vendredi, décembre 30, 2016

Nouvel An 2017 au Sheroes Hangout


Jean est en Inde, réveillonnera-t-il dans un restaurant géré par les lamas de Dharamsala ou dégustera-t-il un menu ayurvédique chez les yogis de Rishikesh ?

Finalement, il écoutera du rock soufi à Lucknow, au Sheroes Hangout, un café qui emploie uniquement des femmes défigurées par l’acide.
(Un autre Sheroes Hangout est situé à Agra.)

"Les attaques à l'acide sont monnaie courante en Inde où chaque jour, une femme est brûlée par un liquide corrosif. C'est contre ce fléau que la fondation Chhanv se bat depuis 2013 par le biais de leur campagne "Stop Acids Attacks".

Pour assurer aux victimes une aide financière, des soins médicaux adaptés et surtout un soutien moral, la fondation à ouvert le café Sheroes Hangout en 2014 dans la ville d'Agra, près du Taj Mahal. Là-bas les femmes retrouvent une vie sociale et le courage de se montrer en public.

Le café fonctionne sur le principe du "payez ce que vous voulez" et la recette est reversée aux victimes de ces attaques à l'acide. Cela leur permet de devenir financièrement indépendantes et de payer leurs frais médicaux et judiciaires." 

Source


Photo : Pascal Mannaerts. 


mercredi, décembre 21, 2016

Cadeaux de Noël



L'Occident moderne n'est plus chrétien

« Voici de nouveau la merveilleuse annonce : “CHRISTUS NATUS EST NOBIS !”

Nous ne sommes donc plus abandonnés, nous ne sommes plus seuls, perdus dans un monde possédé du démon. POUR NOUS LE CHRIST EST NÉ, VENEZ ET ADORONS ! Bien sûr, mais pas le “PÈRE NOËL” à base de “panettone et de cadeaux”, mais le Noël de Jésus Christ, vrai “Dieu” et vrai “Homme”, dont les deux natures, divine et humaine, sont unies en une seule Personne, dans la “Deuxième” de la Très Sainte Trinité. Cette union des deux natures en une seule Personne s’appelle “Union Hypostatique”. » 
L'auteur de ces lignes, l'Abbé Luigi Villa (1918-2012), était un infatigable pourfendeur de la franc-maçonnerie. Il dénonçait le plan des loges pour détruire le christianisme. Mais son combat fut vain, l'Occident moderne n'est plus chrétien.

« L'esprit moderne est antichrétien, précise René Guénon, parce qu'il est essentiellement antireligieux ; et il est antireligieux parce que, plus généralement encore, il est antitraditionnel... »



Le bouddhisme est une révolte contre l'esprit traditionnel

René Guénon accuse le bouddhisme de révolte contre l'esprit traditionnel. Et, il constate, « les Hindous, au point de vue de leur propre tradition, ont toujours condamné les bouddhistes... » (« La crise du monde moderne ».)

Dans son livre « Le règne de la quantité », René Guénon précise : « la constitution de la « contre-tradition » et son triomphe apparent et momentané seront proprement le règne de ce que nous avons appelé la « spiritualité à rebours », qui, naturellement, n’est qu’une parodie de la spiritualité... »



Enseignements immoraux et criminels


Le néo-bouddhisme participe à cette parodie de la spiritualité. Il s'est répandu en Occident grâce aux forces politiques qui ont médiatisé et rendu célèbre le dalaï-lama.

Le petit despote du Tibet est un grand menteur. Le bouddhisme qu'il promeut n'est pas fait de compassion. Bien au contraire, les doctrines secrètes enseignées par les lamas tibétains véhiculent une sorte de satanisme oriental.

Les bouddhistes parvenus aux initiations supérieures adoptent une doctrine totalement immorale. Par exemple, la pédophilie est une pratique préconisée par les rites secrets des initiés lamaïstes.



La pédophilie des initiés de Kalachakra

Un lama tibétain, spécialiste des rites de Kalachakra, écrit :

« Le rite commence avec des fillettes de 10 ans. Jusqu'à leur vingtième année, les partenaires sexuelles représentent des vertus positives. Au-delà, elles comptent comme porteuses d'énergie de colère, de haine, etc. et comme femmes-démons. Dans les étapes initiatiques de 8 à 11 du tantra de Kalachakra, l'expérimentation se fait avec une « seule » femme. Pour les étapes de 12 à 15 appelées le Ganashakra, 10 femmes participent au rite aux côtés du maître. L'élève a le devoir d'offrir les femmes comme « présents » à son lama. Les laïcs se faisant initier doivent amener leurs parentes féminines (mères, sœurs, épouse, filles, tantes, etc.). En revanche, les moines ayant reçu la consécration ainsi que les novices peuvent utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas leurs parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ; les femmes ne sont pour l'initié masculin que des donneuses d'énergie et leur rôle cesse à la fin du rite ».

(Gen Lamrimpa, « Transcending Time, an explanation of the Kalachakra Six-Session », cité par Elisabeth Martens.)



La sorcellerie et le cannibalisme des initiés de Kalachakra


Le kalachakra Tantra, " La Roue du Temps ", est le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain. Selon la légende, sa rédaction est attribuée au premier roi du royaume mythique de Shambhala. Ce texte fondamental a été traduit en français, le chapitre six comprend un traité d'alchimie et de démonologie. Par exemple, une recette de sorcellerie peu ragoûtante :

"La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de nectar".

