vendredi, décembre 02, 2016

Bouddhisme, Alimentation, Ethique



"La Prajñâ, ou connaissance transcendante, peut se réveiller parfois par ces pratiques sur le corps subtil, prânamayakosa, mais comme ces disciples ne sont pas capables de gérer cette énergie, ils développent un certain pouvoir mais tombent souvent dans le libertinage, des états démoniaques, des délires hallucinatoires … et se retrouvent en hôpital psychiatrique, etc."


par un bouddhiste 


1 – Le premier précepte de l’Ethique Bouddhique pour tous les bouddhistes, moines comme laïcs, est, en Pâli, Pânatipâtâ veramanî-sikkhâpadam samâdiyâmi :


"Je m’efforcerai d’observer le précepte de m’abstenir de léser la vie, de prendre la vie d’un être vivant." [Donc de prendre le prâna, de voler l’énergie vitale de toute existence, quelle qu’elle soit, de profiter d’autrui. Il faut respecter la vie et ne pas détruire l'environnement.]

Le non-respect de ce précepte sera un obstacle à la compréhension du Dharma.

2 – Alors se pose la question de l’alimentation des bouddhistes. La meilleure alimentation sur le plan de la santé, prouvée par les nutritionnistes, est bien l’alimentation végétarienne, mais elle ne convient pas à tous pour des raisons physiologiques, pas psychologiques. Par ailleurs il faut connaître les règles fondamentales de cette alimentation pour ne pas subir des carences en vitamines, minéraux, oligo-éléments, protéines, et éviter les excès de glucides et graisses non animales… 

L’alimentation végéTalienne, elle, ne comporte pas de sous-produits animaux, est très dangereuse à court terme.

La plupart des moines sont végétariens et respecte ainsi leur code éthique.

3 – Cela dit, si l’on prend le cas des moines tibétains qui vivent sur les hauts plateaux à plus de 4000 mètres ; s’ils ne mangeaient pas de la viande séchée gardée pour l’hiver et remise par les laïcs, ils risqueraient certainement des carences en protéines car les conditions climatiques sont rudes et l’insuffisance de protéines végétales produites est fréquente. C’est un point à comprendre selon nos sources d’informations.

4 – Mais un moine ne peut pas accepter de manger de la viande provenant d’un animal qui aurait été tué pour lui. C’est impossible, car l’accepter est une faute éthique grave.

5 – Lorsque nous entendons que certains moines, qui ont des fonctions élevées dans la hiérarchie monastique, incitent leurs disciples à manger de la viande et acceptent que des animaux soient tués pour nourrir les moines, c’est une aberration et une faute grave. Que parmi ces prélats, certains recommandent, dans le cadre d’un soi-disant Vajrayâna [véhicule du diamant], d’en manger beaucoup, l’aberration est encore plus grande. 


Il faut bien comprendre que l’accumulation d’énergie vitale dans le cadre du yoga bouddhique dépend beaucoup plus de la respiration que de l’alimentation. Et le second membre du yoga : pranâyama est en fait prâna-âyama : la préservation du prâna avant tout, ce n’est pas seulement le contrôle de la respiration sinon que ce contrôle permet l’accumulation, pratique aussi dangereuse si elle n’est pas accompagnée d’une éthique parfaite.

6 – La pratique du bouddhisme du Vajrayâna ou du Tantrayâna est effectivement dangereuse si elle est enseignée par des pseudo-gourous qui ne sont pas arrivés à la maîtrise d’eux-mêmes.

Le Vajrayâna ou Tantrayâna n’est enseigné justement que par de très rares instructeurs qui ont très peu d’élèves. 

