dimanche, février 28, 2016

Les JUBUS


Néo-bouddhisme, 1 gourou sur 3 est d'origine juive !




De nombreux juifs se passionnent pour le bouddhisme. Déjà en 1994, Rodger Kamenetz, auteur du livre « Le Juif dans le Lotus » affirmait :

« Un tiers des leaders du bouddhisme occidental ont des racines juives ».

Selon la presse juive, « la moitié des participants de la retraite de méditation Vipassana, à coté de Dharamsala en Inde, sont Israéliens.

On estime que 3 sur 4 visiteurs occidentaux du centre spirituel du bouddhisme tibétain et de la résidence du Dalaï-lama sont juifs !

La plupart des affiches dans les rues de Dharamsala portent des caractères hébraïques ! »

Le Jérusalem Report avait porté à la une de son journal l'expérience de trois juifs qui ont vécu des années au Dharamsala :

Vénérable Tenzin Josh, autrefois Stevens Gluck de Londres.

Ruth Sonam, autrefois Ruth Berliner d'Irlande du Nord.

Itamar Sofer, un israélien qui a fui la tension de son service militaire à Gaza pour trouver la paix dans les Himalayas.

« Le Juif dans le Lotus » de Rodger Kamenetz publié en 1994 aux États-Unis, devint un best-seller international. Il fut publié en 1997 dans sa version française.


Résumé :

Ce livre a été écrit à la suite de la rencontre en octobre 1990 à Dharamsala en Inde, de rabbins américains et du dalaï-lama. Pendant une semaine, des Juifs et des moines tibétains se sont rassemblés pour discuter de leurs traditions. Le dalaï-lama fait part de son souhait d’en savoir plus sur la Kabbale et la méditation hébraïque, prêt à montrer à ses hôtes des pratiques du bouddhisme tibétain. Il souhaite aussi s’inspirer de l'exemple de la résistance des juifs à l'exil et à la persécution. 


Rodger Kamenetz qui a accompagné ces rabbins en Inde décrit ce séminaire spirituel. Cet auteur, s'il n'a pas créé l'acronyme jubu (jubou), abréviation de juif bouddhiste, l'a du moins popularisé dans son ouvrage "Le juif dans le lotus".





vendredi, février 26, 2016

Les escrocs du bien-être



L
e Salon du bien-être s'est tenu du 4 au 8 février 2016 à Paris Porte de Versailles.

On y a exposé des produits tibétains pour le bien-être fabriqués par des médecins bouddhistes en Inde, des bols thérapeutiques du Tibet, des mandalas, thangkas, statues des déités du bouddhisme tantrique...

Mais la bouddhamania de naguère a disparu, on se méfie désormais des lamas de supérette, gourous véreux, bouddhistes mégalos, charlatans du bonheur...

Marianne publie une enquête édifiante sur l'industrie du bien-être.


La méditation, colportée par des bonimenteurs comme le moine lamaïste Matthieu Ricard, le psychiatre Christophe André et consorts, n'est-elle pas devenue un « produit porteur » du marché du bien-être ?

***

Le reportage de Marianne « Pas si zen, ces bouddhistes ». La journaliste Elodie Emery s'est aventurée dans l'antre d'un gourou tibétain lubrique.
http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/11/sogyal-rinpoche.html

jeudi, février 25, 2016

Pédophiles, racistes et cannibales


Peau humaine et calottes crâniennes utilisées dans les rituels secrets du Ve dalaï-lama. 
(source Le Manuscrit d'Or


Les méthodes enseignées par le lamaïsme permettraient de créer un homme nouveau, un surhomme maîtrisant huit grands siddhi qui confèrent :

- le pouvoir de vaincre avec une épée magique,
- le pouvoir de découvrir les trésors cachés,
- le pouvoir de se déplacer très rapidement sans se fatiguer,
- la faculté de se rendre invisible,
- le pouvoir de transmuer les métaux en or et d'acquérir la jeunesse éternelle,
- le pouvoir de voler,
- la faculté d'aller n'importe où sur terre en un instant,
- le pouvoir sur le monde des esprits et des démons.

Pour devenir un maître accompli du tantrisme tibétain, les lamas exigent une longue purification préliminaire. Les néophytes doivent accomplir de nombreux exercices afin d'obtenir la qualification exigée par le lamaïsme. C'est un entraînement qui comprend quatre ou neuf pratiques principales. Chacune de ces pratiques est répétée cent mille fois. Les élèves des écoles Nyingma et Bön se livrent à neuf pratiques purificatrices préliminaires pour transformer leur esprit, c'est-à-dire qu'ils doivent totaliser près d'un million d'exercices spirituels.

Les neuf pratiques préliminaires des Bönpo

La pratique du gourou yoga est une visualisation du maître de la lignée bénissant le corps, la parole et l'esprit du disciple qui l'a invoqué.

La pratique des neuf réflexions sur l'impermanence (perte des biens, vieillesse, mort, état post-mortem, etc.).

La pratique de purification est une visualisation d'un Bouddha du panthéon lamaïste et la récitation de son mantra de cent syllabes.

On se prosterne cent mille fois devant l'image des maîtres de la lignée tout en récitant la formule de refuge. On prend refuge dans les Bouddhas, les maîtres et aussi les statues, stupas et textes sacrés...

L'offrande du mandala et la récitation de trois mantras sont particulièrement prisées pour compléter le programme de purification de l'adepte.

L'offrande de son corps est nommée « Tcheu » (la découpe). L'adepte visualise son propre corps dépecé et mis à cuire dans un chaudron afin d'alimenter toutes les créatures des six royaumes du samsara et les êtres des huit classes (démons compris). Cette visualisation morbide est répétée cent mille fois.

Après un long séjour dans un monastère de l'école kagyu du bouddhisme tibétain, l'anthropologue Marc Bosche s'interroge :

« Que pouvons nous déduire des pratiques répétitives du bouddhisme de tradition himalayenne, en particulier des mantras, des prières, des supplications au gourou, ou des préliminaires ? Cette répétition (des dizaines de milliers de fois, jusqu'à cent mille, voire un million pour le mantra de Chenrezig) est-elle toujours compatible avec l'idée de créativité, de richesse culturelle, de variété et de découverte ? N'y a-t-il pas là quelque chose qui peut éventuellement réduire cette ouverture et cet appétit d'apprendre et de connaître ? […]

Et dans les retraites du tantrisme bouddhique, la question se pose de l'intensité des pratiques répétitives. Quatre sessions de (3 heures chacune) de rituel quotidiennes (comportant ces nombreuses répétitions de mantras, de gestes ou de prières), plus le rituel collectif (protecteur courroucé) du soir rendent sans doute restreint le temps de la contemplation et des activités personnelles. »

Une doctrine secrète immorale et criminelle

Les pratiques préliminaires ont pour but d'éradiquer les désirs grossiers, de brider l'égoïsme, de réduire l'attrait du monde et d'inculquer une morale religieuse. Ce formidable conditionnement transforme le plus grand nombre des pratiquants en dévots dociles, mais il n'affecte pas des « élus » qui, parvenus aux initiations supérieures, adoptent une doctrine totalement immorale. Doctrine qui enseigne exactement le contraire de ce que soutenait l'ascétisme bouddhique. Par exemple, la pédophilie est une pratique préconisée par les rites secrets des initiés lamaïstes, c'est même une sorte de devoir sacré.

Un lama tibétain, spécialiste des rites de Kalachakra, écrit :

« Le rite commence avec des fillettes de 10 ans. Jusqu'à leur vingtième année, les partenaires sexuelles représentent des vertus positives. Au-delà, elles comptent comme porteuses d'énergie de colère, de haine, etc. et comme femmes-démons. Dans les étapes initiatiques de 8 à 11 du tantra de Kalachakra, l'expérimentation se fait avec une « seule » femme. Pour les étapes de 12 à 15 appelées le Ganashakra, 10 femmes participent au rite aux côtés du maître. L'élève a le devoir d'offrir les femmes comme « présents » à son lama. Les laïcs se faisant initier doivent amener leurs parentes féminines (mères, sœurs, épouse, filles, tantes, etc.). En revanche, les moines ayant reçu la consécration ainsi que les novices peuvent utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas leurs parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ; les femmes ne sont pour l'initié masculin que des donneuses d'énergie et leur rôle cesse à la fin du rite ».
(Gen Lamrimpa, « Transcending Time, an explanation of the Kalachakra Six-Session », cité par E. Martens.)