D'après les lamas, c’est le Bouddha lui-même qui aurait expliqué comment préparer et utiliser ces ingrédients pour rajeunir, supprimer toutes les maladies, mettre fin aux difformités corporelles…



D'autres rites secrets des initiés bouddhistes


La sorcellerie est présente dans d'autres textes religieux tibétains, les tantras dits supérieurs. Le Hevajra Tantra, particulièrement vénéré par les Sakyapa, indique les mantras utilisés pour les principales catégories de rites magiques.

Ces rites ignorent totalement la moralité et la compassion bouddhiques. Il sont utilisés pour ensorceler ; arrêter les actions d'autrui, de les pétrifier ; séparer deux amis, des parents, des amoureux, etc., et de créer de l'animosité entre les gens ; faire tomber en disgrâce, détruire les habitations de personnes détestées ; tuer ou blesser à distance...

Cadeaux salutaires

Sans aucun doute, les initiés des doctrines secrètes du bouddhisme tibétain pratiquent un occultisme profondément immoral et criminel. Il est aussi certain que les artisans du monde contre-traditionnel utilisent la fausse philosophie bouddhique, mais vrai spiritualisme frelaté, pour corrompre et détruire l'Occident.

Le Noël 2016 est comme les autres « à base de panettone et de cadeaux ». Pour protéger nos proches de l'occultisme bouddhique, nous devrions penser à des cadeaux instructifs et salutaires.

7 suggestions :

Elisabeth Martens

Cet essai propose une déconstruction des stéréotypes que nous nous faisons du bouddhisme tibétain, à savoir "une philosophie de vie et pas une religion ou une religion athée, sans dogme et non confessionnelle, prêchant le pacifisme, la tolérance et la compassion, non politisée et sans ambitions économiques".

L'instrumentalisation à des fins politiques de cette philosophie religieuse est un des points central du livre. Des thèmes comme "Grand Tibet", "Tibet historique" ou "Tibet culturel" y sont décortiqués avec beaucoup d'attention. Pour autant, l'étude porte principalement sur les XXe et XXIe siècles. Il y est aussi question de l'attitude versatile du dalaï-lama et de l'avenir incertain du Tibet. L'ouvrage s'ouvre par un chapitre sociologique destiné à faire découvrir un Tibet réellement peu connu du public occidental et souvent ignoré par les médias. 





Histoire du Bouddhisme tibétain 
La Compassion des Puissants


Elisabeth Martens


Cet ouvrage rend au Bouddhisme tibétain son statut de religion qui, comme toute autre religion, a connu une évolution en accord avec son environnement social. Loin de la compassion et de la tolérance qui sont, actuellement, les images de marque du Bouddhisme tibétain, l'enseignement du Bouddha a servi à implanter son autorité morale et spirituelle sur les populations tibétaines et à s'entourer de biens matériels. Le bouddhisme tibétain d'aujourd'hui, aseptisé et modelé à nos demandes, a-t-il encore quelque chose à gagner en séduisant un Occident que l'on prétend en "vide spirituel". 





Marion Dapsance

Une enquête de plusieurs années au cœur des milieux bouddhiques occidentaux qui vient faire vaciller tous nos présupposés. Au fil des rencontres, des expériences racontées, des témoignages recueillis, il devient évident que le bouddhisme n'est rien d'autre qu'une religion. Qui plus est, sa version occidentale connaît de très nombreuses dérives : organisation sectaire, dérives sexuelles, pyramides financières, humiliations hiérarchiques... état des lieux. 






Cécile Campergue 

Quelles sont les modalités de diffusion du bouddhisme tibétain dans le contexte social et culturel de la France, pays d'Europe disposant du plus grand nombre de centres bouddhistes tibétains. Le bouddhisme y jouit d'un statut particulier et bénéficie relativement tôt de reconnaissances institutionnelles. Les enjeux de sa diffusion et sa réception sont loin d'être simplement religieux ou spirituels.

 




Maxime Vivas 

Prix Nobel de la paix, le dalaï-lama, abrité sous sa toge safran, incarne le martyre d'un Tibet soumis au joug chinois. Symbole de sagesse, il rassemble les foules partout dans le monde. Sacralisé, adulé: qui remettrait en cause ce dieu vivant qui prétend porter avec lui l'espoir de liberté de tout un peuple ?

Maxime Vivas ose s'attaquer au mythe: et si le dalaï-lama était un théocrate qui remplit d'or les coffres de ses palais tandis que les Tibétains n'étaient que des serfs auxquels on refuse toute éducation ? Et si, en bon opportuniste, il tenait un discours changeant à l'égard des Chinois, tantôt amis, tantôt ennemis ? Et s'il faisait le jeu des Américains et de la CIA davantage que celui des Tibétains qu'il prétend défendre ?

S'appuyant sur les propos mêmes du dalaï-lama, sur les témoignages de prosélytes ainsi que sur son propre voyage au Tibet, l'auteur dresse un portrait au vitriol de « Sa Sainteté » et nous démontre que tout n'est pas si zen au royaume de Bouddha.





Gilles van Grasdorff 

La personnalité charismatique du dalaï-lama, ses actions en faveur de la paix qui lui ont valu le prix Nobel en 1989, son influence morale dans le monde en font un personnage de tout premier plan. Mais paradoxalement, le chef politique du Tibet est entouré de nombreux mystères.

Qui est-il exactement ? Quelle part a pris sa famille dans son accession au pouvoir ? Sa mère est toujours un symbole respecté des Tibétains. Mais son père ? Est-il décédé de mort naturelle ou a-t-il été assassiné ? Quel rôle ont joué les services secrets chinois et la CIA au pays des neiges ? Quels furent leurs agissements, leurs mensonges, leurs ambiguïtés ? Le gouvernement en exil à Dharamsala n'a jamais été reconnu par les autres nations. Pourquoi ? Et que deviendra le Tibet après la disparition de son leader ?

