Sigismond de La Chesnaie
L'auteur américain Peter Moon remarque "la méconnaissance de l’Occident pour le Tibet, surtout d’un point de vue géographique et historique", mais nous pourrions également de notre côté ajouter celle de la religion et de la vie spirituelle. En effet, la simple prononciation du Tibet évoque aussitôt en Occident un monde spirituel très en avance sur le nôtre où une bonne partie de la population vit selon des principes moraux et comportementaux relativement élevés. Il en est de même de cette religion, le bouddhisme, qui est rarement connotée négativement dans l’hémisphère occidental, ou de ce haut personnage religieux qu’est le Dalaï-lama.
Ténèbres sur le Tibet
Dans les années 1930, le voyageur allemand Théodore Illion se serait rendu au Tibet, après des séances préparatoires d’endurcissement sur les terres désolées de l’Islande et la maîtrise de la langue tibétaine, après quoi il aurait écrit deux ouvrages, « Rätselhaftes Tibet » (« Dans le Tibet secret »), paru en 1936 (sera publié en anglais en 1937 sous le titre « In Secret Tibet ») et « Darkness Over Tibet » (« Ténèbres sur le Tibet »), publié directement en anglais en 1938 (ouvrages qui ne firent pas l’objet d’une traduction en français). Vu que cet auteur relate son séjour (dans le 2e livre) dans une cité souterraine où étaient pratiqués le cannibalisme et la sorcellerie, un monde d’où il avait pu s’échapper de justesse, de nombreux critiques n’hésitèrent pas à le qualifier d’affabulateur dont les aventures ne seraient finalement qu’un pur produit de son imagination et qu’il ne s’était probablement jamais rendu au Tibet. Précisons toutefois que ces deux ouvrages, qui pourraient gagner une grande popularité chez les amateurs de science-fiction, ne jouirent d’aucun battage médiatique et restent relativement rares, ce qui est assez singulier pour un « roman » de ce genre. Curieusement encore, c’est justement après la parution des ouvrages de l’aventurier allemand qu’Hitler aurait décidé d’envoyer au Tibet sa division des recherches occultes, peut-être, comme certains le suggèrent, afin d’y établir quelque contact avec les moines « surnaturels » tels que décrits dans les livres. Il appert de surcroît que l’itinéraire suivi par l’Ahnenerbe jusqu’au Tibet s’avéra très similaire à celui pris par Aleister Crowley, itinéraire qui, selon certaines sources, avait encore été imité en 1942 par le prédécesseur de la CIA, l’OSS, dans une mission hautement secrète. Il semblerait donc que les nazis étaient loin d’être les seuls intéressés par ces histoires fantasmagoriques liées au « Toit du monde ».
S’il était avéré que Théodore Illion inventât toute cette histoire, il n’en demeure pas moins que certains éléments connexes au cannibalisme se retrouvent rapportés en de très nombreux points du globe et ce, dans des lieux censés être civilisés, c’est-a-dire bien à l’écart des peuplades primitives de forêts impénétrables. Ces pratiques d’actes cannibales semblent curieusement être omniprésents dans les comptes rendus de rituels sataniques perpétrés partout sur la planète, actes de surcroît qui commencent a se répandre parmi certaines populations comme chez les Chinois.
Les révélations de Juri Lina
Si Illion inventa cette histoire, où puisa-t-il son inspiration ? En tout cas, à titre d’exemple, voici un passage du livre [...] de l’Estonien Juri Lina où, tout comme Illion, révèle la présence de chair humaine dans les repas pris au réfectoire d’un sanctuaire souterrain, la consommation de chair humaine est mise en lumière en Chine rouge. L’auteur estonien cite à cet effet un extrait du journal suédois « Dagens Nyheter » du 17 août 1992 :
« En même temps, une épidémie de cannibalisme déferla sur Wuxuan. Ses formes les plus extrêmes étaient des "banquets cannibales" : viande, foie, cœur, reins, cuisses, jambes… bouillis, frits, grillés. Au point "culminant" de cette épidémie, de la chair humaine était même préparée dans les salles à manger du comité révolutionnaire pour la ville de Wuxuan. »
Ajoutons que ces pratiques cannibales perdurent encore aujourd’hui en Chine que ce soit à l’égard des fœtus par exemple résultant des nombreux avortements qui sévissaient énormément lors de la politique de l’enfant unique par famille ou bien de corps d’adultes.
L'ogre Staline, initié lamaïste
Les dangers du véritable Tibet sont méconnus
Livre : Darkness Over Tibet.
Le jour de l’anniversaire des 49 ans du Maître du Reich, le 20 avril 1938, une expédition de 5 hommes sera montée pour le grand voyage au Tibet. Ces cinq participants étaient tous membres de la SS ou le devinrent (condition exigée par Himmler) et se trouvaient sous la direction du biologiste et ornithologue Ernst Schafer, les quatre autres étant : Bruno Beger (anthropologue-géographe), Karl Wienert (géophysicien-météorologue), Edmund Geer (chef de caravane et logistique-directeur technique de l’expédition) et Ernst Krause (entomologiste-cameraman-photographe). [...]
Dans les ruines de Berlin, les cadavres de soldats tibétains et du lama aux gants verts
Lorsque les Soviets débarquèrent à Berlin à la fin de la guerre, ceux-ci découvrirent, à leur étonnement, des cadavres de Tibétains. En voici un compte rendu par l’auteur Peter Moon :
"Cinq jours avant la prétendue mort d’Hitler dans le bunker, les Russes se frayaient un chemin à travers Berlin. Dans la cave d’un bâtiment, ils trouvèrent 6 Tibétains gisant morts dans un cercle rituel. Au centre se trouvait un moine tibétain portant des gants verts.
Sept jours plus tard, plus d’un millier de corps asiatiques furent trouvés morts. C’étaient des Tibétains qui avaient combattu aux côtés des Allemands et qui portaient les mêmes uniformes. Il n’y avait aucun papier ni d’autre moyen d’identifier les corps. [...]