mercredi, septembre 30, 2015

Nadine Morano et la « race » française


Les politiciens mondialistes ne pardonnent pas à Nadine Morano d'avoir dit : « Nous sommes un pays judéo-chrétien. Le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. »

C'est dans le livre d'Alain Peyrefitte, ancien ministre du général, intitulé « C'était De Gaulle » que se trouve la phrase qui a inspiré Nadine Morano :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

Des chefs politiques, comme de Gaulle, savaient capter l'entité collective d'un peuple. Ils utilisaient le mot « race » au lieu du mot « ange », trop religieux, ou du mot égrégore, trop ésotérique.

L'égrégore de la France

par Francis Rolt-Wheeler (1876-1960)

(Ce texte, écrit avant l'arrivée en France d'importants flux migratoires, permet de comprendre les véritables raisons des migrations qui altèrent l'égrégore "blanc" du peuple français.)

On devrait parler de « l'Ange de la France » ce qui serait plus beau, mais moins précis. Un égrégore est la somme de toutes les possibilités développées par un groupe humain au cours des temps. Ce mot n'est pas dans le dictionnaire, mais il est d'usage courant dans la sphère ésotérique, où il n'a pas d'équivalent, à l'exception du mot « ange » dans le langage religieux. Un égrégore est la force psychique collective – dans le sens magique – d'une communauté, d'une religion ou d'un peuple.

En parlant de l'Ange de chaque nation, Origène décrivait de manière « scientifique » la réalité des égrégores. Au plan individuel ou collectif, un « ange » nous est attribué, et il est l'émanation de ce que nous sommes individuellement ou collectivement. Cet « ange » est double, à savoir « bon » lorsque nous sommes bon ou mauvais dans le cas contraire. Origène parle donc du « bon ange gardien » opposé à « l'ange d'iniquité ». Il en va de même pour les nations :

« Et si chaque homme a deux anges, de même, à mon avis, y a-t-il dans chaque province des anges différents : il y a les bons et les mauvais. Ainsi de très mauvais anges étaient gardiens d'Ephèse à cause des pécheurs qui se trouvaient dans cette ville. Mais parce qu'il s'y trouvait beaucoup de croyants, il y avait aussi un ange de l'Eglise d'Ephèse vraiment bon. Et ce que nous avons dit d'Ephèse, il faut l'entendre de toutes les provinces. » (Origène/Homélie sur St Luc)

C'est pourquoi, chaque pays est unique, puisque son « bon ange » est constitué de la somme de ses qualités, tandis que son « mauvais ange » est fait de ses défauts.

Ces qualités et défauts sont ceux des êtres innombrables qui, au cours des temps, ont accumulé leurs actes, leurs pensées et leurs désirs.

La France a son Ange qui est constitué de la totalité de ses qualités, et si on la compare aux nations voisines qui ont accompagné son histoire, on s'aperçoit que ce qui fut possible ici, est impossible là. Certains chefs politiques savent capter l'égrégore de leur peuple, et dans ce sens, ils sont légitimes. Parfois, ils servent de médium pour extérioriser les « qualités négatives » de l'égrégore national, mais il semble qu'avec le mélange de races dans lequel s'enracine la nation française, aucun Fürher ni Duce n'aura jamais la moindre chance de succès chez nous. C'est pourquoi, les cris d'orfraie quant à l'instauration d'une dictature extrême – de droite ou de gauche – sont puérils et uniquement fondés sur une ignorance fondamentale de la structure de l'Egrégore de la France, dont l'Ange n'est pas susceptible de se laisser séduire par le premier Napoléon qui passe. Et encore Napoléon fut-il une exception, car il s'offrit comme compensation à un peuple auquel on venait de couper la tête...

la France est habitée par trois races : Celtique, Teutonne et latine. Le Français est un composé de ces trois races, dans des proportions différentes. Il y a une anthropo-géographie à considérer approximativement jusqu'à une date récente, le Celte prédominait en Bretagne, le Teuton en Picardie et le Latin en Provence. Il est bien connu que, psychologiquement, un alliage de races donne un peuple ayant beaucoup d'initiative ; il est également connu qu'un peuple ayant trop d'initiative est moins facilement gouvernable qu'une race plus unie. Le système de dictature qui fut possible en Russie (prédominance slave), en Allemagne (prédominance Teutonne), et en Italie (prédominance Latine), n'est pas applicable en France. Suggérer que la France pourrait avoir besoin d'un Lénine, d'un Hitler ou d'un Mussolini, n'est qu'une stupidité, car l'égrégore de la France ne choisira pas un homme bâti sur des modèles étrangers, et la France ne lui donnera pas des conditions favorables à sa dictature.

