dimanche, septembre 20, 2015

Jésus & le christianisme originel


Psychopathologie du Jésus mythique

par Michael

"Le christianisme centre sa mission sur la personne de Jésus, on pourrait dire de façon plus incisive, investit un personnel, un argent et une énergie considérable pour vendre cette personne à un marché religieux le plus large possible. Cependant, une étude simplement psychologique et critique de la personnalité de ce même Jésus est quasiment impensable, elle fait partie des tabous les mieux gardés de l'Occident…"

Jacques Vigne - "L'illusion missionnaire"


Mon parti est qu'au regard des dernières avancées en matière d'historiographie et d'archéologie Jésus est un personnage conceptuel, une construction mythologique, il existait à la même époque plus de 30 dieux solaires qui étaient né d'une vierge, mort et ressuscité. C'était Jésus, cela aurait pu être Attis, Cérès, Frey, Horus, Mardouk, Mithra, Nout, Ormuzd, Ule, etc... Nous pourrions entrer dans les détails de son élaboration mythologique un autre moment.

Si nous nous en tenons uniquement à la personnalité du Jésus des 4 évangiles estampillés label vaticanesque (il existait des centaines d'autres évangiles à l'époque, le Vatican a choisi ceux qui permettraient le moins de remise en question sur leur autorité) nous pouvons dégager une analyse rigoureuse sur l'attitude de ce personnage et ce que propose réellement un sage ou un initié à ses disciples au sein des traditions spirituelles authentiques.

Le but de cette démarche est la recherche de la vérité et de l'authenticité, elle ne vise pas les croyants sincères qui font le bien à leur niveau, mais les organisations religieuses qui profitent de leur sincérité pour en faire des commerciaux de dieu qui vont imposer cette foi au détriment du besoin d'autonomie de l'autre. Ce travail s'adresse donc aussi au chrétien et surtout à eux peut être, leur dire qu'il existe une façon de vivre leur spiritualité et de vivre en eux les valeurs évangéliques qui sont au fond des valeurs humaines, sans religions, sans soumission, libre, libre et aimant comme l'aurait voulu une personne comme Jésus si elle a existé en dehors de toutes récupérations religieuses. Il est fort possible qu'un tel sage ait existé comme il en a existé en Grèce, en Égypte, en Chine en Inde et ailleurs et qu'il y ait une parenté d'esprit en matière de sagesse, d'humilité et de libération de l'esprit humain des chaînes des croyances. L'idée est donc de démontrer comment le Jésus qui nous ait présenter par l'église est assez éloigné de ce que propose la sagesse la plus profonde.

Le problème centrale posé par le christianisme et finalement les monothéismes globalement est la question de l'exclusivisme. Cette idée qu'il nous faut nous soumettre à une croyance et à un personnage pour que nous soyons sauver et que tous les autres sont damnés. Voila déjà une racine psychopathologique de l'évangile que l'on nomme névrose narcissique et qui teinte la psyché chrétienne générant des angoisses et des débordements violents qui peuvent mener à la folie. Comment un chrétien peut il vivre sa vie et en harmonie avec ses semblables tout en croyant au fond de lui qu'ils seront damné car ils ne reconnaissent pas Jésus comme le fils de Dieu ?

Voici quelques morceaux choisis du délire narcissique du personnage Jésus, il faut bien comprendre comment croyant ou non croyant nous sommes conditionné dans notre arrière plan culturel à ne pas remettre en cause ce type d'assertion sans fondements :

"Je suis la voie, la vérité, la vie. Personne ne vient au Père, si ce n'est par moi. (Jean 14-6)

Aucun sage attestant d'une réalisation spirituelle authentique ne peut avoir la prétention égotique de prononcer de telles paroles qui si il les prononcé attesterai de la récupération du moi des expériences extatiques. Le Bouddha par exemple n'a jamais dit qu'il était le premier, il a énoncé qu'il en a eut d'autres avant lui et qu'il y en aurait d'autres après lui qui proposeraient des enseignements libérateurs et qu'il faisait parti d'une lignée interrompu d'être libéré vivant. On peut dire que sa spiritualité était laïque (je veux parle de l'enseignement du Bouddha, non du bouddhisme) c'est-à-dire universelle et ouverte à toutes celles et ceux qui ressentaient l'appel de la liberté profondément. Il existe aussi de telles aberration dans le bouddhisme religieux qui prend le Bouddha pour un dieu et croit qu'en dehors du bouddha les êtres restent prisonnier du samsara, la connerie est donc bien un trait de névrose largement diffusée dans le cerveau humain …

Puis : "Hors de moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas à moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent." (Jean 15-6)

"Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence." (Luc 19-27)

L'inquisition et les bûchers ardents ont été bien inspiré malheureusement …

Et des menaces paranoïaques :

"Oui, je vous le dis, les gens de cette époque seront punis pour tous." (Luc 11 47-51)

"Qui n'est pas avec moi est contre moi, et qui n'amasse pas avec moi dissipe. Aussi, je vous le dis, tout péché ou blasphème sera remis aux hommes. Mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis. Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis ; mais quiconque aura parlé contre l'Esprit saint, cela ne lui sera remis ni en ce monde ni dans l'autre." (Matthieu 12 30-32).

