(Durée 13:56)
Alain Soral écrit dans Comprendre l'Empire :
"La lutte contre la pollution, contre les virus, contre le terrorisme et les dérèglements financiers étant autant de causes qui exigent, au nom du bien-être et du salut de l'humanité, de passer au-dessus des gouvernements issus du suffrage populaire, pour être confiées au niveau planétaire à un collège d'experts non élus...
Ainsi, avec le documentaire Une vérité qui dérange, présenté par Al Gore, ex-candidat malheureux (pour ne pas dire spolié) à la présidence étasunienne, l'oligarchie mondialiste va faire de l'écologie - ancienne idéologie conservatrice des années 1920-1930 passée par une phase de récupération gauchiste à partir des années 1970 - le fer de lance climatique du mondialisme.
Une écologie appuyée sur les travaux du GIEC - émanation climatologique de l'ONU, créé en 1988 et déjà utilisé par le gouvernent de Margaret Tatcher pour justifier la désindustrialisation de l'Angleterre - au service du nouveau marché de l'écologie promu par les ex-internationalistes de gauche passés au mondialisme de droite comme Daniel Cohn-Bendit (décidément sur tous les mauvais coups !) pour faire gober aux peuples d'Occident la thèse du « réchauffement climatique ».
Une taxe présentée aux masses par les médias comme « anti-pollution », alors qu'elle n'est en réalité qu'un énième racket financier sorti des cerveaux malades de Goldmann Sachs : faire payer - via un marché carbone - le droit d'émettre du CO2 ; soit l'impôt ultime sur l'air respiré !
Une écologie appuyée sur les travaux du GIEC - émanation climatologique de l'ONU, créé en 1988 et déjà utilisé par le gouvernent de Margaret Tatcher pour justifier la désindustrialisation de l'Angleterre - au service du nouveau marché de l'écologie promu par les ex-internationalistes de gauche passés au mondialisme de droite comme Daniel Cohn-Bendit (décidément sur tous les mauvais coups !) pour faire gober aux peuples d'Occident la thèse du « réchauffement climatique ».
Un bricolage mensonger, établissant un lien causal entre un supposé dangereux réchauffement planétaire, l'émission de CO2 et la production industrielle, censé permettre au futur g ouvernement mondial d'imposer la non moins fumeuse « taxe carbone ».
Un vaste montage médiatico-financier fondé sur une escroquerie scientifique, heureusement dénoncé par les plus grands climatologues indépendants, et que vont bientôt refuser les puissances émergentes, telles l'Inde et la Chine, qui voient clairement dans ce nouveau marché spéculatif où l'on achète le droit de polluer, une tentative américaine de freiner leur développement industriel et leur future suprématie économique mondiale..."
Autres livres d'Alain Soral :
Alain Soral dérange, agace, mais il l'un des rares penseurs de sa génération à se poser et à poser les bonnes questions : celles qui font mal, parfois, et surtout celle que l'on n'aime pas s'entendre poser.
C'est l'une des raison qui explique le succès populaire de ses deux abécédaires, Jusqu'où va-t-on descendre ? et Socrate à Saint-Tropez où il analyse avec pertinence, humour et humeur la lente dérive de l'universalisme républicain issu de la Révolution de 1789, vers cet agglomérat de communautarismes revendicatifs et de narcissismes hostiles qui constitue aujourd'hui la société française.
Exemples : Délinquance, des banlieues rouges aux banlieues beurs ; Écologie, l'arnaque des pistes cyclables ; Féminisme, le phénomène Bridget Jones ; Gauchisme, comment passe-t-on de Mai 68 au Cac 40 ? ; Libéralisme, de l'intérêt d'avoir toujours une lutte antifasciste de retard ; Minorités, pourquoi pas une Beauf Pride ?...
Société française peu à peu réduite à une grande surface de marchandises et de consommateurs, sous l'impulsion des "li-li-bo-bo' (libéraux-libertaires bourgeois bohèmes), cette nouvelle classe dominante d'animateurs de la transgression standardisée, unis par leur mépris du citoyen français et du monde du travail.
«La femme est l'avenir de l'homme.»
Cette sentence devenue célèbre résume à elle seule le credo de l'époque, son idéologie.
Que le poète qui l'a prononcée ait vécu en stalinien et fini pédé devrait pourtant inciter à la prudence, voire à la réflexion.
À moins que le but de ce slogan, devenu «Demain sera féminin» dans un catalogue de vente par correspondance ', soit justement de couper court à toute réflexion sérieuse ; d'exiger de nous, hommes de bonne volonté qui voulions continuer à réfléchir, que nous nous en remettions à la fameuse intuition et autre sensibilité féminines quant à notre avenir.
