mercredi, avril 22, 2020

Marcel sur le complotisme et l'actualité oubliée

(Durée 7:51)


Hannibal, dans Rivarol : 

"(...) le Covid-19, a travers le confinement, est un choc décisif visant à l’établissement d’un gouvernement mondial. Les “simulations” d’un Bill Gates ou les “anticipations” de la fondation Rockefeller sont en fait des prescriptions adressées aux institutions internationales et aux Etats. Le coronavirus n’a existé que pour amener l’après-coronavirus.

C’est « l’ébranlement » salué par Macron nécessaire à nous “réinventer”, à « bâtir des solidarités et des coopérations nouvelles » et fixer « le détail de l’organisation de notre vie quotidienne ». La révolution arc-en-ciel crée des hommes nouveaux sur une terre nouvelle grâce au Coronavirus.

Le confinement a d’abord été un choc politique, social et culturel. Il touche à tout. Le monde entier, réduit à une seule peur, se conforme aux objectifs de la révolution : ses habitants confinés applaudissent ensemble l’interdiction de la viande d’animaux sauvage en Chine ou la mise en garde de l’OMS contre les billets de banque. Derrière leurs écrans, ils restent ouverts sur l’univers. Ils pleurent, selon le vœu de Macron, « les morts d’un même virus d’Alger à Pékin ». Ils respectent un rituel de distanciation sociale et de gestes barrières qui satisfait aussi bien les musulmans rigoristes que les féministes, et qui est destiné à durer après le confinement. Jusqu’à 2022, prévoit une étude de l’université d’Harvard.

Le peuple en est content. Il se rue dans la servitude volontaire. Trouve normal que les gendarmes empêchent les Français de partir en vacances ou d’emprunter les chemins de forêt. Signe sa propre attestation dérogatoire de sortie. Dénonce le voisin, dans la meilleure tradition du totalitarisme participatif initié sur les réseaux sociaux. On signale un comportement comme on signale un contenu. Des robots et des drones participent à cette chasse au déviant. Cela compose à l’échelle planétaire un exercice de soumission des peuples.


(Un pdf gratuit pour décrypter la crise du Covid-19)

Certains s’étonnent que le grand capital, qui à leur avis mène le monde, consente à gaspiller ainsi des milliers de milliards. On a commencé à calculer la perte du coronavirus. On parle de 8 ou 10 % du PIB mondial, peut-être plus. "Dans la matrice globalitaire" donne une réponse intéressante. La révolution arc-en-ciel n’a pas le profit pour but. Le volet économique du rapport de la montagne de fer dont je vous ai récemment parlé montre que la guerre se caractérise par un gaspillage d’argent : il propose que la lutte contre l’ennemi commun fictif, destinée à la remplacer, entraîne un gaspillage équivalent. Le montant en est même fixé, « 10 % du PIB mondial ». Or c’est « 10 % du PIB mondial » qu’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a demandé que les Etats mettent à la disposition des Nations Unies pour gérer la crise du coronavirus !

Les héritiers de la montagne de fer organisent depuis plusieurs décennies, à travers les normes imposées par l’écologisme, la destruction de l’économie du Nord jugée injuste, et le pillage du Nord par le Sud. Le gaspillage du coronavirus ajoute un coup décisif à cette ruine et lance la décroissance. Les premières mesures de relance, comme aussi la “solidarité” prônée, annoncent la socialisation de nos économies. La baisse de niveau de vie des pays riches s’accentuant, pour que les peuples d’Europe ne se révoltent pas, leurs gouvernements distribueront des aides sociales. Cela permettra, malgré un simulacre passager de retour aux frontières, de rétablir le libre-échange que Marx jugeait utile à la révolution. Hier nécessaire à la croissance, l’ouverture des frontières le sera demain à la décroissance. Et cette décroissance amènera le gouvernement mondial. Edgar Morin écrit dans son livre Terre-Patrie : « Comment décélérer ? […] C’est un problème qui, à l’ère de l’interdépendance, ne peut être traité par une nation seule, qui sinon se retrouverait dans une autarcie asphyxiante ». L’altermondialisme est un mondialisme : l’arc-en-ciel inclut tout ce qui le sert.

On terminera sur la notion de « désastre idéal ». Les auteurs la tirent d’un livre, La Stratégie du Choc, ou la montée d’un capitalisme des désastres. Son auteur, la Canadienne Naomi Klein, née à Montréal de hippies juifs d’extrême gauche militant contre la guerre du Vietnam, y soutient la thèse suivante : chaque crise mondiale énorme (« désastre ») est l’occasion pour « le capitalisme » d’exercer un choc sur les populations, qui détruit leur identité comme le choc psychologique de la torture détruit la personnalité de celui qui s’y trouve soumis.

Si on remplace capitalisme par révolution arc-en-ciel, cette hypothèse, mise en résonance avec le rapport de la montagne de fer, nous donne une clé : peur systémique et globale, le coronavirus, faisant peur à tout le monde maintenant et partout, et touchant à tout, santé, économie, écologie, est le désastre idéal pour provoquer le choc révolutionnaire.

Le désastre démographique virtuel de la pandémie et le désastre économique réel qu’on organise grâce à lui, mettent le globe en état de choc et détruisent les repères anciens de ses habitants, provoquant une progression brutale de la révolution.

Quant à la nature spirituelle de celle-ci, la place manque pour en parler, mais "Dans la matrice globalitaire" y consacre un grand chapitre : elle est profondément, radicalement, violemment anticatholique. Le lecteur en aura constaté un exemple : pas de grand messe à Pâques cette année, deux mois sans messe. Ni dictateurs ni républicains ni mollahs n’y étaient jusqu’ici parvenus malgré des flots de sang. Tout en douceur la révolution arc-en-ciel y parvient avec un virus. Correctement manipulée, la peur de mourir est une passion toute-puissante. Le Malin est très malin."



La brochure téléchargeable gratuitement de Reinformation.tv pour décrypter la crise du Covid-19 :

Coronavirus : Dans la Matrice globalitaire 



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