dimanche, janvier 15, 2023

Salim Laïbi versus Alain Soral



Pourquoi Alain Soral ne sera Jamais un leader crédible ?

"En réalité, dit Salim Laïbi, la réponse est très simple, Alain Soral ne sera jamais un leader rassembleur et certainement pas réconciliateur car il a une personnalité extrêmement violente... 

Ce comportement pathologique et destructeur sert à compenser un complexe d'infériorité dû à un manque de formation ainsi qu'une vie dissolue qui l'empêche justement d'accéder à ce savoir qui nécessite rigueur et travail ce qui est impossible le concernant étant donné qu'il se réveille tous les jours en milieu d'après-midi. Cette violence s'accompagne systématiquement de mensonges comme celui de faire croire qu'il prierait le ciel alors qu'il ne croit même pas en l'existence de Dieu !" 

Alain Soral et la Tradition

par Salim Laïbi


… si un haut personnage comme René Guénon venait à être présent parmi nous aujourd'hui, il n'aurait paradoxalement pas de partisans ni de militants actifs. Il pourrait juste réunir un cercle d'initiés, de lettrés de haut niveau, dont le savoir n'atteindra jamais les masses populaires, car ces dernières sont plus attirées par la vulgarité et la médiocrité d'un quelconque gourou, bonneteur médiatique.


Il serait urgent que ce comique (Alain SORAL) s'intéressât de plus près aux travaux de René Guénon et les assimilât. À vrai dire, le conseil s'adresse aussi à tous ceux qui voudraient comprendre un peu mieux ce monde décadent et l'étudier avec une approche traditionaliste, celui des cycles cosmiques. Ainsi, on comprendra que l'âge sombre actuel, celui du Kali Yuga, explique parfaitement le pourquoi de la réussite apparente de satyres, comme dans le cas de ce gourou. Rien de nouveau sous le soleil, tout est à sa place encore une fois.

Idem pour Simone Weil, la très catholique et géniale auteure de la "Note sur la suppression générale des partis politiques" qu'il a lue mais qu'il n'a ni assimilée, ni même comprise. Pourtant, son raisonnement, comme celui de René Guénon, est limpide et ne souffre aucune incohérence. Le gourou en a parlé à plusieurs reprises, mais encore une fois, son cerveau, macérant dans des mixtures illicites ou obscurci par les vapeurs de la bombance, n'a pas intégré l'information capitale contenue dans cette brochure sublime : la nécessité de réduire à néant l'idée même de parti politique, en raison de son absurdité intellectuelle. Il n'a tellement pas compris le sens de la réflexion de Simone Weil, qu'il a travaillé pour Philippe Péninque, au profit du Front National. Pire, il monte aujourd'hui son propre parti politique (à vrai dire, un satellite du Front), en vulgaire sous-traitant ! […]

LE CAS EVOLA

Venons-en maintenant à une des plus grosses supercheries du bonneteur professionnel, celle de se faire passer pour un traditionaliste qui a étudié la question notamment sur Julius Evola puisqu'il a osé participer au Brésil, à un colloque international sur ce penseur. Il participera à São Paulo, entre les 10 et 12 septembre 2014, à une rencontre internationale évolienne avec Alexandre Douguine. La vidéo de sa prestation dure à peine 45 minutes (très courte puisque la moitié de la conférence est dédiée à la traduction !). On atteint dans cet enregistrement les cimes les plus vertigineuses des délires les plus inquiétants. Un résumé de sa prestation permettra de refléter la gravité de la situation.