Ce livre, nourri d'informations inédites et d'entretiens avec plusieurs personnalités, notamment le dalaï-lama lui-même, invite à s'interroger sur l'avenir d'une nation et d'une civilisation menacées de disparition. (1ère parution : Plon, 1984) 





Opération Shambhala 
Des SS au pays des dalaï-lamas 



Gilles van Grasdorff 

Le Tibet a toujours fasciné l'Allemagne nazie. Convaincus qu'Adolf Hitler se cacherait dans le royaume mythique de Shambhala, certains néonazis ont même pensé qu'il y conduirait la planète vers le IVe Reich.

1938. SS, ils appartiennent à l'Ahnenerbe, l'institut chargé de trouver ou d'inventer les fondements de l'idéologie nazie.

Ils sont alpinistes, comme Heinrich Harrer, vainqueur de l'Eiger, aventuriers ou scientifiques comme Bruno Beger, chargé de démontrer l'existence des vestiges aryens parmi les populations tibétaines.

Pour Himmler, patron de la SS et de l'Ahnenerbe, ils sont les nouveaux héros de l'aryanisme germain.

Gilles Van Grasdorff révèle le rôle des occultistes nazis de la Société de Thulé ; il raconte les expérimentations sur les Tibétains et Tibétaines, poursuivies à Dachau et à Auschwitz. Il dévoile les liens du SS Heinrich Harrer et de l'actuel dalaï-lama et s'interroge : quelle fut l'influence de Harrer sur le système et les méthodes d'éducation et sur les adoptions des enfants tibétains de l'exil ?





A savoir avant de visiter un centre bouddhiste.


Des tangkas tibétains (peintures religieuses et supports de méditation) sont réalisés sur des peaux humaines. Ce sont des peaux de suppliciés. Quand les lamas capturent un « chef ennemi, ils l'écorchent vif », écrit l'Abbé Desgodins, dont la correspondance et les publications sont beaucoup plus fiables que tous les boniments du dalaï-lama.

En Thaïlande, des moines bouddhistes se livrent à la magie noire. Ils utilisent des fœtus humains et des bébés morts dans leurs rites consacrés aux Kuman Thong.


Vidéo : rite magique de récupération de la graisse d'un bébé par un moine bouddhiste : https://www.youtube.com/watch?v=dh-h7lx_j7E

En Orient, la magie est très répandue, on la trouve dans presque toutes les sectes bouddhistes.




samedi, décembre 17, 2016

Les Cristeros





La persécution du christianisme par un gouvernement socialo-maçonnique a fait 250 000 morts au Mexique.

Le film américano-mexicain « Cristiada », sorti en 2012 aux USA, raconte l’histoire vraie du Mexique des années 1920 dirigé par un président et un gouvernement socialistes et francs-maçons. Il retrace la rébellion paysanne qui souhaitait la liberté religieuse face à l’État anticatholique qui fut responsable de nombreux massacres. « Les victimes furent sans nombre : hommes certes, mais aussi jeunes femmes et enfants, tous assassinés sauvagement. »

Le rappel cinématographique des crimes d'un gouvernement socialo-maçonnique ne pouvait pas être apprécié des instances politiques françaises dans lesquelles les francs-maçons exercent un pouvoir parallèle. Le film fut donc totalement ignoré en France.




Jean Meyer

Entre 1926 et 1929, le Mexique connaît une révolution dans la révolution (1910-1940) : la rébellion des Cristeros, ou Christiade (Cristiada). Dans sa volonté de transformer la société, l'État, sous la présidence Calles, agresse frontalement l'Église catholique qui réagit en suspendant le culte. L'État ferme alors les églises, interdit le culte privé et la distribution des sacrements.

S'agit-il d'un énième épisode d'un conflit séculaire entre deux vieux adversaires, d'une diversion idéologique dans un contexte économique difficile, alors que plane la menace d'un nouveau bras de fer avec l'encombrant voisin américain ? Quoi qu'il en soit, l'épisode débouche sur un fait totalement inattendu : le peuple, blessé dans ses convictions les plus profondes, à bout de patience après avoir épuisé tous les moyens légaux de résistance, se soulève au nom du Christ-Roi (Cristo-Rey). Malgré une répression impitoyable, non seulement l'insurrection ne s'éteint pas, mais elle se structure et se développe. L'État se découvre dans une impasse. Il en sort grâce à la médiation américaine : en 1929, le culte reprend, les Cristeros déposent les armes. Mais le bilan humain est tragique : plus de deux cent mille morts, combattants des deux camps et civils, des centaines de milliers de Mexicains ont fui leur pays. Une chape de plomb tombe alors sur l'événement que l'histoire officielle va s'appliquer à oublier.

C'est un Français, Jean Meyer, qui a réveillé la mémoire de la Christiade. Dans les années soixante, il a sillonné le Mexique à la recherche des survivants des deux camps et des archives. De ce travail, il a publié une thèse, puis des ouvrages qui ont marqué les esprits. La Rébellion des Cristeros, réédition enrichie de La Christiade (Payot, 1975), est la synthèse indispensable pour qui veut comprendre en profondeur la Christiade, un épisode de l'histoire du Mexique dont les leçons sont universelles.


jeudi, décembre 15, 2016

L'expérience de mort imminente (EMI) de Rajâa Benamour


(17:30)



« Première femme de tradition musulmane à avoir raconté dans un livre en français une expérience de mort imminente et les douleurs, les visions, l’exaltation mystique que cela peut induire, Rajâa Benamour a la conviction d’être revenue des frontières de la mort avec une mémoire de ce qui s’est passé en elle. Elle est devenue une autre personne, ou plus exactement, selon ses propres mots, elle est enfin devenue elle-même. De tout cela, elle témoigne dans "Sayf al-Nûr, l’épée de lumière" paru aux éditions Albouraq. »

(France Culture) 



L'interview de Rajâa Benamour dans Le Monde des religions

Le 20 novembre 2009, victime d’une erreur médicale, Rajâa Benamour fait une expérience de mort imminente qui débouche sur un vécu mystique intense. Elle est la première musulmane à en témoigner dans Sayf al-Nûr.

