dimanche, avril 08, 2018

Ténèbres sur le Tibet



Sigismond de La Chesnaie 


L'auteur américain Peter Moon remarque "la méconnaissance de l’Occident pour le Tibet, surtout d’un point de vue géographique et historique", mais nous pourrions également de notre côté ajouter celle de la religion et de la vie spirituelle. En effet, la simple prononciation du Tibet évoque aussitôt en Occident un monde spirituel très en avance sur le nôtre où une bonne partie de la population vit selon des principes moraux et comportementaux relativement élevés. Il en est de même de cette religion, le bouddhisme, qui est rarement connotée négativement dans l’hémisphère occidental, ou de ce haut personnage religieux qu’est le Dalaï-lama.




Ténèbres sur le Tibet 


Dans les années 1930, le voyageur allemand Théodore Illion se serait rendu au Tibet, après des séances préparatoires d’endurcissement sur les terres désolées de l’Islande et la maîtrise de la langue tibétaine, après quoi il aurait écrit deux ouvrages, « Rätselhaftes Tibet » (« Dans le Tibet secret »), paru en 1936 (sera publié en anglais en 1937 sous le titre « In Secret Tibet ») et « Darkness Over Tibet » (« Ténèbres sur le Tibet »), publié directement en anglais en 1938 (ouvrages qui ne firent pas l’objet d’une traduction en français). Vu que cet auteur relate son séjour (dans le 2e livre) dans une cité souterraine où étaient pratiqués le cannibalisme et la sorcellerie, un monde d’où il avait pu s’échapper de justesse, de nombreux critiques n’hésitèrent pas à le qualifier d’affabulateur dont les aventures ne seraient finalement qu’un pur produit de son imagination et qu’il ne s’était probablement jamais rendu au Tibet. Précisons toutefois que ces deux ouvrages, qui pourraient gagner une grande popularité chez les amateurs de science-fiction, ne jouirent d’aucun battage médiatique et restent relativement rares, ce qui est assez singulier pour un « roman » de ce genre. Curieusement encore, c’est justement après la parution des ouvrages de l’aventurier allemand qu’Hitler aurait décidé d’envoyer au Tibet sa division des recherches occultes, peut-être, comme certains le suggèrent, afin d’y établir quelque contact avec les moines « surnaturels » tels que décrits dans les livres. Il appert de surcroît que l’itinéraire suivi par l’Ahnenerbe jusqu’au Tibet s’avéra très similaire à celui pris par Aleister Crowley, itinéraire qui, selon certaines sources, avait encore été imité en 1942 par le prédécesseur de la CIA, l’OSS, dans une mission hautement secrète. Il semblerait donc que les nazis étaient loin d’être les seuls intéressés par ces histoires fantasmagoriques liées au « Toit du monde ».

S’il était avéré que Théodore Illion inventât toute cette histoire, il n’en demeure pas moins que certains éléments connexes au cannibalisme se retrouvent rapportés en de très nombreux points du globe et ce, dans des lieux censés être civilisés, c’est-a-dire bien à l’écart des peuplades primitives de forêts impénétrables. Ces pratiques d’actes cannibales semblent curieusement être omniprésents dans les comptes rendus de rituels sataniques perpétrés partout sur la planète, actes de surcroît qui commencent a se répandre parmi certaines populations comme chez les Chinois.



Les révélations de Juri Lina 


Si Illion inventa cette histoire, où puisa-t-il son inspiration ? En tout cas, à titre d’exemple, voici un passage du livre [...] de l’Estonien Juri Lina où, tout comme Illion, révèle la présence de chair humaine dans les repas pris au réfectoire d’un sanctuaire souterrain, la consommation de chair humaine est mise en lumière en Chine rouge. L’auteur estonien cite à cet effet un extrait du journal suédois « Dagens Nyheter » du 17 août 1992 :

« En même temps, une épidémie de cannibalisme déferla sur Wuxuan. Ses formes les plus extrêmes étaient des "banquets cannibales" : viande, foie, cœur, reins, cuisses, jambes… bouillis, frits, grillés. Au point "culminant" de cette épidémie, de la chair humaine était même préparée dans les salles à manger du comité révolutionnaire pour la ville de Wuxuan. »

Ajoutons que ces pratiques cannibales perdurent encore aujourd’hui en Chine que ce soit à l’égard des fœtus par exemple résultant des nombreux avortements qui sévissaient énormément lors de la politique de l’enfant unique par famille ou bien de corps d’adultes. 