Je sais qu'il y a toute une approche de la pensée moderne qui veut voir en Jésus que les aspects positifs et se refusent de voir comment c'est l'ensemble de l'approche qui conditionne à la schizophrénie entre un appel à l'amour et des menaces à la punition si l'on ne se soumet pas à son amour …

Et l'on fait porté uniquement porter le chapeau à des déformations de l'enseignement par l'église et puis on en reste là afin d'être spirituellement correct, je dis pourquoi pas, disons alors que toutes les paroles menaçantes de Jésus ont été rajouté par l'église et focalisons nous sur l'enseignement du Jésus des béatitudes. Oui mais …

Selon moi cela ne règle pas le problème de la pensée chrétienne dans son ensemble, car aux yeux de l'église les personnes qui bricolent avec les textes sont des hérétiques …

Il est tout aussi possible que ce soit les paroles les plus douces de Jésus qui furent rajouté pour atténué son égocentrisme prophétique …

Aucun sage qui enseignent la réalisation du divin en soi ne peut avoir la prétention à l'exclusivisme et aux menaces. Car de part sa réalisation spirituelle il connaît que tout est un et que chaque être en son temps peut travailler à révéler la perle qui vit dans son cœur et être libre de toutes formes d'aliénations idéologiques.


Je pense que dans la lignée du dieu jaloux et acariâtre, maudissant ses opposants de l'ancien testament le Jésus des juifs de l'époque a emprunté certaines tonalités autoritaire et dogmatique. Dans Luc 13, avec l'épisode de la tour de Siloé l'on peut voir :

"En ce temps-là survinrent des gens qui informèrent Jésus que Pilate avait mêlé le sang de galiléens à celui de leurs sacrifices , prenant la parole , il leur dit " Pensez-vous que pour avoir subi pareil sort ,ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ?

Non , je vous le dis ; mais si vous ne vous convertissez pas , vous périrez tous pareillement .Ou ces dix-huit que la tour de Siloé a tués dans sa chute , pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les hommes qui habitent Jérusalem ? Non , je vous le dis ,mais si vous ne voulez pas vous convertir , vous périrez tous de même."

Voila comment les missionnaires voyaient les choses, si on ne se convertissez pas vu que l'on était tout de même damné alors autan les tuer rapidement puisque leur vie n'en était plus une …

Éloge du masochisme et de l'automutilation :

"Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne." (Matthieu 5:29)

S'en suivra toutes les abominations que les martyres ont laissé faire sur eux, puis les flagellations des moines, sans compter les instruments tortures pour les incrédules moyenâgeux. D'un point de vue spirituel et psychiatrique l'automutilation est un signe évident de psychose et de haine de soi.

Pour l’Éveillé la réalisation n'admet aucun canal, aucun intermédiaire soi-disant indispensable. Le divin se rencontre directement en soi par une connaissance de première main en le vivant du dedans et c'est tout ce qu'il est nécessaire, pas de croyances, juste oser l'expérience, nous devenons ce que l'on ose Être. L'enseignent spirituel n'est là que pour proposer des indications et de clarification afin d'aider l'autre à devenir son propre maître. Il est même reconnu est attesté que la réalisation spirituelle peut aussi exister dans enseignant spirituel. C'est une idée qui est évidente dans les traditions spirituelles de l'Inde entre autre.

Si ce personnage conceptuel de Jésus avait vraiment eut pour but de proposer un enseignement libérateur, il aurait pu dire : "J'ai réalisé l'unité et je vous le dit en vérité je peux vous montrer le chemin qui mène au Père en vous, car vous êtes tous les fils de dieu. Je ne suis qu'un homme comme vous mes frères et ce que je suis vous pouvez le devenir. Il existe un chemin, entrer en vous-même et libérez vous des lois, des livres, des croyances pour vivre le royaume éternel que vous êtes."