Au bout de deux minutes seulement, il accomplira déjà l'exploit de placer Karl Marx ! J'ignore toujours comment c'est arrivé, mais vous pouvez le vérifier vous-mêmes. Lorsqu'il citera les divisions du Manvantara (terme dont il doit ignorer l'existence) il citera l'âge de fer puis de bronze, cherchant ses mots ! Il utilisera timidement le terme Kali Yuga ! À la minute six, il s'enterrera définitivement, alors qu'on n'en est qu'à l'introduction, avec cette sortie étrange et totalement anti-traditionnelle, en affirmant qu'il ne peut penser le monde qu'à partir de concepts qui valident ces hypothèses alors que la pensée traditionnelle est impossible à valider et qu'il faut emprunter le cheminement inverse ! Assurément, c'est exactement l'inverse qu'il faut comprendre dans la pensée traditionnelle, ce qui conforte la supériorité hiérarchique intellectuelle de la métaphysique sur la physique. De très simples lectures de textes de René Guénon et de Julius Evola auraient pu lui faire saisir cette caractéristique essentielle de la Tradition. Preuve encore une fois qu'il ne l'a pas lu, mais le plus grave est pour la fin. Pour lui, nul besoin de la pensée traditionnelle pour faire le constat d'échec du monde moderne. Cette pensée n'est qu'un complément qu'il qualifie de « poétique » et dont la performance intellectuelle est qualifiée d'étrange et troublante. N'est-ce pas extraordinaire ? Encore une fois, c'est exactement l'inverse de ce qu'il fallait comprendre. Et l'inverse de la tradition, c'est l'anti-initiation, l'anti-tradition, en d'autres termes, le satanisme. Il aurait pu découvrir ces concepts dans des lectures plus intéressantes que celles de Karl Marx ou Engels, en lisant notamment Guénon ou Evola dont il ose participer à un colloque dédié à ce dernier. À la minute 13, il parlera de gauche et de lutte des classes, ainsi que de droite et de droits de l'homme ! On se demande bien pourquoi et quel est le rapport avec ce colloque. On s'attendait à une conférence érudite sur Evola, son histoire, ses travaux, ses rencontres...

Puis il parlera, plusieurs minutes durant, de l'antagonisme producteur sédentaire versus nomade parasite ! Comprendre : le paysan du terroir contre le juif apatride. Il usera et abusera encore de la pleurniche en se présentant comme une victime de la censure tout en étant vendu en tête de gondole à la Fnac et autres Cultura ! On se demande encore une fois quel en est le rapport avec ce colloque !

Puis, pour faire un petit peu intello, il citera un archéologue, Vere Gordon Childe, qui aurait expliqué que l'humanité est passée du stade de la préhistoire à l'histoire via la période néolithique, empruntant pour cela le jargon et le paradigme évolutionniste de Charles Darwin. Ce qui, pour un traditionaliste, est une impasse, une impossibilité, une insulte, un blasphème, une infamie. Une recherche rapide sur le net permet de découvrir que cet archéologue s'est nourri aux idées marxistes (tiens, encore lui !) et qu'il a théorisé le néolithique sans absolument aucune preuve, les dernières découvertes ayant d'ailleurs démenti les travaux. Ce n'est sans doute pas grave, sachant que le magicien Alain Soral a tous les droits et qu'il peut balancer n'importe quelle brillante ânerie. Ensuite, il parlera de banques, de réserve fédérale, de monnaie et de nomades parasites (entendre les juifs) tout en pleurnichant une nouvelle fois sur le danger auquel il s'expose et du risque qu'il encourt d'aller en prison, sans que l'on saisisse le rapport avec le sujet ! Au bout de 28 minutes, il annoncera en avoir fini avec son introduction et qu'il s'apprête à aborder la seconde partie, c'est-à-dire la situation actuelle. Rapidement, il parlera, en vrac, de choc des civilisations, du 11 septembre, des juifs, de Poutine qu'il présentera comme un patriote russe ennemi du nouvel ordre mondial, de Syrie et d'Ukraine. Puis il finira par cette phrase extraordinaire de suffisance et de culot : « J'ai suffisamment brillé pour arrêter là » !

En avez-vous rêvé ? Soral l'a fait.

C'est littéralement à la fois, le strike, le jackpot, le Quinté+ dans l'ordre un an à l'avance, le gros lot, le ticket gagnant ! Comment est-il possible d'associer marxisme, théorie freudienne fumeuse, darwinisme et Tradition ? Il a déjà réalisé un écart doctrinal majer en se risquant à accorder Rousseau et le Christ, Robespierre et l'Eglise, mais là ça dépasse l'entendement, il a franchi allègrement le Rubicon, il est en roue libre, il ose tout. C'est du reste à cela qu'on les reconnaît, ce sont les maîtres du pilpoul, un exercice de sophisme de très haut niveau et inégalé si je dois me référer à ce que j'en sais et à mes lectures. Dans sa conférence lyonnaise de mai 2015 avec Pierre Hillard, il affirmera sans rougir : « Mon catholicisme actuel est un catholicisme dialectique comme l'était celui de Charles Maurras... » ! Qu'ajouter de plus ?