Cette expérience de mort imminente (EMI) a été le catalyseur d’une expérience spirituelle que vous nommez « L’épée de la Lumière ». Pourriez-vous préciser ce dont il s’agit ?

Cette EMI a fait tomber toutes mes barrières psychologiques et libéré mon être. Elle m’a transformée. Elle est à l’origine d’une expérience spirituelle, qui fut incontestablement une expérience de Ta’wil, d’herméneutique [interprétation des textes, ndlr]. Le Ta’wil est l’aboutissement d’effusions spéculatives par lequel le sens caché des textes religieux ou philosophiques se révèle à la connaissance, en dévoilant son contenu essentiel. Rapporté à l’âme, il est son cheminement qui remonte à son sens originel pour faire surgir l’essence la plus insondable de l’être. L’épée de la Lumière n’est pas un titre pour faire joli. J’ai vraiment été transpercée au centre de mon crâne par une épée faite de Sa Lumière, en référence à l’un des 99 Noms Divins, al-Nûr. Elle est arrivée des confins des cieux pour pulvériser mes repères et mes certitudes vainement acquises pendant des années. J’ai alors fait l’expérience de la « gustation », car ce n’est pas tant mon palais qui a été modifié, mais le nectar. J’ai goûté et j’ai cessé d’être une étrangère à moi-même.

Lors de cette expérience, vous dites avoir été « façonnée, transformée, initiée » à la science des lettres arabes.

Pour être exacte, j’ai « revêtu » et je suis devenue chaque lettre : wâw, nûn, kâf, jusqu’à la lettre finale, celle qui contient toutes les autres, alif. Annihilée en moi-même, j’ai perdu ma propre singularité et j’ai été initiée. L’axe central de ce récit est donc la science sacrée des lettres arabes, Ilm al-Hoûroûf. Dans le soufisme, elle est liée à la science des chiffres, Ilm al-Arkâm, et aux 99 Noms Divins, Asma’ al-husna, issus directement du Coran. À travers elle, l’esprit devient lettre, élément divin. Lors de cette expérience, j’ai compris qui nous étions vraiment. Or, savoir qui nous sommes, c’est savoir qui Il est. Comme le dit Socrate : « Celui qui se connaît lui-même connaît son Dieu ». Au bout du compte, nous sommes des attributs divins comme la Beauté, la Miséricorde…

Pourquoi votre livre est-il le premier témoignage, explicite et publié, d’une EMI émanant d’un croyant musulman ?

Je n’en ai pas la moindre idée. Avant d’écrire ce livre, j’étais sceptique. Jusqu’au moment où l’inconcevable est venu me faucher de ce à quoi je tenais : mon « je », qui fut l’objet de ma plus grande bataille. Telle une guerrière, j’ai lutté contre la mort, sans me douter que ce « je », d’où émane mon individualité, devait abdiquer et se rendre. Aussi cette expérience a-t-elle levé les voiles de mon ignorance, de mes illusions prises pour des vérités, qui m’ont longtemps maintenue dans une cécité égotique. J’étais éprise du mensonge inavoué de mon petit « je » humain, inapte à percevoir le « jeu » du fourvoiement de sa suffisance. Sceptique, je ne le suis plus depuis que j’ai été foudroyée par la fulgurance de la « Vérité » du « Je » divin. Cela vaut bien un livre !

Quel éclairage l’islam apporte-t-il sur ces expériences ?

L’islam est assez vague sur ce sujet. L’islamologue Éric Geoffroy cite ce verset du Coran dans la préface de mon livre : « Dieu reçoit les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles dont Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu’à un terme déterminé. Il y a en cela des signes pour qui réfléchit . » La seconde option - « celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil » - laisse en effet un champ assez libre pour accueillir l’expérience de mort imminente.

Cette expérience a-t-elle changé votre vision de la mort ?

Assurément ! Aujourd’hui, je fais la distinction entre « exister » et « vivre ». Leur point commun, c’est « être ». Nous ne cessons jamais d’être à l’image du Nom Divin al-Hayy, le Vivant, qui ne meurt jamais. L’âme est éternelle.




Rajâa Benamour sur France Culture






Rajâa Benamour

Voici un récit saisissant dont la lecture ne laisse pas indifférent. D'une écriture poignante et délicate, l'auteure nous livre un témoignage inédit dont « l'expérience de mort imminente » a été le prélude. Lors d'un choc anesthésique en bloc opératoire, Rajâa reçoit une initiation fulgurante par la science ésotérique des lettres, au cours de laquelle ses repères et ses certitudes sont pulvérisés. Effroi, quiétude. Eclatement, ravissement. Solitude, miséricorde. Brûlure, contemplation. Avec une pudeur touchante, l'auteure nous fait vivre ces allers-retours qui la mènent vers le Beau (al-Jamîl). 