Pourquoi ? Parce que ces pratiques sont dites permettre une ascèse accélérée dans le cadre de transmissions orales de maître à disciple. Donc, les véritables maîtres ne choisissent que des élèves “triés sur le volet”, intelligents et respectant totalement l’éthique. S’ils ne le font pas, ces maîtres sont des usurpateurs. De plus, ces pratiques sont souvent enseignées à des laïcs qui n’ont pas les compétences suffisantes et qui n’ont pas purifié leur affectivité, en d’autres termes qui sont encore pris par les racines : lobha, dvesa, moha : la convoitise, la haine, la stupidité : le porc, le coq et le serpent, au centre de la thangka tibétaine !

Il est possible de dire que le Vajrayâna et le Tantrayâna ne sont réservés qu’à une sorte d’élite qui conjugue à la fois le véritable maître et le véritable élève… ce qui est donc rare.

7 – Que se passe-t-il de nos jours en France ? Certains pratiquants non préparés et incompétents pratiquent des techniques dangereuses qui mobilisent l’énergie intérieure subtile. 


La Prajñâ, ou connaissance transcendante, peut se réveiller parfois par ces pratiques sur le corps subtil, prânamayakosa, mais comme ces disciples ne sont pas capables de gérer cette énergie, ils développent un certain pouvoir mais tombent souvent dans le libertinage, des états
démoniaques, des délires hallucinatoires … et se retrouvent en hôpital psychiatrique
, etc. …

En ce sens, si cela arrive, c’est que le maître n’est pas un gourou authentique, à peine un moniteur d'auto-école tibétain. Car, un gourou véritable ne commettra jamais ces erreurs souvent irréparables et protégera ses élèves.

8 – Il faut comprendre que le Bouddhisme est arrivé au Tibet 1250 ans après la mort du Bouddha puis, encore une seconde fois, deux siècles plus tard, vers le 10ème siècle de notre ère. Ce bouddhisme s’est greffé sur les pratiques des tribus locales tibétaines imprégnées de la religion locale, de magie noire, de sorcellerie comme aussi de magie blanche. Cela a donné un “cocktail explosif” qui fascine les occidentaux par le décorum, les pratiques rituelles, les panthéons délirants de dieux divers, etc. Bref, on patauge dans l’irrationnel et les superstitions construits par le cerveau droit. 

Il faut comprendre aussi que les lignées des Dalaï-lamas, entre autres personnages locaux, maintenaient une théocratie et avaient tous les pouvoirs sur ces tribus indigènes, régnant en maîtres absolus pour ne pas dire en dictateurs. Les laïcs étaient en servage total pour entretenir, sous la crainte des superstitions, qu’entretenaient les moines, les monastères qui en profitaient largement en leur faisant payer de lourds impôts, qualifiés de dons, et en recevant leur nourriture des laïcs qui en plus offraient parfois leurs enfants pour satisfaire la libido de chefs religieux. Bien sûr tout cela était béni par les dieux bouddhiques, vous pensez bien ! C’est une part non négligeable d’une réalité qui demeure cachée. Et cela continue… par ici et par là. Alors, enseigner des pratiques tantriques à des gens perturbés ne peut que les perturber davantage et les rendre malades, désespérés ou fous. Et c’est ce qui arrive malheureusement ! 

Une jeune femme que nous connaissons est actuellement au Népal ; elle nous a confié récemment que "si elle voulait, elle pourrait se "marier" 30 fois par mois pour une nuit ; le "marié" de chaque nuit serait un moine différent !"

Aussi, ces stages de Tantra qui sont organisés les week-ends en France, qui coûtent chers et conduisent souvent les jeunes femmes qui y participent dans le lit des faux-gourous.

9 – Le Dharma de la Tradition Primordiale est clair et n’a pas besoin de ces pratiques dangereuses pour l’équilibre des pratiquants car les mêmes résultats peuvent être obtenus autrement et sans danger !

Si vous rencontrez un gourou qui vous demande de l’argent : fuyez-le.

10 – Les instructeurs véritables n’abuseront jamais de vous et vous conduiront vers le meilleur qui vous correspond. Ils ne diront jamais qu’ils sont des maîtres

Anonyme


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