mercredi, avril 10, 2019

Des livres et des films par Hervé Ryssen



Des livres et des films par Hervé Ryssen, Gaulois réfractaire et bête noire du CRIF 


LIVRES :
Christophe Guilluy

«There is no society» : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l'a-société. Désormais, no more society. 

La crise de la représentation politique, l'atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l'épuisement d'un modèle qui ne fait plus société. 

La vague populiste qui traverse le monde occidental n'est que la partie visible d'un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.

Dario Fernandez-Morera

Universitaires, journalistes et hommes politiques, tous nous présentent "al-Andalus", l’Espagne sous domination musulmane, comme un paradis multiculturel où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en harmonie. C e conte de fées est un mythe. Dans "Le mensonge d’al-Andalus", un ouvrage décapant, l’historien Darío Fernández-Morera révèle la réalité de l’"Espagne arabo-musulmane", à partir de sources volontairement ignorées et de récentes découvertes archéologiques. Ce prétendu paradis de la coexistence heureuse a commencé avec la conquête de l’Espagne par le califat islamique. Les armées de l’islam, composées de Berbères incultes, détruisirent un Royaume Visigoth qui avait conservé l’héritage de la culture classique après la chute de l’Empire romain d’occident, et dont le niveau de civilisation était largement supérieur.

Loin d’être un espace de tolérance, l’"Espagne musulmane" fut le lieu d’une régression culturelle dans tous les domaines de la vie. Chrétiens et juifs y furent marginalisés et opprimés par des autocrates religieux. Considérés comme subalternes dans une société hiérarchisée, ils furent réduits au rang de dhimmis, et eurent le choix que les gangsters donnent à leurs victimes : payer pour être protégés, ou disparaître.

Tandis que politiciens et idéologues continuent de célébrer l’"Espagne musulmane" pour son « multiculturalisme » et sa « diversité », Darío Fernández-Morera montre que cette construction politiquement utile est une falsification de l’histoire.

Mike Horn

Mike Horn, au travers de ses expéditions, malgré les péripéties, la solitude et les conditions extrêmes, a toujours poursuivi le même objectif : se sentir exister, libre, avec et pour les autres. Ses défis, il les vit comme des chemins de sagesse. Depuis plus de trente ans, il délivre des messages humanistes dans lesquels il montre toute la force de ses valeurs et de son mental. Selon lui, c’est en cultivant l’essentiel, en créant les conditions de sa propre liberté, mais aussi en s’extasiant sur ce que la nature nous révèle au quotidien, qu’on devient meilleur. 

Illustré de photographies inédites, cet ouvrage nous invite, aux côtés de Mike Horn, à repenser notre rapport à la nature, mais aussi à écouter davantage ce besoin de liberté qui est en chacun de nous et qui offre un espace infini à la vie.


Sonia et Alexandre Poussin

Sonia et Alexandre Poussin ont entrepris de remonter l'Afrique à pied, du cap de Bonne-Espérance au lac de Tibériade. Trois ans de marche le long de la vallée du Rift en Afrique de l'Est, pour refaire symboliquement le voyage du premier homme.

Dans ce volume qui retrace les sept mille kilomètres initiaux de leur périple, du Cap au Kilimandjaro, ils nous font partager un continent intime. Ils ont affronté le soleil implacable de la brousse, les attaques d'animaux sauvages, traversé des pays en crise. Seuls, sans sponsor ni logistique, partageant le dénuement de leurs hôtes, ils nous parlent à chaque page de la générosité et de l'enthousiasme des hommes qui peuplent cette terre. Jour après jour, Sonia et Alexandre sont devenus un peu plus africains.



Hervé Ryssen

Le peuple juif est porteur d'un projet pour l'humanité ; un projet grandiose qu'il poursuit depuis des siècles envers et contre tout : l'instauration sur terre d une paix universelle. La notion de paix est, en effet, au cœur du judaïsme, et ce n'est pas un hasard si ce mot (shalom, en hébreu), se retrouve fréquemment dans tous les discours des juifs du monde entier. Dans ce monde parfait qu'ils construisent, tous les conflits auront disparu de la surface de la terre, et en premier lieu, les conflits entre les nations. C'est la raison pour laquelle les juifs militent inlassablement pour la suppression des frontières et la dissolution des identités nationales. Les nations étant censées être génératrices de guerres et de désordres, il faut donc les affaiblir et, à terme, les supprimer en faveur d'un gouvernement mondial, seul à même de faire régner sur terre le bonheur et la prospérité. Qu'ils soient de gauche ou de droite, marxistes ou libéraux, croyants ou athées, sionistes ou parfaitement intégrés , les juifs sont ainsi les plus fervents partisans de la société multiculturelle, du métissage planétaire et de l'Empire global. Quand toutes les identités auront disparu, il ne restera plus alors que le peuple juif, qui sera reconnu par tous comme le peuple élu de Dieu.


Un choc des cultures au cœur de l'Amérique

En 1987, le professeur de journalisme Stephen Bloom, un libéral typique, a voulu explorer ses racines juives en rejoignant la communauté Hab...