Considérons en quelques mots ce qu'est un égrégore. C'est une être spirituel puissant mais invisible, créé, formé et vivifié par les pensées et les idéaux d'un groupe, d'un pays ou d'une race. Il constitue une forme-pensée collective dans le plus strict sens du mot, mais une forme-pensée infiniment plus puissante que n'importe quel homme sur terre, car il est une forme produite par le souffle créateur de l'énergie nationale provenant de millions d'hommes pendant des dizaines de générations.

La forme-pensée ou l'égrégore de la France renferme des forces individuelles aussi diverses que celles de Charlemagne et Clémenceau, de Louis XI et Léon Blum, de Louis XIV et Jean Jaurès, de Jeanne d'Arc et Marie Curie, et également du bourgeois cossu et du truand, du juge et du criminel...

Une des meilleures illustrations sur la formation et la nature d'un égrégore se trouve dans « l'esprit de la foule ». Selon ce phénomène assez effrayant, dans une foule, toutes les personnes – de caractère les plus variés, même les personnes modestes et inoffensives – se trouvent subitement entraînées par une pensée commune : un délire d'enthousiasme ou une frénésie de rage. Ce n'est qu'un égrégore temporaire, une forme-pensée éphémère, qui disparaît avec la dispersion de la foule. Ceci explique les pogroms, et les « tricoteuses » de la révolution française.

L'égrégore de la Russie fut capté par Lénine, ou plus exactement, Lénine avait trouvé le moyen et le pouvoir de s'inspirer de cet égrégore et de capter à son profit cette force supranationale. Cela dépasserait le cadre de cet article de suivre la formation historique de l'égrégore de la Russie : la libération des serfs, le nihilisme des nobles, le nihilisme militant, l'anti-tsarisme, l'anarchisme, le conflit entre le pouvoir impérial et les zernstos (parlements locaux), la révolution constitutionnelle, les représailles, et le Marxisme étrangement mécompris et difforme qui constituent le Communisme - tous ces aspects constituent des étapes récentes, toute cette activité révolutionnaire, agissant sur un peuple très peu éduqué, mystique et ayant l'âme du troupeau, facilement obsédé par une seule idée et qui s'intoxique du fanatisme, produit un égrégore ayant une force considérable, que Lénine sut utilisé pour ses fins. Son tombeau dans le Square Rouge, à Moscou, possède une curieuse puissance magnétique, non à cause de l'homme, mais parce que l'homme avait vraiment été la voix de l'égrégore de son pays.

L'égrégore de l'Italie fut capté par Mussolini. L'Italie – bien que son peuple n'ait, pour ainsi dire, aucun rapport ethnique avec les anciens Romains – s'est nourri des souvenirs de la grandeur de Rome. Le dolce farniente est une expression italienne, mais les italiens sont de rudes travailleurs. L'aspiration pour la renommée et la gloire est intégrale en ce peuple ; mais pour la foule, il faut la rendre théâtrale. Panem et droenses (du pain et des jeux) est aussi vrai aujourd'hui qu'au temps d'Auguste César.

Les proclamations insensées de Mussolini que l'Italie devait reprendre la totalité de l'Empire Romain – qui s'étendait de la Perse à l'Ecosse – n'étaient pas les ébullitions de sa propre vanité, ni des efforts pour enflammer la foule à son profit, car le Duce était sans doute sincère. Il est incontestable que Mussolini eut la force personnelle la plus puissante depuis Garibaldi et Rienzi, mais il ne serait plus juste de dire que l'égrégore de l'Italie a fait croître Mussolini, que de dire que Mussolini a éveillé l'âme de l'Italie. Ici, encore, nous trouverons un mysticisme très nettement délimité. Le Fascisme, ainsi qu'il a été défini par Mussolini lui-même, est un système autant religieux qu'éthique et sociologique. Sa philosophie est conforme à la logique latine, et tout à fait en accord avec l'esprit de l'Italie, et nationale de caractère. Il est à remarquer que le fascisme latin qu'on tenta d'importer en Angleterre, n'a pas pu prendre racine dans la mentalité anglo-saxonne.

A l'époque du IIIe Reich, l'égrégore de l'Allemagne n'avait pas beaucoup changé depuis les temps « barbares ». Le Teuton de Berlin et de Munich, comme le Goth des forêts du Rhin, ne peut pas comprendre d'autre force que l'énergie brute ; celle force ne peut être employée que par un groupe, non par l'individu. Suétone disait : « Le Teuton est un loup, lâche quand il est seul, courageux en bande ». L'allemand de nos jours est certes civilisé, mais nous avons constaté il y a un demi-siècle qu'il pouvait rendre un culte à la force physique d'une « race pure » : la « bête blonde », et qu'il était convaincu que deux centimètres de différence de tour de taille pouvait le rendre maître du monde, ce que l'histoire a totalement démenti. Il était d'une naïveté extraordinaire dans ses parades, car il fallait qu'il exprime son âme-groupe, jusqu'à l'enfantillage des parades de terrassiers, la bêche sur l'épaule, ou des régiments de concierges avec leurs balais.

