lundi, juillet 06, 2020

Aleister Crowley, sataniste et crypto-sioniste

(Durée 6:50)

CROWLEY et l'Ordo Templi Orientis 


Aleister Crowley est arrivé à la tête de l'Ordo Templi Orientis (O.T.O.) par cooptation au sein de la franc-maçonnerie. L'O.T.O. fut la première société secrète à accepter les principes et la Loi de Thélèma (cf. François Rabelais), qui est exprimée par la phrase : « Fais ce que tu veux sera le tout de la loi ». 


Selon ses disciples, Crowley a été le Logos du Nouvel Éon d’Horus, inauguré en 1904 avec la « réception » par l’intéressé du Livre de la Loi, qui lui avait été dicté durant trois jours au Caire, en Égypte. Bien que jusqu’alors, chaque loge maçonnique eût toujours exhibé sur son autel un « livre de la loi », l’un des « Jalons » de la franc-maçonnerie, l’ouvrage en question n’avait – au fond – pas grand chose à voir avec cette dernière, puisqu’il changeait avec la religion de chaque initié ; en d’autres termes, un initié chrétien prêtait serment sur une Bible, un maçon musulman sur un coran, etc., car tels étaient, en réalité, les « livres de la loi » présents au sein d’une loge ordinaire. Mais avec la révélation qu’avait dictée à Crowley un certain « Aiwass », identifié par lui comme étant Satan lui-même et par Kenneth Grant comme étant une intelligence étrangère désincarnée, la franc-maçonnerie disposait enfin d’un Livre de la Loi contraignant qui s’imposait à tous les maçons, quelle que soit leur obédience.

Crowley a obtenu par « channelling » une Loi codifiée en un livre qu’il prétendait lui avoir été révélé par son « Ange Gardien », le démon Aiwass ; il s’agit de la Loi de Thélème, interprétation de la maxime de Rabelais « Fais ce que voudras sera le tout de la Loi ».

En 1904, le scénario dépeint par le Livre de la Loi était encore impensable. C’était celui d’une société fondée non pas sur la reconnaissance cynique et de pure forme des principes chrétiens, mais sur l’adoption enthousiaste et délibérée de leurs contraires : la réussite personnelle au lieu du sacrifice de soi, l’adultère et toutes les formes imaginables d’expression et de licence sexuelles, l’usage des drogues, l’occultisme, l’exaltation de la guerre et du carnage, ainsi que le plaidoyer darwinien pour l’élimination des faibles. Or, conformément aux prophéties « dictées » à Crowley, le siècle dernier a bel et bien été témoin de la réalisation de ces principes, et sur une échelle… gargantuesque. 



L’OTO avait-il donc raison ? Une quelconque intelligence désincarnée avait-elle choisi de « montrer sa main » en annonçant le projet qu’elle avait conçu pour le vingtième siècle à ses fidèles du premier cercle maçonnique, l’OTO ? Le Livre de la Loi est-il, comme l’affirment certains, le plan directeur de Satan pour un monde sans Dieu ?" [...]



Une classe d’esclaves heureux

Le délire du pouvoir organisationnel tel que le conçoivent Crowley et l’OTO jure singulièrement avec la propagande libertaire de ces derniers. Qu’on en juge. Celui qui se faisait d’ailleurs appeler « la Grande Bête 666 » a écrit ceci : « Le Livre de la Loi a été donné à l’humanité dans le but principal de lui communiquer un principe impeccable de politique pratique […] Nous ne devons pas éprouver de scrupules à exploiter les qualités naturelles de l’ensemble de l’humanité. Nous ne jugeons pas indispensable d’essayer de former des moutons à chasser des renards ou à donner des cours d’histoire ; nous recherchons leur bien-être physique, et nous profitons de leur laine et de leur viande. Ainsi disposerons-nous d’une classe d’esclaves heureux qui accepteront leurs conditions d’existence telles quelles et qui jouiront de la vie avec la sagesse tranquille du bétail. »


Crowley et le nazisme

Cette doctrine « Force fait loi » de l’OTO apparaît au premier plan lorsqu’on analyse la relation particulièrement floue de Crowley avec le nazisme. Crowley écrivait en 1915 : « Le chef mondial de l’OTO est un Allemand, et il appartient à l’OTO de reconstruire les civilisations de l’Europe, ce qui ne peut se faire qu’à la manière allemande. L’époque des joueurs de cricket est révolue. » Bien que Crowley fût un agent de renseignement britannique, il appréciait le charisme hypnotique de Hitler, qu’il considérait comme le rassembleur des forces qui étaient en train d’écraser l’Ordre chrétien, l’« Éon d’Osiris ».

