samedi, décembre 17, 2016

Les Cristeros





La persécution du christianisme par un gouvernement socialo-maçonnique a fait 250 000 morts au Mexique.

Le film américano-mexicain « Cristiada », sorti en 2012 aux USA, raconte l’histoire vraie du Mexique des années 1920 dirigé par un président et un gouvernement socialistes et francs-maçons. Il retrace la rébellion paysanne qui souhaitait la liberté religieuse face à l’État anticatholique qui fut responsable de nombreux massacres. « Les victimes furent sans nombre : hommes certes, mais aussi jeunes femmes et enfants, tous assassinés sauvagement. »

Le rappel cinématographique des crimes d'un gouvernement socialo-maçonnique ne pouvait pas être apprécié des instances politiques françaises dans lesquelles les francs-maçons exercent un pouvoir parallèle. Le film fut donc totalement ignoré en France.




Jean Meyer

Entre 1926 et 1929, le Mexique connaît une révolution dans la révolution (1910-1940) : la rébellion des Cristeros, ou Christiade (Cristiada). Dans sa volonté de transformer la société, l'État, sous la présidence Calles, agresse frontalement l'Église catholique qui réagit en suspendant le culte. L'État ferme alors les églises, interdit le culte privé et la distribution des sacrements.

S'agit-il d'un énième épisode d'un conflit séculaire entre deux vieux adversaires, d'une diversion idéologique dans un contexte économique difficile, alors que plane la menace d'un nouveau bras de fer avec l'encombrant voisin américain ? Quoi qu'il en soit, l'épisode débouche sur un fait totalement inattendu : le peuple, blessé dans ses convictions les plus profondes, à bout de patience après avoir épuisé tous les moyens légaux de résistance, se soulève au nom du Christ-Roi (Cristo-Rey). Malgré une répression impitoyable, non seulement l'insurrection ne s'éteint pas, mais elle se structure et se développe. L'État se découvre dans une impasse. Il en sort grâce à la médiation américaine : en 1929, le culte reprend, les Cristeros déposent les armes. Mais le bilan humain est tragique : plus de deux cent mille morts, combattants des deux camps et civils, des centaines de milliers de Mexicains ont fui leur pays. Une chape de plomb tombe alors sur l'événement que l'histoire officielle va s'appliquer à oublier.

C'est un Français, Jean Meyer, qui a réveillé la mémoire de la Christiade. Dans les années soixante, il a sillonné le Mexique à la recherche des survivants des deux camps et des archives. De ce travail, il a publié une thèse, puis des ouvrages qui ont marqué les esprits. La Rébellion des Cristeros, réédition enrichie de La Christiade (Payot, 1975), est la synthèse indispensable pour qui veut comprendre en profondeur la Christiade, un épisode de l'histoire du Mexique dont les leçons sont universelles.


Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...