En vérité et au risque de nous répéter, c'est exactement l'inverse dont il s'agit. Lorsque le darwinisme parle d'un progrès humain allant de l'être unicellulaire qu'est l'amibe aux grands singes puis à l'homme, avec l'acquisition d'un savoir et d'une science ascendante et progressive, il faut savoir que cette vision du monde est erronée et qu'elle est contredite par des centaines de vestiges éparpillés sur le globe. Nous évoluons du moins vers le plus, de la barbarie à la civilisation, essaie-t-on de nous faire croire. Il se trouve que la Tradition, avec un grand « T », pense et affirme exactement le contraire : l'Humanité descend d'Adam qui était l'homme primordial détenteur du savoir total et va vers la décadence et la dépravation, c'est-à-dire le singe qu'est l'homme moderne d'aujourd'hui. Nul besoin de polémiquer des heures durant pour constater que c'est bien cette vision des choses qui est exacte et non l'inverse, car elle est immédiatement vérifiable dans le réel et au quotidien. L'humanité adamique est passée de l'âge d'or à l'âge d'argent puis de bronze et enfin de fer ou âge sombre, le Kali Yuga, celui dans lequel nous pataugeons aujourd'hui en face de ce dégénéré et de ses semblables.

D'aucuns, les thuriféraires du gourou, pourront toujours dire que j'ai mal compris le sujet et que ceci n'est que ma version toute subjective des faits. Je les invite donc instamment à découvrir ce que pense Evola de Karl Marx par exemple. Cet exercice est destiné exclusivement aux décérébrés et désespérés, car il n'a absolument aucun sens ; c'est comme si on demandait à une abeille de nous prouver qu'elle sait faire du miel.

Sans vous infliger la peine de lire les gros ouvrages de J. Evola - ce qui en vérité serait un pur bonheur - il est loisible de trouver sur le Net le positionnement de ce grand penseur en ce gui concerne le marxisme et le freudisme. Il est essentiel de rappeler à ceux qui ont la mémoire courte ou à ceux qui ne le savent pas, que Freud est un pur produit du sabbatao-frankisme, étant lui-même un kabbaliste, un drogué, un père incestueux et un escroc de haut vol, responsable de bien des suicides de patients lui ayant fait confiance. Michel Onfray a fini lui-même par le comprendre ! En février 1940, Evola a publié dans la revue "La difesa de la razza", un article au sujet des Juifs et des mathématiques, dans lequel il attaquait violemment Marx et Freud. Il considérait ces deux zigotos comme faisant partie d'un complot mondial de domination. Peut-on être plus clair ? Je ne le crois pas. On peut ne pas être d'accord avec lui sur le fond mais on ne peut pas lui faire dire le contraire de ce qu'il a dit. Pour revenir à Michel Onfray, il faut lui reconnaître d'avoir évolué sur le plan des idées et eu le courage de remettre en cause tout le paradigme moderne. Il a enfoncé encore plus le clou lors de sa dernière conférence tenue à l'occasion de la sortie de son livre Cosmos. Le gourou, malgré toutes les contradictions relevées chez lui à propos du triumvirat Marx, Darwin et Freud, s'est permis de s'approprier cette évolution observée chez Onfray en titrant sur son site : "Onfray en voie de soralisation !" Quelle prétention ! Toujours cette volonté de récupération avec des slogans publicitaires creux …

Pour toutes ces raisons, on peut conclure en toute évidence, que Soral n'a jamais lu Evola, qu'il ne sait pas du tout ce qu'est la Tradition et que ça ne l'intéresse même pas, lui qui a eu le temps de l'étudier et qui ne l'a pas fait. Et pourtant, il a eu le culot de participer à ce colloque tenu au Brésil, ce qui prouve que Douguine est lui aussi une belle imposture.

Extrait du livre de Salim Laïbi, "Le mythomane, la face cachée d'Alain Soral".



Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...