L’OTO fut ensuite interdit dans l’Allemagne nazie, surtout à cause du lien entre son chef, Karl Germer, et l’agent britannique Crowley, perçu comme un rival. En tout état de cause, les Allemands de l’époque de Hitler avaient leurs propres ordres occultes teutoniques, y compris l’Ordi Novi Templi ou encore l’Ordre des Nouveaux Templiers (ONT), qui contribuèrent du reste à la montée du Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiter Partei, ou NSDAP : le parti « Nazi »). Le Germanen Order, issu de l’ONT, a peut-être été le prototype de la Société Thulé (Thule Gesellschaft), organisation païenne occulte qui soutenait, elle aussi, le NSDAP.



Lors du naufrage de l’Allemagne après la première Guerre mondiale, il était presque inévitable que le paganisme occulte se remette en selle et s’attache à tout mouvement important, y compris le national-socialisme ; il est pourtant exact qu’on ne pouvait être à la fois franc-maçon et membre du parti Nazi, car Hitler craignait la domination judaïque des loges.



Toutefois, l’une des plus grandes ironies de l’histoire d’Adolf Hitler tient à ce que celui-ci en est venu à incarner certains aspects de la philosophie de ces mêmes loges qu’il avait tant dénoncées, en tendant au racisme sioniste le miroir de son racisme aryen, de même qu’en reproduisant avec sa Gestapo et une myriade d’autres polices secrètes le secret et l’oppression régnant dans les loges. En dernière analyse, nul autre n’aura favorisé la cause du sionisme davantage qu’Adolf Hitler, avec ses actions brutales et tragiquement oppressives contre les adeptes du judaïsme, qui ont été mythifiées après coup en une éternelle justification de la suprématie d’Israël sous l’appellation émotionnelle et religieuse d’« Holocauste ». Ainsi, le Führer, ce grand ennemi du sionisme, pourrait être surnommé à juste titre – par un retour de manivelle, en quelque sorte – le père de l’État d’Israël.


Les déclarations contradictoires de Crowley sur les Allemands et les adeptes du judaïsme apparaissent comme conciliables entre elles dès lors qu’on se penche sur les contradictions d’Hitler lui-même et la persécution qui – de manière prévisible – en a résulté de sa part contre les « Juifs ». Crowley a écrit, dans un commentaire en marge de son exemplaire personnel du recueil de ses poèmes (avant-propos, p. xxi) : « Ma vie pour l’Angleterre… » Et dans son essai révélateur intitulé « Lettre ouverte à Rabbi Joel Blau », Crowley écrit : « Que le Juif montre le chemin ! » Il ajoute que le « Messie [judaïque] doit se dresser, et on L’appellera Antéchrist… »

Comme aujourd’hui, l’OTO jouait déjà sur les deux tableaux : d’un côté, il s’enthousiasmait pour les guerres et les bains de sang provoqués par Hitler ; de l’autre, il soutenait le sionisme en faisant office d’agent des services secrets britanniques (le M16) et de la franc-maçonnerie britannique.

Agent de la cryptocratie et crypto-sioniste

Crowley, qui prêchait un fascisme occulte, vénérait à la fois Adolf Hitler et le rabbin Blau ; en outre, il est resté toute sa vie un agent britannique et un crypto-sioniste. Dans son autobiographie, Crowley adresse des rosseries à de nombreux Juifs, un peu comme le ferait le propriétaire snob d’un club très fermé. Harry Truman était connu, lui aussi, pour lancer des piques contre certains adeptes du judaïsme dans des conversations privées, et pourtant, peu de gens ont servi la cryptocratie avec plus d’empressement que le franc-maçon de 33ème degré Harry Truman, ce qui peut se dire également de Crowley.

Extrait du livre de Craig Heimbichner, Blood on the Altar - The Secret History of the World's Most Dangerous Secret Society.


En 2014, un article de Paris Match est consacré au franc-maçon Stephan Hoebeeck, éditeur de Magick, qui tente de réhabiliter Aleister Crowley :
https://www.parismatch.com/Chroniques/David-Ramasseul/Aleister-Crowley-soleil-noir-de-la-galaxie-Magick-566622



Paris Match appartient au milliardaire Arnaud Lagardère. Le cercle des ultra-riches fait partie de la cryptocratie infernale œuvrant dans l'ombre aux malheurs de l'humanité.




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