts du christianisme, une bataille s’engage entre les agents de la synagogue et de l’Église. Cette dernière réussit à imposer son modèle et sa vision du monde à tout l’Occident. Du Ier siècle jusqu’au XIIIe siècle, l’Église et les États catholiques tiennent la dragée haute face à toutes les menaces. En effet, durant cette période, on observe une floraison d’hérésies qui menacent de subvertir le monde chrétien. Toutes les hérésies qui parsèment cette période (l’arianisme, les bogomiles, les nestoriens, les cathares… et autres mouvements) se caractérisent toujours par une influence du judaïsme cherchant à mettre à bas les sociétés de cette époque construites sur l’enseignement de l’Église. Par exemple, le principe du « gilgoul » (principe de la métempsycose), propre à la Kabbale, se retrouve dans le catharisme quand ce dernier professe sa croyance dans la migration des âmes. Ce concept est absolument rejeté dans la Tradition de l’Église. Ces hérésies n’étaient que les paravents de la synagogue. On retrouve ces influences du judaïsme talmudique même dans l’orthodoxie. Comme le rappelle Alexandre Soljenitsyne dans son livre « Deux Siècles ensemble », la fin du XVe siècle en Russie connut un assaut de la synagogue pour modifier les structures religieuses de l’orthodoxie et le cadre politique. Cette tentative fut appelée « l’hérésie des judaïsants ». À cette époque, un Juif appelé Skharia aidé de ses coreligionnaires réussit à convaincre les dirigeants orthodoxes que la Loi de Moïse était la seule divine. Il niait la divinité du Christ, la Sainte Trinité et rejetait la Sainte Vierge. Il poussa même le clergé à prendre des prénoms juifs. Ainsi, le pope Alexis à Novgorod prit le nom d’Abraham et sa femme celui de Sarah. Du noachisme à l’état pur ! Cette tentative de soumission de l’orthodoxie à la synagogue alla très loin puisque l’archimandrite Zosime, acquis à l’hérésie, fut nommé à la tête de l’Église russe tandis que certains membres de la famille impériale succombaient aussi aux nouveaux concepts. Le monde spirituel et temporel russe était presque dans la main de la synagogue. Il fallut attendre l’action efficace de l’archevêque de Novgorod, Gennadius, pour décapiter l’hérésie lors d’un concile tenu en 1490.

Ce combat mené victorieusement par l’Église et les États face aux tentatives d’inversion de la synagogue a connu ses premiers revers au tournant du XIVe siècle et XVe siècle. L’époque du « Grand Schisme » qui se produisit en pleine guerre de Cent Ans aboutit à la présence de deux papes, l’un à Avignon, l’autre à Rome, de 1378 à 1417. Le relâchement théologique de certains membres du clergé, la débauche pour d’autres et l’amour des biens de ce monde furent des fêlures qui profitèrent à la partie adverse. Dans ce rapport de force, les hommes d’Église avaient perdu des convictions amoindrissant les capacités de résistance et de réplique des États et des peuples. Ces faiblesses permirent à la synagogue de s’engouffrer dans la brèche. Décadence de la théologie scolastique, et désordre de la vie politique et civile conduisirent les élites à se tourner vers des œuvres brillantes vues comme des remèdes parmi les auteurs païens. Le principe en lui-même n’était pas mauvais. On oublie trop souvent que les dirigeants de l’Église ont encouragé l’étude de ces textes. Cependant l’étude des classiques grecs et latins n’était pas une fin en soi. Ils devaient servir de marchepied pour approfondir la connaissance du christianisme permettant d’établir le contraste entre les écrivains païens et le plus apporté par la Révélation. En raison du désordre provoqué par le Grand Schisme et de l’anarchie générale due à la guerre de Cent Ans, le concept du « plus » ne fut pas observé. Les intellectuels de cette époque restèrent fixés à la lettre de leurs lectures. Certes, ce fut progressif comme c’est le cas avec Pétrarque (1304-1374). Mais l’étude des idées païennes, aux dépens des principes émanant de la Révélation, fit tache d’huile. L’idée de l’homme déchu et racheté par le christianisme se substitua en faveur du principe de l’homme s’élevant par les seules forces de sa raison et de son libre arbitre. C’est le principe nietzschéen avant l’heure du « surhomme ». La marche et le progrès du genre humain de plus en plus déifiés prirent le dessus. L’idéal de jouissance offerte par la vie terrestre se substitua à la finalité du Ciel prescrite par l’Église. Le surnaturel fut placardisé. La diffusion de ces idées bénéficièrent de l’action d’hommes de talent comme Comenius (né Amos Komensky, 1592-1670, membre de la branche protestante des Frères moraves). Convaincu de la nécessité de la pédagogie pour tous, il développa tout un programme éducatif, en particulier en faveur des enfants pour formater leurs esprits selon ses vues rationalistes. Dans le rationalisme, seule la raison humaine est en mesure de connaître et d’établir la vérité. Il n’est donc pas étonnant qu’un institut comme l’Unesco, émanation direction de la mystique mondialiste, ait lancé un « Prix Comenius » en 1992.

