La gouvernance globale ou la révoltes des Nations
par Alain Soral
Instrumentalisation de l'humanisme helléno-chrétien, noyautage de la République par les réseaux, exacerbation des antagonismes de classes, manipulation de la démocratie d'opinion ... Tout indique qu'un long processus, initié au XVIIIe siècle par une oligarchie bancaire mue par l'hybris de la domination, approche de son épilogue.
Un projet concerté, passé par de multiples sauts, de Venise à New York en passant par Francfort et Londres, qui ne s'est pas accompli sans heurts, mais qui semble aujourd'hui proche de son achèvement, puisque après plus de deux siècles de travail occulte, il ose enfin se présenter sous son nom.
Ce Nouvel ordre mondial par lequel cette oligarchie prédatrice exige désormais, par la voix de ses serviteurs aussi bien de droite, comme Bush père et fils, que de gauche, comme Rocard ou Strauss-Kahn, que lui soient remis les pleins pouvoirs.
Exigence d'une "gouvernance globale" au-dessus du suffrage citoyen ; exigence d'un "gouvernement mondial" sur les décombres des Nations présenté comme ultime solution aux crises, aux famines et aux guerres favorisées à dessein.
Une tentative d' imposer par la ruse un pouvoir dictatorial qui met, à l'horizon 2012, le monde occidental face à ce choix qui l'engage tout entier :
La soumission totale à cette oligarchie spoliatrice qui n 'a eu de cesse, depuis plus de deux siècles, d'organiser cette "guerre de tous contre tous" annoncée par Marx, pour parvenir à cette fin.
Ou la révolte des peuples enracinés réduits en esclavage, quand ce n'est pas poussés à la misère, contre cette oligarchie nomade aux procédés sataniques menant, pour son seul intérêt, le monde à cet "âge sombre" décrit par la Tradition.
2012 : soit la dictature de l'Empire ou le début du soulèvement des peuples. La gouvernance globale ou la révolte des nations.
Alain Soral, Comprendre l'Empire.