mardi, décembre 17, 2019

Quand les ministres soutenaient Delevoye

L'indulgence de la caste des parasites

"Selon nos informations, le secrétariat général du gouvernement était au courant du cumul de rémunérations opéré par le haut-commissaire lorsqu’il était chargé de la réforme des retraites." Le Monde

(Durée 1:20)

"Erreur, bénévolat, bonne foi..." "De Blanquer à Le Maire, en passant par de Montchalin, Denormandie ou Le Drian, les ministres ont dépensé beaucoup d'énergie sur les radios et les télés, répétant les mêmes éléments de langage pour tenter de secourir Delevoye. Malgré tous leurs efforts, le haut-commissaire aux retraites a fini par démissionner du gouvernement."

Le parasite-apparatchik Delevoye, Delevoyou, haut-commissaire des bas-fonds de la voyoucratie talmudo-maçonnique, avait-il des accointances avec le milieu de l'assurance retraite par capitalisation ? 


Une certitude, le "Monsieur Retraite" de Macron était missionné pour tromper les Français, les faire exploiter jusqu'à l'âge de 64 ans et les soumettre à un système de retraite qui ne profite qu'aux sociétés comme BlackRock. Cette multinationale, premier gérant d'actifs mondial, influence la réforme des retraites pour servir ses intérêts.

Il y a quelque temps, Delevoye, 72 ans, avait déclaré sans rire qu'il faut faire entrer en Europe 50 millions de migrants pour financer les retraites. George Soros lui aurait-il donné un gros bakchich ?

Quoi qu'il en soit, cette idée ubuesque attira probablement l'attention du mondialiste Macron qui fit entrer Delevoye dans son gouvernement par décret présidentiel du 3 septembre 2019.


Delevoye, l'hydre à 14 têtes

Quatorze. C’est le nombre de mandats ou de fonctions – actuellement connus – que l’ex-haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, occupe ou a occupé au cours des cinq dernières années. Et non pas quatre, comme il l’avait mentionné dans sa première déclaration d’intérêts, adressée mi-novembre à la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique).


1 - Président de Parallaxe (rémunéré)

Jusqu’à sa démission de ce poste la semaine dernière, Jean-Paul Delevoye présidait – depuis janvier 2018 – le think tank Parallaxe, dépendant du groupe d’enseignement privé IGS fondé par son ami Roger Serre. Gratification : 73 338 euros net en 2018 (6 100 euros par mois) et 62 216 euros nets en 2019, selon le Monde, et non pas 64 420 euros en 2018, puis en 2019, comme évoqué dans sa première déclaration.

C’est cette fonction qui pose le plus de difficultés, dans la mesure où, comme nous l’avons déjà évoqué, son cumul depuis trois mois avec son poste au gouvernement (il y est entré le 3 septembre) est proscrit par la Constitution. Le haut-commissaire s’est engagé à rembourser toutes les sommes perçues grâce à Parallaxe depuis sa nomination comme haut-commissaire en septembre 2017, soit quelque 120 000 euros.

2 - Conseiller au sein du groupe IGS (rémunéré)

Toujours au sein du groupe IGS, il était, de juillet 2016 à septembre 2017, conseiller du délégué général, à savoir Roger Serre. Et là aussi, sa rémunération a été revue à la hausse dans sa nouvelle déclaration : 78 408 euros net en 2017 (6 500 euros par mois), contre 40 000 euros mentionnés jusqu’ici. Son rôle : mettre en place le module «humanisme» dans les cursus de formation du groupe.

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...