Succombant à la Splendeur, elle devient une amoureuse éperdue et tend ainsi à découvrir son être essentiel. À l'image d'Ibn Arabî, qui, il y a quelques siècles, écrivait : « L'Amour est ma religion et ma foi », l'auteure peut aujourd'hui humblement déclarer : « L'Amour est mon Maître ».


mardi, décembre 13, 2016

Détruire l’ordre social (la nation, la famille, la religion…)



La religion sans nom



par Alexandre Lebreton


L’héritage de l’ancienne Babylone, la religion à Mystères suméro-akkadienne avec ses sacrifices de sang et la mise en esclavage d’êtres humains s’est transmis à travers les générations.

La Statue de la Liberté représente la tyrannie luciférienne 

Jay Parker, un survivant d’abus rituels sataniques a révélé que ses grands-parents, descendants de lignées lucifériennes, lui avaient un jour confié à propos de la Statue de la Liberté qu’il s’agissait en fait de Semiramis, la reine de Babylone, l’épouse de Nimrod. C’est Nimrod qui fut le constructeur de la Tour de Babel, il a été le premier homme à avoir voulu établir un Gouvernement Mondial avec une Religion Universelle en opposition à Dieu. Nimrod semble visiblement être un modèle à suivre pour les élites de la Franc-maçonnerie internationale. Dans ‘‘History of Freemasonry’’, publié par la ‘‘Masonic History Company’’, il est écrit que Nimrod a été honoré comme ‘‘Grand Maçon’’ et que sa tentative pour construire un ‘‘Nouvel Ordre Mondial’’ lui a valu la distinction de ‘‘Premier Grand Maître’’.

Le franc-maçon Albert Mackey a écrit que ‘‘La légende attribue à Nimrod la création des Maçons sous la forme d’un corps et il a été le premier à leur avoir donné une constitution ou des lois pour un gouvernement. La Maçonnerie, selon ce que rapporte la légende, a été fondée à Babylone, d’où elle s’est transmise dans le monde entier.’’



La tradition des abus rituels pour créer des esclaves

La tradition des abus rituels pour créer des esclaves viendrait d’une antique doctrine, l’ancienne tradition de l’époque Babylonienne avec son culte aux démons, cette dévotion aux anges déchus, que nous appellerons ‘‘la religion sans nom’’. Dans ces anciennes religions, les dieux maléfiques étaient craints et devaient sans cesse être apaisés. Le polythéisme des Mésopotamiens, des Sumériens, des Assyriens, des Perses et des Babyloniens était complètement lié aux entités démoniaques.

Le démonisme est la dynamique qui se cache derrière la magie et les pouvoirs spirituels de ces religions primitives et antiques. Les nombreux dieux cananéens, égyptiens, grecques et romains sont du même acabit que les dieux babyloniens. Toutes les pratiques de magie, les quêtes d’immortalité, les sacrifices d’animaux et d’humains, etc, dérivent de ces anciens cultes aux démons. Dans ‘‘Mackey’s Revised Encyclopedia of Freemasonry’’, Albert Mackey nous informe que : ‘‘Selon Warburton, chaque dieu païen reçoit en dehors de ce qui apparaît publiquement et ouvertement, un culte secret dans lequel personne n’est admis excepté ceux qui ont été sélectionnés par des cérémonies préparatoires qui constituent l’initiation. Ce culte secret a été appelé les Mystères.’’

La religion sans nom

Aujourd’hui, ces cultes n’ont plus leur autel sur la place publique, et pour les profanes ils n’existent plus que dans les livres d’histoire, et encore… Mais ont-ils totalement disparus ? L’adoration des démons, les rituels sacrificiels de sang et les pratiques traumatiques initiatiques créant de profonds états dissociatifs sont-ils de l’histoire ancienne ?

Il existe encore de nos jours un culte perpétuant cette tradition, telle une ‘‘religion sans nom’’ transmettant les Mystères de génération en génération. Pourquoi une ‘‘religion sans nom’’ ? Parce qu’elle n’existe pas de manière officielle. Ce culte, ou plutôt cette doctrine, n’est pas censée exister pour le commun des mortels de notre époque. On pourrait tout aussi bien l’appeler la ‘‘religion aux mille visages’’, ses multiples formes n’étant rien d’autre que des manifestations d’une souche de fond qui s’adapte aux époques et aux civilisations humaines. Une souche qui s’extériorise de telle ou telle manière selon les circonstances qui s’offre à elle et qui s’adapte aux aléas matériels, mais qui reste une dans ce qu’elle vise au niveau spirituel.


La décadence des mœurs est planifiée dans les loges


C’est une doctrine clandestine, une Gnose Transhistorique qui n’a donc pas d’appellation précise mais qui façonne pourtant notre société moderne par l’infiltration depuis des siècles. Elle marque son empreinte par une symbolique que les initiés aiment à afficher dans le monde profane, mais aussi par une influence entraînant une décadence des mœurs de plus en plus marquée. C’est une sous-culture qui émerge petit à petit et qui tente d’imprégner les profanes pour devenir une culture hégémonique mondiale. Cette ‘‘religion sans nom’’ est divisée en une multitude de sectes et groupes n’ayant pas au premier abord les mêmes centres d’intérêts, mais qui ont toutes et tous en commun de travailler plus ou moins ardemment à la mise en place d’un gouvernement mondial, un Nouvel Ordre Mondial, berceau de l’Antéchrist.

