mercredi, février 26, 2020

La judéo-maçonnerie du B'naï B'rith



Les étroites relations du judaïsme et de la maçonnerie


(...) il existerait au moins une relation directe entre Franc-Maçonnerie régulière et B'naï B'rith, En 1874 (il s'agirait du 12 septembre), un accord de « reconnaissance mutuelle aurait été signé à Charleston entre Armand Levy, pour le B'naï B'rith, et Albert Pike, chef suprême du Directoire dogmatique du Rite écossais ancien et accepté, pour la franc-maçonnerie universelle.

Lorsqu'Albert G. Mackey, considéré comme "the best informed Mason in America " 33e et Grand maître des Royal and Select Masters de Caroline du Sud, Grand prieur de l'Arche royale de Chicago et secrétaire général du Suprême Conseil de la juridiction méridionale des Etats-Unis, devint secrétaire général du Conseil suprême Maternel du Rite écossais ancien et accepté, « il persuada Pike de s'affilier à l'Ordre ; celui-ci fut bientôt Grand Inspecteur souverain et décida de se consacrer au Rite ; il réussit à reconstruire de fond en comble l'organisation, révisa ou réécrivit ses grades, entretint une énorme correspondance ; de plus, il écrivit la Bible du Rite écossais, "Morals and Dogma", véritable montagne de matériaux qu'il n'a jamais achevée et qu'il n'aurait peut-être jamais pu achever.

Selon la même source, Pike, qui était membre d'honneur de la plupart des Suprêmes Conseils du monde, fut reçu au Suprême Conseil de France en 1889, et "quoique américain, Pike est universellement reconnu comme étant une des plus hautes, sinon la plus haute autorité maçonnique". L'accord signé entre Pike, qui utilisa pour l'occasion son nom maçonnique - Limoude Ainchoff - et Armand Levy indique : "Nous, le Grand Maître, le Conservateur de Saint Palladium, le Patriarche suprême de la maçonnerie de tout l'Univers avec l'approbation du grand et Sérénissime Collegium des Maçons Emérites comme l'exécution de l'acte de Concordat conclu entre Nous et les trois Consistoires fédéraux suprêmes du B'naï B'rith d'Amérique, d'Angleterre et d'Allemagne, qui est signé par Nous aujourd'hui, ont pris cette résolution: une seule clause : "La Confédération Générale des Loges Israélites Secrètes est fondée à partir d'aujourd'hui sur les bases qui sont exposées dans l'Acte du Concordat". Juré sous la sainte Voûte dans le Grand Orient de Charleston dans la vallée chère du Maître Divin en la première journée de la Lune Ticshru le 12 juin du 7e mois de l'année 00874 de la Vraie lumière." [...]

(...) les relations entre judaïsme et franc-maçonnerie sont particulièrement étroites. Tout dans la maçonnerie est d'inspiration judaïque, son histoire, son rituel, ses mots de passe, etc. Dans le bulletin interne de la Grande Loge de France, Les Cahiers de la Grande Loge de France, figure une très intéressante planche intitulée "Judaïsme et Franc-Maçonnerie". On y lit notamment : "Tout autorise à penser que la Franc-Maçonnerie écossaise, et particulièrement celle des Hauts Grades, a emprunté aux livres sacrés hébraïques une partie de ses symboles. Rien d'étonnant à cela, quand on sait que la littérature sacrée ou profane antérieure à l'ère chrétienne était l'oeuvre des rabbins, des philosophes et des poètes qui marquèrent, de leur empreinte, à jamais l'humanité. L'hébreu et l'araméen furent, par ailleurs, les seules langues véhiculaires des grands cerveaux du monde antique proche (...) La religion israélite ne fait aucune obligation de prier dans le temple. Le culte peut se dérouler aussi bien dans un local qu'aux champs, à la condition que les fidèles soient au moins dix. La synagogue, comme le grand Temple de Jérusalem, doit être tournée vers l'Est ; le judaïsme ne connaissant pas la distinction entre le clerc et le laïque, tout fidèle peut en être le ministre officiant (...) Le rituel a puisé dans la Bible de nombreux textes de prières qui demandent un monde meilleur, le règne de la justice et l'amour du prochain." C'est sans doute ce qui explique la réflexion du Frère Magnin : 

"Les B'nai B'rith ne sont qu'un pis aller. Partout où la maçonnerie peut avouer sans danger qu'elle est juive par nature comme par fin, les loges ordinaires suffisent à la tâche." 

De même, le père du rabbin du B'naï B'rith Stephan S. Wise, qui avait fondé l'Union of American Hebrew Congregations en 1873, aboutissait à la même conclusion  : 

"La maçonnerie est une institution juive dont l'histoire, les degrés, les fonctions, les mots de passe et le catéchisme sont juifs du début à la fin, à l'exception d'un grade intermédiaire et de quelques mots dans l'engagement." 

Et Bernard Shillmann, dans un livre édité par The Masonic News, à Londres en 1929, est à l'unisson : 

"J'espère avoir suffisamment prouvé que la maçonnerie en tant que système de symbolisme repose entièrement sur une formation qui est essentiellement hébraïque."

Il faut toutefois admettre que depuis plusieurs décennies, les dirigeants du B'naï B'rith se sont attachés à gommer la spécificité maçonnique de leur Ordre. Non par machiavélisme comme le diront certains, mais pour mieux permettre à l'Ordre de s'adapter aux circonstances du moment et à l'évolution du monde. C'est ce qui ressort d'un passage de la proclamation lue à tous les nouveaux
Frères : 


"Malgré des changements fondamentaux dans le monde, les principes fondamentaux du B'nai B'rith et sa raison d'exister demeurent les mêmes, même si ses formes et ses expressions actuelles seraient méconnaissables par ses fondateurs. n a survécu grâce à sa flexibilité et parce que ses membres, bien qu'ayant toujours eu des vues différentes sur la nature du judaïsme, ne se sont jamais opposés sur le fait qu'ils étaient Juifs." 

L'un des présidents du B'naï B'rith, Philip M. Klutznick, résumait très justement cette double alliance de la modernité et du respect des racines :

"Dans le B'nai B'rith, on trouve la synthèse de l'héritage américain du judaïsme avec les qualités inspirées du rêve américain lui-même."

Quoi qu'il en soit, on en arrive à une conclusion claire si l'on part des buts poursuivis par les deux organisations secrètes, la Franc-maçonnerie et le B'naï B'rith : elles poursuivent toutes deux les mêmes buts, avec une supériorité évidente du second sur le premier.


D'un point de vue magico-religieux, les deux "unions" travaillent à la reconstruction du grand Temple de Salomon. Mais ce rapport particulier d'Israël avec le dieu de l'Ancien Testament détermine une position particulière des Fils de l'Alliance envers les Frères francs-maçons de tous les degrés d'initiation. Tous les ouvrages consacrés à la communauté juive ont toujours noté cette spécificité du B'naï B'rith : "A la différence de tous les clubs du pays, le B'nai B'rith tente d'incorporer des valeurs religieuses et ethniques dans son programme de fraternisation". Aucune action du B'naï B'rith, de même, n'est exempte de religiosité et de mysticisme...

Extrait du livre d'Emmanuel Ratier, "Mystères et secrets du B'naï B'rith". PDF gratuit ICI.



Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...