Pourquoi le dalaï-lama, les dignitaires du lamaïsme et les grands initiés de Kalachakra et de ses arcanes criminels ne sont-ils pas interdits de séjour dans les pays qui punissent pénalement la pédophilie, le racisme, le cannibalisme ? 

Nous avons vu que la pédophilie est bien réelle dans certains rites secrets du lamaïsme. Le racisme est particulièrement présent dans le l'idéologie guerrière des lamas qui déclarent que les musulmans sont les ennemis de Shambhala et du dharma. Quant au cannibalisme, on le trouve dans plusieurs textes et notamment le tantra de Kalachakra.

Le kalachakra Tantra, " La Roue du Temps ", est le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain. Selon la légende, sa rédaction est attribuée au premier roi du royaume mythique de Shambhala. Ce texte fondamental a été traduit en français. Il est distribué dans toutes les grandes librairies. Certains libraires, peu attentifs au contenu des livres qu'ils vendent, l'ont mis à côté de délicats textes religieux empreints de poésie mystique. Pourtant, le chapitre six du texte sacré des bouddhistes tibétains comprend un traité d'alchimie et de démonologie qui n'a rien de poétique. En effet, La strophe 125 évoque un recette de sorcellerie peu ragoûtante. Il est écrit :

"La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de nectar".

D'après les lamas, c’est le Bouddha lui-même qui aurait expliqué comment préparer et utiliser ces ingrédients pour rajeunir, supprimer toutes les maladies, mettre fin aux difformités corporelles…

De nos jours, des lamas distribuent parfois ces " pilules de nectar " à leurs élèves les plus zélés. C'est une faveur rare, toujours appréciée comme une grâce. Toutefois, le lama Kelsang Gyatso, entré dans la dissidence qui ébranle l’école Gelug, recommande de ne pas consommer ces pilules fabriquées avec des substances impures, telles que de l’urine et des excréments. Kelsang Gyatso ne croit pas que tous les lamas peuvent transformer de répugnants ingrédients en nectar thérapeutique. Mais la majorité des adeptes du lamaïsme pensent que Kelsang Gyatso est un séditieux qui cherche à saper l'autorité du dalaï-lama.

La sorcellerie est présente dans beaucoup d'autres textes religieux tibétains. Le Hevajra Tantra, particulièrement vénéré par les Sakyapa, indique les mantras utilisés pour les principales catégories de rites magiques. Des rites qui ignorent totalement la moralité et la compassion bouddhiques.

Les rites des lamas de haut rang permettraient d'obtenir le pouvoir :

- d'ensorceler ;
- d'arrêter les actions d'autrui, de les pétrifier ;
- de séparer deux amis, des parents, des amoureux, etc., et de créer de l'animosité entre les gens ;
- de faire fuir les ennemis, de les faire tomber en disgrâce, de détruire les habitations des ennemis ;
- de tuer ou de blesser les ennemis au moyen de pratiques en apparence inoffensives...

Ainsi des lamas, qui prétendent adhérer à la doctrine du renoncement du Bouddha, pratiquent secrètement un occultisme profondément immoral et criminel.

Mandala Matrix

Dans « Mandala Matrix » Marc Bosche se livre à une réflexion qui enchantera les newagers amateurs de technicité psychique :

« Je pensais rencontrer un monde psychique et spirituel, antique, ancien et hiératique pendant ma retraite spirituelle. Il est en effet apparu au début, un peu comme un décor, une toile peinte : les yidams, les mandalas et les formules des mantras apparaissant un peu en trompe l’œil comme aux avants scènes. Puis c'est - derrière - un autre monde qui s'est invité, comme s'il était une réalité plus active et efficiente, se " servant " de ces images traditionnelles et figées du bouddhisme himalayen.

Ce monde, qui s’est avéré au final prédateur et exploitif, n'avait rien d'antique, de vieux ou de traditionnel. Il m'est apparu comme ultra moderne selon nos critères, un monde de technologies sophistiquées venues de " mondes " parallèles aux nôtres. Il était doté de sciences appliquées psycho somatiques subtiles agissant "par osmose". Elles servaient en particulier à prélever nos énergies subtiles, les échantillonnant par qualités.
Ces activités subtiles étaient dotées de " feed back " (capacités de rétroaction), de coordination et d'auto contrôle cybernétique, etc.

Il m'a semblé que ce monde psychique du tantra bouddhiste n'est pas seulement peuplé de vieux "démons" ou de vieilles "dakinis" rouges, mais mu par des activités de technologies, inconcevables encore pour nous, qui prélèvent notre vitalité subtile, nos énergies de conscience et de vie de manière rationnelle et organisée. Ces activités ne nous renvoient des leurres yoguiques et des images tantriques toutes faites que pour mieux brouiller les pistes, comme pour mieux se cacher derrière. Le monde tantrique serait habité par une réalité technologique subtile, une bio science exploitive venue d'autres mondes, d'autres dimensions imperceptibles de l'expérience consciente et collective, dont nous n'avons encore aucune idée.

Nous ne serions ainsi pas seulement le "bétail des dieux", comme l'écrit le voyageur tantrika Daniélou. Nous ne serions pas seulement le bétail humain trait pour le lait de notre vitalité et de nos énergies subtiles. Nous serions aujourd’hui dans une sorte d'élevage industriel imperceptible, dont les clôtures barbelées nous sont invisibles, reliés à des dimensions peuplées de collectivités inaccessibles. Leurs activités autonomes s'installeraient progressivement et perceptiblement dans les canaux et plexus subtils à l’intérieur du corps, en particulier lors de l'adhésion au tantra et de l'ouverture dévotionnelle.

Comme vous le voyez personne ne pourra y croire un seul instant, en-deçà de la faculté imaginative suscitée par l’évocation littéraire. Il est impossible de le prouver ou d'en apporter la moindre présomption de preuve. De plus je ne suis pas sûr des limites, ni des enjeux réels de ces phénomènes s'ils existent, ni qu'ils soient strictement limités au monde tantrique. En particulier l’éveil spontané de la kundalini s’apparente aussi à ces phénomènes en terme de symptômes perçus. Il est donc bien difficile chez un tantrika de différencier les activités subtiles qui ressortissent de l’ouverture à sa lignée de lamas, et ce qui est dû à l’activation autonome et universelle de la kundalini en lui. »

Ouvrages consultés :

Tantra de Kalachakra  

Un exemplaire de cette édition du Tantra de Kalachakra, contenant des recettes de la sorcellerie des lamas, est vendu au prix de 440 €. Cette édition est rare. Les amis du dalaï-lama préfèrent éditer de nouvelles versions édulcorées de ce texte fondamental du Vajrayana magique et guerrier.

samedi, février 20, 2016

Le retour d'Adolf Hitler


Miguel Serrano pose entre tangkas tibétains et photos de dignitaires nazis.


Miguel Serrano (1917-2009), était l'un des propagateurs de la doctrine ésotérique qui fait d'Adolf Hitler l'incarnation d'une déité, un Avatar. (Miguel Serrano, « Adolf Hitler, The Ultimate Avatar ».)


Pour Serrano et de nombreux « Lunatic Fringes », Hitler n'est pas mort à Berlin en 1945.


Hitler, grâce à son pacte avec le monde de la violence et de la puissance de Shambhala et moyennant de nombreux sacrifices, aurait échappé à la mort et rejoint une autre dimension, un monde parallèle, à l'instar du maître tantrique Padmasambhava, le bouddha polygame et magicien du Tibet.