La conséquence de tout ce travail en amont, coupé de plus en plus de l’enseignement de l’Église, se référant systématiquement aux auteurs païens fit que le nouvel état d’esprit toucha les arts et la littérature puis, de proche en proche, la sphère du religieux, annonçant ainsi la Réforme et ses dérivés comme le gallicanisme et le jansénisme ; l’ensemble aboutissant à la laïcisation des principes constituant l’État. 1789 était en germe dans la Renaissance. Depuis cette date, la Révolution avec un grand « R », c’est-à-dire le renversement complet d’un monde hérité de la Rédemption, était en marche.

La Réforme insufflée par Martin Luther et Jean Calvin (sans oublier Philipp Melanchthon ou encore Thomas Cranmer) institua une plus grande liberté de conscience religieuse parmi les fidèles convertis au protestantisme. Le croyant, même commettant des actes délictueux, peut être sauvé à condition d’émettre un acte de foi intérieur par l’imputation des mérites du Christ. Une telle conception des choses ouvre de larges portes et permet des combinaisons multiples d’arrangement. L’acte se faisant sans intermédiaire (sans le prêtre pour la confession), le pasteur n’est qu’un fonctionnaire comme le rabbin. Là aussi, on peut reconnaître la tendance du protestantisme qui, outre la diversité de chaque individu voyant « midi à sa porte », n’est qu’un christianisme judaïsé. Cette évolution des pensées et la mainmise du protestantisme sur l’Europe du Nord n’ont fait qu’accélérer la désacralisation des sociétés. Dans cette affaire, la franc-maçonnerie joua un rôle supplémentaire. Officiellement créée en 1717 par deux protestants anglais à Londres, James Anderson et Théophile Desaguliers (fils de huguenot émigré en Angleterre), sa philosophie première repose sur le triptyque : le nominalisme (pas de vérité éternelle), le naturalisme (pas de religion révélée d’où une opposition foncière au catholicisme) et la primauté de l’homme. Ces principes sont dans la continuité des idées de la Renaissance. Elles n’ont fait que prendre de l’ampleur et s’affirmer avec le temps. Bien entendu, la maçonnerie a des racines profondes dont on peut retrouver des traces dans des documents émanant de groupes discrets luttant contre la mission de l’Église et son modèle de civilisation. C’est le cas d’un document, la Charte de Cologne, datant de 1535 comme le rapporte le livre prophétique de monseigneur Delassus « La Conjuration antichrétienne », paru en 1910. La maçonnerie, véritable Golem de la synagogue (créature humanoïde de la mythologie juive qui assiste et protège son créateur), a trouvé au XVIIIe siècle auprès des philosophes des Lumières (Voltaire, Diderot…) un appui capital. Ces derniers ont façonné l’esprit des élites en faveur d’une désacralisation totale de la société avec la promotion des droits de l’homme, qui ne sont qu’un noachisme laïcisé. La proclamation du Tiers État comme assemblée constituante, le 17 juin 1789, renverse complètement l’édifice de la France née du baptême de Clovis. Selon les nouveaux « dogmes » instituant la République, l’autorité vient de l’homme seul qui est son propre juge, son propre maître, sa propre loi, sa propre référence.