La ‘‘religion sans nom’’ est le culte à Lucifer, elle se divise en plusieurs branches, Kabbalistes, Martinistes, Rosicruciens, Théosophes, Lucifériens, Gnostiques et Néo-gnostiques, etc. (toutes ces écoles se chevauchant les unes les autres)… Ses véritables adeptes (c’est à dire ceux qui sont conscients des véritables enjeux qu’ils défendent et de la guerre menée ici-bas) descendent de familles lucifériennes transgénérationnelles ou bien sont initiés et corrompus dans les hautes loges de sociétés sécrètes structurées de manière pyramidale. Tous travaillent à l’établissement du règne de leur Prince, l’ange déchu Lucifer, le dieu ‘‘civilisateur’’, tandis le Dieu de la Bible serait pour eux un Dieu ‘‘destructeur’’ qu’il faut renverser. Une de leur méthode est l’infiltration et la subversion des religions, des gouvernements et des organismes importants pour y infuser patiemment et méthodiquement leur doctrine luciférienne. [...]

Le but est de détruire l’ordre social (la nation, la famille, la religion…) et d’inverser la moralité et les valeurs traditionnelles pour imposer un nouvel ordre par la destruction : Ordo ab Chao, l’ordre par le chaos. Dans nos sociétés modernes, nous pouvons aujourd’hui constater les résultats de cette doctrine destructrice qui consiste à obtenir la ‘‘rédemption par le péché’’ ou la ‘‘sainteté à travers le mal’’. Il s’agit d’une philosophie particulièrement malsaine visant à une inversion systématique des valeurs morales ou le mal devient le bien et le bien devient le mal. Dans son livre intitulé ‘‘Le Messie Militant’’, Arthur Mandel définit ainsi cette notion de ‘‘rédemption par le péché’’ : ‘‘Ce n’est rien d’autre que la vieille idée paulino-gnostique de la felix culpa, le péché saint de la route vers Dieu passant par le péché, le désir pervers de combattre le mal par le mal, de se débarrasser du péché en péchant.’’

Frankisme et Sabbataïsme

Ce fléau semble trouver ses racines dans les anciennes pratiques Babyloniennes et les cultes à Mystères. Une doctrine ravivée par le Frankisme et le Sabbataïsme, une dégénérescence satanique du judaïsme et de la Kabbale, fondée par les faux messies Sabbataï Tsevi (XVIIème siècle) et Jacob Frank (XVIIIème siècle). Le Sabbatao-Frankisme peut être considéré comme un proche ancêtre des Illuminés de Bavière (secte des illuminati), du sionisme, du communisme, ainsi que du fascisme. Il n’y a pas à proprement parler de culte Frankiste ou Sabbataïste puisqu’il s’agit d’une doctrine et d’une philosophie se propageant par l’infiltration des religions mais également de la franc-maçonnerie et autres sociétés secrètes travaillant dans les coulisses des gouvernements et œuvrant derrière des façades démocratiques.

Alexandre Lebreton, "MK, Abus Rituels et Contrôle Mental".


vendredi, décembre 09, 2016

2016, le Grand Remplacement est irréversible


Angela Merkel a fait entrer en Allemagne presque deux millions de migrants de 2015 à 2016, un record historique.

L'“exploit” de la chancelière allemande est salué, à sa façon, par The Economist, le magazine lié aux Rothschild et probablement à la gouvernance mondiale. Car, comme l'a révélé Alain Minc, « il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. Elle est empirique ! Elle est implicite ! Mais elle est décisive. »

Le Grand Remplacement

« Le Grand Remplacement, écrit Renaud Camus, j’imagine que vous ne comprenez que trop bien ce dont il s’agit. C’est en fait la triste réalisation en acte de la fameuse boutade de Bertold Brecht. Vous connaissez sa version originale : « J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a “trahi la confiance du régime” et “devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités”. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? » Vous connaissez plus sûrement encore sa version courante : « C’est bien simple, il n’y a qu’à changer de peuple ». […]

L’idéologie remplaciste

Les remplacistes voient ainsi le peuple : on peut en changer indéfiniment toutes les pièces, ce sera toujours le même peuple, en tout cas il gardera le même nom.

Je me souviens qu’une des premières fois que m’a frappé, que m’a stupéfié, ce point de vue pour moi incompréhensible, c’était alors que j’écoutais la radio, la radio de service public, haut lieu, comme la télévision du même nom, de l’idéologie remplaciste. C’était il y a dix ou quinze ans, il était question de l’Espagne, et déjà du problème des retraites, lié à des considérations démographiques. Qui allait payer les retraites ? Bientôt, s’inquiétaient les uns, il n’y aurait plus assez d’Espagnols pour payer les retraites des Espagnols. Mais le journaliste était tout à fait rassurant. Il trouvait qu’il s’agissait d’un faux problème. Il suffisait en effet de faire venir en Espagne des Marocains qui ne demandaient pas mieux, des Mauritaniens, des Maliens, et la question serait réglée. Ces nouveaux venus feraient d’excellents Espagnols. Mais pourtant ils ne le seraient pas, Espagnols, puisqu’ils seraient Marocains, Mauritaniens, maghrébins de toute sorte, c’est-à-dire descendants des peuples même dont l’Espagne et les Espagnols, avaient mis sept siècles à se libérer, et c’est la matière même du « Romancero ». Eh bien si, pour les remplacistes, si on les déclarait espagnols ils seraient espagnols, ils auraient, point important, tous les avantages du statut d’espagnols, ils seraient une chance pour l’Espagne.