Durant la deuxième guerre mondiale, les tueries planifiées dans les camps de la mort étaient-elles des sacrifices humains ? L'odeur de la chair humaine brûlée qui sortait des fours crématoires était-elle la « bonne odeur » exigée par les divinités guerrières de Shambhala. Des commentateurs de la Bible disent que l'odeur de la chair brûlée est une bonne odeur pour le dieu terrible de l'Ancien Testament. « Une bonne odeur, une odeur reposante, montait vers Jéhovah quand on brûlait de la chair des animaux, dont on avait préalablement fait l’aspersion du sang autour de l’autel. »


Hitler a offert le sang de 25 millions de personnes aux déités terribles de Shambhala. Selon Miguel Serrano, il reviendra en tant qu'Ultime Avatar" pour faire la guerre et instaurer le Quatrième Reich mondial.


Pour les lamas tibétains spécialistes de l'eschatologie du Kalachakra Tantra, c'est le dalaï-lama, l'actuel grand hiérophante de l'iniation de Kalachakra, qui se réincarnera à Shambhala dans le corps du vingt-cinquième roi kulika et se nommera Raudra Chakrin. Au 25ème siècle, le roi de Shambhala conduira une guerre impitoyable pour instaurer le lamaïsme planétaire (ou le Quatrième Reich mondial).




Hitler est-il mort à Berlin ?



par Christophe Bourseiller



Hitler est-il réellement mort, le 30 avril 1945, à Berlin, à l'âge de cinquante-six ans ? Chacun connaît la version officielle de sa fin. Qui ne garde pas en tête l'impressionnant film d'Oliver Hirschbiegel, « La Chute », sorti en 2005, dans lequel un Führer suicidaire et dépressif se voit incarné avec talent par Bruno Ganz ?


Bien des mystères entourent pourtant le probable suicide d'Adolf Hitler.


Nous savons qu'il se tue par balle, tandis qu'Eva Braun, son épouse, s'empoisonne. Dans les minutes qui suivent, leurs dépouilles sont déposées à l'extérieur du bunker, aspergées d'essence et incinérées. Les deux corps sont joints à d'autres restes humains qui gisent dans un cratère de bombe.


Le 2 mai 1945, un détachement des troupes d'élite russes dépendant du contre-espionnage (le Smersh) investit ce qui reste de la chancellerie du Reich. Objectif : récupérer le cadavre du leader nazi. Le détachement découvre, à même le sol, deux cadavres « si calcinés qu'ils s'étaient rétrécis et ressemblaient à des marionnettes ». Il pourrait s'agir des époux Goebbels.


Le même jour, le quotidien officiel du parti communiste d'Union soviétique, la Pravda, affirme que l'annonce de la mort d'Hitler n'est qu'une « astuce fasciste ».


Pendant ce temps, les hommes du Smersh poursuivent les fouilles dans les parages du bunker. Le 5 mai, un soldat remarque un bout de couverture grise qui comble un trou d'obus. Dans le cratère sont découverts deux corps calcinés, ainsi que les cadavres d'un berger allemand et d'un chiot. Le lendemain, les deux corps sont transportés à la base du Smersh établie à Buch. La dépouille du Führer est identifiée grâce à ses mâchoires et aux prothèses qu'elles contiennent.


Pourtant, Joseph Staline déclare en mai 1945 au diplomate américain William Averell Harriman qu'Adolf Hitler n'est pas mort. Selon le dirigeant de l'URSS, le leader déchu se cache dans un lieu inconnu, en compagnie de Martin Bormann et du général Hans Krebs. Par la suite, Staline se montre encore plus précis. Hitler se serait enfui en sous-marin. Mais quelle route maritime a-t-il pris ? Les Russes le disent tantôt au Japon, tantôt en Argentine, tantôt en Espagne.


Il existe pourtant des restes humains, qui constituent autant de preuves tangibles. Curieusement, le directeur du KGB, Iouri Andropov, ordonne en 1970 qu'ils soient incinérés. Seuls le crâne et les mâchoires sont conservés par le KGB. Pourquoi une telle intervention ?


Cette incertitude génère de nombreuses théories, parfois hautement fantaisistes. En 1980, l'écrivain négationniste allemand Ernst Christof Friedrich Zündel tente ainsi de monter une expédition aérienne au pôle Sud, où, selon lui, Hitler se cache depuis 1945, en expédiant des soucoupes volantes depuis une base secrète nazie... Zündel publie en 1979 un ouvrage au titre explicite : « Hitler am Südpol » (« Hitler au pôle Sud »).


La chute du mur de Berlin en 1989, puis la dislocation de l'Union soviétique en 1991 modifient la donne et ouvrent certains accès aux archives. En 2000, le crâne ainsi qu'une qu'une photographie des mâchoires sont présentés au public lors d'une exposition organisée à Moscou par les archives de l'État russe. Plusieurs chercheurs étudient les pièces.


Le 27 septembre 2009, un coup de tonnerre éclate. L'hebdomadaire britannique The Observer affirme que le fragment de crâne attribué à Hitler appartient en réalité à une femme d'une vingtaine d'années. Il devient clair que personne n'a retrouvé les cadavres d'Adolf Hitler et d'Eva Braun.



mercredi, février 17, 2016

Le conte prophétique préféré de Jacques Attali

Dessin d'Alain Bouldouyre




Le Maître de prière 

par Jacques Attali



Nul n'est vraiment riche s'il ne bénéficie pas de l'asservissement des autres.


« J'aime particulièrement « Le Maître de prière », écrit en yiddish au début du XIXe siècle, en Ukraine, par un rabbin hassidique, Nahman de Bratslav. [...]

Dans un pays imaginaire, l'argent est devenu une obsession telle que quiconque n'est pas capable d'accumuler et de conserver une fortune considérable devient un être inférieur, mi-bête mi-homme : d'abord moitié-lion, puis moitié-rat s'il devient plus pauvre, puis intégralement animal s'il sombre dans la misère. De cet état il ne peut alors plus sortir.

Les derniers hommes veulent tout ; mais lorsqu'ils ont tout, ils veulent plus : posséder des étoiles, devenir des étoiles, être servis et considérés comme des dieux par les hommes-animaux, eux-mêmes honorés du privilège de les servir. Pour jouir de leur puissance, ces derniers hommes se font même construire des villes de rêve bénéficiant d'un air absolument pur, d'un environnement parfait, sur des montagnes gardées par des hommes-animaux.

Nahman esquisse ainsi, quarante ans avant Marx, la théorie de l'aliénation : nul n'est vraiment libre s'il est prisonnier de son travail ; nul n'est misérable s'il ne se résigne à l'être ; nul n'est vraiment riche s'il ne bénéficie pas de l'asservissement des autres. Il fait aussi, deux siècles avant notre temps, la description de la globalisation qui détruit l'environnement et réduit l'homme à l'argent qu'il possède et qui le possède.

Jusqu'à ce que survienne un mendiant inconnu qui se dit « Maître de prière ». Le vieil homme supplie les uns et les autres de remettre en cause leur mode de vie, usant pour les convaincre de tous les arguments rationnels. En vain : aucun riche, aucun pauvre ne veut l'écouter. Tous sont contents de leur sort. Le Maître de prière leur parle alors d'un personnage terrible vivant dans un autre univers, qui va bientôt venir détruire leurs villes s'ils ne renoncent pas à leur mode de vie. Les hommes-animaux n'en ont cure : ils sont heureux de leur sort. Les hommes, eux, s'esclaffent : en quoi la mort des êtres inférieurs pourrait les concerner ? Mais non, répond aux riches le Maître de prière, c'est à votre vie à vous, les riches, qu'il viendra bientôt s'en prendre. Ils rient encore : eux ne risquent rien ; tous ont de l'argent à satiété et pourront corrompre ce personnage comme ils ont jusqu'ici acheté tout et tout le monde. « Non, leur explique le Maître de prière, celui-là n'est pas intéressé par l'argent ; il n'est accessible qu 'à la prière. Et moi, je suis venu vous apprendre à prier. »

Après mille et une péripéties tantôt comiques, tantôt tragiques, les hommes-dieux renoncent à l'argent, sans même attendre la venue du redoutable personnage. Ils reconnaissent l'humanité de ceux qu'ils traitaient jusque-là comme des animaux, qui redeviennent des hommes à leurs propres yeux comme aux yeux des autres. Tous acceptent cette révolution non par peur, mais parce qu'ils découvrent la joie d'être humains et de considérer les autres comme tels.