La Révolution de 1789 est l’an I d’un nouveau baptême qui, si on s’en tient aux travaux émanant de laïcs catholiques et d’ecclésiastiques du XIXe siècle et d’une partie du XXe siècle (Joseph de Maistre, Louis de Bonald, monseigneur Gaume, monseigneur Delassus, monseigneur de Ségur, Louis Veuillot, cardinal Pie…), fut d’essence satanique. Cependant, il ne faut pas voir les événements de 1789 comme une fin. C’est tout l’inverse. C’est un passage vers un niveau supérieur pour aboutir en fin de course à une gouvernance mondiale. 1789 a été une étape décisive dans la mise en forme du mondialisme. D’ailleurs, le révolutionnaire Anacharsis Cloots (1755-1794) dans son ouvrage La République universelle avait bien compris que 1789 n’était qu’un tremplin vers l’établissement d’une humanité unie dans un cadre politique planétaire sous l’égide des droits de l’homme. Qui plus est, les événements révolutionnaires étaient dans la conformité du judaïsme talmudique puisqu’ils détruisaient un intermédiaire, le lieutenant du Christ en la personne de Louis XVI. Ils faisaient entrer les Juifs dans la société française, devenus de plein droit français en septembre 1791, permettant ainsi de préparer l’avenir. Les propos d’Adrien Duport à la séance de l’Assemblée du 27 septembre 1791, membre du club des Jacobins, furent déterminants pour l’accession à la citoyenneté française après quelques échecs enregistrés au début de la Révolution. Son discours résume parfaitement cet œcuménisme mettant toutes les religions sur le même pied et permettant ainsi de poser les fondements d’une religion universelle encadrée par le noachisme : « Je crois que la liberté des cultes ne permet plus qu’aucune distinction soit mise entre les droits politiques des citoyens à raison de leur croyance. La question de l’existence politique (des Juifs) a été ajournée. Cependant, les Turcs, les musulmans, les hommes de toutes les sectes sont admis à jouir en France des droits politiques. Je demande que l’ajournement soit révoqué et qu’en conséquence il soit décrété que les Juifs jouiront en France des droits de citoyen actif. » Ces propos cadrant parfaitement avec l’esprit de la Révolution sont à mettre en parallèle avec ceux très profonds de Samuel Cahen qui, dans la revue « Archives israélites » en 1847, n’hésitait pas à afficher ses sentiments où se mêlent unité du genre humain et messianisme juif : « Et nous aussi, nous soutenons, à l’exemple de célèbres talmudistes, qu’il ne faut pas entendre l’arrivée du Messie dans le sens grossier des soi-disant conservateurs. Le Messie est venu pour nous le 28 février 1790 avec la Déclaration des droits de l’homme. Le Messie que nous attendons, c’est la diffusion des lumières, c’est la reconnaissance de tous les droits, c’est l’émancipation de l’humanité entière […]. »

Après la tempête de 1789 et la diffusion du nouvel évangile des droits de l’homme en Europe grâce aux conquêtes napoléoniennes, un nouveau cadre spirituel et politique s’impose pour la France. Le monde politique ancien ayant été déraciné, les nouveaux principes diffusent à partir du XIXe siècle des nouveaux codes en France, mais aussi en Europe comme dans le Nouveau Monde afin de procéder au passage par étape à l’étage supérieur (« étape » : terme capital dans la promotion du mondialisme). En lisant tout le programme condensé dans l’ouvrage du rabbin Élie Benamozegh, « Israël et l’humanité », on se rend compte qu’il s’agit ni plus ni moins de réaliser l’antique idéal de la synagogue consistant, d’une part, à régenter l’humanité dans un cadre politique unifié (une République universelle) et, d’autre part, de remettre à l’honneur la Jérusalem de l’Ancien Testament porte-glaive du messianisme triomphant sur les ruines du trône de saint Pierre. Cette politique de très longue haleine a été poursuivie entre autres par « l’Alliance israélite universelle », fondée en 1860 par Adolphe Crémieux, dont la mission est de continuer l’œuvre de la Révolution. Parmi la liste des présidents, notons la présence du juriste René Cassin lié au général de Gaulle dès la Seconde Guerre mondiale.

Cette volonté de faire aboutir les principes issus de la Révolution a été très bien résumée par un historien juif J. Salvador auteur d’un livre sur le Christ et sa doctrine. Son ouvrage a fait l’objet d’une recension dans les colonnes des « Archives israélites » sous la plume de Maurice Hess en 1864 qui, tout en donnant largement son avis, n’hésite pas à citer directement l’auteur : « L’auteur s’efforce ici à démontrer qu’il ne suffit pas de faire la critique de Jésus, pas plus que de faire un roman de sa vie, pour répandre la lumière sur la naissance, la croissance et la décadence du christianisme, mais que, pour faire comprendre ce mouvement qui nous entraîne encore aujourd’hui, il faut remonter plus haut, embrasser des horizons plus étendus, expliquer comment les dix-huit siècles de la foi sont sortis des dix-huit siècles de la loi, pourquoi l’antique Jérusalem fut matériellement vaincue par l’antique Rome, en même temps que la ville universelle, par son contact avec la ville éternelle, fut transformée elle-même en ville éternelle, – par quel enchaînement d’événements historiques enfin cette dualité de centre religieux est devenue, depuis la décadence du catholicisme, une véritable pluralité indéfinie, ayant la tendance manifeste de se replier au centre unique qui les a engendré tous ; en d’autres termes, pourquoi il devient aujourd’hui une nécessité historique ».