La Grande Déculturation

Inutile de dire que la condition indispensable de cette transsubstantiation mystérieuse, c’est ce que j’ai appelé ailleurs « la Grande Déculturation ». Un peuple qui connaît ses classiques ne se laisse pas mener sans regimber dans les poubelles de l’histoire. Il faut qu’il ne sache plus qui il est, ce qu’il est, ce qu’il a été, pour accepter d’être remplacé. Il faut l’enseignement de l’oubli pour que l’appartenance nationale ne soit plus qu’un nom, et moins qu’un nom, un coup de tampon sur un passeport, une affiliation dont on se réclame quand il y a avantage à le faire, pour des raisons économiques ou stratégiques... »

Renaud Camus

« Le changement c'est maintenant », promettait François Hollande : le changement de peuple, oui, c'est maintenant, et aussi le changement de civilisation qu'il implique nécessairement. Les socialistes ont suivi les conseils de Terra Nova et escompté du nouveau peuple et de ses voix, naïvement, la garantie d'être au pouvoir à jamais. Mais de cette substitution démographique les gouvernements de droite sont tous aussi responsables que la gauche, de même que le patronat et les intérêts mondialistes, qui ont besoin pour leurs affaires de l'"homme remplaçable", désoriginé, déculturé, désaffilié, échangeable et délocalisable à merci. « Le Grand Remplacement » était un recueil de conférences. L'auteur reprend ici les mêmes thèmes, les unifie, les réorchestre et les enrichit, en un essai d'une seule venue.


mercredi, décembre 07, 2016

Marina Abramovic, la beauté du diable


A 70 ans (elle est née en 1946), Marina Abramovic n'a pas une ride.

Les ingrédients 
(sang, sperme, lait maternel, urine...) qui entrent dans les performances artistiques, et le Spirit Cooking (parodie de cannibalisme) de cette artiste évoquent les rituels de longévité des satanistes et des lamas tibétains. 

Alexandra David-Néel écrit :

« Les Tao-sse chinois ont longuement poursuivi la recherche du breuvage rendant immortel, mais ils ne sont pas les seuls en Orient. Les Tibétains ont composé le "btchud lén gyi" ou "btchud kyi lén" (prononcer tchu ki lén) et le "nang ntchöd" (nang tcheu), les Hindous ont le rasâyana. Mais toutes ces potions ne sont que l’expression vulgaire et déformée de procédés appartenant aux sciences secrètes. Ainsi, tchu ki lén est, non pas une liqueur, mais un procédé mystique par lequel on saisit et on assimile la « sève nourricière », « l’énergie-vie » universelle. Il existe, à ce sujet, un ensemble de doctrines curieuses qui paraissent remonter à une haute antiquité. »

Des lamas tibétains connaissent l'art antique et maudit de soutirer la vitalité d'une personne jeune. Depuis des siècles, ils pratiquent une magie démoniaque pour reculer le moment de la vieillesse et réparer l’usure de leur corps.

Toujours selon Alexandra David-Néel, des initiés Böns-Noirs s’adonnent à de bizarres et cruelles pratiques qui permettent d'accroître leur vitalité en soutirant celle des autres. « Leur grand secret, écrit-elle, l’abomination qu’ils cachent à So sa ling, peut-être depuis des siècles, c’est leur breuvage d’immortalité. »

Pour ne pas vieillir, des sorciers tibétains se livrent à une forme d'anthropophagie. Ils consomment régulièrement l'énergie vitale qui s'écoule du corps de jeunes victimes soumises à une mort lente.



L'art satanique de Marina Abramovic est prisé par l'oligarchie américaine et les amis d'Hillary Clinton.


Note :
Le nang-tcheud (Alexandra David-Néel écrit "nang-tcheu") désigne un rite criminel et l'élixir de longue vie,
 fait de sang et de chair humaine, des lamas dégénérés.

vendredi, décembre 02, 2016

Bouddhisme, Alimentation, Ethique



"La Prajñâ, ou connaissance transcendante, peut se réveiller parfois par ces pratiques sur le corps subtil, prânamayakosa, mais comme ces disciples ne sont pas capables de gérer cette énergie, ils développent un certain pouvoir mais tombent souvent dans le libertinage, des états démoniaques, des délires hallucinatoires … et se retrouvent en hôpital psychiatrique, etc."


par un bouddhiste 


1 – Le premier précepte de l’Ethique Bouddhique pour tous les bouddhistes, moines comme laïcs, est, en Pâli, Pânatipâtâ veramanî-sikkhâpadam samâdiyâmi :


"Je m’efforcerai d’observer le précepte de m’abstenir de léser la vie, de prendre la vie d’un être vivant." [Donc de prendre le prâna, de voler l’énergie vitale de toute existence, quelle qu’elle soit, de profiter d’autrui. Il faut respecter la vie et ne pas détruire l'environnement.]

Le non-respect de ce précepte sera un obstacle à la compréhension du Dharma.

2 – Alors se pose la question de l’alimentation des bouddhistes. La meilleure alimentation sur le plan de la santé, prouvée par les nutritionnistes, est bien l’alimentation végétarienne, mais elle ne convient pas à tous pour des raisons physiologiques, pas psychologiques. Par ailleurs il faut connaître les règles fondamentales de cette alimentation pour ne pas subir des carences en vitamines, minéraux, oligo-éléments, protéines, et éviter les excès de glucides et graisses non animales… 

L’alimentation végéTalienne, elle, ne comporte pas de sous-produits animaux, est très dangereuse à court terme.

La plupart des moines sont végétariens et respecte ainsi leur code éthique.

3 – Cela dit, si l’on prend le cas des moines tibétains qui vivent sur les hauts plateaux à plus de 4000 mètres ; s’ils ne mangeaient pas de la viande séchée gardée pour l’hiver et remise par les laïcs, ils risqueraient certainement des carences en protéines car les conditions climatiques sont rudes et l’insuffisance de protéines végétales produites est fréquente. C’est un point à comprendre selon nos sources d’informations.

4 – Mais un moine ne peut pas accepter de manger de la viande provenant d’un animal qui aurait été tué pour lui. C’est impossible, car l’accepter est une faute éthique grave.

