mardi, octobre 20, 2015

Cancer du sein & alimentation moderne


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ne vidéo clandestine tournée à l'abattoir d'Alès et montrant des maltraitances animales a provoqué la fermeture de l'établissement.

L'horreur est associée à l'industrie de l'alimentation humaine. Cette industrie est responsable de la souffrance animale mais aussi de nombreuses maladies.



L'exemple du cancer du sein

par le Docteur Jean Seignalet


Les cancers sont fort nombreux et ont chacun leurs particularités. Il est impossible de les discuter tous. J'ai choisi le cancer du sein pour plusieurs raisons :

* Il est très fréquent, touchant en France une femme sur dix.

* Il est de plus en plus répandu, avec une incidence augmentant de 2 % chaque année.

* Il est redoutable, mortel une fois sur trois, obligeant les patientes à subir des traitements lourds : amputation chirurgicale, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie.

* Il peut parfaitement s'expliquer par un encrassage, consécutif à l'alimentation moderne.

Beaucoup d'auteurs ont insisté sur l'importance des hormones, en particulier les oestrogènes. 70 % des cancers du sein sont au départ hormonodépendants, ce qui signifie que les cellules malignes ont des récepteurs pour les oestrogènes. Ceux-ci favorisant la croissance rapide de la tumeur et peuvent expliquer la résistance de certaines tumeurs aux divers traitements. L'action stimulante des oestrogènes sur les cellules malignes est parfois si forte que ni la radiothérapie, ni la chimiothérapie ne parviennent à éradiquer ces cancers rebelles. Pour juguler le danger des oestrogènes, on a recours à des médicaments antihormonaux, comme le tamoxifène, parfois à l'ablation des ovaires, voire des surrénales.

Cependant, si les oestrogènes ont un rôle aggravant, je ne crois pas qu'ils puissent provoquer les transformations malignes initiales. Pour élucider l'origine de ce cancer, je me tourne vers l'alimentation et j'accuse principalement les viandes cuites et certaines graisses saturées.

Le cas des Japonaises est fort instructif à cet égard. Il n'existe pas d'élevage de bétail au Japon, si bien que les Japonaises consommaient autrefois très peu de viandes et de graisses saturées. Les protéines et les lipides animaux étaient fournis par le poisson. Le cancer du sein était exceptionnel. Après la Seconde Guerre mondiale, deux constatations ont été faites :

* Certaines Japonaises ont émigré à Hawaï ou aux États-Unis et ont adopté le mode nutritionnel américain. Leurs descendantes ont présenté des cancers du sein aussi souvent que les Américaines.

* Au Japon même, certains aliments occidentaux ont été adoptés. La quantité de graisses absorbée chaque jour par un individu était en moyenne de 23 grammes en 1958. Elle est montée à 52 grammes en 1973 et le nombre de cancers du sein a augmenté de 30 %.

Ces données écartent une responsabilité des oestrogènes à la phase initiale du cancer. Certes les Japonaises prennent beaucoup moins la pilule contraceptive et les hormones substitutives de la ménopause. Cependant elles ont une sécrétion d'oestrogènes analogue à celles des Occidentales. Malgré cela, les Japonaises ne développaient presque jamais une tumeur du sein. L'alimentation moderne me semble le vrai coupable.

Les irritations locales répétées par un aliment dangereux ont été évoquées dans la genèse des cancers du tube digestif. Mais ce mécanisme simple ne peut tout expliquer. Si l'on prend le cas du cancer du sein, grandement facilité par la consommation de viandes cuites et de graisses saturées, il est plus logique d'admettre qu'une molécule alimentaire ou bactérienne, venue du grêle, a traversé la barrière intestinale, est passée dans le sang et est allée s'accumuler dans la glande mammaire, parce que sa structure lui conférait une affinité pour ce type de tissu. Cette accumulation croissante au fil des ans, finit par perturber le fonctionnement de certaines cellules et entraîne leur cancérisation. […]

Le lait

* Le lait de vache contient des facteurs de croissance, capables de faire grossir un veau de 200 kilos en six mois. De tels facteurs pourraient être cancérigènes pour les humains, bien plus que leurs propres oestrogènes ou androgènes. Au cours des cinquante dernières années, la forte augmentation de la consommation des laitages a entraîné un changement dans la stature des Français qui ont gagné en moyenne 10 centimètres et 10 kilos par rapport à leurs grands-parents. Pendant cette période, certains cancers sont devenus plus répandus. Une relation de cause à effet est plausible.

* ALBANES (1998), dans une revue de la littérature, constate que le risque de cancer est accru, non seulement par le surpoids ou l'obésité, mais aussi par une taille élevée. Les hommes qui mesurent 180 cm ou plus ont davantage de cancers que ceux qui mesurent 165 cm ou moins, 36 % en plus. ALBANES accuse une absorption plus forte de calories chez les sujets grands. Je soupçonne plutôt une consommation plus poussée de lait de vache ou une réceptivité plus grande aux facteurs de croissance contenus dans ce lait.

* Les aliments chauffés au-dessus de 110 °C, en particulier les viandes grillées, sont bourrés de substances cancérigènes : composés nitrés, hydrocarbures aromatiques, polycycliques, amines hétérocycliques, acrylamide. [...]

Je pouvais donc espérer que le changement nutritionnel, en empêchant l'encrassage extra-cellulaire, intracellulaire et au niveau des cellules immunes, parviendrait à éviter la formation d'un cancer chez de nombreux sujets.


Télécharger gratuitement le livre du Dr Seignalet « L'alimentation ou la troisième médecine » :



"Mon excellent et regretté collègue Jean Seignalet aurait été  heureux de la nouvelle version de son best-seller qui soutient  fortement et scientifiquement cet aphorisme d'Hippocrate il y  a 2512 ans : "Que ton alimentation soit ta médecine."

Encore aujourd'hui, on oppose facilement médecine traditionnelle et  médecines douces. En réalité, elles se complètent. Le grand  mérite de Jean a été de promouvoir la troisième voie avec grand succès. Une méthode simple et rigoureuse, souvent nettement plus efficace que des traitements traditionnels ou modernes très coûteux dans de nombreuses maladies de
civilisation.

Ce livre est une mine d'or. Nos ministres de la Santé devraient le connaître afin de promouvoir d'importantes économies pour leurs budgets qui explosent de toute part. Une mauvaise alimentation est capable d'être à l'origine, avec d'autres facteurs associés, de maladies de longue durée handicapantes pour le restant des jours.

La méthode Seignalet consiste précisément à changer ses habitudes alimentaires. Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos amis, à votre médecin, c'est ce livre. Vous apprendrez beaucoup sur votre patrimoine de santé et ce que vous ne comprendrez pas, votre médecin vous l'expliquera."
Henri Joyeux




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