Une vidéo clandestine tournée à l'abattoir d'Alès et montrant des maltraitances animales a provoqué la fermeture de l'établissement.
L'horreur est associée à l'industrie de l'alimentation humaine. Cette industrie est responsable de la souffrance animale mais aussi de nombreuses maladies.
L'exemple
du cancer du sein
par
le Docteur Jean Seignalet
Les
cancers sont fort nombreux et ont chacun leurs particularités. Il
est impossible de les discuter tous. J'ai choisi le cancer du sein
pour plusieurs raisons :
*
Il est très fréquent, touchant en France une femme sur dix.
*
Il est de plus en plus répandu, avec une incidence augmentant
de 2 % chaque année.
*
Il est redoutable, mortel une fois sur trois, obligeant les
patientes à subir des traitements lourds : amputation chirurgicale,
radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie.
*
Il peut parfaitement s'expliquer par un encrassage, consécutif à
l'alimentation moderne.
Cependant,
si les oestrogènes ont un rôle aggravant, je ne crois pas qu'ils
puissent provoquer les transformations malignes initiales. Pour
élucider l'origine de ce cancer, je me tourne vers l'alimentation
et j'accuse principalement les viandes cuites et certaines
graisses saturées.
Le
cas des Japonaises est
fort instructif à cet égard. Il n'existe pas d'élevage de bétail
au Japon, si bien que les Japonaises consommaient autrefois très
peu de viandes et de graisses saturées. Les protéines et les
lipides animaux étaient fournis par le poisson. Le cancer du sein
était exceptionnel. Après la Seconde Guerre mondiale, deux
constatations ont été faites :
*
Certaines Japonaises ont émigré à Hawaï ou aux États-Unis et ont
adopté le mode nutritionnel américain. Leurs descendantes
ont présenté des cancers du sein aussi souvent que les
Américaines.
*
Au Japon même, certains aliments occidentaux ont été adoptés. La
quantité de graisses absorbée chaque jour par un individu était en
moyenne de 23 grammes en 1958. Elle est montée à 52 grammes en 1973
et le nombre de cancers du sein a augmenté de 30 %.
Ces
données écartent une responsabilité des oestrogènes à la phase
initiale du cancer. Certes les Japonaises prennent beaucoup moins la
pilule contraceptive et les hormones substitutives de la ménopause.
Cependant elles ont une sécrétion d'oestrogènes analogue à celles
des Occidentales. Malgré cela, les Japonaises ne développaient
presque jamais une tumeur du sein. L'alimentation
moderne me semble le vrai coupable.
Les
irritations locales répétées par un aliment dangereux ont été
évoquées dans la genèse des cancers du tube digestif. Mais ce
mécanisme simple ne peut tout expliquer. Si l'on prend le cas du
cancer du sein, grandement facilité par la consommation de
viandes cuites et de graisses saturées, il est plus logique
d'admettre qu'une molécule alimentaire ou bactérienne, venue du
grêle, a traversé la barrière intestinale, est passée dans le
sang et est allée s'accumuler dans la glande mammaire, parce que sa
structure lui conférait une affinité pour ce type de tissu. Cette
accumulation croissante au fil des ans, finit par perturber le
fonctionnement de certaines cellules et entraîne leur cancérisation.
[…]
Le
lait
*
Le lait de vache contient des facteurs de croissance, capables
de faire grossir un veau de 200 kilos en six mois. De tels facteurs
pourraient être cancérigènes pour les humains, bien plus que leurs
propres oestrogènes ou androgènes. Au cours des cinquante dernières
années, la forte augmentation de la consommation des laitages a
entraîné un changement dans la stature des Français qui ont gagné
en moyenne 10 centimètres et 10 kilos par rapport à leurs
grands-parents. Pendant cette période, certains cancers sont devenus
plus répandus. Une relation de cause à effet est plausible.
*
ALBANES (1998), dans une revue de la littérature, constate que le
risque de cancer est accru, non seulement par le surpoids ou
l'obésité, mais aussi par une taille élevée. Les
hommes qui mesurent 180 cm ou plus ont davantage de cancers que ceux
qui mesurent 165 cm ou moins, 36 % en plus. ALBANES accuse une
absorption plus forte de calories chez les sujets grands. Je
soupçonne plutôt une consommation plus poussée de lait de vache ou
une réceptivité plus grande aux facteurs de croissance contenus
dans ce lait.
*
Les aliments chauffés au-dessus de 110 °C, en particulier les
viandes grillées, sont bourrés de substances
cancérigènes :
composés nitrés, hydrocarbures aromatiques, polycycliques, amines
hétérocycliques, acrylamide. [...]
Je
pouvais donc espérer que le changement nutritionnel, en empêchant
l'encrassage extra-cellulaire, intracellulaire et au niveau des
cellules immunes, parviendrait à éviter la formation d'un cancer
chez de nombreux sujets.
Télécharger
gratuitement le livre du Dr Seignalet « L'alimentation ou la
troisième médecine » :
"Mon
excellent et regretté collègue Jean Seignalet aurait été
heureux de la nouvelle version de son best-seller qui soutient
fortement et scientifiquement cet aphorisme d'Hippocrate il y a
2512 ans : "Que ton alimentation soit ta médecine."
Encore aujourd'hui,
on oppose facilement médecine traditionnelle et médecines
douces. En réalité, elles se complètent. Le grand mérite de
Jean a été de promouvoir la troisième voie avec grand succès.
Une méthode simple et rigoureuse, souvent nettement plus
efficace que des traitements traditionnels ou modernes très
coûteux dans de nombreuses maladies de
civilisation.
civilisation.
Ce
livre est une mine d'or. Nos ministres de la Santé devraient le
connaître afin de promouvoir d'importantes économies pour
leurs budgets qui explosent de toute part. Une mauvaise
alimentation est capable d'être à l'origine, avec d'autres
facteurs associés, de maladies de longue durée handicapantes
pour le restant des jours.
La
méthode Seignalet consiste précisément à changer ses
habitudes alimentaires. Le plus beau cadeau que vous puissiez
faire à vos amis, à votre médecin, c'est ce livre. Vous
apprendrez beaucoup sur votre patrimoine de santé et ce que
vous ne comprendrez pas, votre médecin vous l'expliquera."
Henri
Joyeux