vendredi, mai 08, 2020

Le "Nouvel" Ordre Mondial est-il déjà en place ?

(Durée 0:58)

Alain Soral :
La lutte contre le Nouvel Ordre Mondial, les raisons d'espérer.


Le Nouvel Ordre Mondial

 par zone-7.net


Le Nouvel Ordre Mondial serait « le nom qui fut donné par certains historiens au tout début des années 1990, dans le cadre d’une vision du monde propre à l’après-guerre froide immédiate, à la période de l’Histoire entamée au tournant de la dernière décennie du XXe siècle, juste après l’effondrement de l’Union Soviétique. » D’où l’appellation « Nouvel » Ordre Mondial. Par contre, les « théoriciens du complot » ou les « conspirationnistes », n’ayant pas peur de défier le statu quo établi, s’entendent à l’unisson pour affirmer que « l’empire global est un projet de longue date et que tous les événements mondiaux survenus au moins depuis la naissance du communisme ont été orchestrés par un groupe d’individus agissant dans l’ombre de l’Histoire. »

Concrètement, nombre de citations antérieures à 1990 existent à ce sujet. Par exemple, celle de Richard Gardner dans la revue Foreign Affairs d’avril 1974, dans un article intitulé The Hard Road to World Order : « Le Nouvel Ordre Mondial devra être construit en partant du bas plutôt qu’à partir d’en haut… mais le contournement de la souveraineté nationale, en l’érodant morceau par morceau, réussira beaucoup plus que le démodé assaut frontal ». Ou encore lors d’un discours radiodiffusé en 1945 le 10e Premier ministre du Canada, l’ « honorable » William Lyon Mackenzie King, déclare : « Le mandat que notre gouvernement a reçu aujourd’hui [on se demandera de qui, d’ailleurs !] en est un d’aspirer, par dessus tout, au plein emploi et à la sécurité sociale dans notre propre pays; et pour un nouvel ordre mondial, une ère de sécurité mondiale et de paix mondiale ».

La question se pose donc quant à la « nouveauté » de l’idéologie d’un « gouvernement mondial ».

Le fascisme (union des intérêts corporatifs et de l’État) et la soif de pouvoir, d’argent et de contrôle ont pratiquement toujours existé. L’établissement d’un quelconque ordre exclusif à des fins de contrôle n’a donc rien de « nouveau » en soi. Des régimes féodaux où le roi et son armée règnent sur leurs sujets aux gouvernements dits démocratiques, en passant par les dictatures pures et dures, les structures de contrôle naissent, se transforment en apparence et se transfèrent subtilement d’un point du globe à un autre, mais ne meurent jamais. L’esclavage des humains est une constante à travers les époques.

Donc, lorsque nous parlons du « Nouvel Ordre Mondial », cela inclut plusieurs aspects, mais le plus intéressant est que nous en parlons habituellement en termes « à venir », comme si la situation planétaire n’était pas ainsi depuis un certain temps déjà. L’expression laisse en effet sous-entendre que cet ordre des choses est réservé au futur et qu’il est donc encore temps, si désiré, d’en arrêter la progression. Certes, l’illusion bien entretenue que ce sont les différents gouvernements en place qui contrôlent leur propre partie du globe est puissante, mais il n’en reste pas moins qu’elle n’est qu’illusion. La tyrannique bête invisible qui asservit la race humaine est beaucoup plus ancienne que nous le concevons habituellement. Bien que les mesures de contrôle et de surveillance aient connu un essor sans précédent depuis ce fameux 11 septembre 2001, les numéros d’assurance sociale, les empreintes digitales et lois liberticides ne datent pas d’hier. Lentement, mais sûrement.