Que les inspirations de la Judée et son levain originel interviennent encore une fois. C’est ce que l’auteur s’est efforcé à démontrer, et en voici la conclusion dernière :

« Tel Jésus-Dieu et non pas homme, s’est substitué d’autorité aux dieux établis et a trouvé sa plus haute manifestation dans le sein de Rome : tel un messianisme des nouveaux jours doit éclore et se développer ; telle une Jérusalem de nouvel ordre, saintement assise entre l’Orient et l’Occident, doit se substituer à la double cité des Césars et des Papes. Or, je ne m’en cache point : depuis une longue suite d’années, je n’ai nourri d’autre pensée que l’avenir de cette œuvre. – Autant que mes forces ont pu me le permettre, j’en ai dressé le drapeau. Il ne tardera pas à flotter avec efficacité entre des mains plus jeunes que les miennes ».

Et Maurice Hess de conclure : « Nous sommes heureux de nous trouver en parfaite communion de sentiments avec les conclusions de l’auteur. »

Cet idéal n’a fait que se poursuivre dans l’action menée par la politique anticatholique de la IIIe République en France, la destruction de l’Autriche-Hongrie catholique après la Première Guerre mondiale et la suprématie du monde anglo-saxon judéo-protestant imposant son modèle à partir du traité de Versailles (1919). Les idéologies nazies et communistes sont apparues comme des oppositions face au modèle général gérant le monde occidental. En fait, ces idéologies n’ont été que les branches rebelles, des dissidences « protestantes » si l’on peut dire, de la philosophie maçonnique. Cette dernière se consacre à la primauté de l’homme en général. Le nazisme et le communisme se sont focalisés sur une catégorie d’homme. Dans le cas allemand, ce fut la promotion ethnique du Germain, de l’Aryen paré de toutes les qualités par rapport aux autres peuples de la terre. On retrouve en particulier les germes de cette théorie dans la Société de Thulé. Dans le cas russe, le communisme a misé sur l’aspect sociétal, le travailleur (l’ouvrier et le paysan) aux dépens d’autres catégories sociales, essentiellement bourgeoises et aristocratiques. Ajoutons que ces branches furent faussement dissidentes, car elles ont été appuyées dans leur avènement par les grands financiers de Wall Street et de la City comme l’a prouvé d’une manière irréfutable le grand historien Antony Sutton. Outre le fait d’être d’excellents laboratoires pour étudier les effets de la dictature au niveau d’un pays et de la manipulation des foules (Edward Bernays, 1891-1995, neveu de Freud en savait quelque chose) – en attendant d’en élargir l’expérimentation à l’échelle planétaire dans le cadre du nouvel ordre mondial en cours de réalisation –, ces idéologies favorisées à l’origine par l’oligarchie ont été de parfaits allume-feux pour provoquer les chaos permettant le passage d’un monde ancien à un monde nouveau. N’oublions jamais que ces passages violents obéissent aux règles de la nature. Par exemple, la mutation de la chenille en papillon passe par une zone intermédiaire, l’élaboration d’un cocon, qui autorise par une violente révolution tissulaire, le climax, la transformation en chrysalide. Les docteurs Frankenstein du monde oligarchique expérimentent le même procédé sur les États et le genre humain.

La révolution de Vatican II, qui n’est que 1789 dans l’Église, a été l’estocade décisive conduisant le vicaire du Christ à plier le genou devant le Sanhédrin. Depuis ce moment, l’Église est « éclipsée ». Comme le rapporte Radio Vatican, recevant le président du Congrès juif mondial en septembre 2013, Ronald S. Lauder, le pape François s’est plu à rappeler que « pour être un bon chrétien, il est nécessaire de comprendre l’Histoire et les traditions juives », tout en affirmant que les Juifs et les chrétiens ont les mêmes racines. Une telle déclaration s’inscrivant dans la tradition du noachisme se comprend en raison de l’ouverture de l’Église au monde depuis Jean XXIII. Le président du Congrès juif mondial, parfaitement conscient de la revanche en cours de la synagogue sur l’Église, s’est fendu d’une déclaration qui sonne l’hallali ou plutôt le chofar :

« Le pontificat de François a non seulement relancé l’Église catholique, mais aussi donné un nouvel élan aux relations avec le judaïsme. Jamais ces 2000 dernières années, les relations entre l’Église catholique et le peuple juif n'ont été si bonnes. L’œuvre des papes successif au cours des cinq dernières décennies a contribué à surmonter beaucoup de préjugés. Cela nous permet maintenant de travailler ensemble pour défendre la liberté religieuse partout où elle est menacée et quelle que soit la communauté affectée »

Cette situation et ces propos révèlent que les autorités de l’Église conciliaire se soumettent aux principes de la synagogue aboutissant à la logique progressive du triptyque juif : techouva (le processus de repentance), tikkounolam (la réparation) et tsedaka (le principe religieux de l’aumône et de la justice – en termes plus directs une « amende » – pour demander pardon de ses péchés).


Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...