Il possède également cette caractéristique de la mentalité rudimentaire qui ne peut pas accepter une vérité qui lui est défavorable, et de nombreux allemands ont véritablement cru que la guerre de 1914 ne fut pas déclarée par eux, et que c'est la magnanimité du Kaiser qui a sauvé Paris. Leur défaite, dans la grande guerre, n'a fait qu'augmenter l'esprit national, qui a cherché sa revanche, nullement contre la France ou l'Angleterre, comme ennemis, mais pour se racheter à leurs propres yeux.

Le goût du Teuton est peu raffiné. Il se traduit dans l'effort incessant pour le « colossal ». Il pense qu'il fait quelque chose d'original en prenant les idées des autres et en les agrandissant. Il est patient, travailleur et penseur, à la fois fier et discipliné, sentimental et d'une cruauté froide. Le mysticisme lui a fait rejeter l'enseignement chrétien, et par atavisme, il s'est retourné vers les dieux sauvages des temps primitifs.

Cet égrégore allemand a été compris par Hitler, avec le résultat que le Führer - assez nul en tant que personnalité – devint une force pour l'Allemagne, car il puisait son énergie dans l'égrégore, et l'Allemagne parla à travers lui.

Où trouvons-nous l'égrégore de la race Celtique ? Nulle part. beaucoup de temps s'est écoulé depuis le légendaire Merlin. Même l'Irlande, durant ses sept siècles de persécution, n'a pas trouvé l'homme qui puisse l'exprimer.

Tournons notre attention vers la France. Il est possible qu'en Artois ou en Picardie, Hitler et l'égrégore d'Allemagne aurait trouvé un écho en quelques cœurs ; qu'en Provence, il aurait pu exister une certaine appréciation pour Mussolini et l'Egrégore Italien ; et qu'en Bretagne, on est Breton et Celte d'abord, et Français ensuite. Mais pour la France en général, ni l'égrégore Teuton, Latin ou Slave ne pourrait être valable, et aucune doctrine applicable à ses races ne pourrait suffire au génie français. Tout homme essayant d'imiter Lénine, Mussolini ou Hitler – le mysticisme matériel, le mysticisme de la gloire ou le mysticisme primitif – ferait un fiasco en France. Un dictateur n'existe que dans la mesure où il peut puiser sa force dans un égrégore national, et jamais dans l'histoire a-t-on vu l'égrégore d'un pays s'emparer d'un autre pays. L'internationalisme est une incompréhension des forces qui régissent le monde.

Le plus terrible fardeau qui demeure sur les épaules des Français c'est l'esprit de critique. L'égrégore français est entravé par les menottes des jugements cyniques. Le Français ne veut plus admettre qu'il croit aux hautes destinées de la France. Il oublie que les crises économiques, les scandales purulents et les renversements ministériels ne sont que des ennuis temporaires. Il perd sa perspective historique et son équilibre national. Son mécontentement s'exprime par le scepticisme. Il a peu de foi dans la religion, moins dans l'unité de la famille, et aucune confiance dans ses élites – ce qui n'est pas sans raison. Il ne veut ni empereur, ni roi, ni dictateur, ni parlement, ni soviet, ni révolution, ni anarchie. Il ne demande qu'à être toujours dans l'opposition, à critiquer au lieu de construire, à refuser les responsabilités pour avoir le plaisir de narguer les autres. Le Français est critique, mais il n'est pas mesquin – nous parlons des citoyens, pas des politiciens professionnels. Il est critique, parce que son esprit logique lui permet de percer les phrases vides ; il est sceptique, parce qu'il sait que la foi doit avoir une base solide. Il y a dans ce pays admirable de bon sens, de mesure, d'esprit laborieux, une immense bonne volonté, même dans ses éléments impatients. Mais il est individualiste, et sa critique demande des hommes dignes du pouvoir.

La France des nombreux siècles de culture et de progrès, la France « bourgeoise » et de bon sens, savante et blagueuse, aimant le confort et le bon vin, mais prête au sacrifice et au patriotisme, d'une individualisme extravagant, mais plein d'initiative, nostalgique mais colonisateur ; pacifique mais fièrement militaire - cette France contradictoire se guérira sans doute du cancer de son esprit de contradiction. »


Francis Rolt-Wheeler 





Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...