Étrange : dans cette société libérale où presque toutes les critiques sont permises, voire encouragées (surtout celles qui en sapent les fondements : chrétienté, raison, science, république, père, famille, morale...), il est devenu très mal vu de ne pas dire que du bien des femmes.
Malgré cette pression médiatique croissante - et ne faisant finalement que rejoindre la tradition classique unanimement misogyne depuis la nuit des temps jusqu'à Simone de Beauvoir - je vais oser poser ici la question interdite :
Et si c'était parce que la femme est fondamentalement sans vision politique et sans projet social, donc qui accepte comme naturel, voire indépassable, le système en vigueur (en l'occurrence le néolibéralisme), que les hommes au pouvoir (ces mêmes tenant du néolibéralisme) tenaient à tout prix à nous imposer (...)
La culture de masse contre les peuples
Le développement de la culture de masse a entraîné l'érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d'un monde artificiel d'individus isolés, fondement de la société de consommation. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d'exploitation économique, il représente un "fait social total".II ne tient que sur l'intériorisation d'un imaginaire et grâce au développement d'une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l'affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Survalorisée et triomphante, la culture de masse (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez les intellectuels dits contestataires. Il est donc urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe de la domestication des peuples.
Dans Sociologie du dragueur, Alain Soral, ancien dragueur des rues qui revendique plus de 700 conquêtes, étudie avec la minutie du sociologue toute la problématique que pose la drague: ses fondements, ses règles, ses techniques, son idéologie et les différents aspects de l'être qu'elle révèle.
Où, quand, qui et comment drague-t-on ? Tous ces aspects de la pratique sont décortiqués et analysés pour comprendre les motivations du dragueur.
Il s'agit avant tout d'une étude toute masculine qui se passe loin des femmes et tente de s'en protéger. Une étude dans laquelle ne peuvent entrer le penseur ou le philosophe car il faut avoir pratiqué pour conceptualiser la démarche du dragueur. Parler de la drague c'est dépasser l'apologie de la femme ou de la misogynie des discours officiels. D'où une critique acerbe du féminisme comme pensée des femmes puisque la femme, pas plus que l'homme n'est une catégorie sociale. Avec son discours, le féminisme est la voix de la social-démocratie qu'elle féminise à outrance. Le dragueur reste la seule réplique masculine à cette féminisation.
Dans ce livre d'une grande rigueur d'analyse sur un sujet inexploré quant à son contenu sociologique, Alain Soral répond à toutes les questions que soulèvent la drague et le dragueur dans un style qui manie avec bonheur intelligence et humour.
Misères du désir, c'est un beau titre. Quand on pense à tout les emmerdes que vous attire l'entreprise de conquête sexuelle : humiliation du "non", frais de table, maladies vénériennes, mariage, divorce et pension, prison pour pédophilie, voire pire... on se dit, comme Bertrand Cantat, que s'abstenir eût été préférable. Qu'on se contente seulement d'écrire sur le plaisir, comme certain puceau lettré chauve aux yeux verts, c'est alors l'art lui-même qui vous rappelle à sa hiérarchie : si Dante avait baisé Béatrice, point de Divine Comédie. Misères du désir donc, on me demande d'en faire un livre... ça me va. Mais d'abord pourquoi moi ? Sans doute parce que j'avais par le passé, dans un autre livre, avant mon mariage à l'Eglise, revendiqué sept cents conquêtes. Sur ces fameuses sept cents conquêtes dûment pénétrées et homologuées, je dois au lecteur qui m'aime, comme aux féministes qui me haïssent, une petite explication. Moi je ne voulais pas écrire "conquêtes", je trouvais le terme précieux et prétentieux, je voulais écrire "sondées". Sondées c'est le terme exact du point de vue sociologique, mais mon éditeur trouvait "sondées" trop gynécologique, fort de l'autorité du payeur il opta pour "conquêtes" qui lui semblait plus romantique. Du coup ce qui était dans mon esprit pure volonté de rigueur scientifique, humilité, passa pour de la forfanterie, et le panel représentatif de celui qui s'adonne à la pratique avant d'écrire, par soucis de réalité, pour de la prétention et de l'abattage, voire du mépris. Quelle gloire peut-on tirer des filles quand on sait qu'elles sont physiquement, psychologiquement et socialement programmées pour ça ? Assez sur ce sujet, on l'aura compris, faire écrire un éloge de la retenue par un ex-baiseur est un paradoxe plus attractif que de commander le titre à Christopher Reeves ou au père de La Morandais...