jeudi, janvier 14, 2016

Méditation, yoga, samadhi


Un homme dit à Poonja :

- Je suis un enseignant en méditation, mais je m'inquiète parce que cela fait plusieurs mois que je ne me suis pas assis en méditation.

- Et qu'avez-vous perdu en ne le faisant pas ?

- Rien.

S'asseoir, se tenir debout, courir — cela ne fait pas de différence. Cela n'a rien à voir avec la méditation. Ceux qui sont handicapés sont assis tout le temps. Ils ne méditent pas pour autant. Ceux qui «méditent» et dont le mental poursuit les objets des sens ne sont pas en méditation pour autant non plus. Les grues sont silencieuses et concentrées, debout sur une patte — quelle sadhana — mais elles trouvent du poisson ! Cela dépend donc du mental et le mental vous perturbera. Que vous soyez assis, debout ou endormi, il vous dérangera. Vous vous inquiéterez par exemple qu'un cobra puisse venir, ou qu'un tigre vous attaque. Cela vous fera peur. Le mental est un perturbateur ! Il ne se repose ni le jour, ni la nuit. Même la nuit, il rêve la plupart du temps... Très peu de minutes de vrai repos.

Le samadhi du yoga ou sa pratique n'est qu'un autre état. Un jour, un yogi alla rencontrer le roi. Il lui dit qu'il pouvait rester en samadhi durant quarante jours. Pendant quarante jours, il ne mangeait, ne dormait, ni même ne respirait ! Le roi lui répondit : « Si vous pouvez le faire, je vous offrirai un cheval. » Comme c'était ce que voulait le yogi, il entra en samadhi. 

A la fin des quarante jours, il n'en sortit pas. Les années passèrent et le yogi demeura dans un profond samadhi. Finalement, le roi mourut et le cheval aussi. Le yogi restait en samadhi. Des années plus tard, alors que le fils du roi était sur le trône, il ouvrit les yeux. Il regarda autour de lui et dit : « Je veux mon cheval ! »... Ce n'est que le mental.

"Le Secret de l'éveil", Eli Jaxon-Bear.


Que faire ?

Tout «faire», toute activité nécessite un but. Cela commence par un concept venant du passé, qui ensuite est projeté dans un fantasme du futur. «Faire» ne peut jamais vous amener ailleurs que dans le connu ou dans ce qui a déjà été conceptualisé. Remontez à la racine de la pensée qui déclenche le «faire». Là, vous découvrirez la fin du voyage qui, en fait, n'a jamais commencé. «Faire» ne peut jamais vous amener à ce que vous êtes déjà. «Faire» vous en éloigne et ne vous en rapproche jamais... Lire la suite :

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...