mercredi, novembre 18, 2015

Une religion remplie de violence et de massacres



par Mark Gabriel

« L’Islam est la plus complète négation de l’Europe. »
(Joseph Ernest Renan / 1823-1892)

« Quand Mahomet promet aux siens un paradis tapissé, paré d’or et de pierreries, peuplé de garces d’excellente beauté, de vins et de vivres singuliers, je vois bien que ce sont des moqueurs qui se plient à notre bêtise pour nous emmieller et attirer par ces opinons et espérances, convenables à notre mortel appétit. »
(Montaigne / 1533-1592)


Mark Gabriel est né le 30 décembre 1957 de parents musulmans en Égypte. Ses parents l'ont appelé Mustafa. Ils étaient de riches propriétaires d'une usine de vêtements, de pieux musulmans, de même que ses six frères et sa sœur.

Mark Gabriel grandit immergé dans la culture musulmane, et fut envoyé à l'école Al Azhar à l'âge de six ans. À douze ans, il pouvait réciter le Coran par cœur. Il reçut le diplôme de master par l'université Al Azhar en 1990. […] On lui a alors proposé le poste prestigieux de conférencier à l'université. Au fur et à mesure de ses recherches, qui le firent voyager en Orient comme en Occident, Mustafa prit de la distance par rapport à l'islam. Dans son autobiographie, il écrit son opinion sur l'islam ainsi : 


"[j'ai trouvé dans l'histoire de l'islam] de ses débuts à aujourd'hui, une religion remplie de violence et de massacres, sans aucune idéologie valable ou quelque sens de la décence. Je me demandais : « quelle religion pourrait-elle excuser une telle destruction de la vie humaine ? » À partir de cela, je commençais à regarder les musulmans et leurs chefs religieux comme des fauteurs de violences." 

Apprenant que Mustafa avait "abandonné les enseignements de l'islam", les autorités d'Al Azhar le renvoyèrent de l'université le 17 décembre 1991. Elles demandèrent qu'il soit nommé imam dans la mosquée Anas Ebn Malek, de la ville de Giza. La police secrète égyptienne appréhenda alors Mustafa et le plaça dans une cellule sans nourriture ni eau pendant trois jours, après quoi il fut torturé et interrogé pendant quatre jours, puis transféré dans la prison Khalifa du Caire. Il fut relâché sans charges une semaine plus tard. À la suite de ces événements, Mustafa perdit sa foi et se mit à travailler comme directeur des ventes dans l'usine de son père. Cependant, après un an de réflexion sur des textes religieux et des discussions avec une chrétienne, il "donna son cœur à Jésus." Source

Mahomet et l'épée
Mark Gabriel

Tolérance et djihad

Plusieurs versets du Coran appellent clairement à la tolérance :

« Pas de contrainte en religion ! La voie droite se distingue de l'erreur. Celui qui ne croit pas aux démons, et qui croit en Allah, a saisi l'anse la plus solide et sans fêlure. Allah est celui qui entend et qui sait tout. » Sourate 2:256.

En d'autres termes, ce verset dit : « Tu ne peux obliger personne à changer de religion. Le bon chemin devrait être évident. » Mahomet l'a cité au début de son temps à Médine, avant la bataille de Badr.

Voici un autre verset sur la tolérance :

« Ne discute avec les gens du Livre (Juifs et chrétiens) que de la manière la plus courtoise (avec des bonnes paroles et de la bonne façon, en les invitant au mono-théisme islamique avec Ses versets) ». Sourate 29:46.

Cette sourate aurait été révélée à La Mecque, lors de la persécution des musulmans. Il est dit ici que les musulmans ne devraient pas discuter avec des Juifs et des chrétiens, mais plutôt les inviter à adhérer à l'islam. A cette époque, Mahomet croyait encore que la plupart des Juifs et des chrétiens adopteraient l'islam à cause de leur croyance en un seul Dieu.

Cependant, d'autres versets coraniques font clairement allusion au combat contre les non-croyants dans le sens d'une lutte physique, d'une guerre qui fait des morts et des prisonniers. La tolérance ou la guerre ? Comment concilier ces deux ordres opposés ? Considérons la période à laquelle ces versets ont été révélés. Par exemple :

« Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de Fitnah (d'incrédulité et de polythéisme, c'est-à-dire d'autres cultes hormis celui rendu à Allah), et que la religion (le culte) soit rendue à Allah seul (dans le monde entier). » Sourate 8:39.

« O Prophète (Mahomet) ! Encourage les croyants au combat ! S'il se trouve parmi vous vingt hommes endurants, ils en vaincront deux cents. S'il s'en trouve cent, ils vaincront mille incrédules: ce sont des gens (les incrédules) qui ne comprennent rien. » Sourate 8:65

Ces versets ont été révélés à Médine après la bataille de Badr, la première victoire surprenante des musulmans face à l'armée de La Mecque Quant à la sourate 2:256, le verset sur la tolérance, elle a été révélée à Médine avant la bataille de Badr.