L'ogre Staline, initié lamaïste 



A propos de Staline, Juri Lina, qui, rappelons-le, eut accès à d’importantes archives soviétiques, releva encore un aspect relativement méconnu de sa biographie, celui où il aurait été initié justement dans des lamaseries tibétaines. Quand on jette de nouveau un regard en arrière sur la carrière de l’« homme d’acier », l’on peut se demander a juste raison la véritable nature de l’initiation du bourreau soviétique. Étrange retour encore une fois au pays de l’ « abominable homme des neiges ». 


Les dangers du véritable Tibet sont méconnus


Bien entendu, il reste impossible de découvrir exactement ce que les nazis, au même titre qu’Aleister Crowley, l’OSS ou Staline, allèrent chercher ou trouvèrent en Asie centrale. Il n’en reste pas moins certain en revanche que des moines tibétains vêtus de l’uniforme SS furent bel et bien retrouvés morts en Allemagne à la fin des hostilités même si l’identification d’aucun d’entre eux ne s’avérât possible, ne permettant donc pas de déterminer qui ils étaient, comment ils étaient arrivés là ou ce qu’ils faisaient là. Certains penchent pour Shambhala comme une quête nazie en vue d’exploiter la puissance de ce royaume légendaire. Le fait que l’OSS et le mage satanique s’y aventurassent de même arguerait ainsi en faveur de la présence en des contrées aussi isolées de quelque chose de très important en lien avec le pouvoir.



Le jour de l’anniversaire des 49 ans du Maître du Reich, le 20 avril 1938, une expédition de 5 hommes sera montée pour le grand voyage au Tibet. Ces cinq participants étaient tous membres de la SS ou le devinrent (condition exigée par Himmler) et se trouvaient sous la direction du biologiste et ornithologue Ernst Schafer, les quatre autres étant : Bruno Beger (anthropologue-géographe), Karl Wienert (géophysicien-météorologue), Edmund Geer (chef de caravane et logistique-directeur technique de l’expédition) et Ernst Krause (entomologiste-cameraman-photographe). [...]

(...) l’Ahnenerbe sera officiellement intégré à la SS de Himmler en 1940, ce dernier se faisant nommer président de l’institut en 1942 en y incluant certains de ses protégés, à l’instar de l’intellectuel ésotériste autrichien Karl Maria Wiligut [1866-1946], le « Raspoutine d’Himmler ». Wiligut se fera aussi connaître sous les noms de Karl Maria Weisthor et Jarl Widar. (...) c’est un Juif qui créa la Société de l’Héritage Ancestral du peuple allemand et qui se chargera par la suite de superviser les diverses recherches devant conduire à la confirmation de la suprématie aryenne ! (Sigismond de La Chesnaie)




Dans les ruines de Berlin, les cadavres de soldats tibétains et du lama aux gants verts 

Lorsque les Soviets débarquèrent à Berlin à la fin de la guerre, ceux-ci découvrirent, à leur étonnement, des cadavres de Tibétains. En voici un compte rendu par l’auteur Peter Moon :

"Cinq jours avant la prétendue mort d’Hitler dans le bunker, les Russes se frayaient un chemin à travers Berlin. Dans la cave d’un bâtiment, ils trouvèrent 6 Tibétains gisant morts dans un cercle rituel. Au centre se trouvait un moine tibétain portant des gants verts.

Sept jours plus tard, plus d’un millier de corps asiatiques furent trouvés morts. C’étaient des Tibétains qui avaient combattu aux côtés des Allemands et qui portaient les mêmes uniformes. Il n’y avait aucun papier ni d’autre moyen d’identifier les corps. [...]

Le moine aux gants verts était résolument une influence mystérieuse. Pas grand-chose n’a été écrit sur lui mais il a été dit qu’il était en contact constant avec Hitler. Si cela devait être le cas, je pense que cela devait être davantage sur un plan psychique que quotidiennement à l’heure du thé. Ce moine était appelé « Gardien de la Clé » vu qu’il connaissait, dit-on, l’entrée d’Agartha (aussi identifiée sous les noms d’Aryana, Akkadia ou Arcadia), un royaume au centre de la terre d’où provenait la race aryenne. Nous savons en revanche que ce moine exista bel et bien parce qu’il était surnommé « l’homme aux gants verts » dans la presse et avait correctement prédit le nombre d’assistants d’Hitler élus au Reichstag. On croit généralement que toutes ces morts, dont celle de « l’homme aux gants verts », furent le résultat d’un suicide rituel."

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