A vous amis chrétiens et aux autres, à quoi bon continuer à vous enchaîner à ce décorum alors qu'il existe des chemins plus sage, plus profond et libérateur qu'une vérité conditionné et qu'un amour conditionnel à un Jésus hypothétique ? Des siècles d'obscurité de l'esprit ne vous ont-t-il pas suffit ? Et si tout ce qui est caché doit être révélé alors ne pouvez vous voir dans mes mots une vérité qui a toujours été et qui peut libérer tous les êtres sans besoin de les maudire, de la convertir, de les aimer par faux-semblant ?

Méditons ensemble sur tout cela…

Le christianisme originel

J.M. d’Ansembourg écrit :


"Nous devons bien constater que les origines du Christianisme restent très mystérieuses et qu’aujourd’hui encore nous en sommes réduits à ébaucher des hypothèses pour tenter de meubler les grands pans d’ombre qui subsistent dans son histoire primitive."

J.M. d’Ansembourg défend "une thèse qui expliquerait bien des malentendus et qu’on ne peut rejeter facilement si on s’efforce réellement de réfléchir à la question en abandonnant tout préjugé (tant clérical qu’anticlérical). Cette thèse a été exprimée par René Guénon dans ses "Aperçus sur l’Esotérisme Chrétien", Edition Traditionnelles, Paris, 1971 :

« Loin de n’être que la religion ou la tradition exotérique que l’on connaît actuellement sous ce nom, le Christianisme, à ses origines, avait, tant par ses rites que par sa doctrine, un caractère essentiellement ésotérique, et par conséquent initiatique. On peut en trouver une confirmation dans le fait que la tradition islamique considère le Christianisme primitif comme ayant été proprement une tarîqah, c’est-à-dire en somme une voie initiatique, et non une shariyah ou une législation d’ordre social et s’adressant à tous ; et cela est tellement vrai que, par la suite, on dut y suppléer par la constitution d’un droit « canonique » qui ne fut en réalité qu’une adaptation de l’ancien droit romain, donc quelque chose qui vient entièrement du dehors, et non point un développement de ce qui était contenu tout d’abord dans le Christianisme lui-même. Il est du reste évident qu’on ne trouve dans l’Evangile aucune prescription qui puisse être regardée comme ayant un caractère véritablement légal au sens propre de ce mot ; la parole bien connue : « Rendez à César ce qui est à César… », nous paraît tout particulièrement significative à cet égard, car elle implique formellement, pour tout ce qui est d’ordre extérieur, l’acceptation d’une législation complètement étrangère à la tradition chrétienne, et qui est simplement celle qui existait en fait dans le milieu où celle-ci prit naissance, par là même qu’il était alors incorporé à l’Empire romain. Ce serait là, assurément, une lacune des plus graves si le Christianisme avait été alors ce qu’il est devenu plus tard ; l’existence même d’une telle lacune serait non seulement inexplicable, mais vraiment inconcevable pour une tradition orthodoxe et régulière, si cette tradition devait réellement comporter un exotérisme aussi bien qu’un ésotérisme, et si elle devait même, pourrait-on dire, s’appliquer avant tout au domaine exotérique ; par contre, si le Christianisme avait le caractère que nous venons de dire, la chose s’explique sans peine, car il ne s’agit nullement d’une lacune, mais d’une abstention intentionnelle d’intervenir dans un domaine qui, par définition même, ne pouvait pas le concerner dans ces conditions ».

« Pour que cela ait été possible, il faut que l’Eglise chrétienne, dans les premiers temps, ait constitué une organisation fermée ou réservée, dans laquelle tous n’étaient pas admis indistinctement, mais seulement ceux qui possédaient les qualifications nécessaires pour recevoir valablement l’initiation sous la forme qu’on peut appeler « christique » ; et l’on pourrait sans doute retrouver encore bien des indices qui montrent qu’il en fut effectivement ainsi, quoiqu’ils soient généralement incompris à notre époque, et que même, par suite de la tendance moderne à nier l’ésotérisme, on cherche trop souvent d’une façon plus ou moins consciente, à les détourner de leur véritable signification ». (p. 9 et 10)


"Il faut reconnaître, commente J.M. d’Ansembourg, que l’argument de Guénon a du poids ! Moïse, en fondant le Judaïsme, lui a donné des livres « législatifs » qui ont réglé toute la société juive (l’Exode, le Lévitique, les Nombres, le Deutéronome, etc.). De même, en transmettant la loi coranique, Mohamet a organisé le monde de l’Islam tant dans le domaine profane que religieux. Le Nouveau Testament n’a pas ce caractère « législatif » ; Guénon en déduit qu’il n’était pas destiné à féconder une religion nouvelle avec une société nouvelle ouverte à tous."