Ce conte, description ravageuse et prémonitoire du monde d'aujourd'hui, bref chef-d'œuvre méconnu de la littérature mondiale, où se mêlent sources bibliques et russes, en dépit de son apparence très simple, est en fait structuré autour des théories les plus sophistiquées de la Kabbale : chaque personnage incarne une des dix sephirot ; chaque épisode renvoie à l'un des trente-deux chemins de la sagesse. »

Nahman de Bratslav prétendait « être le maillon le plus récent d'une chaîne de réincarnations d'une âme apparue d'abord dans le corps de Simon Bar Yohai, passant ensuite par Isaac Luria et allant, après lui, jusqu'au Messie », précise Jacques Attali dans son livre « Dictionnaire amoureux du Judaïsme ».

Selon Salim Laïbi, le rabbin kabbaliste Isaac Luria, disciple du jésuite Loyola, était le maître de Sabbataï Tsevi. Sabbataï Tsevi et Jacob Franck, « ces deux personnages, mentalement dérangés, exaltaient les déviances sexuelles les plus débridées comme chemin de rédemption du peuple juif, ainsi que de l'Humanité entière. » ( Salim Laïbi)



mardi, février 16, 2016

Révisionnisme et complotisme en Croatie


L'ultralibéralisme de l'Union européenne et son cortège de cafouillages et d'inégalités réveillent de vieux démons. Après le nationalisme hongrois, le traditionalisme catholique du Parti Droit et Justice polonais, voici l'extrême droite croate qui émerge du bourbier européen.


Depuis le 22 janvier 2016, la Croatie est dirigée par un gouvernement étroitement lié à l’église croate et à l'Opus Dei.

Si, comme l'affirment des personnes soi-disant bien informées, « complotisme = révisionnisme », le ministre de la culture de la Croatie, Zlatko Hasanbegovic (un historien révisionniste décomplexé), serait donc lui-aussi « complotiste ». Mais un « complotiste » de la pire espèce ajoutent ses ennemis qui l'accusent d'avoir la nostalgie du règne des Oustachis qui prirent le pouvoir à Zagreb avec l'appui des nazis et des fascistes italiens.

Photo : 

Quand il était étudiant, Zlatko Hasanbegovic (né en 1973) a été photographié portant un bonnet qui rappelle celui des Oustachis. Caroline Fourest a exagéré en affirmant dans sa chronique sur France Culture que Hasanbegovic a été photographié en uniforme oustachi.





dimanche, février 14, 2016

De l'accusation de complot

11 février 2016, remaniement des Branquignols. NajatVallaud-Belkacem ne quitte pas la clique gouvernementale des incompétents et reste à la Rééducation nationale.


par Salim Laïbi (Le Libre Penseur)


Clairement insuffisante mais systématique, l'accusation de « complotisme » a le pouvoir magique de discréditer tout questionnement. C'est une accusation de blasphème très proche des dogmes religieux traditionnels, utilisée par le monde moderne dégénéré pour pouvoir survivre. Cette technique, somme toute curieuse, est utilisée par un monde qui, lui-même n'a de cesse de moquer les dogmes et doctrines célestes et l'incrimination se transforme vite en réquisitoire avec des mots enchanteurs comme paranoïaque, antisémite, révisionniste, exalté, hurluberlu, et au mieux fantaisiste. Technique aggravée par la légèreté avec laquelle ces sujets sont traités : omissions, mensonges, manipulations ... Cette accusation s'est vite transformée en condamnation éternelle d'hérésie, l'inquisition médiatique ayant émis sa fatwa que tous doivent suivre et appliquer.

Pourtant des complots il y en a toujours eu. Des petits complots, familiaux ou professionnels jusqu'aux complots internationaux. L'objectif du complot peut être l'obtention d'un poste, un marché donc de l'argent ou tout simplement la mort de quelque personne dont on voudrait hâter l'issue fatale pour cause d'héritage ou de viager traînant un peu trop en longueur. La presse regorge de ce type d'informations dans ses pages des faits-divers. [...]

Selon l'écrivain britannique Antony C. Sutton, le complot quel qu'il soit se caractérise par trois traits distincts. Premièrement, il doit être secret, fomenté à l'abri des curieux, surtout des autorités. Car le complot doit porter sur des projets illégaux et là est sa deuxième caractéristique, car l'illégalité est inhérente au complot. Enfin, les comploteurs doivent avoir les moyens de réaliser et mettre en application leurs machinations, autrement ce ne serait que bavardages stériles, sans conséquences. On observe que ces trois conditions sont systématiquement réunies dans les cas précédents : réunions secrètes dans de grands hôtels, accord illégal et contrevenant aux lois que tous connaissent et promeuvent dans le monde entier puis, enfin, une concrétisation avec traduction dans les faits et des milliards d'euros à la clé.

Complots historiques

Différents complots de grande ampleur ont été dénoncés dans l'histoire récente. Le meurtre d'Henri IV par F. Ravaillac est maintenant admis de tous, ce fut un complot. Celui de l'incendie du Reichstag a même permis au parti national socialiste hitlérien de prendre le pouvoir, en accusant les communistes d'avoir mis le feu. L'affaire du Business Plot du général Smedley Butler qui devait assassiner Franklin Delanoe Roosevelt en 1933 avec une armée de 500 000 hommes et la complicité du grand-père Bush, Prescott de son prénom et Skull & Bones ! On connaît aujourd'hui la fameuse opération Northwoods qui devait, après une fausse attaque de Cuba contre les USA, créer un casus belli et enclencher une guerre légitime. Les opérations européennes – c'est un secret pour personne – Gladio et Ergenekon ont été montées par la CIA. La loge maçonnique P2 a joué un rôle très important dans de multiples attentats italiens afin, encore une fois, de pouvoir accuser les communistes et ainsi durcir des lois et manipuler les peuples par la peur et la terreur. La guerre du Vietnam, carnage historique et inutile, a été enclenchée après une fausse attaque vietnamienne dans le golfe de Tonkin. Les Américains ont accusé les Nord-Vietnamiens d'avoir attaqué l'USS Maddox, le fameux 4 août 1964. Rien de cela n'a existé ; tout est faux et inventé de toutes pièces pour pouvoir aller en guerre. C'est un rapport public de la NSA qui le dit et non un sombre site conspi ... Rien de plus officiel et pourtant, les gens continuent de croire des assassins qui ont produit un faux rapport conduisant à larguer plus de 7 millions de tonnes de bombes, plus de 2 fois la quantité larguée par les alliés en 39-45 ! Résultats : plusieurs millions de morts vietnamiens, des terres rendues arides à cause de l'agent orange de Monsanto, des millions de malformations congénitales, etc.


Les fiches du Grand Orient

Une autre affaire qui a fait beaucoup de bruit à son époque, c'est la fameuse affaire des fiches du Grand Orient, en 1905. La loge maçonnique irrégulière s'est permis le luxe de ficher tous les officiers français afin de freiner l'accès aux grades supérieurs des militaires catholiques pratiquants. Ceci en favorisant, évidemment, les carrières des frères militaires triponctués. Certains trouvent dans cette manœuvre ahurissante de culot, la raison de la chute de la puissance militaire française puisque les meilleurs soldats ont été remplacés par les plus médiocres. Le piston et l'appartenance maçonnique des officiers leur suffisaient pour gravir les échelons de la hiérarchie. La suite a donné raison à cette théorie.


Une fois c'est un hasard. Deux fois c'est une coïncidence. Trois fois c'est un complot !

