lundi, mars 02, 2020

Portrait de l’ignominie capitaliste en 4 films

(Durée 4:38)

Rien à foutre

Extrait de Quatre petits films contre le grand capital : 
http://www.lesmutins.org/quatre-petits-films-contre-le

"Deuxième de la série Dvd petits films contre le grand capital, celui-ci regroupe Profession domestique et Glasgow contre Glasgow de Julien Brygo, Rien à foutre et Dans la boîte de Nina Faure. Quatre petits films avec au centre, le pouvoir. D’un côté, ceux qui en disposent ; de l’autre, ceux qui n’en ont pas."



Portrait de l’ignominie capitaliste en 4 films


Les journalistes et réalisateurs Nina Faure et Julien Brygo ont chacun réalisé des courts métrages de leurs investigations autour de l’exercice du capitalisme décomplexé à l’égard des droits humains bafoués entre la France, l’Écosse, Hong-Kong et les Philippines.


Au sujet de l'édition DVD : 4 petits films contre le grand capital de Nina Faure et Julien Brygo

Après 3 petits films contre le grand capital ce nouveau programme de courts métrages propose de nouvelles investigations journalistiques autour des différents visages du capitalisme moderne triomphant sans scrupules. Julien Brygo a réalisé deux courts métrages photographiques où, en mêlant photographies fixes et enregistrements sonores sur les lieux de son investigation, il met en scène ses informations publiées dans Le Monde diplomatique

Dans Profession, domestique, il est question des centaines de milliers de domestiques contraintes à quitter leur famille aux Philippines dans l’espoir d’un salaire plus important à l’étranger où elles travaillent plus de 16 heures par jour et se retrouvent à la merci de leurs employeurs en l’absence de respect du droit du travail dans un pays où elles ne bénéficieront d’aucune prétention à la citoyenneté. 

Dans Glasgow contre Glasgow, Julien Brygo s’interroge sur la proximité dans la même ville de Glasgow des personnalités les plus riches du Royaume-Uni et de la population la plus pauvre où la moyenne de vie ne dépasse pas 54 ans. L’utopie des membres du Rotary Club de Glasgow : défiscaliser davantage les grandes fortunes pour que celles-ci puissent être davantage philanthropiques !

De son côté Nina Faure, avec une volonté de revanche sociale pour dénoncer les abus les plus abjects dans les conditions d’exercice du travail, démontre comment des employeurs sans scrupules demande la réalisation de missions qui dépassent celles fixées par le contrat de travail initial et dans une plus large enquête sur l’emploi symptomatique de l’exploitation maximale de la précarité et du désespoir dans la recherche d’emploi, s’intéresse à Adrexo et Mediapost, entreprises qui payent ses employés à la tâche, avec des salaires qui tombent à moins de 5 euros de l’heure compte tenu de la réalité du nombre total d’heures travaillées. Or, ce travail est permis suite à l’accord de conventions collectives et à des décrets spéciaux signés par la Direction Générale du Travail. 

Pour rendre compte de cet esclavage moderne, Nina Faure enquête avec des caméras cachées tout en faisant l’exercice même du travail demandé et réussit à interroger les grands responsables de ces entreprises.

Des investigations journalistiques rares et d’autant plus audacieuses pour dénoncer l’exercice décomplexé du néolibéralisme dont la France macronienne se veut le chantre.

Bonus :
Livret 16 pages composé d’entretiens avec les réalisateurs (questions : Caroline Herbelin, Annie Gonzalez et de nombreux spectateurs et spectatrices).
Texte de Serge Halimi : Quatre films, une même histoire.


Éditeur : C-P Productions
Distributeur : Les Mutins de Pangée


Source :

L'ignominie cinématographique, la cérémonie des César 2020

La chute de l'empire culturo-mondain

(Durée 29:22)

Le cinéma et le B'naï B'rith (obédience n'acceptant que les juifs)  

"Dès les années trente, écrit Emmanuel Ratier, le B'naï B'rith avait créé des « loges professionnelles » dans les secteurs où l'Ordre disposait d'une implantation suffisante ou souhaitait en disposer d'une. Dès 1927, le B'naï B'rith avait ainsi signé un accord avec le principal syndicat de production et de distribution de films américains, la Motion Picture Producers and Distributors of America. Le prétexte en fut le film Le Roi des rois de Cecil B. De Mille, qui raconte la vie de Jésus. Alfred M. Cohen, président à l'époque du B'naï B'rith, obtint du célèbre cinéaste qu'il rectifie divers passages et modifie certaines scènes, de manière à « corriger » la fiction, en particulier le passage sur la Passion du Christ, afin de dédouaner de toute responsabilité les juifs. Il fut obtenu en outre que le film ne serait pas diffusé « dans les pays européens ou dans les communautés dans lesquels le jugement du Conseil des sages (le Sanhédrin) pourrait créer des sentiments anti Juifs, et là non plus où il risquerait d'être la cause de désordre, en raison du sujet du film ». 

Le B'naï B'rith créa rapidement, à l'image des organisations maçonniques, sa propre Fraternelle du cinéma, qui regroupa tous les Frères dans cette profession, des acteurs aux cinéastes, des producteurs aux distributeurs, des scénaristes aux techniciens. La fine fleur du cinéma s'y retrouva..."


Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...