Quel ordre faut-il donc suivre ? A l'époque de Mahomet, la réponse était claire : la nouvelle sourate annulait l'ancienne. Les gens comprenaient que quand Mahomet déclarait qu'il était temps de se battre, cela signifiait que le temps de la tolérance était terminé. Ce principe est exprimé dans le Coran, à la sourate 2:106 :

« Dès que nous abrogeons un verset (révélation) ou dès que nous le faisons oublier, nous le remplaçons par un autre, meilleur ou semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est puissant sur toute chose ? »

C'est ce que les musulmans érudits appellent le principe du naskh : les révélations les plus récentes annulent les révélations antérieures, ce qui veut dire que les révélations de Mahomet étaient progressives. Ce principe ne s'applique pas seulement au djihad, mais aussi à d'autres domaines, tels que la consommation d'alcool, la validité de l'adoption et la direction vers laquelle se tourner pour la prière.

Mahomet ne considérait pas ces changements comme des contradictions, mais comme une évolution des révélations :

Lorsque nous changeons un verset (du Coran) contre un autre verset — Allah sait ce qu'il révèle — ils (les incrédules) disent : « Tu (O Mahomet) n'es qu'un faussaire ! (muftari, menteur) » Non ! Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. » Sourate 16:101

Le djihad, un combat spirituel ?

Les musulmans modérés d'aujourd'hui disent souvent que le djihad est un combat spirituel intérieur, une lutte pour suivre les enseignements de l'islam. D'où vient cette pensée ? Certains musulmans se réfèrent à un hadith :

« Mahomet rentrait d'une bataille lorsqu'il dit à un de ses amis: « Nous revenons du petit djihad au grand djihad. » Son ami lui demanda: « O prophète d'Allah, que veux-tu dire par la petite bataille et la grande bataille ? »

Mahomet répliqua : « La petite bataille est la bataille que nous venons de mener en combattant les ennemis de l'islam. La grande bataille est le combat spirituel de la vie musulmane.»

En d'autres termes, en rentrant à la maison après une bataille physique, Mahomet aurait dit que le « grand djihad » était le combat spirituel intérieur. Cette expression est souvent utilisée par les musulmans libéraux. J'aimerais toutefois vous rendre attentif aux questions que soulève ce hadith :

1. La plus importante : il est en contradiction avec les autres enseignements de Mahomet et du Coran. Le Coran donne de nombreuses directives aux musulmans, mais jamais le combat à mener pour suivre ces directives n'est appelé « djihad ».

2. Cette histoire n'est que très peu mentionnée dans les documents historiques dont nous disposons. Les érudits musulmans orthodoxes ne croient pas en ce hadith. Cheikh Al-Albâni, le spécialiste le plus respecté au monde en matière de hadiths, le classe dans la catégorie des hadiths dits « faibles », même s'il a été rapporté par des historiens considérés habituellement comme sérieux.

Et supposons que ce hadith soit digne de confiance, que dit-il vraiment ? Annule-t-il l'appel à la guerre physique ? Pas explicitement. Indique-t-il aux musulmans le moment où la bataille physique doit prendre fin ? Non.
Mahomet a-t-il dit qu'un jour le djihad ne serait plus nécessaire ? Voyons ce qu'il en est.

La fin du djihad physique

Considérons ce que dit le Coran concernant la durée de la guerre sainte menée contre les incrédules. Neuf ans après son émigration à Médine (et moins de deux ans avant sa mort), Mahomet a transmis une révélation importante concernant l'attitude des musulmans envers les incroyants, demandant à ce que ces instructions soient lues à tous ceux qui viendraient en pèlerinage à La Mecque.

« Tuez les polythéistes (mushrikun), partout où vous les trouverez; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. » Sourate 9:5

« Combattez ceux qui ne croient pas en Allah et au jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce qu'Allah et son prophète (Mahomet) ont déclaré illicite ; ceux qui, parmi les gens du Livre (Juifs et chrétiens), ne pratiquent pas la vraie religion (l'islam). Combattez-les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut (Jizyah; impôt) après s'être humiliés. »

Comme vous pouvez le constater, Mahomet a appelé au djihad physique jusqu'à ce que les incroyants soient soumis. Voici une autre exhortation de Mahomet tirée des hadiths :

« J'ai entendu le messager d'Allah dire : « J'ordonne au nom d'Allah de combattre tous les hommes jusqu'à ce qu'ils reconnaissent qu'il n'y a d'autre dieu qu'Allah et que je suis son messager. Celui qui dit cela sauvera lui-même et son argent. » (Al-Nisai, vol. 3, pt. 6, p. 5, hadith n° 3,087. Raconté par Abu Haraira. Al-Nisai est un des six livres authentiques des hadiths.)