Plus près de nous, on sait aujourd'hui que le GIA algérien est un montage des autorités criminelles d'Alger pour discréditer une révolte populaire légitime. Les services de sécurité ont tué des dizaines de milliers de personnes en se faisant passer pour des islamistes barbus intégristes (cf affaire des moines de Tibhirine). Ce qui est clairement impardonnable et sidérant c'est que les complots et mensonges, pourtant clairement prouvés par des faits indiscutables, puissent se reproduire et se répéter à l'envi, sans aucune réaction des masses ou de leurs élites ! L'armée américaine, dans ses manuels de guerre, a coutume de dire « Une fois c'est un hasard. Deux fois c'est une coïncidence. Trois fois c'est un complot ! » Réflexion saine d'un corps de métier qui n'a pas le droit à l'erreur, car cette dernière le mènerait à sa perte. [...]

Le génocide sans fin

Le plus grand complot de tous les temps, par le nombre de morts qui dépasse largement celui des deux guerres mondiales, du terrorisme et des épidémies : la cigarette. La mise à disposition du public de 79 millions de pages des rapports internes de 50 années d'industrie cigarettière donne le tournis et a permis la publication du récent livre de Robert Proctor, professeur à l'université de Sranford, « Golden Holocaust ». Avec 752 pages de révélations fracassantes ayant nécessité dix années de travail, ce livre explosif constitue un réquisitoire à charge contre l'industrie du tabac. On y apprend que Big Tobacco a corrompu toutes les autorités imaginables pour imposer son poison radioactif aux masses : écoles et universités, médecins, juges, médias... Le trust avide de tumeurs a voulu développer une « écurie » de savants serviles ; ce sera l'objectif du projet « Cosmic » né d'une réunion de 1987 !

Même l'ACLU, la ligue des droits de l'homme US a fait campagne pour les cigarettiers après avoir reçu un joli chèque. Ils ne pouvaient pas résister à l'élan de défendre la « liberté » humaine de mourir atrocement d'un cancer ! Il faut bien saisir qu'il est question dans le monde de 5,5 millions de morts par an, sans oublier les millions de chimiothérapies, d 'opérés, de veuves et d'orphelins... Le coût total pour la société est incalculable. Certains estiment le nombre de morts pour le 21e siècle à un milliard, un nombre vertigineux ! La cigarette est l'invention la plus meurtrière de l'Humanité selon le Pr R. Procror. La mafia criminelle de Big Tobacco déversait ses milliards pour tordre la réalité à son avantage :

« aucun rapport entre le cancer et les cigarettes, le cancer est dû à des prédispositions génétiques... »

Devinez quel sera le chef d'accusation des procureurs fédéraux contre Big Tobacco :

« Préparation et exécution d'un vaste complot depuis un demi-siècle pour tromper le public » !

Résultat : une amende de 250 milliards de dollars échelonnés sur 20 ans ce qui prouve définitivement la culpabilité des cigarettiers. Comme nous y ont habitués ces procès de « class action » ridicules aux États-Unis, il va de soi que personne n'ira en prison malgré la gravité des faits et le nombre de morts. Il suffira comme toujours de payer quelques milliards de dollars et les affaires reprendront de plus belle, au pays de l'oncle Sam.

Le plus grand casse de l'histoire humaine

Le complot intellectuel et financier le plus fou fut celui de la création de la banque centrale américaine ou Federal Reserve (Fed) ! Pendant les fêtes de Noël 1913, un groupe de banksters s'est réuni sur une île très éloignée de la capitale (Jekyll Island) afin de faire main basse sur toute la monnaie américaine ! Ils se sont octroyés le droit de battre monnaie sans aucune raison si ce n'est tromper le monde pour le dominer. La maçonnerie des Skul & Bones ainsi que des émissaires européens de Rothschild vont tous se mettre autour de la table pour réaliser ce qui sera le plus grand casse de l'histoire humaine. Eustace Mullins, sous la direction d'Ezra Pound, publiera un ouvrage extraordinaire dans lequel il détaille toutes les étapes de cette machination. Quand son livre parut en Allemagne en 1955, l'armée organisa un gigantesque autodafé de 10 000 pièces. Elle emprisonnera également E. Pound dans un hôpital psychiatrique, de longues années.

Le 11 septembre 2001

L'exemple le plus frappant d'accusation de théorisme du complot est celui des attaques du 11 septembre 2001. Aucun événement au monde n'a été entaché d'autant de mystères, magouilles, mensonges, zones d'ombres, assassinats suspects, obstruction, destruction de milliers de preuves... et donc source de questionnements légitimes. Jamais un événement de cette ampleur n'a été traité de la sorte, puisqu'aucune enquête criminelle n'a été réalisée pour trouver les coupables. Pourtant, dès qu'il s'agit de poser des questions simples, c'est l'hallali général. Les insultes fusent, la diffamation est en embuscade, c'est une boucherie. Les journalistes les moins corrompus n'osent même pas poser de questions de peur de perdre leurs places. C'est ainsi qu'on a pu observer les visages des animateurs/journalistes complètement altérés et décomposés – signe d'un profond malaise – dès l'irruption dans la conversation, du sujet qui fâche ! Les autres ont choisi leur camp depuis longtemps et ont intégré les éléments de langage adéquats car ils n'ont pas l'intention de redescendre dans l'échelle sociale en perdant leurs avantages; il est question donc, encore une fois, d'argent.

Cet événement, aux conséquences planétaires, est capital à démêler pour en saisir les tenants et les aboutissants, car il constitue une clé de lecture indispensable à la compréhension des enjeux actuels ainsi qu'à la découverte de la vraie nature de nos élites.

Extrait du livre

AUX PREMIÈRES LOGES D'UN CHAOS PLANIFIÉ
de Salim Laïbi

vendredi, février 12, 2016

Trepalium


Le message diffusé par ARTE à travers Trepalium, la nouvelle série de cette chaîne TV au service du système, se résume ainsi :



Vous êtes chômeur, vous survivez avec le RSA,
Ne vous plaignez pas le pire pourrait arriver !





Trepalium  a débuté hier, jeudi 11 février, à 20h55


"Arte ne perd pas son latin. Sa nouvelle série s’intitule « Trepalium ». Ce terme, d’où le mot travail tire son étymologie, désignait un instrument de torture à trois pieux dont se servaient les Romains pour châtier les esclaves rebelles.

Dans « Trepalium », qui rappelle souvent « Bienvenue à Gattaca », il y a donc à la fois une parabole sur le travail et un film de SF.

Cet ambitieux thriller à la superbe plastique matérialise le mur invisible qui divise notre société. Une muraille de béton sépare la Ville de la Zone. Dans la Ville, on trouve les « Actifs », ceux qui exercent un métier, comme Madame le Premier ministre, métallique démagogue à chignon banane magistralement incarnée par Ronit Elkabetz ; dans la Zone, les sans-emploi grouillent à travers des bidonvilles en proie à la drogue et à la maladie ; ils représentent 80 % de la population. Tout se complique quand le gouvernement impose aux Actifs d’engager des « emplois solidaires ». Oui, vous avez bien lu. Faut-il s’en amuser ou s’en inquiéter ?

Glaçante fiction d’anticipation, « Trepalium » utilise les mêmes expressions, la même « novlangue » que les gouvernements français réels. Chaîne publique, Arte ferait-elle la satire de l’État qui la finance ? À la faveur de ces « emplois solidaires », une « Zonarde », Izia, va usurper la place d’une Active, Thaïs, qui lui ressemble comme une sœur jumelle, puisque c’est Léonie Simaga qui incarne les deux personnages, avec une belle virtuosité." 

Cet article a été publié dans le magazine ELLE



jeudi, février 11, 2016

Comment parvenir à la sagesse ?


Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, quitte son poste. François Hollande l'a nommé mercredi (10 février 2016) à la présidence du Conseil constitutionnel, le prétendu Conseil des sages de la République française.


L’élite véritable ne peut se contenter de détenir un savoir théorique ; elle doit tendre à la réalisation métaphysique des états supra-humains ; elle doit être reliée au « Centre ».

