mardi, octobre 13, 2015

Euthanasie & Bardo

Jean-Marc est mort à 58 ans après avoir lutté avec humour contre le cancer.




Une prévision d'Attali et l'affaire Bonnemaison

Éminence grise du nouvel ordre mondial ou talmudiste noir, Jacques Attali n'est pas un prévisionniste blanc-bleu. En 1981, il écrit, « L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures ».

« Dès qu’il dépasse 60/65 ans, précise Attali, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. » (Jacques Attali, « L'Avenir de la vie », Ed. Seghers, 1981.)

Le docteur Nicolas Bonnemaison est rejugé depuis le 12 octobre 2015. Le parquet général de Pau ayant fait appel de l'acquittement de ce médecin accusé de l'euthanasie de sept personnes.

Philippe Bataille, auteur du livre « A la vie à la mort, euthanasie, le grand malentendu », a signé la pétition qui soutient Nicolas Bonnemaison. Des médias évoquent une loi sur l'euthanasie afin de permettre aux médecins de donner la mort légalement. Il ne fait aucun doute que, comme l'a annoncé le sulfureux Attali, l’euthanasie sera un « instrument essentiel » de la société.

Les pièges de l'Au-delà

Les partisans de l'euthanasie rencontrent parfois les adeptes du néo-spiritualisme qui développent des théories rassurantes sur l'Au-delà. Ils sont arrivés au faux concept que l'après-vie offre un état d'existence désirable et fixe. Mais les entités qui résident dans le monde astral (Bardo, Au-delà...) sont loin de la libération.

« Tous ceux qui y demeurent (esprits, pretas, démons, être humains défunts), écrit Evans-Wentz, s'ils s'habituent au Bardo, retardent leur évolution normale. Suivant les lamas les plus éclairés, quand un esprit est évoqué, comme dans les réunions spirites communes aujourd'hui dans l'Ouest par le contact avec le monde et la croyance traditionnelle animique prévalente sur la survie, cet esprit croit possible un progrès dans le Bardo et il ne fait aucun effort pour en sortir. L'esprit ainsi appelé décrit le Bardo (qui est avant tout un royaume d'illusion) dans laquelle il se trouve, d'une façon plus ou moins conforme à ce qu'il supposait être l'au-delà quand il avait un corps de chair. Car ainsi que dans le monde humain, l'être répète en rêve les expériences de l'état de veille, l'habitant du Bardo répète en hallucinations karmiques le contenu de sa conscience du monde humain. Ses visions symboliques, ainsi que le Bardo Thödol (Le livre des morts tibétain) l'affirme sans cesse, ne sont que des réflexes psychiques des formes-pensées emportées de la vie terrestre, comme des dépôts du mental ou des semences de karma. Ce qui explique pourquoi il est très exceptionnel qu'un esprit évoqué ait quelque philosophie rationnelle à offrir concernant la place où il se trouve. Ces esprits sont plutôt le simple jouet du karma manquant de cohérence mentale et de stabilité de la personnalité, et, le plus souvent, ce sont des esprits dénués de sens, des "coquilles" psychiques qui ont été rejetées avec le principe conscient et qui, venant en rapport avec un médium humain sont galvanisés en une sorte de vie automatique. Il est vrai que l'évocation des esprits est pratiquée d'une certaine façon au Tibet, en Mongolie et en Chine par les Lamas qui forment une sorte de classe de prêtres-oracles consultés sur des problèmes importants, même politiques, et par le Dalaï-lama lui-même. Mais les esprits appelés sont ceux de déités tutélaires d'ordre inférieur appelés "ceux qui exécutent les ordres" (tib. : bkah-dod pron. : ka-döt, voulant dire "celui qui attend l'ordre") et jamais on n'appelle l'esprit d'hommes ou de femmes morts récemment. Certains de ces bkah-dods sont, suivants les Tibétains, les esprits de Lamas ou dévots qui n'ont pas atteint (souvent à cause de la pratique de la magie noire) l'illumination spirituelle dans le monde humain, ou bien comme il vient d'être dit, se sont laissés détourner du chemin normal de la progression. Dans bien des cas ils sont devenus des esprits démoniaques et malins dont le progrès a été arrêté, non pour avoir été évoqué par des médiums peu après leur mort, mais naturellement à cause d'un très mauvais karma. De tels bkah-dods, se présentant avec l'esprit des morts ordinaires, sont considérés comme des démons obsédants pouvant faire beaucoup de mal mentalement et psychiquement aux médiums non entraînés et à leurs clients, car ils peuvent être cause de folie ou irresponsabilité morale. Pour cette raison les lamas disent que les recherches psychiques doivent être dirigées par des maîtres en sciences magiques ou occultes et non à la légère par la multitude de gens sans direction.

Au Sikkim, une nécromancie, précisément semblable à celle de l'Occident, est pratiquée depuis des siècles. Les Lepchas, descendants de la race primitive du Sikkim, qui forment encore une grande part de la population rurale, sont aussi animistes dans leurs cultes que les Indiens d'Amérique, et c'est surtout par leur influence que s'est répandue l'évocation des morts chez les Bouddhistes, dont beaucoup sont de sang mélangé tibétain et lepcha. Ces évocations sont pratiquées de même dans le Bhoutan bouddhiste malgré l'opposition des lamas dont les efforts sont plutôt inopérants. On dit que le temps perdu pour un esprit retenu dans le Bardo est de 500 à 1000 ans et parfois pendant des âges. »




Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...