jeudi, février 20, 2020

Résistance au Nouvel Ordre Mondial, la Synarchie

(Durée 25:55)

Selon Pascal Treffainguy, la Résistance au Nouvel ordre Mondial a fait parvenir un projet de constitution synarchique à Louis XX, prétendant au trône de France qui apporte son soutien aux Gilets jaunes. Louis Alphonse de Bourbon né le 25 avril 1974 à Madrid, est un membre de la branche aînée de la maison de Bourbon.

Les aïeux paternels de Pascal Treffainguy "sont venus du nord de l'Ecosse et de l'Irlande (Orcadiens) vers le Witshire (Angleterre) puis la Bretagne au VIIIe siècle. Ils sont liés aux Bez de la Morlay et aux St Yves d'Alveydre, notamment Alexandre (1842-1909), l'auteur d'une étude remarquable sur la synarchie (un système de gouvernement théocratique). Pascal Treffainguy s'inscrit dans la filiation intellectuelle de la pensée de cet ésotériste, loué par René Guénon (le fait est assez rare pour être souligné)."

"Saint-Yves d'Alveydre a consacré vingt ans de sa vie à formuler et vérifier un principe de gouvernement. Il transcrit cette recherche à la fois historique, philosophique et spirituelle dans un ensemble d’oeuvres qu’il appelle «Missions». (...) ce qui fait l’essentiel de ces livres et ce que Saint-Yves dénomme la «Synarchie». [...]

La Synarchie

Saint-Yves reçoit une influence profondément chrétienne de M. de Metz. Puis il découvre Fabre d’Olivet qui retrace l’hypothèse de l’origine de la race blanche en partant de déductions et d’analogies étymologiques. Fabre d’Olivet y démontre que l’homme triple (corps, âme, esprit) fait agir sa volonté qui représente le lieu entre deux principes indépendants : le Destin au-dessous de l’homme, et la Providence au-dessus. Ces trois principes, Destin, Volonté et Providence émanent de Dieu qui leur est indépendant.

L’oeuvre de Fabre d’Olivet est colossale. Fabre d’Olivet confie : «Mais ce que je n’aurai pas pu faire, un autre le pourra peut-être, placé dans des circonstances plus heureuses que moi.» Saint-Yves est-il celui-là ? Et la Synarchie at- elle un rapport avec Fabre d’Olivet ?

Ce mot synarchie vient de deux mots grecs : le préfixe «sun» qui signifie avec, ensemble, et «archos» : principe. Synarchie signifie donc pour Saint-Yves : gouverner avec principe. Le contraire de ce mot est anarchie : sans principes.

Pour former sa Synarchie, Saint-Yves part du quaternaire, comme Fabre d’Olivet : trois plus un. Il forme le trinaire de la matière des puissances animatrices, puis de celle des principes. Il met au sommet de cette trinité la Providence ou Dieu. [...]

Si la Synarchie est scientifique, il faut bien sûr qu’en plus de l’affirmation des textes sacrés, il y ait celle de la nature et de l’expérience. En ce qui concerne la nature, Saint-Yves le confirme ainsi : «Je demanderai donc à la physiologie ce que c’est que la constitution d’un être vivant, elle répondra : c’est l’état organique conforme à sa loi de vie.» En ce qui concerne l’expérience, l’importante étude historique de chaque «Mission» nous l’apprendra. [...]


Mais, et c’est là peut-être le plus important, pour que cette Synarchie trinitaire s’exerce harmonieusement, il faut séparer l’autorité et le pouvoir. Le pouvoir ne peut appartenir qu’au peuple, et non pas être délégué aux gouvernements comme dans la plupart des démocraties actuelles européennes issues du système anglo-saxon binaire. «Celui-ci vise au monopole politique de certaines oligarchies gouvernementales s’appuyant sur des commissions qui préparent les lois sans contrôle.»

Comment alors exercer le pouvoir ? 