D
ans un remarquable livre consacré à René Guénon, Erik Sablé résume en quelques lignes un parcours qui conduit à la réalisation spirituelle et à la véritable sagesse :

"Selon les Lois de Manou, qui sont l'un des fondements de la législation des brahmanes, la prière à voix basse est dix fois supérieure au rituel : si elle est murmurée, elle est cent fois supérieure enfin, dite mentalement, elle est mille fois préférable.

Au cours de la pratique, le méditant (sadhak) verra des couleurs intenses. Elles correspondent à l'essence des quatre éléments qui composent toutes les formes matérielles. La vision de ces couleurs, lorsqu'elle se prolonge, est l'indice que l'individualité est en train de se défaire. Cela fait partie du processus de la « mort initiatique ». Le sadhak peut aussi avoir la vision de jardins de fleurs, de palais. de montagnes. de temples d'or, etc., ou bien entendre des sons qui ne sont pas issus du monde des sens : ils naissent dans le centre du cœur et accompagnent le processus d'intériorisation. [...] Le « sens de l'ego » tend à s'effacer. Il éprouve un grand désir de solitude. Une paix profonde l'habite. Autant de signes qu'il vit une transformation de tout son être.

Et un jour se produit une rupture et la conscience se renverse l'esprit se retrouve complètement absorbé à l'intérieur de lui-même : les sensations du monde extérieur ne lui parviennent plus. l'esprit est parfaitement clair, unifié, plongé dans un état de plénitude. Cet état d'absorption intérieur est ce que les Yoga-Sutras de Patanjali nomment le samadhi. Tout d'abord, le disciple expérimente cet état d'absorption un bref instant, puis durant des périodes de plus en plus longues. Enfin, il arrivera à le maîtriser et pourra retrouver cet état à volonté. Cette expérience correspond au « sens de l'éternité », à la réintégration au centre de l'être humain. « L'être qui l'a acquise la possède désormais d'une manière permanente et immuable, et rien ne saurait la lui faire perdre ; il lui suffit de se retirer du monde extérieur et de rentrer en lui-même, toutes les fois qu'il lui convient de le faire, pour retrouver toujours. au centre de son propre être, la véritable "fontaine d'immortalité." » (René Guénon, » Aperçus sur l'initiation ») À partir de ce moment, le disciple peut découvrir une multitude de « mondes célestes », de « Terres de béatitude ». Ce sont autant d'étapes sur le chemin, qui amènent chaque fois un sentiment de liberté plus grand.

Mais ces myriades d'états spirituels ne sont encore que des prisons pour le « fidèle d'amour », le disciple habité par une soif véritable de la « Seule Réalité », de l'éternité, de l'« Unité ». Un jour ces phénomènes cessent et le yogi plonge dans l'océan de la divinité inconditionnée ; alors la multitude des univers grossiers et subtils, avec forme ou sans forme, ne sont plus pour lui que des ombres sans consistance, car Dieu seul existe réellement. « La "Délivrance" (Moksha ou Mukti), c'est-à-dire cette libération définitive de l'être [...], qui est le terme ultime auquel il tend, diffère absolument de tous les états par lesquels cet être a pu passer pour y parvenir, car elle est l'obtention de l'état suprême et inconditionné, tandis que tous les autres états, si élevés qu'ils soient, sont encore conditionnés, c'est-à-dire soumis à certaines limitations. » (René Guénon, « L'Homme et son devenir selon le Védanta ».)"

Erik Sablé



La véritable élite

"Une élite véritable [...] ne peut être qu'intellectuelle
(c'est-à- dire connectée à la Réalité, au Centre) ; c'est pourquoi la "démocratie" ne peut s'instaurer que là où la pure intellectualité n'existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne ». Cela signifie qu'une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ils constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel..." (selon René Guénon)








mercredi, février 10, 2016

Un conspirationniste nommé René Guénon


Aujourd'hui, René Guénon, dont l'œuvre a marqué plusieurs artistes et écrivains : André Breton, Antonin Artaud, René Daumal, Paul Ackerman, Raymond Queneau..., serait qualifié de « complotiste ».




"Chose assez curieuse, écrit René Guénon, le sceau officiel des États-Unis figure la Pyramide tronquée, au-dessus de laquelle est un triangle rayonnant qui, tout en en étant séparé, et même isolé par le cercle de nuages qui l’entoure, semble en quelque sorte en remplacer le sommet ; mais il y a encore dans ce sceau, dont certaines des organisations « pseudo-initiatiques » qui pullulent en Amérique cherchent à tirer un grand parti en l’expliquant conformément à leurs « doctrines », d’autres détails qui sont au moins étranges, et qui semblent bien indiquer une intervention d’influences suspectes : ainsi, le nombre des assises de la Pyramide, qui y est de treize (ce même nombre revient d’ailleurs avec quelque insistance dans d’autres particularités, et il est notamment celui des lettres qui composent la devise E pluribus unum), est dit correspondre à celui des tribus d’Israël (en comptant séparément les deux demi-tribus des fils de Joseph), et cela n’est sans doute pas sans rapport avec les origines réelles des « prophéties de la Grande Pyramide », qui [...] tendent aussi à faire de celle-ci, pour des fins plutôt obscures, une sorte de monument « judéo-chrétien."


L'empire des ténèbres

"On croit qu’il n’y a pas de gouvernance mondiale, c’est faux ! Il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. Elle est empirique ! Elle est implicite ! Mais elle est décisive !" déclara Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter.

Il y a plus de 70 Ans, René Guénon dénonçait la gouvernance mondiale et son chef en ces termes :

« ...on voit déjà s’esquisser notamment, dans des productions diverses dont l’origine ou l’inspiration « contre-initiatique » n’est pas douteuse, l’idée d’une organisation qui serait comme la contrepartie, mais aussi par là même la contrefaçon, d’une conception traditionnelle telle que celle du « Saint-Empire », organisation qui doit être l’expression de la « contre-tradition » dans l’ordre social ; et c’est aussi pourquoi l’Antéchrist doit apparaître comme ce que nous pouvons appeler, suivant le langage de la tradition hindoue, un Chakravartî
(ou « monarque universel ») à rebours.

Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support » de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« antitradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».

Cet être, même s’il apparaît sous la forme d’un personnage déterminé, sera réellement moins un individu qu’un symbole, et comme la synthèse même de tout le symbolisme inversé à l’usage de la « contre-initiation », qu’il manifestera d’autant plus complètement en lui-même qu’il n’aura dans ce rôle ni prédécesseur ni successeur ; pour exprimer ainsi le faux à son plus extrême degré, il devra, pourrait-on dire, être entièrement « faussé » à tous les points de vue, et être comme une incarnation de la fausseté même. C’est d’ailleurs pour cela même, et en raison de cette extrême opposition au vrai sous tous ses aspects, que l’Antéchrist peut prendre les symboles mêmes du Messie, mais, bien entendu, dans un sens également opposé ; et la prédominance donnée à l’aspect « maléfique », ou même, plus exactement, la substitution de celui-ci à l’aspect « bénéfique », par subversion du double sens de ces symboles, est ce qui constitue sa marque caractéristique. De même, il peut et il doit y avoir une étrange ressemblance entre les désignations du Messie (El-Mesîha en arabe) et celles de l’Antéchrist (El-Mesîkh) ; mais celles-ci ne sont réellement qu’une déformation de celles-là, comme l’Antéchrist lui-même est représenté comme difforme dans toutes les descriptions plus ou moins symboliques qui en sont données, ce qui est encore bien significatif. [...]

La contre-initiation, « ...allant au rebours de l’initiation, par définition même, va par conséquent dans le sens d’un accroissement du déséquilibre des êtres, dont le terme extrême est la dissolution ou la « désintégration » dont nous avons parlé ; l’Antéchrist doit évidemment être aussi près que possible de cette « désintégration », de sorte qu’on pourrait dire que son individualité, en même temps qu’elle est développée d’une façon monstrueuse, est pourtant déjà presque annihilée, réalisant ainsi l’inverse de l’effacement du « moi » devant le « Soi », ou, en d’autres termes, la confusion dans le « chaos » au lieu de la fusion dans l’Unité principielle... […]



Les institutions et les "fonctionnaires" de l'empire sont des cadavres psychiques.