5 – Lorsque nous entendons que certains moines, qui ont des fonctions élevées dans la hiérarchie monastique, incitent leurs disciples à manger de la viande et acceptent que des animaux soient tués pour nourrir les moines, c’est une aberration et une faute grave. Que parmi ces prélats, certains recommandent, dans le cadre d’un soi-disant Vajrayâna [véhicule du diamant], d’en manger beaucoup, l’aberration est encore plus grande. 


Il faut bien comprendre que l’accumulation d’énergie vitale dans le cadre du yoga bouddhique dépend beaucoup plus de la respiration que de l’alimentation. Et le second membre du yoga : pranâyama est en fait prâna-âyama : la préservation du prâna avant tout, ce n’est pas seulement le contrôle de la respiration sinon que ce contrôle permet l’accumulation, pratique aussi dangereuse si elle n’est pas accompagnée d’une éthique parfaite.

6 – La pratique du bouddhisme du Vajrayâna ou du Tantrayâna est effectivement dangereuse si elle est enseignée par des pseudo-gourous qui ne sont pas arrivés à la maîtrise d’eux-mêmes.

Le Vajrayâna ou Tantrayâna n’est enseigné justement que par de très rares instructeurs qui ont très peu d’élèves. 

Pourquoi ? Parce que ces pratiques sont dites permettre une ascèse accélérée dans le cadre de transmissions orales de maître à disciple. Donc, les véritables maîtres ne choisissent que des élèves “triés sur le volet”, intelligents et respectant totalement l’éthique. S’ils ne le font pas, ces maîtres sont des usurpateurs. De plus, ces pratiques sont souvent enseignées à des laïcs qui n’ont pas les compétences suffisantes et qui n’ont pas purifié leur affectivité, en d’autres termes qui sont encore pris par les racines : lobha, dvesa, moha : la convoitise, la haine, la stupidité : le porc, le coq et le serpent, au centre de la thangka tibétaine !

Il est possible de dire que le Vajrayâna et le Tantrayâna ne sont réservés qu’à une sorte d’élite qui conjugue à la fois le véritable maître et le véritable élève… ce qui est donc rare.

7 – Que se passe-t-il de nos jours en France ? Certains pratiquants non préparés et incompétents pratiquent des techniques dangereuses qui mobilisent l’énergie intérieure subtile. 


La Prajñâ, ou connaissance transcendante, peut se réveiller parfois par ces pratiques sur le corps subtil, prânamayakosa, mais comme ces disciples ne sont pas capables de gérer cette énergie, ils développent un certain pouvoir mais tombent souvent dans le libertinage, des états
démoniaques, des délires hallucinatoires … et se retrouvent en hôpital psychiatrique
, etc. …

En ce sens, si cela arrive, c’est que le maître n’est pas un gourou authentique, à peine un moniteur d'auto-école tibétain. Car, un gourou véritable ne commettra jamais ces erreurs souvent irréparables et protégera ses élèves.

8 – Il faut comprendre que le Bouddhisme est arrivé au Tibet 1250 ans après la mort du Bouddha puis, encore une seconde fois, deux siècles plus tard, vers le 10ème siècle de notre ère. Ce bouddhisme s’est greffé sur les pratiques des tribus locales tibétaines imprégnées de la religion locale, de magie noire, de sorcellerie comme aussi de magie blanche. Cela a donné un “cocktail explosif” qui fascine les occidentaux par le décorum, les pratiques rituelles, les panthéons délirants de dieux divers, etc. Bref, on patauge dans l’irrationnel et les superstitions construits par le cerveau droit. 

Il faut comprendre aussi que les lignées des Dalaï-lamas, entre autres personnages locaux, maintenaient une théocratie et avaient tous les pouvoirs sur ces tribus indigènes, régnant en maîtres absolus pour ne pas dire en dictateurs. Les laïcs étaient en servage total pour entretenir, sous la crainte des superstitions, qu’entretenaient les moines, les monastères qui en profitaient largement en leur faisant payer de lourds impôts, qualifiés de dons, et en recevant leur nourriture des laïcs qui en plus offraient parfois leurs enfants pour satisfaire la libido de chefs religieux. Bien sûr tout cela était béni par les dieux bouddhiques, vous pensez bien ! C’est une part non négligeable d’une réalité qui demeure cachée. Et cela continue… par ici et par là. Alors, enseigner des pratiques tantriques à des gens perturbés ne peut que les perturber davantage et les rendre malades, désespérés ou fous. Et c’est ce qui arrive malheureusement ! 

Une jeune femme que nous connaissons est actuellement au Népal ; elle nous a confié récemment que "si elle voulait, elle pourrait se "marier" 30 fois par mois pour une nuit ; le "marié" de chaque nuit serait un moine différent !"

Aussi, ces stages de Tantra qui sont organisés les week-ends en France, qui coûtent chers et conduisent souvent les jeunes femmes qui y participent dans le lit des faux-gourous.

9 – Le Dharma de la Tradition Primordiale est clair et n’a pas besoin de ces pratiques dangereuses pour l’équilibre des pratiquants car les mêmes résultats peuvent être obtenus autrement et sans danger !

Si vous rencontrez un gourou qui vous demande de l’argent : fuyez-le.

10 – Les instructeurs véritables n’abuseront jamais de vous et vous conduiront vers le meilleur qui vous correspond. Ils ne diront jamais qu’ils sont des maîtres

Anonyme


Révélations d'un lama dissident

Le lama tibétain Kelsang Gyatso (1931-2022) était un enseignant important parmi les guélougpa restés fidèles à des pratiques proscrites ...