Obéissant sans tarder aux paroles de Mahomet, les musulmans ont attaqué plusieurs pays d'Asie, d'Afrique et d'Europe.

On ne peut donc pas vraiment dire que Mahomet ait fixé une durée limitée au djihad. Mais selon les musulmans modernes, il n'a livré que des batailles justifiées.

Considérons ce point de vue d'un peu plus près.

Des guerres justifiées ?

Lors des conférences que je suis amené à donner aux Etats-Unis, j'entends souvent cet argument : « Mahomet devait se battre, parce qu'il défendait sa révélation et ses hommes. Ses guerres étaient justifiées. »

Examinons le verset sur lequel les partisans de cette pensée s'appuient pour parler de « guerre juste » ou « justifiée » :

« Ne tuez pas l'homme qu'Allah vous a interdit de tuer, sinon pour une juste raison. Lorsqu'un homme est tué injustement, nous donnons à son proche parent le pouvoir de demander Qisas (la loi de l'égalité dans la punition) ou de pardonner, ou de prendre Diyah (l'argent du sang). » Sourate 17:33

Ce verset ne parle pas de la guerre, mais des meurtres commis dans la société, et mentionne, à la fin, les droits de la famille de la victime. Il s'insère dans un passage qui donne des directives pour la vie quotidienne, telles que le respect des parents, l'aumône aux pauvres, la moralité sexuelle et la prise en charge des orphelins. Pourtant, ce verset sert de base a la définition de la « guerre juste ».

D'autres versets parlent plus directement de la guerre. Ceux-ci disent que Mahomet n'a autorisé la lutte armée que pour une juste cause, à savoir lorsque les musulmans étaient persécutés ou attaqués en premier. Voici les versets utilisés pour défendre cette idée :

« Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués parce qu'ils ont été injustement opprimés. » Sourate 22:39

« Combattez dans le chemin d'Allah ceux qui luttent contre vous. Ne soyez pas transgresseurs ; Allah n'aime pas les transgresseurs. Tuez-les partout où vous les rencontrerez ; chassez-les des lieux d'où ils vous auront chassés... Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition, et que le culte d'Allah soit rétabli. S'ils arrêtent, cessez de combattre, sauf contre ceux qui sont injustes. » Sourate 2:190-193

« S'ils inclinent à la paix, fais de même ; confie-toi à Allah car il est celui qui entend et qui sait. » Sourate 861

Mahomet menait-il une guerre justifiée, n'attaquant que s'il avait été attaqué en premier (donc pour une « juste cause ») ? A la rigueur, on pourrait encore dire cela de ses attaques contre La Mecque, puisque les Mecquois avaient créé des ennuis à Mahomet et ses hommes lorsque ces derniers vivaient parmi eux. Cependant, les Mecquois n'ont pas poursuivi Mahomet à Médine ; ils l'ont laissé tranquille. Il a donc bel et bien frappé le premier, lorsqu'il s'est attaqué à une caravane qui revenait de Syrie.

Certains disent que ses attaques contre les communautés juives étaient justifiées, parce que les Juifs avaient essayé de collaborer avec les Mecquois lors de la bataille du Fossé. Les Juifs et les Mecquois ont néanmoins perdu la bataille et n'ont causé aucun tort à Mahomet. Les Juifs ne représentaient donc pas une menace sérieuse pour l'islam.

Après avoir remporté la victoire sur les peuples qui représentaient effectivement une menace pour l'islam, Mahomet a étendu le djihad à ceux qui ne le dérangeaient aucunement. C'est ainsi qu'il a envoyé des lettres aux rois et gouverneurs des pays situés en dehors de l'Arabie, les appelant à se soumettre à l'islam.

Après sa mort, ses disciples ont poursuivi le djihad dans des pays qui n'avaient pas combattu l'Etat islamique. L'Egypte, par exemple, n'a jamais attaqué les musulmans, mais l'armée islamique a tué plus de quatre millions d'Egyptiens au cours du 1er siècle de l'islam.

Les musulmans ne se sont pas arrêtés en Egypte : ils sont partis en direction du sud pour s'emparer du Soudan, et de l'ouest pour conquérir toute l'Afrique du Nord. Qu'avaient donc fait les pays d'Afrique du Nord pour provoquer Mahomet ou ses successeurs ? Rien. Et quel danger représentaient l'Espagne, le Portugal et l'Europe du Sud pour les partisans de Mahomet ? Car ces pays aussi ont été attaqués.

J'en conclus donc que ni Mahomet ni ses disciples ne se sont limités aux « guerres justifiées ». La seule manière d'échapper à l'épée de l'islam était de se soumettre.

Mark Gabriel, « Jésus et Mahomet ».



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Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...