« ...il n’y aurait en somme extérieurement aucun moyen de distinguer la « contre-tradition » de la tradition véritable, et il faut bien, pour que les « élus » tout au moins ne soient pas séduits, qu’elle porte en elle-même la « marque du diable ». Au surplus, le faux est forcément aussi l’« artificiel », et, à cet égard, la « contre-tradition » ne pourra pas manquer d’avoir encore, malgré tout, ce caractère « mécanique » qui est celui de toutes les productions du monde moderne dont elle sera la dernière ; plus exactement encore, il y aura en elle quelque chose de comparable à l’automatisme de ces « cadavres psychiques » [...] et elle ne sera d’ailleurs, comme eux, faite que de « résidus » animés artificiellement et momentanément, ce qui explique encore qu’il ne puisse y avoir là rien de durable ; cet amas de « résidus » galvanisé, si l’on peut dire, par une volonté « infernale », est bien, assurément, ce qui donne l’idée la plus nette de quelque chose qui est arrivé aux confins mêmes de la dissolution. 




Il y aura un grand nettoyage

Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu d’insister davantage sur toutes ces choses, conclut Guénon. Il serait peu utile, au fond, de chercher à prévoir en détail comment sera constituée la « contre-tradition », et d’ailleurs ces indications générales seraient déjà presque suffisantes pour ceux qui voudraient en faire par eux-mêmes l’application à des points plus particuliers, ce qui ne peut en tout cas rentrer dans notre propos. Quoi qu’il en soit, nous sommes arrivés là au dernier terme de l’action antitraditionnelle qui doit mener ce monde vers sa fin ; après ce règne passager de la « contre-tradition », il ne peut plus y avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le « redressement » qui, remettant soudain toutes choses à leur place normale alors même que la subversion semblait complète, préparera immédiatement l’« âge d’or » du cycle futur. »




L'aveu d'Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter



mardi, février 09, 2016

Offensive gouvernementale d'enfumage




Le gouvernement socialo-maçonnique s'inquiète de la propagation des théories du complot.

« Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Éducation nationale, organise ce mardi 9 février une journée d'étude sur le thème : « Réagir face aux théories du complot », qui réunit 300 chercheurs, professeurs, psychiatres et lycéens. »

Les politiciens initiés aux secrets de la franc-maçonnerie veulent étouffer des révélations qui compromettent l'emprise de leur secte sur la société.


La ministre de l'Éducation nationale ignore-t-elle que beaucoup de jeunes, qui souscrivent au complot visant à l'avènement d'un pouvoir mondial maléfique, puisent leurs sources dans des textes spirituels ou religieux pluriséculaires ? La consultation de certains sites conspirationnistes permet simplement de corroborer la pertinence de ces textes.

lundi, février 08, 2016

Conspirationnisme bouddhanarchiste et anarcho-royaliste



Bouddhanar, qui propose de temps à autre un essai sur la conspiration des « élites » politiques et religieuses, figure maintenant sur la liste mondiale des sites conspirationnistes.

Merci à l'officine de renseignement (probablement située aux USA) qui reconnaît notre travail.

Nous le savions, le Web planétaire est fliqué depuis longtemps et les listes noires ne sont pas une nouveauté. Mais la mise en ligne de la liste 2016 des sites conspirationnistes est une mesure de rétorsion, conséquence des combats menés avec succès contre les oligarchies mondialistes et contre les cabales fomentées dans de sinistres loges.

Aujourd'hui, le rejet de l'Union européenne tend à se généraliser. Les politiciens professionnels sont tous discrédités. Plus grave, des gouvernements sont suspectés de générer la terreur, via leurs services spéciaux, en manipulant et finançant de vrais mercenaires et de faux djihadistes.

En France, le gouvernement socialo-maçonnique redoute un coup d'Etat des haut-gradés de l'armée français restés fidèles à la tradition catholique et ne digérant toujours pas le mariage pour tous. 


Le 6 février 2016, Manuel Valls panique et fait arrêter le général Christian Piquemal, ancien numéro un de la légion étrangère, venu à Calais pour protester contre la vague migratoire (en grande partie islamique) qui échappe à tout contrôle.

Cette arrestation va-t-elle faire bouger l'armée, y compris au plus haut sommet de la hiérarchie militaire, qui répondra à l'appel au putsch afin de « mettre un peu d'ordre dans le pays » ?

Selon la Revue de l'Arsenal et le Lys noir, des groupes royalistes évoquent depuis 2013 le grand mécontentement des armées. Ils incitent les officiers catholiques à un « coup de force ».





Calais, 6 février 2016, arrestation du général Christian Piquemal . 


samedi, février 06, 2016

EDEN, le paradis périlleux


Une idée reçue particulièrement néfaste dont il faut se débarrasser est que l'homme mérite d'aller au paradis, s'il n'a pas fait preuve de trop de méchanceté.

Que l'on croie dans le Jardin des Délices où l'on se rend automatiquement après la mort, ou que l'on préfère imaginer un Nirvana qui nous attend à la fin du cycle des réincarnations, l'erreur funeste serait de s'imaginer que le but suprême serait un dû.

Non, le Paradis n'est pas démocratique. Il faut avoir fait ses preuves pour y pénétrer, et jamais les Anciens n'ont pensé qu'on pouvait rejoindre le monde des dieux simplement après avoir vécu une honnête vie ordinaire. Traditionnellement, le paradis éternel est pour les héros.

Ceci devrait interpeller nos contemporains pour autant qu'ils éprouvent encore de la crainte pour leur devenir post-mortem. Mais la plupart sont plus préoccupés de leur retraite. L'idée que pour mériter une retraite divine, il faut avoir cotisé à la caisse des vertus supérieures ne les effleure pas. On ressent de temps à autre une vague inquiétude métaphysique pour notre survie après la mort, mais cela est aussitôt recouvert par toutes sortes de soucis matériels « plus urgents et plus importants ». Il y a tant de choses intéressantes et délicieuses à faire en ce bas monde, que le paradis peut bien attendre. Nous verrons d'ici là, se disent les croyants. On a toute l'éternité pour s'occuper de notre immortalité.

Cette attitude de profonde irresponsabilité nous a été inculquée par la religion populaire qui enseigne que « nous y irons tous au paradis, même les voleurs et les bandits, et même moi ! »

Hélas, mille fois hélas, le bonheur suprême ne s' atteint pas avec de bons sentiments démocratiques. Les portes du paradis ne s'ouvrent que pour les êtres qui ont mené le dur combat de la grande libération, dans les larmes et le sang de l'existence réelle.

Donc, lorsque nous nous interrogeons sur la vie éternelle et la nature des mondes paradisiaques, nous ne nous adressons qu'à ceux qui ressentent encore une foi vivante et un intérêt sincère pour ces choses supérieures.

L'Eden, d'où nous avons été expatriés dans un temps d'avant le monde, représente l'univers supérieur, et il ne faudrait pas s'imaginer qu'on peut y retourner aussi facilement qu'on en est tombé. Après une lente descente qui a duré des millions d'années, la remontée sera plutôt rude. Nous nous sommes laissés glisser à travers diverses dimensions de plus en plus denses, endormis dans une torpeur inconsciente, chutant d'un niveau éthérique dans un degré de densité toujours plus lourd, jusqu'au vortex matériel où nous nous trouvons actuellement. Parvenus au nadir, à l'extrême opposé du monde céleste originel, nous imaginons un retour direct et automatique, à l'aide de quelques sacrements religieux ou d'autres moyens spirituels d'une efficacité aussi miraculeuse.

Les Chrétiens croient que le sacrifice du Christ leur épargnera le labeur de la traversée, mais personne n'a franchi les portes du vrai Paradis sans avoir accompli lui-même le sacrifice rédempteur. Il faut se convaincre de cela si l'on s'intitule « Chrétien ».