« Mais, poursuit J.M. d’Ansembourg, si les rites chrétiens étaient au départ proprement initiatiques et réservés, comment se sont-ils transformés en une religion s’adressant au public le plus large ? »

René Guénon répond :

« Il a dû s’agir là d’une adaptation qui malgré les conséquences regrettables qu’elle eut forcément à certains égards, fut pleinement justifiée et même nécessitée par les circonstances de temps et de lieu ».

« Si l’on considère quel était, à l’époque dont il s’agit, l’état du monde occidental, c’est à dire de l’ensemble des pays qui étaient alors compris dans l’empire romain, on peut facilement se rendre compte que, si le Christianisme n’était pas « descendu » dans le domaine exotérique, ce monde, dans son ensemble, aurait été bientôt dépourvu de toute tradition, celles qui y existaient jusque-là, et notamment la tradition gréco-romaine qui y était naturellement devenue prédominante, étant arrivées à une extrême dégénérescence qui indiquait que leur cycle d’existence était sur le point de se terminer . Cette « descente », insistons-y encore, n’était donc nullement un accident ou une déviation, et on doit au contraire la regarder comme ayant eu un caractère véritablement « providentiel », puisqu’elle évita à l’Occident de tomber dès cette époque dans cet état qui eût été en somme comparable à celui où il se trouve actuellement. Le moment où devait se produire une perte générale de la tradition comme celle qui caractérise proprement les temps modernes n’était d’ailleurs pas encore venu ; il fallait donc qu’il y eût un « redressement », et le Christianisme seul pouvait l’opérer, mais à la condition de renoncer au caractère ésotérique et « réservé » qu’il avait tout d’abord ; et ainsi le « redressement » n’était pas seulement bénéfique pour l’humanité occidental, ce qui est trop évident pour qu’il y ait lieu d’y insister, mais il était en même temps, comme l’est d’ailleurs nécessairement toute action « providentielle » intervenant dans le cours de l’histoire, en parfait accord avec les lois cycliques elles-mêmes ».

« Il serait probablement impossible d’assigner une date précise à ce changement qui fit du Christianisme une religion au sens propre du mot et une forme traditionnelle s’adressant à tous indistinctement ; mais ce qui est certain en tout cas, c’est qu’il était déjà un fait accompli à l’époque de Constantin et du Concile de Nicée, de sorte que celui-ci n’eut qu’à le « sanctionner », si l’on peut dire, en inaugurant l’ère des formulations « dogmatiques » destinées à constituer une présentation purement exotérique de la doctrine. Cela ne pouvait d’ailleurs pas aller sans quelques inconvénients inévitables, car le fait d’enfermer ainsi la doctrine dans des formules nettement définies et limitées rendait beaucoup plus difficiles, même à ceux qui en étaient réellement capables, d’en pénétrer le sens profond ; de plus, les vérités d’ordre plus proprement ésotériques, qui étaient par leur nature même hors de la portée du plus grand nombre, ne pouvaient plus être présentées que comme des « mystères » au sens que ce mot a pris vulgairement, c’est à dire que, aux yeux du commun, elles ne devaient pas tarder à apparaître comme quelque chose qu’il était impossible de comprendre, voire même interdit de chercher à approfondir. Ces inconvénients n’étaient cependant pas tels qu’ils pussent s’opposer à la constitution du Christianisme en forme traditionnelle exotérique ou en empêcher la légitimité, étant donné l’immense avantage qui devait par ailleurs, ainsi que nous l’avons déjà dit, en résulter pour le monde occidental ; du reste, si le Christianisme comme tel cessait par là d’être initiatique, il restait encore la possibilité qu’il subsistât, à son intérieur, une initiation spécifiquement chrétienne pour l’élite qui ne pouvait s’en tenir au seul point de vue de l’exotérisme et s’enfermer dans les limitations qui sont inhérentes à celui-ci ; mais c’est là encore une autre question que nous aurons à examiner un peu plus tard ».

« D’autre part, il est à remarquer que ce changement dans le caractère essentiel et, pourrait-on dire, dans la nature même du Christianisme, explique parfaitement que, comme nous le disions au début, tout ce qui l’avait précédé ait été volontairement enveloppé d’obscurité, et que même il n’ait pas pu en être autrement. Il est évident en effet que la nature du Christianisme originel, en tant qu’elle était essentiellement ésotérique et initiatique, devait demeurer entièrement ignorée de ceux qui étaient maintenant admis dans le Christianisme devenu exotérique ; par conséquent, tout ce qui pouvait faire connaître ou seulement soupçonner ce qu’avait été réellement le Christianisme à ses débuts devait être recouvert pour eux d’un voile impénétrable ».

(René Guénon,
"Aperçus sur l’Esotérisme Chrétien"

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...