samedi, janvier 27, 2024

Le complot agroalimentaire mondial






« Pour de nombreux partisans de l'agriculture biologique, l'idée d'une perte d'autonomie due à la mondialisation tourne vite à la théorie du complot. Un complot qui serait orchestré par les multinationales.

L'érosion de la diversité cultivée est le résultat du monopole de quelques multinationales qui veulent contrôler l'ensemble de la chaîne alimentaire, de la semence jusqu'au droit des peuples à se nourrir », affirme Guy Kastler (porte-parole de Nature & Progrès).

Pour sa part, Philippe Desbrosses (fondateur d'Intelligence Verte), se demande si « nous voulons une société totalement artificialisée et inféodée aux cartels anonymes qui mettent la planète en coupe réglée et privatisent nos ressources communes ». 

Évidemment, il ne s'agit plus de la conspiration des Coston, Carton et de certains précurseurs de l'agriculture biologique française dans laquelle juifs, francs-maçons et grands trusts tiraient les ficelles du monde afin de l'asservir. Aujourd'hui, la conspiration contre les peuples est orchestrée par Rockefeller, Bill GatesMonsanto, Bayer, BASF, Pioneer,  etc. Cependant, le schéma de pensée paranoïaque reste similaire, de même que les expressions utilisées.

Dans leur ouvrage « Pesticides, Révélations sur un scandale français », François Veillerette et Fabrice Nicolino s'attachent ainsi à « démonter un système et démontrer que l'industrie a pénétré jusqu'au cœur des services d'un État qu'on croyait impartial ». Des lobbyistes astucieux, redoutablement efficaces, parviennent à convaincre que l'intérêt privé se confond avec l'Histoire en marche et le bien commun. Ils vont s'emparer en dix années de tous les leviers de pouvoir, de tous les centres de décision », écrivent-ils. Reprenant une image très en vogue durant la Seconde Guerre mondiale, ils ajoutent que « le lobby des pesticides a visiblement choisi la stratégie de l'araignée. Tisser des toiles, relier des points, tenir l'espace. » Seule la cible aurait changé.

Le thème de la conspiration est également au cœur de l'enquête de Marie-Monique Robin « Le monde selon Monsanto ». Pour la journaliste, le semencier américain serait à l'origine « d'un vaste projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l'équilibre écologique de la planète ». Tout en se défendant d'être « un adepte de la théorie du complot », Nicolas Hulot, qui a préfacé le livre éponyme (sorti comme le film en 2008), se demande « s'il faut continuer à permettre à une société comme Monsanto de détenir l'avenir de l'humanité dans ses éprouvettes et d'imposer un nouvel ordre agricole mondial ».

Pour Raoul Jacquin, responsable de l'association spécialiste des semences anciennes Kokopelli, c'est un complot visant à affamer la population mondiale qui est à l'œuvre. « Sans entrer dans les notions de nouvel ordre mondial ou de théorie du complot, on peut quand même se demander si tout n'est pas mis en place pour affamer la population mondiale, sachant que ce qui vaut pour le maïs, existe pour le blé, le riz, et le soja, quatre piliers de l'alimentation de l'humanité ! », s'enflamme-t-il dans la revue Nexus. 

Le président de Kokopelli, Dominique Guillet, explique quant à lui que « la mafia semencière contre laquelle Kokopelli défend son droit d'exister, c'est cette même mafia qui contrôle la pharmacie, et qui contrôle l'agrochimie, et qui contrôle les chaînes de distribution alimentaire. Ce sont les multinationales des Sciences de la Mort qui stérilisent, qui virtualisent et qui synthétisent le Vivant ». Sans craindre le ridicule, il ajoute même que « le Nouvel Ordre Mondial est maintenant au grand jour et [que] tous les joueurs de ce monopoly alimentaire planétaire ne se donnent même plus la peine d'occulter leurs liaisons intimes. 

La règle de base de ce grand jeu est simple, et elle fut dictée par Henry Kissinger, en 1970, un acteur clé du grand terrorisme mondial : "Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations ; contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples"». Au cœur de la nouvelle pieuvre planétaire se trouveraient ainsi les héritiers d'Henry Kissinger, c'est-à-dire les grandes entreprises de la chimie et des semences ! « Ces monstres de la chimie (qui s'autoproclament les "sciences de la vie''), Monsanto, Bayer, BASF, Du Pont, Syngenta, Dow... sont ceux-là mêmes qui sont en train de terroriser l'humanité avec leurs chimères génétiques. Avec, comme cheval de Troie, la Fondation Rockefeller. »

Gil Rivière-Wekstein a écrit ces lignes ironiques dans son livre "Bio, fausses promesses et vrai marketing". Mais c'était avant la divulgation du programme de 
Klaus Schwab, le gourou de la secte de Davos, qui, avec la complicité de politiciens corrompus, a compris l'importance de l'injonction "contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples".

Klaus Schwab :

"Compte tenu de la rigueur des confinements, le chiffre de 8% semble plutôt décevant. Il semble suggérer que les petites actions individuelles (consommer beaucoup moins, ne pas utiliser nos voitures et ne pas prendre l'avion) ont peu d'importance par rapport à l'ampleur des émissions générées par l'électricité, l'agriculture et l'industrie : les gros émetteurs qui ont continué à fonctionner pendant le confinement (à l'exception partielle de certaines industries). Il révèle également que les plus grands « coupables » en termes d'émissions de carbone ne sont pas toujours ceux qui sont souvent perçus comme les fautifs évidents. Un récent rapport sur la durabilité montre que le total des émissions de carbone générées par la production d'électricité nécessaire pour alimenter nos appareils électroniques et transmettre leurs données est à peu près équivalent à celui de l'industrie aérienne mondiale. Conclusion ? Même des confinements sans précédent et draconiens, avec un tiers de la population mondiale confinée chez elle pendant plus d'un mois, est loin d'être une stratégie de décarbonisation viable car, malgré cela, l'économie mondiale a continué à émettre de grandes quantités de dioxyde de carbone. À quoi pourrait donc ressembler une telle stratégie ? L'ampleur et la portée considérables de ce défi ne peuvent être abordées qu'en combinant plusieurs éléments : 

1) un changement systémique radical et majeur dans notre façon de produire l'énergie dont nous avons besoin pour fonctionner ; 

2) des changements structurels dans notre comportement de consommation. 

Si, à l'ère post pandémique, nous décidons de reprendre notre vie comme avant (en conduisant les mêmes voitures, en prenant l'avion vers les mêmes destinations, en mangeant les mêmes choses, en chauffant notre maison de la même manière, etc.), la crise de COVID-19 n’aura servi à rien en termes de politiques climatiques. À l'inverse, si certaines des habitudes que nous avons été forcés d'adopter pendant la pandémie se traduisent par des changements structurels de comportement, le résultat climatique pourrait être différent. Se déplacer moins, travailler un peu plus à distance, faire du vélo et marcher au lieu de conduire pour garder l'air de nos villes aussi propre qu'il l'était pendant le confinement, passer des vacances plus près de chez soi : tous ces éléments, s'ils sont cumulés à grande échelle, pourraient conduire à une réduction durable des émissions de carbone."

Klaus Schwab, "COVID-19 La grande réinitialisation". 
PDF gratuit ICI



Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...