vendredi, décembre 09, 2016

2016, le Grand Remplacement est irréversible


Angela Merkel a fait entrer en Allemagne presque deux millions de migrants de 2015 à 2016, un record historique.

L'“exploit” de la chancelière allemande est salué, à sa façon, par The Economist, le magazine lié aux Rothschild et probablement à la gouvernance mondiale. Car, comme l'a révélé Alain Minc, « il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. Elle est empirique ! Elle est implicite ! Mais elle est décisive. »

Le Grand Remplacement

« Le Grand Remplacement, écrit Renaud Camus, j’imagine que vous ne comprenez que trop bien ce dont il s’agit. C’est en fait la triste réalisation en acte de la fameuse boutade de Bertold Brecht. Vous connaissez sa version originale : « J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a “trahi la confiance du régime” et “devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités”. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? » Vous connaissez plus sûrement encore sa version courante : « C’est bien simple, il n’y a qu’à changer de peuple ». […]

L’idéologie remplaciste

Les remplacistes voient ainsi le peuple : on peut en changer indéfiniment toutes les pièces, ce sera toujours le même peuple, en tout cas il gardera le même nom.

Je me souviens qu’une des premières fois que m’a frappé, que m’a stupéfié, ce point de vue pour moi incompréhensible, c’était alors que j’écoutais la radio, la radio de service public, haut lieu, comme la télévision du même nom, de l’idéologie remplaciste. C’était il y a dix ou quinze ans, il était question de l’Espagne, et déjà du problème des retraites, lié à des considérations démographiques. Qui allait payer les retraites ? Bientôt, s’inquiétaient les uns, il n’y aurait plus assez d’Espagnols pour payer les retraites des Espagnols. Mais le journaliste était tout à fait rassurant. Il trouvait qu’il s’agissait d’un faux problème. Il suffisait en effet de faire venir en Espagne des Marocains qui ne demandaient pas mieux, des Mauritaniens, des Maliens, et la question serait réglée. Ces nouveaux venus feraient d’excellents Espagnols. Mais pourtant ils ne le seraient pas, Espagnols, puisqu’ils seraient Marocains, Mauritaniens, maghrébins de toute sorte, c’est-à-dire descendants des peuples même dont l’Espagne et les Espagnols, avaient mis sept siècles à se libérer, et c’est la matière même du « Romancero ». Eh bien si, pour les remplacistes, si on les déclarait espagnols ils seraient espagnols, ils auraient, point important, tous les avantages du statut d’espagnols, ils seraient une chance pour l’Espagne.

La Grande Déculturation

Inutile de dire que la condition indispensable de cette transsubstantiation mystérieuse, c’est ce que j’ai appelé ailleurs « la Grande Déculturation ». Un peuple qui connaît ses classiques ne se laisse pas mener sans regimber dans les poubelles de l’histoire. Il faut qu’il ne sache plus qui il est, ce qu’il est, ce qu’il a été, pour accepter d’être remplacé. Il faut l’enseignement de l’oubli pour que l’appartenance nationale ne soit plus qu’un nom, et moins qu’un nom, un coup de tampon sur un passeport, une affiliation dont on se réclame quand il y a avantage à le faire, pour des raisons économiques ou stratégiques... »

Renaud Camus

« Le changement c'est maintenant », promettait François Hollande : le changement de peuple, oui, c'est maintenant, et aussi le changement de civilisation qu'il implique nécessairement. Les socialistes ont suivi les conseils de Terra Nova et escompté du nouveau peuple et de ses voix, naïvement, la garantie d'être au pouvoir à jamais. Mais de cette substitution démographique les gouvernements de droite sont tous aussi responsables que la gauche, de même que le patronat et les intérêts mondialistes, qui ont besoin pour leurs affaires de l'"homme remplaçable", désoriginé, déculturé, désaffilié, échangeable et délocalisable à merci. « Le Grand Remplacement » était un recueil de conférences. L'auteur reprend ici les mêmes thèmes, les unifie, les réorchestre et les enrichit, en un essai d'une seule venue.


Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...