Idem pour les bouddhistes. Sans l'offrande absolue de l'être, sans la mort intérieure absolue et définitive, pas de Nirvana. Il ne suffit pas de se croire appelé à servir le monde car le vrai bouddhisme comme le vrai christianisme, ce n'est pas servir le monde, mais le vaincre en le transcendant. Le chemin du Paradis n'est pas une voie facile. Cela explique sans doute pourquoi la plupart des humains ne s'en soucient guère ou qu'ils s'en font une représentation enfantine. L'Eden est un lieu où souffle le vent de l'Esprit universel qui est un feu vivant renouvelant tout en permanence. Dans ces dimensions supérieures, nul ne peut vivre sans disposer d'une structure énergétique adaptée aux puissants rayonnements qui inondent ces mondes divins. La véritable question religieuse serait donc de s'interroger avec le plus grand sérieux sur cette difficulté : comment disposer d'un corps-âme capable de supporter l'intensité du feu divin et de la lumière qui éclairent les mondes paradisiaques ?

Celui qui prétend s'intéresser aux problèmes spirituels doit commencer par se représenter l'immense décalage entre sa vie mortelle et la vie éternelle. Alors, constatant que les choses ne sont pas aussi puériles que dans le catéchisme de notre jeunesse, ni aussi faciles que ce que les gourous orientaux nous enseignent avec leur « libération du soi » à base de méditation sur le nombril sacré, on devrait plutôt se dire que cette affaire est si grave et urgente, qu'il faut y consacrer plus d'efforts et d'attention que les quelques instants d'intériorité dérobés à la vie profane. Rappelons quelques évidences pas toujours comprises. En premier, il faut savoir que ce que le spiritualisme nomme « les mondes suprasensibles » ou « l'au-delà » ne sont pas les royaumes divins. Tout le monde va dans l'au-delà après la mort, et même si cette dimension comporte des lieux de repos qui paraissent agréables en comparaison de la dureté de la vie physique sur la terre, l'au-delà des spirites et des spiritualistes est un monde provisoire, au temps très ralenti, mais qui n'est que l'envers du monde matériel. Ce n'est pas le Paradis. Alors, demandons-nous pourquoi nous accordons tellement d'importance aux visions et aux phénomènes des mondes suprasensibles ?

La littérature spiritualiste si répandue aujourd'hui, ne vante que les monts et merveilles de l'au-delà. Les clairvoyants ne tarissent pas d'éloges sur les créatures fabuleuses qui peuplent l'au-delà.

Les mystiques ne jurent que par les êtres de lumière et les saints de l'au-delà. La méprise est générale, constante, universelle, et on a confondu les écuries avec le palais royal. Quelques rares instructeurs spirituels du courant gnostique nous ont pourtant averti de ne pas prendre le reflet pour la réalité, mais nous n'écoutons que les faux prophètes, aveugles qui guident les aveugles, et qui sont hallucinés par la fausse lumière astrale de l'au-delà.

Si l'on pouvait réintégrer l'Eden supérieur en se contorsionnant sur une natte de méditation zen, en invoquant des noms sacrés en sanskrit ou en hébreu, en se livrant à une introspection pour arracher la racine de l'ego, en communiant chaque matin, en visualisant des divinités, ou par n'importe quel moyen qu'on nous propose pour détourner notre attention du seul vrai problème métaphysique qui est la réalisation opérationnelle de l'immortalité, bref, s'il ne suffisait que de se livrer à une pratique, le Paradis serait un but médiocre.

Non, nous savons que ceux qui s'exercent ainsi ne cherchent pas l'absolu mais sont en quête de paix, de sécurité, de bien être ou d'une extase. Et si, malgré tout, ils cherchent sincèrement l'absolu, alors, ils devraient cesser leurs marchandages avec la vérité.

Nul ne peut retourner au monde originel par des moyens mécaniques. Par ces méthodes, on peut au mieux contacter des forces spirituelles rétrogrades de l'au-delà, ce qui retardera encore plus notre libération.

Qu'en pense la Tradition universelle ?

Elle enseigne que durant l'Âge Noir, les voies spirituelles ne s'ouvrent plus sur la vie supérieure, sauf pour ceux qui acceptent l'engagement dans la guerre sainte spirituelle en y consacrant leur vie. Voilà un langage qui pourrait heurter nos oreilles habituées à la musique soporifique du Nouvel Âge et aux contes de fée de la spiritualité. Mais, il faut savoir ce que l'on veut.

L'Eden est un univers multidimensionnel qui est en dehors de notre continuum constitué d'un double monde, physique et suprasensible. Les univers paradisiaques sont au-delà de l'au-delà. Cela a été enseigné par les traditions authentiques, mais, depuis la descente dans l'Âge Noir, il y a 5 000 ans, les enseignements spirituels ont été récupérés par les puissances des mondes intermédiaires. Ces hiérarchies occultes poursuivent des buts politiques pour préserver leurs domaines célestes dans l'au-delà. Or, à partir du cœur de l'univers, des forces divines nouvelles attaquent ces systèmes rétrogrades que la Bible nomme la Grande Babylone, le monde spirituel de la lumière de Lucifer.

L'hérésie est de confondre les dimensions immatérielles avec les mondes divins.

La structure traditionnelle de l'univers présente 7 mondes constitués chacun de 7 dimensions. L'univers où nous vivons actuellement comporte donc 7 degrés, dont 6 dimensions immatérielles, supérieures au plan matériel où nous sommes incarnés.

Lorsque nous parlons de l'au-delà, il s'agit des dimensions supérieures à la matière dense, mais le Royaume des cieux se situe dans un univers sublime séparé du nôtre.

C'est de cet univers supérieur, l'Eden que nous sommes venus, dans la mesure où nous avons en nous une étincelle divine, ce qui n'est pas le cas de tous les êtres de forme humaine. Certains humains sont les créatures des dieux intermédiaires et ne sont pas dotés d'un principe immortel.

Ils doivent être « allumés » spirituellement par des interventions supérieures.

Si l'on ressent l'appel de l'absolu, c'est le signe que notre âme réagit favorablement aux signaux venant de l'univers édénique. On est alors tourné vers la recherche spirituelle de manière intense. C'est l'Absolu ou rien.

Si l'on entend parler du Royaume céleste, notre cœur frémit de joie, et on désire s'élancer vers ce but au péril de notre vie. C'est pourquoi les anciens mythes disent que le Paradis est réservé aux héros qui ont combattu jusqu'à la mort. Il s'agit d'une mort initiatique, mais le combat est réel.

De nos jours, la voie héroïque est peu empruntée, car nous sommes devenus faibles et inconstants. Mais, quoiqu'il en soit, il faut se décider un jour à engager la lutte pour briser nos chaînes.

De quelle manière cela doit-il être interprété? Cela dépend de chacun. L'Eden est un lieu où il n'est pas facile de se rendre, contrairement aux boniments d'une spiritualité décadente. Il faut opérer une transmutation intégrale de notre être, corps, âme et esprit. Il faut s'en donner les moyens et changer les paramètres de notre existence. Il faut agir avec une complète détermination car il n'y a pas d'autre voie pour transmuter nos forces en lumière.

L'action menée simultanément dans l'intériorité et sur le front du monde extérieur est la « guerre sainte ». On appelle « grande guerre sainte », la lutte pour vaincre le vieil homme en nous et « petite guerre sainte », l'application extérieure de la purification interne.

Cela peut conduire le héros à entrer dans une guerre physique contre un adversaire en chair et en os, afin de vérifier si ses vertus sont suffisamment bien trempées. Mais de nos jours, le seul fait d'évoquer la guerre physique entraîne un sentiment d'effroi et de désapprobation.

Qu'importe à quel niveau la confrontation se situe, mais un être vivant est naturellement en guerre du fait qu'il doit survivre dans un monde soumis à la décrépitude et à la mort. Le paradis mérite bien qu'on y sacrifie une existence de toute façon condamnée.

Rendez-vous au Paradis des Héros ?




La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...