La réponse de Saint-Yves est claire : «La loi du peuple n’est pas gouvernementale, elle est sociale et ne peut se définir qu’en trois pouvoirs électoraux élus professionnellement au suffrage universel.» (Voir «La France vraie», chapitre 22). Ces chambres sont seules chargées de préparer les lois après avoir centralisé les vœux du peuple.

Reprenons la “synthèse” de Jacques Weiss : «A ces trois chambres correspondent trois corps politiques chargés de promulguer et d’appliquer les lois préparées avec mandat impératif par les trois chambres sociales, les corps politiques ne peuvent promulguer que des lois préparées à l’avance par ces chambres sociales et formulées par elles sous forme de vœux.»

Qui exerce l’autorité ? 

Ce sont : «Les corps enseignants réunissant toutes les institutions du pays qui font profession d’enseigner, depuis les écoles de métiers jusqu’aux ordres religieux et à l’armée, en passant par les universités et les collèges.»

«L’autorité, inflexible, s’impose, comme son nom l’indique, par l’immuable universalité des principes ; [...] l’autorité ne peut faire autre chose que de s’énoncer comme un principe hors duquel rien n’est normal. Si elle se bornait à la fonction électrice, ses élus pourraient être différents de ceux du peuple et le conflit dualiste naîtrait de la constitution même, au lieu de l’harmonie. L’autorité ne nommera donc pas de candidat au pouvoir, mais elle désignera au peuple tous ceux qu’elle juge assez en possession d’eux-mêmes et des principes universels pour être capables de gouverner les choses humaines. C’est seulement parmi ceux désignés par l’autorité que le peuple pourra choisir ses élus.»

«Quant aux gouvernants, ce qu’ils ont à faire, c’est d’abord de formuler en règles précises les principes directeurs de la vie sociale, c’est-à-dire la loi. Cette loi doit accomplir la Volonté populaire en la réglant sur la Volonté universelle...

Le double choix de l’autorité par l’examen, de la Volonté populaire par l’élection est la garantie de leur capacité à remplir ce rôle de législateurs [...], eux-mêmes toujours sous la garantie de l’examen préalable par l’autorité.»

Le pouvoir a deux fonctions : législatif, il est exercé par trois Conseils d’État – exécutif, il est exercé par trois ministres : un primat pour l’enseignement, un souverain justicier et un grand économe.


Pour résumer ce bref aperçu, nous reprendrons la triple constitution humaine donnée dans l’étude de Barlet :

«– Vie intellectuelle et spirituelle : l’autorité ou Volonté universelle.


– Vie économique : la masse des citoyens et sa Volonté individuelle.

– Vie morale : le pouvoir ou union réalisatrice de l’harmonie entre les deux Volontés.» (Barlet «Saint-Yves d’Alveydre»)"


Extraits de l'article d'Alain Charbey, "Saint-Yves d’Alveydre, une vie consacrée à la Synarchie".



Source :



Livres pdf gratuits d'Antony Sutton (cité par Pascal Treffainguy) :


La Synarchie des financiers

En 1922, une poignée des financiers français créèrent une organisation prétendument synarchique.

L'historienne Annie Lacroix-Riz écrit : 

"Les « fondateurs » de cette association comptaient élaborer dans ce cadre étroit le programme qui les doterait de nouvelles institutions idoines. Ainsi seraient-ils débarrassés des obstacles que le régime républicain avait dressés contre leur contrôle exclusif de la politique intérieure et extérieure française. La démocratie parlementaire avait dû concéder à la population certains moyens de défense, créant autant d’entraves à la prise de décisions immédiates sur toutes les questions : le parlement, jugé trop sensible aux desiderata des électeurs, les partis, les syndicats ouvriers, etc. Cléricaux, liés à l’Action française, véritable matrice du fascisme français, ces gens haïssaient la débonnaire république (qu’ils qualifiaient volontiers de « judéo-maçonnique ») presque à l’égal de la révolution bolchevique. Laquelle constituait l’autre obsession majeure de ces milieux financiers qui, en France et ailleurs, avaient perdu en novembre 1917 la tutelle sur l’économie moderne de la Russie que le régime tsariste aux abois leur avait concédée pendant 25 ans." Lire la suite :


Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...