La croyance selon laquelle le gouvernement d’un pays dirige réellement sur son peuple est depuis longtemps inadéquate. D’évidence, ceux-ci ont le rôle de bergers locaux, mais ils ne sont plus que les mandataires de ceux qui les mettent en place et, bien entendu, ce n’est pas le peuple qui joue ce rôle. Qui « élit » réellement les « représentants du peuple »? Ce sont les commanditaires de ces derniers – et il en a toujours été ainsi. L’instauration rapide d’une droite politique tout autour du globe reflète bien ce principe : nous acceptons l’idée (l’illusion) que c’est nous, le peuple, qui démocratiquement faisons le choix de ce type de gouvernance. Rien ne pourrait être plus éloigné de la réalité et il serait grand temps de le réaliser.

Observons à quel point, présentement, les médias parlent sans cesse de démocratie, de votes et d’élections, comme une tentative désespérée de conserver l’illusion que tout va bien, que le peuple est libre d’élire son chef et que nous sommes indépendants et souverains en notre pays. La réalité est pourtant toute autre : les figures politiques ne sont plus que des pions sur l’échiquier planétaire ou, plus adéquatement, des acteurs d’une mise en scène dont on a omis d’en mentionner le réalisateur. Et c’est par de fausses disputes entre pays, couplées à la promulgation d’un sentiment de patriotisme, que l’on en maintient l’illusion.

Tenons-nous-le pour dit : la « future » arrivée et mise en place d’un gouvernement mondial unique sont choses du passé dans les faits. Pour qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, cette insatiable danse qui prend place sur la scène politique revêt de plus en plus la forme d’un roman Harlequin dont les acteurs changent régulièrement, mais dont la structure et le dénouement respectent des règles prédéfinies. Le système est déjà en place depuis longtemps et ce n’est que son dévoilement – qui doit passer par l’acceptation populaire – qui se joue présentement. Le réel esclave étant celui qui accepte (voire réclame) son propre esclavage, tout est orchestré autour de la dynamique (pourtant bien connue) du « good cop, bad cop », et au nom du terrorisme (par la peur) on en arrive à nous faire sincèrement désirer l’abandon de nos propres droits et libertés au nom d’une fausse sécurité provenant d’un agresseur illusoire (voire un agresseur qui se révèle être l’assureur lui-même). Ne perdons pas de vue que ceux qui nous terrorisent à l’heure actuelle sont les médias, eux-mêmes détenus par les intérêts corporatifs, eux-mêmes dirigeant et finançant les campagnes électorales.

Pour peu que nous acceptions de nous défaire de cette illusion de bienveillance de la part de ceux qui nous gouvernent, ne verrions que les signes de cette structure ont toujours été sous nos yeux et que les informations la dévoilant ont toujours été accessibles.

Il y a longtemps que la nature humaine a été disséquée, analysée et comprise. La torture, la suggestibilité, le conditionnement, l’influence des drogues, les électrochocs, l’étude du comportement humain, la neurologie, l’utilisation des fréquences alpha, les champs magnétiques, l’enregistrement de l’activité du cerveau par électro-encéphalogrammes, etc. La tromperie de nos sens et la duperie de notre jugement sont devenues, avec l’expérience et le temps, une science très exacte. Pour preuve, les brevets d’appareils permettant de modifier le comportement se comptent désormais par centaines.

Mais même sans cette technologie (relativement récente), la manipulation de l’être humain a toujours été une denrée recherchée. Les abus rituéliques en disent long sur notre malléabilité psychique, et la création d’alter ego via dissociation n’a besoin d’aucune technologie contemporaine pour réaliser son œuvre : nous retrouvons aujourd’hui des « programmés » de douzième génération, c’est-à-dire qui appartiennent à une « lignée » qui n’a pas moins de 300 ans! (Voir l’Exposé Greenbaum.) Il n’y avait pourtant, à cette époque, pas de « technologies » proprement dites pour épauler ces réalisations. Le contrôle de l’humain par (soi-disant) l’humain remonte le fil de l’Histoire comme les saumons la rivière : inlassablement, infatigablement et assurément – quitte à mourir dans l’échec. Ceci doit être pleinement réalisé sans quoi nous continuerons de vivre dans l’illusion de « la liberté d’autrefois » et tenterons, en vain, d’y revenir. 

Comme ils disent : « Rien de nouveau sous le soleil »…

Des ouvrages en libre téléchargement :

Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...